Une nuit dans un harem maure/L’histoire de la dame arabe

The Power of lust (extract A night in a moorish harem) Une nuit dans un harem maure
Headline Book Publishing PLC (p. 403-412).

Chapitre XIII

L’histoire de la dame Arabe

Je suis née sur les terres de l’Imam du Yémen. À seize ans, je fus choisie pour son harem par l’un de ses émissaires. Mes parents étaient très heureux de ce choix, et je suis partie de chez moi toute contente. Quand on m’introduisit dans le harem, on m’a baignée et vêtue élégamment ; puis j’ai été conduite dans une pièce où était assis l’imam, en train de converser avec ses femmes.

C’était un vieil homme dont le visage trahissait la faiblesse de caractère. La conversation montrait l’ascendant qu’exerçait sur lui sa femme, Ayesha, une très grosse femme dont la corpulence semblait être le seul atout. Au bout d’un moment, l’imam commença à beaucoup me regarder, et je vis qu’elle s’en rendait compte.

Enfin il m’appela à ses côtés, et je restai à répondre à ses questions, son bras nu passé autour de ma taille. Son bras descendait graduellement et je sentis sa main sous mon jupon. Je suppose qu’il pensait que les autres femmes ne le voyaient pas, car je me tenais très près de lui. Les yeux d’Ayesha en revanche étaient sur le qui-vive et flamboyaient de colère.

La main de l’Imam explora mes cuisses, et enfin son doigt entra dans un endroit qu’aucun homme n’avait jamais touché auparavant. Il faisait son chemin prudemment et avec attention, et il rencontra bientôt un obstacle. La pression qu’il exerçait, bien que légère, me fut très désagréable, mais je n’osai pas repousser l’Imam.

Ce que je n’osais pas faire, Ayesha le fit.

« Votre Altesse, dit-elle, a promis de présenter une vierge au sultan de Mascate ; je pense que celle-ci fera l’affaire faute de mieux.

— Oui, elle est vierge, dit-il en partie en lui répondant et en partie plongé dans ses propres pensées.

— Dois-je ordonner au chef eunuque de la voir ? dit Ayesha.

L’Imam me regarda longuement, puis il vit l’orage naître sur le front d’Ayesha et fixa ses yeux étincelants.

— Oui, dit-il, tu peux lui en donner l’ordre ».

Je supposai que le sourire gracieux qui récompensa son obéissance détenait quelque secret d’État qui le maintenait sous contrôle — mais peut-être était-ce son caractère.

Le lendemain, j’étais en route pour Mascate où, après plusieurs jours de voyage, je fus dûment présentée au sultan, qui reçut son cadeau de bonne grâce. Je l’entendis dire de faire envoyer un lot de riches marchandises à mon ancien seigneur. Puis il ordonna aux esclaves de prendre soin de moi avec douceur. Elles me baignèrent, me parfumèrent, m’habillèrent de vêtements et de bijoux les plus riches, puis elles me conduisirent à un somptueux banquet — elles ne pouvaient pas faire beaucoup plus pour moi — que leur seigneur se plut à honorer.

Après le souper, le sultan entra dans les appartements des femmes. J’avais appris des filles esclaves que Fatima était sa femme préférée. C’était une belle femme, mais je me rendis ensuite compte qu’elle avait un cœur cruel et impitoyable. Elle ne sembla pas prêter attention aux égards que le sultan me prodiguait. Je crus même voir une lueur de satisfaction sur son visage lorsqu’il me conduisit vers une partie écartée du harem.

Nous traversâmes deux ou trois portes jusqu’à ne plus rien entendre de la musique ou des conversations que nous venions de quitter. Nous nous trouvions maintenant dans un riche appartement avec un lit élégant. Comme j’étais un peu agitée, le sultan s’est assis sur un sofa à côté de moi et a commencé à me calmer. Il était très agréable et je commençais à apprécier sa conversation. Je savais ce qui allait arriver, mais je ne le désirais pas ni ne le redoutais.

« Maintenant, déshabille-toi, s’il te plaît », dit-il.

J’obéis aussitôt, enlevant tout sauf ma chemise ; en attendant, il s’était complètement déshabillé. Mon cœur se mit à battre violemment lorsque je posai pour la première fois mon regard sur le sexe d’un homme prêt à l’action. Il s’approcha, déboutonna ma chemise et la laissa tomber sur le sol. Je couvris mon visage de mes mains.

Il me souleva, m’étendit sur le dos au bord du lit et s’agenouilla sur le sol devant moi. Puis il écarta largement mes cuisses et ouvrit mes lèvres pour faire un examen minutieux de ma virginité.

