XIV

CREST ET LA DRÔME

Loriot et Livron. — Vaincu par des femmes. — La vallée de la Drôme. — Crest et son donjon. — Aouste. — Saillans et ses gorges. — Pontaix et la vallée de Quint. — Die. — L’industrie du bois de noyer.


Die, juin


Après avoir compulsé l’indicateur, j’ai calculé qu’il m’était possible de voir en deux jours la vallée de la Drôme, où je veux revenir plus tard pour monter dans le Vercors par une route moins fréquentée que celle du Royannais. Je me suis imposé comme limite à cette partie de mon voyage Montélimar et le cours du Jabron, au delà c’est climatériquement la Provence.

Et voilà pourquoi j’ai couché cette nuit à Loriol pour gagner Livron au point du jour. Les deux villes sont voisines, en une demi-heure on va de l’une à l’autre.

Loriol m’a toujours séduit au passage par les ombrages opulents au milieu desquels se dissimulent ses maisons ; lorsqu’on court dans un train rapide, ce site de ville, si frais au milieu de collines brûlées, arrête l’attention. Dès les premiers pas on est sous les platanes d’une place ombreuse et vaste, où la fraîcheur est exquise. Au matin le silence n’est troublé que par les pépiements d’innombrables moineaux, mais le soir, et le dimanche pendant la journée entière, les éclatants sons de voix des joueurs de boules troublent la solitude.

Un canal d’irrigation arrose les beaux arbres, il vient de la Drôme dont il amène les eaux ; celles-ci, tout en fertilisant les champs, font mouvoir les usines de Loriol, moulins à farine, moulinages de soie. La route nationale sépare la ville en deux parties, en formant une large rue très vivante ; sur cette artère s’ouvrent de petites radies, étroites et grises, souvent voûtées. Sur la colline, couronnant un rocher de poudingue perforé de cavités habitées jadis, de vieux murs sont tout ce qui reste du Loriol féodal. Une des rues voisines s’appelle rue d’Aurélien, le nom de Loriol aurait-il une origine romaine ?

La route, jusqu’à la Drôme, est bordée de beaux platanes ; à l’extrémité de cette avenue on traverse la rivière sur un pont superbe, très hardi, témoignant d’un grand sens artistique. La Drôme est ici contenue entre des digues, mais plus bas elle s’élargit de nouveau, ses eaux rares et rapides entourent d’immenses bancs de gravier.

La ville moderne ou ville basse s’ouvre sur ce pont, près d’une halte du chemin de fer de Die. C’est une grande et large rue, bordée de maisons cossues. On se prépare à la « montée » des vers à soie, des feux sont allumés devant les portes et l’on passe dans la flamme claire les brins de bruyère ayant déjà servi, pour les débarrasser des germes infectieux qu’ils pourraient contenir. Dans un vaste hangar j’aperçois des femmes assises devant de grandes tables couvertes de cerises superbes, elles remplissent des caisses et des paniers destinés aux halles de Paris, aux marchés de Londres et de Hambourg. La campagne de Livron est un des centres de production pour ces fruits, mais ils viennent à maturité dix jours après que Saint-Fortunat et Saint-Laurent-du-Pape ont commencé la cueillette[1].

Tous les auteurs qui ont parlé de Livron ont signalé le siège supporté en 1574 par cette ville. Le maréchal de Bellegarde vint y attaquer les protestants, le roi Henri III et ses courtisans revenant d’Avignon se joignirent à lui. Parés, parfumés, « godronnés » ainsi qu’on disait alors, ils vinrent à l’assaut comme à une fête. La population entière accourut aux remparts, les femmes plus ardentes encore que les hommes. Du haut des murs les assiégés adressaient d’ardentes invectives aux assiégeants : « Vous ne nous poignarderez pas comme l’amiral (Coligny) !… Amenez-nous vos mignons, qu’ils viennent voir nos femmes et ils verront si c’est une proie facile à emporter ! »

Puis, par raillerie finale, ils placèrent au rempart des vieilles femmes armées de leurs quenouilles et filant avec tranquillité. L’armée royale dut lever le camp.

