Vies des peintres, sculpteurs et architectes/tome 3/27


BERNARDINO PINTURICCHIO,

PEINTRE PÉRUGIN.

La fortune se plaît souvent à prodiguer ses faveurs aux gens de peu de mérite, tandis qu’elle accable de ses dédains les hommes que distinguent les plus rares qualités. Elle semble vouloir adopter ceux qui dépendent entièrement d’elle, ceux qui, dépourvus entièrement de talents, resteraient, sans ses caprices, plongés dans la plus profonde obscurité. Ainsi, Pinturicchio de Pérouse, malgré la quantité de ses productions, était loin de mériter la renommée qu’il obtint. Néanmoins il possédait l'intelligence des grandes machines, et il savait diriger les nombreux aides dont il fut toujours entouré. Après avoir exécuté dans sa jeunesse une foule d’ouvrages avec son maître Pietro de Pérouse qui lui abandonnait le tiers des profits, Pinturicchio fut appelé à Sienne par le cardinal Francesco Piccolomini pour décorer la bibliothèque qui avait été élevée par le pape Pie II, dans la cathédrale de cette ville. Les esquisses et les cartons de tous les tableaux qu’il y fit sont dus à Raphaël d’Urbin qui avait été son camarade et son condisciple chez Pietro, dont il avait si complètement saisi la manière. Plusieurs de ces cartons de Raphaël sont encore aujourd’hui à Sienne, et je conserve dans mon recueil quelques-unes de ses esquisses. Beaucoup d’élèves de l’école de Pietro aidèrent Pinturicchio dans ce travail qu’il répartit en dix tableaux. Le premier représente la naissance du pape Pie II, qui eut lieu, l’an 1405, à Corsignano, appelé plus tard Pienza du nom de ce pontife qui transforma en ville cette pauvre bourgade. À côté de Pie II, qui, avant d’être pape, portait le nom d’Enea, sont les portraits de son père Silvio Piccolomini et de sa mère Vittoria. Dans le même cadre on voit Enea avec Domenico, cardinal de Capranica, traversant les Alpes couvertes de neige et de glace pour se rendre au concile de Basle.

Le second tableau montre le Concile envoyant Enea en ambassade à Strasbourg, à Trente, à Constance, à Francfort et en Savoie.

Le sujet du troisième tableau est Enea envoyé par l’anti-pape Félix auprès de Frédéric III qu’il sut si bien gagner par son éloquence et les charmes de son esprit, que cet empereur lui décerna la couronne poétique, le nomma protonotaire, le mit au nombre de ses amis et le choisit pour son premier secrétaire.

Enea envoyé par l’empereur Frédéric à Eugène IV qui le nomme évêque de Trente, et ensuite archevêque de Sienne, sa patrie, tel est le sujet du quatrième tableau.

Le cinquième représente Frédéric qui, voulant aller prendre la couronne impériale en Italie, charge Enea de se rendre à Telamone, port siennois, pour recevoir sa femme Leonora qui arrivait de Portugal.

Le sixième tableau rappelle la mission confiée par Frédéric à Enea pour décider Calixte IV à combattre les Turcs. Le pape se sert d’Enea pour éteindre la guerre allumée à Sienne par le comte di Pitigliano et d’autres seigneurs sous l’instigation d’Alphonse, roi de Naples. La paix conclue, on déclare la guerre aux Orientaux ; Enea retourne à Rome, et reçoit le chapeau de cardinal des mains de Calixte IV.

Le septième tableau renferme l’exaltation d’Enea à la papauté, sous le nom de Pie II, après la mort de Calixte.

Dans le huitième tableau on voit le marquis Lodovico Gonzaga accueillant avec une magnificence extraordinaire le pape qui entre à Mantoue pour assister au concile qu’il avait convoqué dans le but d’armer les princes chrétiens contre les infidèles.

La Canonisation de sainte Catherine de Sienne, religieuse de l’ordre de saint Dominique, forme le sujet du neuvième tableau.