« Par Allah ! s’exclama-t-il, un pucelage en forme de croissant. Cela porte chance à celui qui s’en empare !

— Je suis heureuse que cela vous plaise, monseigneur », dis-je timidement.

Soudain, le sultan poussa un cri d’agonie et s’écroula. Je retirai les mains de mon visage et je vis Fatima serrant fermement un foulard autour de sa tête tandis qu’un homme que je n’avais encore jamais vu plantait des coups de poignard répétés dans son corps. J’essayai d’appeler, mais ma voix était glacée d’horreur.

« Ose faire un seul bruit, dit Fatima, et tu partageras son sort ».

Je m’agenouillai pour demander grâce, mais ils ne me prêtèrent aucune attention avant de s’assurer que le sultan était mort. Fatima tira la couverture sur le corps.

« Permets-moi d’être la première à féliciter en toi le Sultan de Mascate, dit-elle en se tournant vers son compagnon.

— La plus belle femme de Mascate a le droit de me féliciter, déclara-t-il.

Puis il se tourna vers moi, parcourut des yeux mon corps nu et m’adressa quelques mots apaisants.

— Aie la décence de mettre tes vêtements et suis-moi, friponne », dit Fatima.

Pendant que je m’habillais, le sultan partit avec Fatima, lui donnant d’abord des instructions concernant le harem pendant qu’il allait s’assurer de son autorité auprès des troupes.

La conspiration et la cérémonie du couronnement, à laquelle j’assistai, furent parfaitement réussies, et le nouveau sultan régna sans opposition. Fatima était la reine absolue du harem. Elle me gardait autant que possible à l’écart du nouveau sultan, même si elle lui permettait d’avoir libre accès aux autres femmes. Lui saisissait toutes les occasions de me parler, mais je l’évitais avec horreur. Je ne pouvais pas oublier la scène de l’assassinat.

Un soir qu’il était plus pressant dans ses attentions, Fatima m’appela dans une pièce isolée. Elle me dit de m’allonger sur le lit et, comme je lui obéissais, elle retourna mes jupons sur ma tête. J’avais si peur de cette belle tigresse que je n’osais bouger ; j’implorais seulement sa pitié.

« Allonge-toi, je ne te ferai pas de mal », dit-elle, et, ayant écarté mes cuisses, elle pénétra mon fourreau de ses doigts. J’entendis un « clic » de ciseaux et ressentis une douleur légère mais vive. Je mis ma main involontairement à cet endroit et sentis que ma virginité avait disparu.

« Maintenant, dit-elle, tu ne feras plus de charme au sultan sous prétexte d’être vierge ».

J’éclatai en larmes de honte et de colère et retournai dans ma chambre, le sang coulant sur mes cuisses.

Le lendemain soir, le sultan entra dans les appartements des femmes. Fatima m’ordonna à la hâte d’aller faire une course.

« Ne sois pas trop dure avec cette pauvre fille, dit-il.

— Pauvre fille ! rétorqua-t-elle avec mépris. Elle a couché avec la moitié des hommes du Yémen.

— Je prendrais bien les paris là-dessus, dit-il.

— Très bien, dit-elle. Si tu as raison, tu coucheras avec elle ce soir. Si j’ai raison, c’est moi qui disposerai d’elle ».

Cette conversation se poursuivait à voix basse, mais je parvins à l’entendre. Elle se leva et me demanda de la suivre. Le Sultan entra derrière nous dans la chambre à coucher.

« Maintenant, voyons cette dévergondée, dit-elle, et sois satisfait ».

Le sultan, bien que très brutal, était très embarrassé. Mais il m’attira vers lui, passa ses mains sous mes vêtements et avec son doigt s’assura que ma virginité avait disparu. Je fus alors renvoyée, les joues enflammées de rage et de honte, puis les deux diables passèrent la nuit ensemble. Une fois encore après cela, le Sultan chercha une occasion d’être seul avec moi, ce que je refusai. Les yeux perçants de Fatima s’en aperçurent et mon destin fut scellé.

Ce soir-là, des eunuques me saisirent dans ma chambre, je fus ligotée, bâillonnée et cousue dans un sac. On me porta en silence sur une courte distance, puis le grincement d’un bateau et le clapotis de l’eau me révélèrent l’affreux sort qu’on me destinait. Je ne pouvais pas bouger ; je ne pouvais pas appeler. On me souleva, on me jeta à l’eau et j’entendis un bateau s’éloigner.

Je m’enfonçai lentement sous les vagues, mes vêtements devinrent trempés, l’eau atteignit mes narines. Je fis une prière désespérée à Allah ; en réponse j’entendis un bruit de rames qui augmenta peu à peu jusqu’à ce que je sois totalement immergée et que je m’évanouisse.

