Une voix dans la foule/Le vent souffle sur la falaise

VII

Le vent souffle sur la falaise,
Les fleurs tombent dans le verger.
Pourquoi donc en moi ce malaise
Et ce désir de m’affliger ?

C’est sans raison que je soupire.
La terre est comme un lit d’amour,
Toute la mer est un sourire.
Qu’es-tu plus triste que ce jour ?


Ah ! demandez au vent qui passe
Au printemps qui meurt dans les fleurs,
Et laissez à ceux que tout lasse
Le bonheur secret de leurs pleurs.