Dans le dixième et dernier tableau on voit Pie II mourant à Ancône, après avoir rassemblé une puissante armée contre les Turcs. Un saint ermite camaldule aperçoit, comme on le raconte, l’âme du pape portée au ciel par des anges au moment où elle se sépare de son enveloppe terrestre. Pinturicchio a peint dans le même cadre la Translation du corps de Pie II, d’Ancône à Rome, au milieu d’une foule de seigneurs et de prélats qui pleurent la mort de ce grand homme, de ce rare et saint pontife. Cet ouvrage est plein de portraits de personnages du temps dont il serait trop long de citer les noms. Il fut exécuté avec des couleurs d’une finesse et d’un éclat merveilleux, et orné de riches dorures. Au bas de chaque tableau est une inscription latine qui en explique le sujet.

Le cardinal Francesco Piccolomini, neveu de Pie II, plaça au milieu de la bibliothèque le beau groupe en marbre des trois Grâces qui fut le premier morceau de l’antiquité qui dans ce temps éveilla l’admiration. Cette bibliothèque, dans laquelle sont tous les livres que laissa Pie II, était à peine terminée que le cardinal Francesco fut créé pape sous le nom de Pie III qu’il voulut prendre en mémoire de son oncle. Pinturicchio peignit le Couronnement de ce pontife en dehors de la bibliothèque, au-dessus de la porte qui communique dans la cathédrale. Au bas de cette composition qui renferme quantité de portraits d’après nature on lit les paroles suivantes :

Pius III Senensis, Pii II nepos MDIII septembris XXI apertis electus suffragiis, octavo octobris coronatus est.

Le Pinturicchio s’était attaché au service de Domenico della Rovere, cardinal de San-Clemente, pendant son séjour à Rome, lorsqu’il travaillait avec Pietro Perugino. Ce cardinal, ayant construit un très-beau palais à Borgo-Vecchio, voulut que notre artiste le décorât entièrement et exécutât sur la façade les armes du pape Sixte soutenues par deux enfants. Pinturicchio fit aussi quelques peintures dans le palais de Sant’-Apostolo pour Sciarra Colonna. Peu de temps après, c’est-à-dire l’an 1484, Innocent VIII le chargea de peindre plusieurs salles et loges de palais du Belvédère. Suivant le désir de ce pape, il orna toute une loge de paysages parmi lesquels il introduisit les vues de Rome, de Milan, de Gênes, de Florence, de Venise et de Naples, manière imitée des Flamands et qui plut par sa nouveauté. Il fit ensuite à fresque une Madone à l’entrée principale du même palais, et une autre Madone en détrempe, plus grande que nature  (1), dans la chapelle de San-Pietro où l’on conserve la lance qui perça le flanc de Notre-Seigneur. À Santa-Maria-del-Popolo il peignit deux chapelles, l’une pour Domenico della Rovere, l’autre pour Innocenzio Cibo  (2). Ces deux cardinaux furent enterrés dans ces chapelles, et Pinturicchio eut soin d’y laisser leurs portraits. Il décora également plusieurs salles du palais pontifical qui donnent sur la place de San-Pietro, dont les plafonds et les peintures ont été renouvelées, il y a peu d’années, par l’ordre du pape Pie IV. Alexandre VI lui fit peindre aussi tous les appartements qu’il occupait dans le même palais ainsi que la tour Borgia  (3). Pinturicchio figura les arts libéraux dans une salle de cette tour, dont il enrichit toutes les voûtes de stucs et de dorures. Comme on ne connaissait pas alors les procédés que l’on emploie aujourd’hui pour travailler le stuc, la plupart de ces ornements sont en très-mauvais état. Au-dessus de la porte d’une chambre de ce palais, Pinturicchio représenta la signora Giulia Farnese sous les traits de la Vierge devant laquelle est en adoration le pape Alexandre.

