Vie de Mohammed/Naissance du prophète de Dieu et détails sur son illustre et noble famille

Traduction par Adolphe-Noël Desvergers.
Imprimerie royale Voir et modifier les données sur Wikidata (p. 1-6).

VIE
DE MOHAMMED
PAR ABOU’LFÉDA.


Naissance du prophète de Dieu et détails sur son illustre et noble famille.

Le prophète de Dieu eut pour père Abd-allah, fils d’Abd-el-Mottalib (1) ; Abd-allah était né vingt-cinq ans avant la guerre de l’Éléphant (2). Son père l’aimait beaucoup, car c’était à la fois le plus beau de ses enfants et celui qui avait les mœurs les plus pures. L’ayant chargé d’aller chercher des provisions pour la famille, son voyage le conduisit Yathreb, où il mourut. Le prophète n’avait alors que deux mois ; quelques auteurs prétendent même qu’il était encore dans le sein de sa mère. Abdallah fut enterré dans la maison d’El-Harith, fils d’Ibrahim, fils de Soraka, de la tribu des Benou-Adi, oncles maternels d’Abd-el-Mottalib ; d’autres disent qu’il fut enterré dans la maison de Nabegha, au quartier des Benou-’nNadjar. Il ne laissa, en mourant, que cinq chameaux et une jeune esclave abyssine dont le nom était Baraca, et le prénom Omm-Aiman. Cette jeune fille prit soin de la première enfance du prophète, dont la mère, femme d’Abd-allah, fils d’Abd-el-Mottalib, se nommait Amina.

Amina, mère du Prophète, était fille de Wahb, fils d’Abd-Menaf, fils de Zobra, fils de Kelab, fils de Morra, fils de Caab, fils de Loway, fils de Ghaleb, fils de Féhr ce dernier est de même que Koreïseh (3).

Abdel-Mottalib avait demandé en mariage à Wabb, qui était alors chef des Benou-Zobra, sa fille Amina, pour son fils Abd-allab. Le mariage ayant été accompli, elle mit au monde le prophète de Dieu un lundi 10° jour du mois de rebi eb-aoual, dans l’année même de la guerre de l’Éléphant ; ce dernier événement avait eu lien au milieu du mois de mobarrem, dans la quarante deuxième aunée du règne de Kesra Anouscherwan (4), huit cent quatre-vingt-un ans après les victoires d’Alexandre sur Darius, et treize cent six ans après Bokht-Nasr (Nabuchodonosor).

El-Hafidh Abou-bekr el-Baïbaki, de la secte de Schafeï, rapporte, dans son livre intitulé les Preuves de la prophétie, que le septième jour de la naissance du prophète, son aïeul Abd-el-Mottalib fit, à son intention, égorger un chameau et invita les Koreïschites à en prendre leur part. Le repas fini, ils dirent à Abd-el-Mottalib : « Eh bien ! ce fils, en l’honneur duquel tu nous as traités, comment l’as-tu nommé ? — Je l’ai nommé Mohammed ; répondit-il. — Qui a pu, reprirent les Koreïschites, le faire préférer ce nom à ceux portés dans ta famille ? — C’est que j’ai voulu, dit Abd-el-Mottalib, que mon petit-fils fût glorifié par Dieu dans le ciel et par les créatures de Dieu sur la terre ».

