Œuvres complètes de Buffon, éd. Lanessan/Histoire naturelle des oiseaux/L’orfraie

L’ORFRAIE

L’orfraie[NdÉ 1], ossifraga[1], a été appelé par nos nomenclateurs le grand aigle de mer[2]. Il est en effet à peu près aussi grand que le grand aigle ; il paraît même qu’il a le corps plus long à proportion, mais il a les ailes plus courtes ; car l’orfraie a jusqu’à trois pieds et demi de longueur, depuis le bout du bec à l’extrémité des ongles, et en même temps il n’a guère que sept pieds de vol ou d’envergure, tandis que le grand aigle, qui n’a communément que trois pieds deux ou trois pouces de longueur de corps, a huit et jusqu’à neuf pieds de vol. Cet oiseau est d’abord très remarquable par sa grandeur, et il est reconnaissable, 1o par la couleur et la figure de ses ongles, qui sont d’un noir brillant et forment un demi-cercle entier ; 2o par les jambes qui sont nues à la partie inférieure, et dont la peau est couverte de petites écailles d’un jaune vif ; 3o par une barbe de plumes qui pend sous le menton, ce qui lui a fait donner le nom d’aigle barbu. L’orfraie se tient volontiers près des bords de la mer et assez souvent dans le milieu des terres à portée des lacs, des étangs et des rivières poissonneuses ; il n’enlève que le plus gros poisson, mais cela n’empêche pas qu’il ne prenne aussi du gibier ; et comme il est très grand et très fort, il ravit et emporte aisément les oies et les lièvres, et même les agneaux et les chevreaux. Aristote assure que non seulement l’orfraie femelle soigne ses petits avec la plus grande affection, mais que même elle en prend pour les petits aiglons qui ont été chassés par leurs père et mère, et qu’elle les nourrit comme s’ils lui appartenaient. Je ne trouve pas que ce fait, qui est assez singulier et qui a été répété par tous les naturalistes, ait été vérifié par aucun, et ce qui m’en ferait douter, c’est que cet oiseau ne pond que deux œufs, et n’élève ordinairement qu’un petit, et que par conséquent on doit présumer qu’il se trouverait très embarrassé, s’il avait à soigner et nourrir une nombreuse famille. Cependant, il n’y a guère de faits dans l’Histoire des animaux d’Aristote qui ne soient vrais, ou du moins qui n’aient un fondement de vérité : j’en ai vérifié moi-même plusieurs qui me paraissaient aussi suspects que celui-ci, et c’est ce qui me porte à recommander à ceux qui se trouveront à portée d’observer cet oiseau, de tâcher de s’assurer du vrai ou du faux de ce fait. La preuve, sans aller chercher plus loin, qu’Aristote voyait bien et disait vrai presque en tout, c’est un autre fait qui d’abord paraît encore plus extraordinaire, et qui demandait également à être constaté. « L’orfraie, dit-il, a la vue faible, les yeux lésés et obscurcis par une espèce de nuage[3]. » En conséquence, il paraît que c’est la principale raison qui a déterminé Aristote à séparer l’orfraie des aigles et à le mettre avec la chouette et les autres oiseaux qui ne voient pas pendant le jour. À juger de ce fait par les résultats, on le croirait non seulement suspect, mais faux ; car tous ceux qui ont observé les allures de l’orfraie ont bien remarqué qu’il voyait assez pendant la nuit pour prendre du gibier et même du poisson, mais ils ne se sont pas aperçus qu’il eût la vue faible, ni qu’il vît mal pendant le jour ; au contraire, il vise d’assez loin le poisson sur lequel il veut fondre ; il poursuit vivement les oiseaux dont il veut faire sa proie, et, quoiqu’il vole moins vite que les aigles, c’est plutôt parce qu’il a les ailes plus courtes que les yeux plus faibles. Cependant, le respect qu’on doit à l’autorité du grand philosophe que je