Le Pinturicchio surchargea ses compositions d’ornements en stuc doré pour satisfaire les ignorants. Ainsi, dans un tableau de sainte Catherine, il modela en relief les arcs de Rome, de sorte que ces monuments, au lieu de fuir sur le dernier plan, viennent plus en avant que les figures peintes derrière lesquelles ils se trouvent ; ce qui est une abominable hérésie en peinture. Il couvrit de grotesques une foule de salles du château de Sant’-Angelo, et, dans la grosse tour du jardin, il peignit divers sujets tirés de la vie du pape Alexandre, et les portraits de la reine Isabelle ; de Niccolò Orsino, comte di Pitigliano ; de Gianiacomo Trivulzi, et d’autres parents et amis du souverain pontife parmi lesquels on remarque César Borgia, ses sœurs et plusieurs personnages distingués de cette époque. Le Pinturicchio fit encore une Assomption dans la chapelle de Paolo Tolosa à Monte-Oliveto de Naples, et une multitude de tableaux épars çà et là en Italie, et que nous passerons sous silence parce que ce sont des œuvres de métier et non d’art. Il travailla aussi à Pérouse, mais peu  (4). À Araceli il peignit la chapelle de San-Bernardino  (5), et à Santa-Maria-del-Popolo, où il décora les deux chapelles dont nous avons déjà parlé, il figura les quatre docteurs de l’Église sur la voûte de la grande chapelle.

Enfin, parvenu à l’âge de cinquante-neuf ans, il eut à faire une Nativité de la Vierge pour les religieux de San-Francesco de Sienne qui lui donnèrent une chambre que sur sa demande ils débarrassèrent de tous les meubles qui s’y trouvaient, à l’exception d’un vieux coffre qui leur semblait d’une lourdeur extraordinaire. Mais Pinturicchio, homme aussi entêté et aussi fantasque qu’on saurait l’imaginer, se plaignit si souvent de l’incommodité que lui causait ce meuble, que les religieux résolurent de le transporter ailleurs. Grand fut leur bonheur, car, en remuant cette antiquaille, une planche se brisa et cinq cents ducats d’or tombèrent sur le pavé. Pinturicchio éprouva un tel chagrin de n’avoir pas profité de ce trésor qu’il en mourut. Ses productions datent de l’an 1513 environ  (6).

Benedetto Buonfiglio fut l’associé et l’ami de Pinturicchio qui cependant était bien moins âgé que lui. Buonfiglio travailla à Rome dans le palais du pape en compagnie de plusieurs autres maîtres. À Pérouse, sa patrie, il peignit dans la chapelle de la seigneurie divers traits de la vie de saint Herculan, évêque et protecteur de la ville, et quelques miracles opérés par saint Louis. À San-Domenico, il fit en détrempe une Adoration des Mages et un tableau renfermant différents saints. Dans l’église de San-Bernardino, il représenta le Christ avec saint Bernardin et une foule de fidèles. Buonfiglio fut très-estimé dans sa pairie avant que Pietro Perugino ne fût connu.

Gerino de Pistoia, habile coloriste et imitateur de Pietro Perugino, avec lequel il travailla presque jusqu’à sa mort, exécuta aussi beaucoup de peintures en compagnie de Pinturicchio qui le comptait parmi ses amis. Il laissa peu d’ouvrages dans sa patrie. À Borgo-San-Sepolcro, il peignit à l’huile dans l’oratoire del Buongesù une Circoncision qui ne manque pas de mérite. Il orna de fresques une chapelle de l’église paroissiale, puis une autre chapelle de la rue qui conduit à Anghiari, et enfin une troisième à San-Lorenzo, abbaye des camaldules. Ces diverses entreprises forcèrent Gerino de faire un si long séjour au Borgo, que cette ville peut être considérée comme sa patrie d’élection. Les ouvrages de Gerino sont très-étudiés, mais manquent de largeur et de facilité.