Le même Hafidh dit aussi, d’après des traditions qu’il fait remonter jusqu’à Abbas, que le prophète vint au monde tout circoncis et n’étant point tenu par le cordon ombilical. À cette vue, son grand-père, frappé d’étonnement et d’une sorte de respect, s’écrit : « Certes, ce fils aura une grande destinée. » D’après d’autres traditions que Hafidh fait remonter à Makhzoum ben-Hani el-Makhzoumi, qui les tenait de son père, dans la nuit de la naissance du prophète, le palais de Kesra trembla, quatorze de ses tours s’écroulèrent, le feu sacré des Perses s’éteignit, ce qui n’était pas encore arrivé en mille ans : le lac Sawa se dessécha (5), et le moubedhan, c’est-à-dire le grand juge des Perses, vit en songe des chameaux indomptés qui trainaient à leur suite des chevaux arabes, et qui, ayant traversé le Tigre, se répandirent dans la campagne. Le lendemain matin Kesra tout effrayé apprit du moubedhan ce qu’il avait vu dans son sommeil. « Mais que peuvent signifier de tels prodiges, demanda Kesra ? » et le moubedhan, homme plein de science, lui répondit : « Sans doute est arrivé quelque chose de nouveau du côté des Arabes. »

Aussitôt Kesra écrivit à Noman (6), fils de Mondher : « Envoyez-moi un homme assez habile pour répondre aux questions que je veux lui faire. » Noman lui envoya Abd-el-Meçih, fils d’Amrou, fils de Henan el-Ghassani. Kesra lui ayant raconté les secousses qui avaient ébranlé son palais, ainsi que les autres prodiges : « Vous obtiendrez les explications que vous désirez, répandit Abd-El-Meçih, auprès d’un de mes oncles qui demeure dans la province de Mescharif, en Syries il se nomme Satih (7). — Rendez-vous donc auprès de lui, reprit Kesra, interroger-le, et venez m’apprendre l’interprétation qu’il vous donnera, » Abd-el-Mecib s’étant transporté auprès de Satih, le trouva sur le point de mourir ; lui adressa cependant des compliments et des salutations ; mais comme il n’en recevait pas de réponse, il récita ces vers :

« Est-il sourd ou entend-il, le chef de l’Yemen, ou bien déjà est-il mort et a-t-il été enlevé dans les hauteurs des régions célestes ? O toi, habile à trancher des difficultés qui en ont rebuté tant d’autres ! toi qui éclaircis le front de l’homme soucieux : voici venir vers toi le scheïkh de la tribu des enfants de Senan, celui dont la mère est de la famille de Dhaïb, fils de Hadjan ; sa peau est blanche, il est ample de vêtements et de corps. Envoyé par le roi des Perses, il cheminait pendant les heures du sommeil sans craindre ni les orages, ni les accidents de la fortune ; une chamelle robuste et vigoureuse m’a fuit franchir les espaces, montant et descendant avec moi dans les routes rocailleuses. »

Satih, ouvrant alors les yeux, répondit :

« Abd-el-Meçih, raconté sur un chameau rapide, est venu vers Satih déjà sur le bord de sa tombe : tu es envoyé par le roi des enfants de Sassan à cause des secousses qui ont ébranlé son palais, des feux qui se sont éteints et de la vision du mouhedhan qui, dans son sommeil, a vu des chameaux indomptés conduisant des chevaux arabes, traverser le Tigre et se répandre dans la campagne, O Abd-el-Meçih ! lorsque la récitation (8) sera devenue fréquente, lorsqu’aura paru le possesseur de l’Haraya (9), qu’un torrent débordera à Semawa (10), et que le lac de Sawa sera desséché, alors la Syrie, pour Satih, ne sera plus Syrie ; on verra, d’entre eux, régner un nombre de rois et de reines égal à celui des tours, et tout ce qui doit arriver arrivera. »

À ces mots Satih expira, et Abd-el-Meçih, de retour auprès de Kesra, lui rapporta sa réponse. Le roi dit en l’apprenant à « Jusqu’à ce que quatorze d’entre nous aient régné, il se passera bien des choses ; » et dix d’entre eux régnèrent en quatre ans.

On rapporte dans le livre intitulé El-Ikd (11) que Satih vivait au temps de Nezar, fils de Maad, fils d’Adnan, et que ce fut lui qui partagea héritage entre les fils de Nezar, Modhar et ses frères.

