Quand les violons sont partis
Librairie Léon Vanier, éditeur (p. 31).

VIOLONS

Pour Georges Darien.

C’est fin de bal : vois-tu que brille
Dans leurs yeux fous même chanson ?
Écoute rire à l’unisson
Les deux violons du quadrille.
 
Ce n’est pas le rire qui brille
Dans les yeux après la chanson ;
Vont-ils pleurer à l’unisson
Les deux violons du quadrille ?

Mais vient le temps où la chanson,
Que l’on rêvait à l’unisson,
Comme autrefois dans les yeux brille.
 
Pauvre chanson ! pauvre chanson !
Ils riront seuls à l’unisson
Les deux violons du quadrille.