Lorsqu’on voit le Livron de la route, cette aventure semble un peu gasconne, mais lorsqu’on a tenté de gravir le coteau, on admet la résistance. Sur le rocher à pic est la vieille ville, dédale de rues étroites et escarpées, bordées de maisons de rébarbatif aspect, plus forteresses que logis. Des débris de mur, les restes d’un château montrent encore ce que fut le Livron féodal. On comprend alors et le fanatisme de la population et les infructueux efforts de l’armée catholique. Ce Livron-là disparaît peu à peu, on n’y accède que par des rues d’une déclivité extrême, les maisons sont sur le roc nu ; c’est un assez pénible séjour malgré la splendeur du panorama. Aussi les habitants descendent-ils un à un dans la ville basse où sont les moulinages de soie et les établissements publics, où les canaux dérivés de la Durance ont fait de la plaine caillouteuse une merveille de fraîcheur et de richesse agricole. Entre la ville et le chemin de fer les champs sont superbes.

La gare principale est assez loin de la ville, mais elle est importante ; là se détachent les lignes de Privas et de Briançon. C’est à ce nœud de voies ferrées que Livron, simple commune, doit d’avoir dépassé en population (4,261 habitants) son chef-lieu de canton, la ville voisine de Loriol (3,518).


La section de Briançon est récente, seul le petit tronçon de Crest, remonte à une date déjà ancienne. Il a été construit alors que les chemins de fer étaient rares encore ; mais Crest est une ville assez importante pour obtenir une voie ferrée. D’ailleurs, en cette partie, la vallée de la Drôme est large et plate, les travaux d’art étaient nuls.

Le paysage est très simple, mais la Drôme par ses îles de graviers lui imprime parfois un caractère d’abandon. Le puissant torrent fait pourtant la fortune des parties basses par ses eaux d’irrigation, elles ont permis de mettre en valeur les terres caillouteuses. De beaux vignobles submergés pendant l’hiver doivent leur existence à ces eaux aménagées. Toutefois, on pourrait faire mieux encore, il y a bien des parties incultes au milieu de ces riches culturos. Les jachères sont fréquentes, égayées par la floraison violette de grands chardons. Les villages sont peu nombreux mais pittoresques ; près de Grâne, un vieux château donne un grand caractère aux premiers plans des collines qui portent la forêt de Marsanne.

Les hauteurs se rapprochent peu à peu et bientôt forment un étranglement qui oblige le torrent à couler dans un chenal étroit. Le défilé a grande allure ; sur un éperon projeté par les hauteurs du Nord se dresse un donjon formidable dont les murailles fauves s’élèvent à 50 mètres. Carré, sans reliefs, il doit à sa masse seule l’imposant aspect qui frappe le visiteur. Cette forteresse, débris évident de fortifications plus vastes, remonte au XIIe siècle. Elle était la clef de la vallée, au nord et au sud d’âpres montagnes ferment le passage ; quiconque était maître de Crest fermait à volonté le Diois et les routes du Haut-Dauphiné. Aussi de bonne heure un centre important de population s’est-il créé à ce passage obligé entre la vallée du Rhône et les Alpes dauphinoises.

Le donjon de Crest est si bien le point capital du paysage que l’on est poussé dès l’arrivée à faire l’ascension du coteau, avant même de parcourir la ville. Pour l’atteindre, il faut gravir le roc par un escalier de 120 marches, à travers un jardin public, donnant accès dans la tour. Du sommet la vue est fort belle, vers le sud surtout où la chaîne de hautes montagnes escarpées qui enseignent la forêt de Saou a si grand aspect. Les cimes de Roche-Colombe et de Rochecourbe, que l’on voit de si loin en descendant la vallée du Rhône, se présentent ici dans toute leur hardiesse. La vue s’étend, par la percée de la Drôme, jusqu’aux monts du Vivarais dont la chaîne se déroule puissante, et de l’autre côté, jusqu’aux cimes tourmentées et sauvages du pays de Die.