À la même époque vivait, à Fuligno, Niccolò Alunno qui passait pour un excellent peintre ainsi que beaucoup d’autres maîtres qui vinrent avant Pietro Perugino, lorsque la peinture à l’huile était encore peu en usage.

Bien qu’il ne travaillât qu’à la détrempe, Niccolò obtint un grand succès par l’animation qu’il sut donner aux têtes de ses personnages, qu’il copiait d’après nature avec tant de soin qu’elles paraissaient vivantes. À Sant’-Agostino de Fuligno, il fit une Nativité du Christ et un gradin couvert de petites figures, et, à Assise, un Gonfalon que l’on porte dans les processions, et le tableau du maître-autel de la cathédrale. San-Francesco possède aussi un tableau de sa main. Mais son chef-d’œuvre se trouve dans une chapelle de la cathédrale où il représenta entre autres choses une Piété qu’il accompagna de deux anges armés de torches, et qui pleurent avec une action si vraie, que, selon moi, aucun autre peintre, si habile qu’il soit, n’aurait pu faire beaucoup mieux. Il décora ensuite la façade de Santa-Maria-degli-Angeli, et laissa dans la même ville quantité de productions qu’il est inutile de mentionner, puisque nous avons parlé des plus importantes.

Terminons en disant que Pinturicchio gagna la faveur d’une foule de princes et de seigneurs par la célérité qu’il mettait à exécuter les tableaux qu’ils lui commandaient, et qui auraient été probablement meilleurs s’il leur eût consacré plus de temps et de soins.

L’école siennoise, par un chapitre spécial des statuts qui régissaient l’association qu’elle avait fondée, au commencement de la Renaissance, avait pourvu à ce que les étrangers ne fussent point tentés de venir lui faire concurrence. Pendant près de trois siècles, la peinture ne fut donc cultivée à Sienne que par les nationaux. À cet ordre de choses tient vraisemblablement le cachet d’individualité qui distingue les premières productions des Siennois ; mais cet ordre de choses aussi causa l’état de stagnation, nous dirons même de décadence, où l’art tomba chez eux dès le milieu du quinzième siècle. Naguère, Sienne, entourée de ses Guido, de ses Ugolino, de ses Duccio, de ses Memmi, de ses Ambrogio Lorenzetti, de ses Berna, pouvait prétendre à ne le céder en rien aux Cimabue, aux Tafi, aux Gaddi, aux Margaritone, aux Giottino, aux Starnina, aux Lippo, dont s’enorgueillissait Florence, sa jalouse rivale. Maintenant, à Paolo Uccello, à Masolino da Panicale, à Masaccio, à Pietro della Francesca, elle n’a plus à opposer que l’obscur Ansano, l’aride Bernardino Fungai, le faible Neroccio, le mou Andrea del Brescianino, et leur chef Capanna, dont on appréciera facilement la valeur, quand on saura qu’il était incapable de peindre sans le secours des dessins d’autrui. En n’accordant des travaux qu’à ses propres citoyens, Sienne ne songeait pas que si, d’un côté, elle favorisait leurs intérêts matériels, de l’autre côté, elle nuisait à leurs progrès, entravait leur développement, énervait et appauvrissait leurs forces, en les isolant, en les préservant de tout contact, de toute lutte avec les maîtres des autres villes d’Italie. Le mal s’était déjà manifesté d’une manière effrayante, lorsque l’on comprit d’où il procédait. Pour y remédier, on résolut alors, bien qu’un peu tard, de faire appel aux écoles étrangères. Néanmoins, Sienne était trop fière pour demander des auxiliaires à Florence, son éternelle ennemie ; aussi préféra-t-elle avoir recours à Pérouse, qui lui envoya d’abord Benedetto Buonfiglio, puis Pietro Vanucci, et enfin Bernardino Pinturicchio. Ce dernier sentit toute l’importance de la haute mission qui lui était confiée, et réussit à s’en montrer digne. Aussi avons-nous fort à cœur de détruire les préventions fâcheuses que le préambule de sa biographie aurait pu exciter contre lui. Les fresques dont il décora la bibliothèque de la cathédrale, non-seulement donnèrent une impulsion nouvelle à l’école de Sienne et l’initièrent au progrès, mais, de plus, exercèrent une énorme influence sur toutes les autres écoles. Cette série de onze grands tableaux, qui représente l’Histoire complète d’un pape dont la vie est liée à tous les événements mémorables du siècle, fait époque dans les annales de l’art. Personne jusqu’alors n’avait osé aborder des compositions historiques d’une telle étendue, d’une telle hardiesse. La peinture ne s’était guère encore attaquée qu’aux sujets évangéliques, dont la répétition fréquente, écrit Lanzi, avait aplani la route au plagiat ; et, lorsqu’elle avait eu à traiter des scènes profanes, elle ne s’en était tirée qu’en les réduisant à de maigres proportions. Le prodigieux succès obtenu par le Pinturicchio, dans un genre où l’on est autorisé à affirmer qu’il fut le premier à s’essayer, montre que maître Giorgio s’est tout au moins trompé quand il avance que ce grand artiste était loin de mériter sa renommée ; et, au lieu de sembler lui faire un reproche de s’être allié Raphaël, Vasari, il nous semble, aurait dû plutôt le combler d’éloges, à front découvert, pour avoir osé appeler un jeune homme de vingt ans à partager la plus riche, la plus vaste entreprise du quinzième siècle, pour avoir su deviner, dans les croquis de l’écolier du Pérugin, le génie du peintre de la Transfiguration. D’ailleurs, on sait que le Pinturicchio revint une seconde fois professer à Sienne, et les enseignements qu’il y laissa furent tout aussi puissants, tout aussi féconds que ceux du Mantegna à Mantoue, du Francia à Bologne, du Vanucci à Pérouse, et du Ghirlandaio à Florence. Grâce à lui, l’école siennoise put bientôt marcher du même pas que celles du reste de la Toscane, et, à coup sûr, ce résultat ne doit lui compter ni pour un mince mérite, ni pour un mince honneur.