Quand je repris conscience j’étais étendue au fond d’un bateau, la douce lumière de la lune inondait mon visage et les yeux d’un jeune homme me fixaient d’un air sérieux. Il dut être rassuré par ce qu’il voyait.

« Douce Houri du paradis, elle vit », dit-il d’un ton tendre et viril.

Il n’arrêta pas de me prodiguer des soins jusqu’à ce que je sois complètement rétablie et que mes poumons soient vidés de leur eau. Puis il m’installa au fond du bateau avec sa veste pour oreiller.

« Reste tranquille, dit-il, on peut nous observer ».

Il rama silencieusement jusqu’au rivage, dans les faubourgs de la ville où il m’accueillit dans une petite maison que nous atteignîmes sans encombre. Il m’offrit délicatement quelques-uns de ses vêtements en attendant que les miens soient secs. Puis il me prépara un bon repas, et après m’être ainsi restaurée, nous conversâmes librement.

Il écouta mon histoire le visage plein de compassion et s’illumina de joie quand je lui fis comprendre qu’aucun homme ne disposait encore ni de ma personne, ni de mon cœur. Je précisai aucun homme, car je pensais au viol monstrueux de jalousie que Fatima avait commis.

Hassan, car c’était son nom, me raconta bientôt son histoire. Il était venu en ville chercher fortune et il avait été contraint de faire de la contrebande pour gagner sa vie. C’est en se livrant à cette activité qu’il put me sauver.

« Nous devons fuir avant le matin, dit-il, si nous voulons être en sécurité ».

Il me dit qu’il serait l’homme le plus heureux du monde si je le laissais m’emmener dans son désert. Tant de gentillesse après tant de cruauté gagna complètement mon cœur. Il lut mon assentiment dans mes yeux et, en m’embrassant tendrement, il sortit pour faire les préparatifs. Bientôt, nous chevauchions tous les deux sur un seul cheval à des milles de Mascate.

Nous avions passé une heure sur la route et nous menions toujours le même galop infatigable. Hassan me maintenait devant lui dans ses bras comme un enfant, m’embrassant souvent, ses baisers devenant de plus en plus ardents jusqu’à ce que je sente son membre raide se presser contre mon dos. Il suggéra que je change un peu de position pour me reposer et que je chevauche un moment à califourchon.

J’obéis à sa suggestion et me tournai vers lui, les bras autour de son cou, les cuisses grandes ouvertes au-dessus des siennes. Il lâcha la bride sur le cou du cheval, dont l’allure effrénée se ralentit pour devenir un léger galop qui ressemblait au balancement d’un berceau. Hassan mit son bras autour de mes reins et me souleva un peu. Son autre main était occupée à me débarrasser des jupons, puis je sentis le bout de son engin dénudé demander l’entrée entre mes cuisses nues.

J’étais prête à céder à Hassan tout ce qu’il voulait, mais à peine pénétra-t-il les lèvres de mon fourreau que je resserrai involontairement mon étreinte autour de son cou et de cette façon je l’empêchais d’entrer plus loin. Je trouvai cependant la sensation entièrement différente de ce que j’avais éprouvé quand les doigts de l’Imam avaient exploré cette même entrée. Maintenant son organe semblait adapté à cet endroit et provoqua une sensation de plaisir.

J’offris ma bouche à Hassan et lui rendis avec chaleur ses baisers ardents. Le désir d’absorber davantage ce délicieux intrus me fit surmonter ma crainte de la pénétration. Je relâchai ma prise sur le cou d’Hassan et sous l’effet de mon poids sa hampe entra si complètement en moi que, malgré l’étroitesse de l’ajustement, son gland atteignit ma matrice. Cela me parut si étonnamment bon, que je laissai échapper un gémissement de plaisir. Avec le mouvement du cheval il se retirait en partie, puis se renfonçait complètement à chaque foulée. Le premier coup, aussi bon fût-il, fut complètement éclipsé par chacun des suivants. J’aurais pu gémir de plaisir bien plus fort, mais je restai tranquille par pudeur. Que penserait Hassan d’une fille si dévergondée ?

Mais il n’était pas en état de penser. Il me serrait violemment et m’embrassait, tandis qu’à chaque bond du cheval au galop, il semblait me pénétrer plus profondément. Le plaisir était trop exquis pour durer très longtemps. Il culmina dans un frisson de jouissance, et mes sucs se mélangèrent au sperme jaillissant du gland d’Hassan. Il glissa un peu de la selle mais se rétablit.