Non loin du donjon, une tour d’horloge surmontant une série d’arceaux complète te caractère archaïque de Crest, à qui ses toits plats et gris donnaient déjà, de loin, l’apparence d’une cité de Toscane. Mais, à l’intérieur, la ville perd cet aspect, elle est très vivante, propre, bien bâtie, remplie de magasins, on devine un centre commercial considérable. Et de fait, Crest, peuplée de près de 6,000 habitants, chef-lieu de deux cantons, est le lieu de rendez-vous pour les populations de la vallée. Die, qui a donné son nom à cette petite province du Dauphiné, est moins importante et surtout bien moins industrieuse. Non seulement Crest, située au milieu de grandes cultures de mûriers, possède dans ses murs ou dans sa banlieue de nombreuses filatures de soie, mais elle file aussi la laine, quelques tisserands utilisent le lin et le chanvre pour produire un tissu appelé coutil crestois dans le pays. Le grand nombre d’usines : filatures, tissages, moulinages, éparses sur la Drôme ou ses affluents, ont fait naître une fabrique de cardes pour filatures et de courroies de transmissions. La truffe, abondante dans les taillis de chênes, donne lieu à un commerce assez considérable et a fait naître la gastronomique industrie du pâté de foie gras. Enfin j’ai rencontré une fabrication asses curieuse, celle des billes « pour enfants en pierre, marbre et onyx ». Il ne faut pas conclure de cette définition que les enfants sont en pierre — ce sont les billes.

Le train qui m’a amené ne dépasse pas Crest ; j’ai le temps d’aller à Aouste avant le passage du train de Die. Ce beau bourg de 1,300 habitants est à moins d’une demi-heure de marche, par une campagne couverte de vignes ; c’est en quelque sorte un faubourg de Crest après avoir été la capitale du pays à l’époque romaine. Ce nom d’Aouste est, comme Aoste, une contraction d’Augusta, nom donné à tant de villes romaines ; celle-ci fut l’Augusta des Voconces. De nos jours c’est un petit centre de fabriques actives. Les moulinages, les filatures, plusieurs papeteries lui donnent une certaine importance. Peu de débris du passé ont survécu ; Çà et là quelques pierres, quelques inscriptions rappellent seules la domination romaine.

La prospérité d’Aouste et de Crest est moins due à la Drôme qui fait mouvoir leurs ateliers qu’à la Gervanne, autre torrent dont l’embouchure est à deux kilomètres en amont. La Gervanne vient de parcourir une des plus belles régions de nos Alpes, les gorges d’Omblèze ; de cascade en cascade, de cluse en cluse, accrue par de belles fontaines, elle fournit aux filatures, aux papeteries, aux scieries une force motrice plus constante que le grand torrent. Aussi chaque village a-t-il ses ateliers où travaillent en grand nombre les jeunes filles du Diois et du Vivarais. Celles de ces usines qui sont isolées ont fait naître autour d’elles de petits hameaux, comme Bertolais et Blacons.


Voici l’heure du train de Die, il fout gagner la gare d’Aouste sur l’autre rive de la Drôme. Le chemin de fer remonte la vallée en vue des crêtes superbes de Rochecourbe et des hautes croupes de Mirabel. Le paysage a toujours un aspect très méridional, mais il est verdoyant encore. Les villages sont au flanc ou sur le sommet des collines, très gris, parfois entourés de murailles croulantes, ainsi Mirabel qui commande si superbement un nouvel « étroit » de la vallée. Les montagnes se resserrent, laissant à peine an torrent et à la route la place nécessaire à leur passage. Le chemin de fer, lui, a dû se frayer la voie par des tranchées et des corniches jusqu’à la petite ville de Saillans, bâtie dans un épanouissement de la gorge, à l’embouchure du torrent de Riousset. Le paysage est gris, grise est la bourgade enserrée entre les hantes montagnes de Rochecourbe et de Barry. Les roches à pic s’approchent à tel point de la rivière qu’il a fallu creuser un tunnel à la l’ouïe de Die. Saillans est cependant devenue une petite cité de fabriques ; elle est, par une de ses usines, un tissage mécanique de soie, le dernier groupe de tissage de la fabrique lyonnaise vers le Sud.