viens de citer a engagé le célèbre Aldrovande à examiner scrupuleusement les yeux de l’orfraie, et il a reconnu que l’ouverture de la pupille[4], qui d’ordinaire n’est recouverte que par la cornée, l’était encore dans cet oiseau par une membrane extrêmement mince et qui forme en effet l’apparence d’une petite taie sur le milieu de l’ouverture de la pupille[NdÉ 2] ; il a de plus observé que l’inconvénient de cette conformation paraît être compensé par la transparence parfaite de la partie circulaire qui environne la pupille, laquelle partie dans les autres oiseaux est opaque et de couleur obscure. Ainsi l’observation d’Aristote est bonne, en ce qu’il a très bien remarqué que l’orfraie avait les yeux couverts d’un petit nuage ; mais il ne s’ensuit pas nécessairement qu’elle voie beaucoup moins que les autres, puisque la lumière peut passer aisément et abondamment par le petit cercle, parfaitement transparent, qui environne la pupille. Il doit seulement résulter de cette conformation que cet oiseau porte sur le milieu de tous les objets qu’il regarde une tache ou un petit nuage obscur, et qu’il voit mieux de côté que de face : cependant, comme je viens de le dire, on ne s’aperçoit pas par le résultat de ses actions qu’il voie plus mal que les autres oiseaux ; il est vrai qu’il ne s’élève pas à beaucoup près à la hauteur de l’aigle, qu’il n’a pas non plus le vol aussi rapide ; qu’il ne vise ni ne poursuit sa proie d’aussi loin : ainsi il est probable qu’il n’a pas la vue aussi nette ni aussi perçante que les aigles, mais il est sûr en même temps qu’il ne l’a pas, comme les chouettes, offusquée pendant le jour, puisqu’il cherche et ravit sa proie aussi bien le jour que la nuit[5], et principalement le matin et le soir ; d’ailleurs, en comparant cette conformation de l’œil de l’orfraie avec celle des yeux de la chouette ou des autres oiseaux de nuit, on verra qu’elle n’est pas la même, et que les résultats doivent en être différents. Ces oiseaux ne voient mal, ou point du tout pendant le jour, que parce que leurs yeux sont trop sensibles, et qu’il ne leur faut qu’une très petite quantité de lumière pour bien voir : leur pupille est parfaitement ouverte, et n’a pas la membrane ou petite taie qui se trouve dans l’œil de l’orfraie. La pupille dans tous les oiseaux de nuit, dans les chats et quelques autres quadrupèdes qui voient dans l’obscurité, est ronde et d’un grand diamètre lorsqu’elle ne reçoit l’impression que d’une lumière faible comme celle du crépuscule ; elle devient au contraire perpendiculairement longue dans les chats, et reste ronde en se rétrécissant concentriquement dans les oiseaux de nuit, dès que l’œil est frappé d’une forte lumière ; cette contraction prouve évidemment que ces animaux ne voient mal que parce qu’ils voient trop bien, puisqu’il ne leur faut qu’une très petite quantité de lumière, au lieu que les autres ont besoin de tout l’éclat du jour, et voient d’autant mieux qu’il y a plus de lumière : à plus forte raison l’orfraie, avec sa taie sur la pupille, aurait besoin de plus de lumière qu’aucun autre, s’il n’y avait pas de compensation à ce défaut ; mais ce qui excuse entièrement Aristote d’avoir placé cet oiseau avec les oiseaux de nuit, c’est qu’en effet il pêche et chasse la nuit comme le jour ; il voit plus mal que l’aigle à la grande lumière, il voit peut-être aussi plus mal que la chouette dans l’obscurité ; mais il tire plus de parti, plus de produit que l’un ou l’autre de cette conformation singulière de ses yeux, qui n’appartient qu’à lui, et qui est aussi différente de celle des yeux des oiseaux de nuit, que des oiseaux de jour.