NOTES.


(1) Ce tableau n’existe plus.

(2) La chapelle d’Innocenzio Cibo a été agrandie, incrustée de marbres et enrichie de peintures à l’huile par le cardinal Alderano Cibo. Le maître-autel est orné d’un tableau de Carlo Maratta qui a été gravé.

(3) Voyez p. 136 de la Storia del Duomo d’Orvieto, le bref d’Alexandre VI, en réponse aux citoyens d’Orvieto, qui lui demandaient le Pinturicchio pour achever les peintures de la voûte de la chapelle de San-Brizio, commencées par Fra Giovanni de Fiesole.

(4) On trouvera d’amples notices sur le Pinturicchio, dans la neuvième lettre des Pittoriche Perugine d’Annibale Mariotti, où, entre autres choses, on fait mention de l’un de ses meilleurs tableaux que possède l’église des Mineurs conventuels de Spello.

(5) La chapelle de San-Bernardino est connue sous le nom de Bufalini. Le Titi prétend qu’elle a été peinte par Niccolô de Castello et par Luca Signorelli ; mais on doit plus de confiance à Vasari qui est appuyé par Giulio Mancini, Biliothec. alter. n°1228, et par le P. Casimiro, p. 37 des Memorie della Chiesa d’Araceli.

(6) Sigismondo Tizio écrit que, le 8 novembre de l’an 1504, fut découvert le tableau que fit le Pinturicchio pour la chapelle des Piccolomini, dans l’église de San-Francesco de Sienne. La cause attribuée par Vasari à la mort de Bernardino Pinturicchio est probablement une fable répandue par la femme de ce malheureux peintre, laquelle, comme le rapporte Tizio, le laissa mourir sans secours, après s’être amourachée d’un porte-faix.