La gorge se resserre de plus en plus, le chemin de fer, trouant en tunnel les monts de la rive droite, suit la Drôme qui roule ses eaux rapides dans un lit étroit, gronde sur les rochers, emplit un canal de dérivation. Dans ce passage les montagnes sont grises, maigrement boisées, très tourmentées. Au milieu de ce paysage, on franchit la Drôme dont la vallée s’élargit un moment autour de Vercheny, mais la plus grande partie est remplie par les bancs de gravier du torrent. Les pentes sont couvertes de maigres récoltes. Le pays fut riche cependant : dans ce bassin commençait le vignoble de Die, ces coteaux produisaient un vin doux et mousseux, la clairette, dont il reste à peine le souvenir aujourd’hui.

Des pics rocheux, couverts d’une maigre verdure, ferment à distance le bassin, leurs chaînes se rapprochent et forment une nouvelle gorge, la plus curieuse et la plus belle de toute la vallée. La Drôme est devenue ici un canal resserré entre deux hauts rochers. Un bourg cependant s’est créé, sans doute à l’abri d’une forteresse destinée à garder le passage et dont il reste quelques débris. C’est un site étrange mais admirablement beau, ce village de Pontaix aux maisons collées contre la roche et baignant leur base dans le torrent. Un donjon ruiné, une cascade complètent le caractère romantique du site. Un pont d’une seule arche franchit la Drôme et porte la route d’une rive à l’autre. Le chemin de fer franchit également le torrent et, presque aussitôt, débouche dans un beau bassin rempli de noyers et de vignes. Cette partie de la vallée est bizarrement découpée, les roches ont des stratifications disloquées. Au sein de ce paysage est le village de Sainte-Croix, au-dessus duquel se dressent les tours du château de Quint, célèbre dans l’histoire du Dauphiné. À ce large paysage succèdent des gorges nouvelles et, soudain, la vallée s’épanouit. Très ample, très lumineuse, bornée par les gigantesques escarpements du Glandaz qui se dressent à plus de 2,000 mètres, c’est-à-dire à 1,600 mètres au-dessus de la vallée, elle serait franchement belle sans la nudité de quelques pentes. Les noyers qui recouvrent tout le fond étendent leur nappe d’un vert rougeâtre jusqu’à une grande hauteur, les parties basses sont remplies de mûriers, moine nombreux cependant que les noyers. S’il n’a pas les soins qu’on lui donne dans la vallée de l’Isère, ce dernier n’en semble pas moins dans son habitat, c’est l’arbre favori de la petite province de Diois ; plus haut les sapins se remplacent, prolongeant leurs forêts jusqu’à celles de Villard-de-Lans et du Vercors.

Jadis le Diois était un vaste vignoble produisant la douce clairette de Die, rosée, d’un léger goût muscat ; le phylloxéra a tout détruit ; on essaie bien de reconstituer cette richesse, mais les efforts sont l’œuvre de rares personnalités, l’ancien vigneron ne s’est pas encore mis à la besogne, malgré les encouragements dont il est l’objet. Le pays s’est donc fort appauvri.


Die, la capitale de la vallée, est dans la partie la plus belle, au confluent d’un gros torrent descendu du revers sud du Vercors, le Meyrosse, dont les eaux abondantes et pures ont fait plus que la Drôme pour la prospérité de la ville, il fait mouvoir ses rares usines et alimente ses fontaines.