Autant j’ai trouvé de vérité dans la plupart des faits rapportés par Aristote dans son Histoire des animaux, autant il m’a paru d’erreurs de fait dans son traité De mirabilibus : souvent même on y trouve énoncés des faits absolument contraires à ceux qu’il rapporte dans ses autres ouvrages, en sorte que je suis porté à croire que ce traité De mirabilibus n’est point de ce philosophe, et qu’on ne le lui aurait pas attribué si l’on se fût donné la peine d’en comparer les opinions, et surtout les faits, avec ceux de son Histoire des animaux. Pline, dont le fond de l’ouvrage sur l’Histoire naturelle est en entier tiré d’Aristote, n’a donné tant de faits équivoques ou faux, que parce qu’il les a indifféremment puisés dans les différents traités attribués à Aristote, et qu’il a réuni les opinions des auteurs subséquents, la plupart fondées sur des préjugés populaires : nous pouvons en donner un exemple sans sortir du sujet que nous traitons. L’on voit qu’Aristote désigne et spécifie parfaitement l’espèce de l’haliætus ou balbuzard dans son Histoire des animaux, puisqu’il en fait la cinquième espèce de ses aigles, à laquelle il donne des caractères très distinctifs ; et l’on trouve en même temps, dans le traité De mirabilibus, que l’haliætus n’est d’aucune espèce, ou plutôt ne fait pas une espèce ; et Pline, amplifiant cette opinion, dit non seulement que les balbuzards (haliæti) n’ont point d’espèce, et qu’ils proviennent des mélanges des aigles de différentes espèces, mais encore que ce qui naît des balbuzards ne sont point de petits balbuzards, mais des orfraies, desquels orfraies naissent, dit-il, des petits vautours, lesquels, ajoute-t-il encore, produisent de grands vautours qui n’ont plus la faculté d’engendrer[6]. Que de faits incroyables sont compris dans ce passage ! que de choses absurdes et contre toute analogie ! car en étendant autant qu’il est permis ou possible les limites des variations de la nature, et en donnant à ce passage l’explication la moins défavorable, supposons pour un instant que les balbuzards ne soient en effet que des métis provenant de l’union de deux différentes espèces d’aigles, ils seront féconds comme le sont les métis de quelques autres oiseaux, et produiront entre eux de seconds métis qui pourront remonter à l’espèce de l’orfraie, si le premier mélange a été de l’orfraie avec un autre aigle : jusque-là les lois de la nature ne se trouvent pas entièrement violées ; mais dire ensuite que de ces balbuzards, devenus orfraies, il provient de petits vautours qui en produisent de grands, lesquels ne peuvent plus rien produire, c’est ajouter trois faits absolument incroyables à deux qui sont déjà difficiles à croire ; et quoiqu’il y ait dans Pline bien des choses écrites légèrement, je ne puis me persuader qu’il soit l’auteur de ces trois assertions, et j’aime mieux croire que la fin de ce passage a été entièrement altérée. Quoi qu’il en soit, il est très certain que les orfraies n’ont jamais produit de petits vautours, ni ces petits vautours bâtards d’autres grands vautours mulets qui ne produisent plus rien. Chaque espèce, chaque race de vautour engendre son semblable ; il en est de même de chaque espèce d’aigle, et encore de même du balbuzard et de l’orfraie ; et les espèces intermédiaires qui peuvent avoir été produites par le mélange des aigles entre eux ont formé des races constantes qui se soutiennent et se perpétuent, comme les autres, par la génération. Nous sommes particulièrement très assurés que le mâle balbuzard produit avec sa femelle des petits semblables à lui, et que si les balbuzards produisent des orfraies, ce ne peut être par eux-mêmes, mais par leur mélange avec l’orfraie ; il en serait de l’union du balbuzard mâle avec l’orfraie femelle, comme de celle du bouc avec la brebis : il en résulte un agneau, parce que la brebis domine dans la génération, et il résulterait de l’autre mélange une orfraie, parce qu’en général ce sont les femelles qui dominent, et que d’ordinaire les métis ou mulets féconds remontent à l’espèce de la mère, et que même les vrais mulets, c’est-à-dire les métis inféconds, représentent plus l’espèce de la femelle que celle du mâle.