Parlons maintenant de la noblesse du prophète et de l’illustration de sa maison. El-Hafidh el-Baïhaki rapporte, d’après des traditions qu’il fait remonter jusqu’à Abbas, oncle du prophète, qu’Abbas racontait ce qui suit : « Je dis un jour au prophète : O prophète de Dieu, les Koreïschites, lorsqu’ils se rencontrent entre eux, s’abordent avec le sourire sur les lèvres : mais s’ils nous rencontrent ils nous montrent un visage dont nous n’avons pas lieu d’être satisfaits. » À ces paroles le prophète s’indigna vivement et dit : « Par celui qui tient en ses mains l’âme de Mohammed, la foi n’entrera pas dans le cœur d’un homme sans qu’il vous chérisse pour l’amour de Dieu et de son prophète. »

Le même Hafidh rapporte encore dans un autre passage le fait suivant d’après le fils d’Omar : « Nous étions, dit celui-ci, assis dans la cour du prophète lorsque vint à passer une femme, et quelqu’un d’entre nous dit : Voici ka fille du prophète de Dieu. Abou-Sofain reprit alors : Mohammed est au milieu des Benou-Haschem ce qu’une plante parfumée est au milieu d’ordures. Cette femme, cependant se rend auprès du prophète et lui raconte ce qu’elle a entendu. Aussitôt il arrive La colère peinte sur Le visage, et dit : Que signifient des propos qu’on me rapporte avoir été tenus par certaines personnes ? Certes, Dieu, dans sa puissance et sa gloire, a créé sept cieux, puis il a choisi le plus élevé d’entre eux pour y placer ses élus. Alors il a fait les créatures, et parmi elles il a choisi les enfants d’Adam, puis parmi les enfants d’Adam il a choisi les Arabes, puis parmi les Arabes il a choisi la postérité de Modhar, puis de la postérité de Modhar il a choisi les Korefschites, puis parmi les Koreïschites il a choisi les Benow-Haschem, et parmi les Benou-Haschem c’est moi qu’il a choisi. »

On rapporté encore ce qui suit d’après l’autorité d’Aïescha : le prophète disait : « Gabriel m’a dit : J’ai parcouru la terre du levant au couchant, et je n’ai pas trouvé d’homme plus parfait que Mohammed ; puis j’ai parcouru la terre du couchant au levant, et je n’ai pas trouvé de famille plus parfaite que les Benou-Haschem. »


Notes.



(1) Abd-el-Mottalib : s’est ainsi qu’on doit prononcer ce nom, et non pas Abd-el-Motalleb, comme l’écrit souvent. Dans les noms propres composés de deux mots, dont le premier est abd, le second est ordinairement un attribut de Dieu on le nom d’une des idoles des anciens Arabes. Le nom propre Abd-el-Mottalib est une exception à cette règle. Voici ce qu’on lit à ce sujet dans la traduction turque du Camous :

« Mottalib, avec un dhamma sur le mim et un fatha sur le ta, marqué d’un teschdid, est un nom propre. Bir Mottalib est un puits sur le chemin de l’Irak, qui tire son nom de Mottalib, fils d’Abdallah, fils de Hanzhab, personnage de a famille de Makhzoum. Abd-el-Mottalib, fils de Haschem, était le grand-père de Mohammed ou Mahomet ; son nom primitif était Amer, » Le traducteur ajoute : « Haschem étant mort à Ghazza, son fils Amer demeura à Médine auprès de sa mère, et vivait dans la gêne et la misère, comme il arrive ordinairement aux enfants qui ont perdu leur père. Son oncle paternel Mottalib, qui résidait à la Mecque, ayant été informé de sa triste position, se sentit vivement ému en faveur d’un enfant qui lui tenait de si près par le sang : il se rendit aussitôt à Médine et ramena son neveu Amer en croupe sur son cheval. Lorsqu’il entra dans sa maison, on lui demanda quel était cet enfant. Honteux du costume misérable d’Amer, il ne voulut pas dire : C’est le fils de mon frère ; répondit : C’est mon esclave. Depuis ce moment le nom d’esclave de Mottalib (Abd-el-Mottalib) fut généralement donné à Amer. « Le même trait historique se trouve cité dans un fragment d’Ebn-Kotaïba, recueilli dans l’ouvrage publié par Eichhorn, sous de titre de Monumenta antiquissimae Hitoriae Arabum, p. 84.