Die est moins « ville » d’aspect que sa voisine du Valentinois, Crest. Elle fut cependant pour les Romains dans le haut bassin de la Drôme ce qu’était Aouste dans le bassin inférieur, même on attribue à une colonie phocéenne cette Dea des Voconces devenue siège d’un évêché puissant par les droits seigneuriaux du prélat. Cette petite cité eut une vie agitée et active, il faut attribuer sans doute à cela la rareté des débris romains. Même de nos jours elle a jeté bas, sons prétexte de gêne pour la circulation, une de ses portes antiques, dite de Saint-Pierre. La porte Saint-Marcel sous laquelle passe la route de Gap a été sauvée, il est vrai qu’elle a un assez grand caractère ; ce fut, croit-on, un arc de triomphe.

La cathédrale est en partie édifiée avec des débris romains, ses colonnes ont été prises dans un temple païen. Son porche est une œuvre de la belle époque romane. Mais le vieil édifice a été reconstruit il y a deux cents ans et porte bien la marque de cette piteuse époque de l’art religieux. Sur l’une des murailles une main, est peinte en rouge, la légende veut quelle soit là depuis le meurtre d’un évêque. Les autres vestiges monumentaux de Die sont des débris conservés à l’ancien évêché devenu la mairie. Il borde une promenade ombreuse et tranquille, ornée de petits monuments : une statue de la Liberté en l’honneur de la Révolution et le buste en bronze d’une comtesse de Die qui fit des vers dans la langue d’Oc. Ici commence le domaine du félibrige. Le statuaire est une femme, Mme Clovis Hugues.

La ville ne s’est guère modifiée qu’aux abords de la gare, les autres quartiers sont restés assez comparables à des rues de village ; sauf dans la grande artère formée par la route nationale, la population vit avec le sans-gêne des bourgades voisines ; sur les trottoirs, sur les placettes ensoleillées, sur la promenade, sèche la fiente des vers à soie disposée sur des lambeaux de toile, une odeur écœurante et fade monte de ces dépôts noirs qui sont un puissant engrais.

Die n’a pas autant d’industries que Crest et sa banlieue, pourtant elle en possède une fort intéressante : le sciage des bois de noyers pour placage. Cet arbre drômois par excellence et particulièrement abondant dans le Diois est conduit à Die, de tous les points de la vallée, dans une belle usine dont le Meyrosse fait mouvoir les machines. Les vieux arbres sont débités en lames minces comme de fort papier et envoyées ensuite dans le monde entier. Mais cette industrie souffre des représailles commerciales de l’étranger, les droits élevés mis à l’entrée des feuilles de placage ont poussé les marchands de bois d’Angleterre et des pays du Nord à venir enlever chez nous les noyers en grume. Jadis on n’achetait de placages que dans nos Alpes et dans le Caucase ; pour cette dernière provenance Marseille était le grand marché, aujourd’hui Hambourg a supplanté ce port.

Die ne se borne pas à débiter les noyers, elle les utilise aussi pour la fabrication des meubles, la grande scierie possède de fort beaux ateliers où l’on produit l’ébénisterie de choix, grâce à des ouvriers habiles. D’autres établissements moins considérables produisent d’assez grandes quantités de meubles. Le chemin de fer a donné à cette industrie un assez vif essor.

En somme le mûrier, le noyer — jadis la vigne — font vivre Die, il faut y ajouter les pins des forêts du Glandaz dont les bourgeons alimentent les bains de vapeur des Sallières, très fréquentés aujourd’hui.

Telle est cette petite ville à laquelle ses débris de remparts et ses beaux horizons donnent un aimable aspect. Elle laisse un heureux souvenir au voyageur qui passe, se rendant dans les Alpes ou descendant vers le Rhône.

  1. Voir 7e série, page 105, le chapitre concernant la culture des cerises sur la rive droite du Rhône.