Ce qui rend croyable cette possibilité du mélange et du produit du balbuzard et de l’orfraie, c’est la conformité des appétits, du naturel et même de la figure de ces oiseaux ; car, quoiqu’ils diffèrent beaucoup par la grandeur, l’orfraie étant de près d’une moitié plus grosse que le balbuzard, ils se ressemblent assez par les proportions, ayant tous deux les ailes et les jambes courtes en comparaison de la longueur du corps, le bas des jambes et les pieds dénués de plumes ; tous deux ont le vol moins élevé, moins rapide que les aigles ; tous deux pêchent beaucoup plus qu’ils ne chassent, et ne se tiennent que dans les lieux voisins des étangs et des eaux abondantes en poisson ; tous deux sont assez communs en France et dans les autres pays tempérés ; mais à la vérité l’orfraie, comme plus grande, ne pond que deux œufs, et le balbuzard en produit quatre[7] ; celui-ci a la peau qui recouvre la base du bec et les pieds ordinairement bleue ; au lieu que dans l’orfraie cette peau de la base du bec et les écailles du bas des jambes et des pieds sont ordinairement d’un jaune vif et foncé. Il y a aussi quelque div²aersité dans la distribution des couleurs sur le plumage ; mais toutes ces petites différences n’empêchent pas que ces oiseaux ne soient d’espèces assez voisines pour pouvoir se mêler ; et des raisons d’analogie me persuadent que le mélange est fécond, et que le balbuzard mâle produit, avec l’orfraie femelle, des orfraies ; mais que la femelle balbuzard, avec l’orfraie mâle, produit des balbuzards, et que ces bâtards, soit orfraies, soit balbuzards, tenant presque tout de la nature de leurs mères, ne conservent que quelques caractères de celle de leurs pères, par lesquels caractères ils diffèrent des orfraies ou balbuzards légitimes. Par exemple, on trouve quelquefois des balbuzards à pieds jaunes et des orfraies à pieds bleus, quoique communément le balbuzard les ait bleus et l’orfraie les ait jaunes. Cette variation de couleur peut provenir du mélange de ces deux espèces : de même on trouve des balbuzards, tels que celui qu’ont décrit MM. de l’Académie, qui sont beaucoup plus grands et plus gros que les autres ; et en même temps on voit des orfraies beaucoup moins grandes que les autres, et dont la petitesse ne peut être attribuée ni au sexe ni à l’âge, et ne peut dès lors provenir que du mélange d’une plus petite espèce, c’est-à-dire du balbuzard, avec l’orfraie[NdÉ 3].

Comme cet oiseau est des plus grands, que par cette raison il produit peu, qu’il ne pond que deux œufs une fois par an, et que souvent il n’élève qu’un petit, l’espèce n’en est nombreuse nulle part, mais elle est assez répandue : on la trouve presque partout en Europe, et il paraît même qu’elle est commune aux deux continents, et que ces oiseaux fréquentent les lacs de l’Amérique septentrionale[8].


Notes de Buffon
  1. Les anciens lui ont donné le nom d’ossifrague, parce qu’ils avaient remarqué que cet oiseau cassait avec son bec les os des animaux dont il fait sa proie.
  2. Le grand aigle de mer. Brisson, t. I, p. 437. — Orfraie ou ossifrague. Description du cap de Bonne-Espérance, par Kolbe, t. III, p. 140.
  3. « Parum ossifraga oculis valet ; nubeculâ enim oculos habet læsos. » Aristot. Hist. anim., lib. ix, cap. xxxiv.