(2) Le récit complet de la guerre de l’Éléphant précède immédiatement, dans Abou’Iféda, la Vie de Mahomet, et il se trouve dans le manuscrit n°615 A de la Bibliothèque royale, feuillets 78 v. et 79. Notre auteur y raconte en détail que les Abyssins ayant succédé aux Himyarites dans la possession de l’Yemen, un de leurs rois, nommé Abraha, marcha contre la Mecque, monté sur un éléphant nommé Mahmoud ; mais comme il en approchait, cet animal se prosterna à terre et refusa d’avancer. Dans le même instant l’armée des Abyssins fut détruite par des oiseaux qui, volant au-dessus des soldats laissaient tomber sur leurs têtes de petites pierres qui les perçaient de part en part. Voyez, sur les causes de cette guerre, le man., 615 A, feuillet 78 v. ; et Pococke, Spec. hist. Arab. pag. 64.

(3) Voici les détails donnés par Abou’lféda lui-même sur Koreïsch, dans la partie de son histoire qui traite des temps antérieurs à l’Islamisme, partie qui n’est pas comprise dans les Annales Moslemici de Reishe, et qui vient d’être éditée à Leïpsick par M. Fleischer, Historia ante-islamitica, p. 196 : « Fer (qui, d’après M. de Secy, naquit vers l’an 208 après J, C.), est le même que Koreïsch : tous se descendants ont porté le nom de Koreïschites, qui leur appartient exclusivement. On dit que ce nom lui fut donné à cause de son courage semblable à celui d’un monstre marin qui porte le nom de karsch, et qui dévore les autres animaux de la mer après les avoir vaincus. On dit encore que Kossay, fils de Kelab, ayant été nommé à la surintendance de la maison sainte, réunit autour du lieu sacré les enfants de Fehr qui étaient dispersés, en sorte qu’on les appela Koreïschiter, c’est-à-dire réunis ou rassemblés. Ce fait est rapporté par Ebn-Saïd le Maugrebin : et d’après lui, le nom de Koreïsch appartiendrait non pas à Fehr lui-même, mais à ses descendants. »

(4) Kesra Anouscherwan ben-Cobad, autrement dit encore Cosroës, premier du nom, était un roi de Perse de la quatrième dynastie, qui fut la dynastie des Sassanides. Sa clémence et sa justice lui valurent de surnoms de el-Malek el-Adel, ou le roi juste. On lit dans Ahmed ben-Youcef, lorsqu’il traite des souverains de la Perse : « Abdallah, fils d’Abd-el-Mottalib, père du prophète, naquit dans la vingt-quatrième année du règne d’Anouscherwan. Le prophète lui-même naquit dans la quarante-deuxième année de son règne, et il a rendu à la justice de ce prince un témoignage éclatant et véridique lorsqu’il a dit : Je suis né au temps du roi juste Kesra Anouscherwan. » (Gagnier, p. 2.)

(5) On trouve dans les scolies du poëme appelé Bordah, dont l’auteur est Scherf-eddin el-Boussiri, à propos de quelques vers relatifs aux prodiges dont il est ici question « Sawa est une ville située sur la route qui de Hamadan conduit à Ray dont elle est éloignée de vingt-deux parasanges. Proche de cette ville se trouve le lac qui porte le même sont, et dont le dimensions en longueur et en largeur sont très étendues. On peut le comparer au lac de Tibériade. » Voyez Reisk. Ann. most. t. I, adn. hist. p. 6 et conf. Geogr. nub. arab. p. 248. On lit dans Caswini (Adjaïb el-makhloucat, man, 898 de la Bibl. royale, f 9) : TEXTE ARABE « Parmi les merveilles de la nature on peut citer les lacs qui sont devenus des lieux secs, tels que la terre de Sawa qui a été autrefois un lac, et où maintenant on n’aperçoit plus de traces d’eau. »