Les secousses du galop faisaient entrer sa tige moins profond à mesure qu’il devenait moins raide. Il sortit finalement de moi, petite chose molle noyée dans un flot liquide.

« Quelle victoire pour une mince jeune fille de vaincre un objet aussi formidable, pensai-je.

Épuisée, mais triomphante, je laissai tomber ma tête sur l’épaule d’Hassan.

— Pauvre petite, dit-il, comme cela te fait saigner !

— Ça ne fait rien », murmurai-je. Il demeura naïvement dans cette illusion, car les scènes éprouvantes de cette nuit mouvementée avaient provoqué prématurément mes règles et mes jupons étaient tachés de sang depuis le matin. Deux fois encore pendant la nuit, il fit ralentir son cheval et à chaque fois nous eûmes une étreinte tout aussi satisfaisante. À l’aube, nous étions hors de portée de poursuite, libres et en sécurité.

El Jelis termina comme elle avait commencé, en me tournant le dos, alors que j’étais allongé entre Myrzella et Virginia. La gracieuse Arabe était à califourchon sur mes cuisses, en partie agenouillée sur le tapis et en partie assise sur mon ventre. Elle jouait avec mes organes génitaux tout en racontant son histoire et mon membre était devenu si raide qu’elle put l’insérer en elle.

Il était suffisamment excité pour se complaire dans la charmante retraite qui l’accueillait. Mes bourses se détendirent en un pendentif que caressaient ses doigts fuselés et les doux poils qui couvraient son pubis. Je reposais dans une tranquillité voluptueuse, mais El Jelis avait attendu cette étreinte toute la soirée et elle ne pouvait plus rester tranquille. Elle faisait de petits mouvements de reins provocants tout en parlant, et à chacun de ses mouvements, les chairs chaudes et humides où se cachait mon gland frémissaient de vie et me communiquaient leur vitalité.

J’aurais aimé trouver l’énergie de lui donner les poussées dont elle rêvait, mais je le repoussais de loin en loin, en me délectant passivement de cette situation lascive. El Jelis ne put se retenir plus longtemps. Elle termina son histoire et commença à monter et descendre son bassin le long de ma verge qui, bien que pleinement développée, n’était pas entièrement rigide et pliait sous ce vigoureux traitement. Sa position était favorable pour jouer des reins et elle les remuait de plus en plus vite.

J’avais l’air d’avoir changé de sexe et d’être une femme recevant les assauts de son amant. En quelques instants j’aurais été mûr pour jouir, mais El Jelis ne put pas attendre ; ses fesses se posèrent lourdement sur moi, son fourreau se détendit et sa liqueur inonda mes parties génitales. Elle retomba dans mes bras avec un profond soupir, ce qui retira complètement mon membre d’elle et l’exposa comme une tour battue par la tempête.

Il s’affaissa aussitôt que les efforts stimulants d’El Jelis cessèrent. Je n’étais pas prêt à recommencer. Les femmes étaient trop polies pour en rire ; je m’étais donné trop de mal pour elles. El Jelis jeta l’écharpe, qui échut à la neuvième femme, puis se blottit calmement dans mes bras.

Cette dernière était une Parisienne qui se nommait Renée. Les autres avaient bien fait de la garder pour la fin, car c’était la plus belle femme de la pièce. La douceur et la vivacité de son expression et la grâce de ses manières donnaient un charme supplémentaire à ses traits parfaits et à son corps splendide.

Elle était de taille moyenne avec des formes pleines, gracieuse comme un fauve mais voluptueuse dans la rondeur hardie de ses seins et de ses cuisses. Son teint était merveilleusement clair. Sa peau blanche comme neige était si transparente qu’on devinait nettement au-dessous une nuance rose délicate, surtout sur ses petites oreilles et au bout de ses doigts. Une nuance plus profonde de rose teintait ses lèvres et sa bouche semblait une rose rouge épanouie. Ses grands yeux noisette étaient larges et clairs, et les longs cils qui les voilaient en partie ne pouvaient dissimuler leur éclat.

Ses cheveux étaient de couleur châtain foncé, mais à la lumière, ils devenaient châtain doré ; ils commençaient à friser au sommet de sa tête où ils se séparaient en longues mèches luxuriantes qui seraient descendues jusqu’à ses genoux si elles n’avaient pas été soigneusement retenues par des peignes. Les poils de son ventre étaient noirs avec des reflets rougeâtres.

Après avoir échangé un baiser avec moi, elle s’inclina à mes pieds dans une position gracieuse d’où je pouvais en permanence me régaler les yeux de sa merveilleuse beauté pendant qu’elle racontait son histoire.