  4. « Sed in oculo dignum observatione est quod uvea, quæ homini in pupillâ perforatur, tenuissimam quandam membranulam pupillæ prætensam habeat : atqui hoc est quod philosophus dicere voluit,… subtilissimam illam membranam, nubeculam vocans. Istæc tamen ne prorsus visionem præpediret, quod retro et ab lateribus nigro, ut homini, colore imbuta et substantia paulo crassior sit ; itaque partem, quæ iridis ambitu clauditur, subtilissimam omnisque coloris expertem et exacte pellucidam naturâ fabricata est : hoc ipsum visûs detrimentum non nihil resarcire potest superciliorum aut supernæ orbitæ oculorum partis prominentia quæ seu tectum oculos supernè operit. » Aldrov, Avi., t. I, p. 226.
  5. J’ai été informé, par des témoins oculaires, que l’orfraie prend du poisson pendant la nuit, et qu’alors on entend de fort loin le bruit qu’elle fait en s’abaissant sur les eaux. M. Salerne dit aussi que, quand l’orfraie s’abat sur un étang pour saisir sa proie, elle fait un bruit qui paraît terrible, surtout la nuit. Ornithol., p. 6.
  6. « Haliæti suum genus non habent, sed ex diverso aquilarum coïtu nascuntur : id quidem, quod ex iis natum est, in ossifragis genus habet, e quibus vultures progenerantur minores, et ex iis magni, qui omnino non generant. » Plin., Hist. nat., lib. x, cap. iii.
  7. L’aigle de mer, dite orfraie, fait son nid sur les plus hauts chênes, et un nid extrêmement large, où elle ne pond que deux œufs fort gros, tout ronds et très pesants, d’un blanc sale. Il y a quelques années qu’on en trouva un dans le parc de Chambord : j’envoyai les deux œufs à M. de Réaumur ; mais on ne put détacher le nid. L’année dernière on en dénicha un nid à Saint-Laurent-des-Eaux, dans le bois de Briou, où il n’y avait qu’un aiglon, que le maître de poste du lieu a fait élever. On a tué à Bellegarde, dans la forêt d’Orléans, une orfraie qui pendant la nuit pêchait tous les plus gros brochets d’un étang qui appartenait ci-devant à M. le duc d’Antin. Une autre a été tuée depuis peu à Seneley en Sologne, dans le moment qu’elle emportait une grosse carpe en plein jour… Le faucon de marais (balbuzard) habite parmi les roseaux, le long des eaux ; il pond à chaque fois quatre œufs blancs, elliptiques ou ovalaires ; il se nourrit de poisson. Ornithologie de Salerne, p. 5 et 7.
  8. Il me paraît que c’est à l’orfraie qu’il faut rapporter le passage suivant : « Il y a encore quantité d’aigles qu’ils appellent en leur langue sondaqua ; elles font ordinairement leurs nids sur le bord des eaux ou de quelque autre précipice, tout au-dessus des plus hauts arbres ou rochers, de sorte qu’elles sont fort difficiles à avoir ; nous en dénichâmes néanmoins plusieurs nids ; mais nous n’y trouvâmes pas plus d’un ou deux aiglons : j’en pensais nourrir quelques-uns lorsque nous étions sur le chemin des Hurons à Québec ; mais tant pour être trop lourds à porter que pour ne pouvoir fournir au poisson qu’il leur fallait, n’ayant autre chose à leur donner, nous en fîmes chaudière et nous les trouvâmes fort bons ; car ils étaient encore jeunes et tendres. » Voyage au pays des Hurons, par Sagard Théodat, p. 297.
Notes de l’éditeur
  1. D’après Cuvier, l’orfraie de Buffon ne serait qu’un jeune pygargue.
  2. C’est la membrane clignotante, qui existe, plus ou moins développée, chez tous les oiseaux.
  3. Les variations dont parle ici Buffon sont dues à l’âge et non à des hybridations qui sont fort rares entre espèces différentes d’oiseaux vivant à l’état sauvage.