(6) Noman, fils de Mondher, était un roi chrétien de Hira. Aboulféda décrivant cette ville dans sa géographie dit : « C’était là que demeurait la famille de Nomen, fils de Mondher. Mondher, fils d’Amrou’Icaïs (aïeul de Noman), avait embrassé la religion chrétienne, et avait fait construire à Hira de grandes églises. » Pococke, Specimen hist. Arab. p.75.


(7) Suivant Gagnier (page 4), ce Satifs serait le même que Djennahi appelle TEXTE ARABE el-Afaa Djorhomi qui régnait dans la ville de Nadjran, et près duquel se rendirent les fils de Nezar, pour qu’il mît fin aux contestations qui s’étaient élevées entre eux après la mort de leur père. Cette aventure est racontée dans Meïdani au proverbe : TEXTE ARABE

El-Bokari dit que son vrai nom était Rebiè, fils de Mazem, issu de Ghassan, et il ajoute que frappé d’admiration par le récit des prodiges qui avaient eu lieu à la naissance du prophète, il se fit porter à la Mecque où il fit à Abdallah, père du prophète, et à Aboutaleb, son oncle ; un grand nombre de prédictions sur le compte de Mahomet. Il les termina en disant : Le nom qu’il porte dans le Pentateuque et dans l’Évangile est connu ; on l’appellera Ahmed dans le ciel, Mohamed sur la Leste, et Abou-l-Caçem dans le paradis. (Gagnier, p. 5.) Ebn el-Djouzi donne les renseignements suivants : « Satih se nommait Rebi, fils de Rebié, fils de Maçoud des Benou-Ghassan. Il vint au monde lors de la rupture de la digue, et vécut jusqu’au temps de Kesra, ce qui forme environ six siècles. On dit aussi qu’il vécut mille ans, d’autres disent cinq cents, d’autres trois cents. Il vint à Bahreïn où il séjourna quelque temps : de là il passa en Syrie et s’établit dans un des bourgs de la contrée nommée Mescharifes-Scham : c’était dit-on, dans celui de Djâbiyè. Il mourut dans l’année qui fut marquée par la naissance du prophète. » (Reiske. Adn. Hit. vol. L, p.7.) Voyez encore sur Satih, Hariri, éd. de M. de Sacy. p. 177. Sirat, fol 3 r. et v. ; de Sacy, Mémoires de l’Académie des Inser. vol. 48, page 647 et sui.

(8) Talawa, récitation psalmodiée du Coran.

(9) Reiske pense que le possesseur de l’Harawa, était le fameux Khaled, fils de Walid, dont les conquêtes ont tant contribué, sous les premiers Khalifes, à l’extension de l’Islamisme, et dont le cheval de bataille aurait porté le nom d’Harava. Il avoue cependant qu’il n’a rien trouvé de relatif à cette opinion.

(10) Semawa est un désert aride entre l’Irak et la Syrie, qui fut plusieurs fois traversé par Les empereurs romains, et notamment par Julien, dans leurs expéditions contre Babylone et Séleucie. Le Meraçid el-Ittila il encore que Semawa est aussi le nom d’un petit lac situé dans le terloire des Benou-Kelh.

(11) Le titre entier de cet ouvrage est El-Ikd el-ferid (le collier unique), auteur nommé Ebn-abd-Rabbihi était un philologue et poëte célèbre de Cordoue. (Voyez M. de Sacy, Chrest. t. I, p. 398) M. Fulgence Fresnel a publié dernièrement une brochure intitulée : Lettres sur l’histoire des Arabes avant l’Islamisme, dans laquelle il a donné la traduction d’un chapitre de cet ouvrage, intitulé : Journées et encantres des Arabes.