Trois Lettres inédites (Rimbaud) (NRF 8)

La Nouvelle Revue FrançaiseTome VIII (p. 568-580).
TROIS LETTRES INÉDITES DE RIMBAUD

Nous en devons la communication à M. Henri Saffrey ; et, au nom des fervents du poète, nous remercions ici bien chaleureusement cet aimable et d’ailleurs rimbaldiste bibliophile.

On remarquera l’extrême importance de ces pièces : en particulier de la première, qui sept mois d’avance, prémédite l’art des Illuminations, et de la dernière qui nous introduit en quelque sorte dans le cabinet de travail de Rimbaud à Paris. On observera aussi que le ton de chacune diffère et que cela tient, non seulement aux époques ou elles furent écrites, mais encore à la qualité des correspondants, dont l’un, celui des deux premières, était un professeur plus âgé qui s’adonnait à la versification, dont l’autre était un familier, un camarade de même âge, un ami : M. Ernest Delahaye.

La lettre du 15 mai 1871 — Charleville — précède d’un jour ou deux la troisième fugue de Rimbaud vers Paris. Il avait seize ans et était à ce moment, savons-nous, très préoccupé de communisme et de matérialisme, et sous l’influence des œuvres de Baudelaire. Celle du 10 Juin de la même année, et du même lieu, a été écrite, vers et prose, dans l’émotion qu’il venait de recevoir du spectacle de la “Semaine sanglante” et aussi de son encasernement à Babylone : et l’on voudra bien constater, par les dates assignées aux vers, combien nous étions dans la vérité lorsque, à l’encontre d’assertions paraissant mériter quelque crédit, nous affirmions que les Poètes de sept ans avaient été écrits au retour de la Commune, ainsi que le Cœur volé, intitulé ici le Cœur du Pitre et entouré par Rimbaud de commentaires d’une pudique et bouffonne ironie, aux fins, sans doute, de ne pas laisser le correspondant pénétrer dans la réalité de son cœur. L’espèce de testament qui se trouve à la fin de cette lettre de juin 1871, et par lequel le poète répudie dès lors ses premiers vers, aurait dû, à notre avis, être exécuté.

La lettre datée de Paris, juin 1872, est de l’époque des Illuminations et de la camaraderie de Rimbaud avec MM. Forain, Richepin, Ponchon. Il avait dix-sept ans. Le séjour rue Victor-Cousin fut très court ; comme l’avait été celui du mois précédent rue Monsieur-le-Prince. Il semble, aujourd’hui, que d’avril à juillet 1872 le poète ait, pour ainsi parler, fait la navette entre Charleville et Paris. Dans Jean-Arthur Rimbaud, le Poète, nous n’avons point parlé de ces courtes présences dans la capitale parce que nous n’en avions pas encore recueilli de preuves matérielles. La découverte de la lettre de juin 1872 nous rend d’autant plus heureux qu’elle fixe aussi la date précise de quelques illuminations : Aube, entre autres.

Août 1912.

Paterne Berrichon.




I


Charleville, 15 mai 1871.

J'ai résolu de vous donner une heure de littérature nouvelle. Je commence de suite par un psaume d'actualité :

CHANT DE GUERRE PARISIEN

Le printemps est évident, car
Du cœur des propriétés vertes, etc.

[Voir page 72 des Œuvres de J. A. Rimbaud].

— Voici de la prose sur l'avenir de la poésie : —

Toute poésie antique aboutit à la poésie grecque, Vie harmonieuse. — De la Grèce au mouvement romantique, — moyen-âge, — il y a des lettrés, des versificateurs. D'Ennius à Theroldus, de Theroldus à Casimir Delavigne, tout est prose rimée, un jeu, avachissement et gloire d'innombrables générations idiotes : Racine est le pur, le fort, le grand. — On eût soufflé sur ses rimes, brouillé ses hémistiches, que le Divin Sot serait aujourd'hui aussi ignoré que le premier venu auteur d'Origines. — Après Racine, le jeu moisit. Il a duré deux mille ans !

Ni plaisanterie, ni paradoxe. La raison m'inspire plus de certitudes sur le sujet que n'aurait jamais eu de colères un Jeune-France. Du reste, libre aux nouveaux d'exécrer les ancêtres : on est chez soi et l'on a le temps.

On n'a jamais bien jugé le romantisme. Qui l'aurait jugé ? Les Critiques !! Les Romantiques ? qui prouvent si bien que la chanson est si peu souvent l'œuvre, c'est-à-dire la pensée chantée et comprise du chanteur.

Car JE est un autre. Si le cuivre s'éveille clairon, il n'y a rien de sa faute. Cela m'est évident : j'assiste à l'éclosion de ma pensée : je la regarde, je l'écoute : je lance un coup d'archet : la symphonie fait son remuement dans les profondeurs, ou vient d'un bond sur la scène.

Si les vieux imbéciles n'avaient pas trouvé du Moi que la signification fausse, nous n'aurions pas à balayer ces millions de squelettes qui, depuis un temps infini, ont accumulé les produits de leur intelligence borgnesse, en s'en clamant les auteurs !

En Grèce, ai-je dit, vers et lyres, rhythmes : l'Action. Après, musique et rimes sont jeux, délassements. L'étude de ce passé charme les curieux : plusieurs s'éjouissent à renouveler ces antiquités : — c'est pour eux. L'intelligence universelle a toujours jeté ses idées naturellement ; les hommes ramassaient une partie de ces fruits du cerveau : on agissait par, on en écrivait des livres : telle allait la marche, l'homme ne se travaillant pas, n'étant pas encore éveillé, ou pas encore dans la plénitude du grand songe. Des fonctionnaires, des écrivains. Auteur, créateur, poète, cet homme n'a jamais existé !

La première étude de l'homme qui veut être poète est sa propre connaissance, entière. Il cherche son âme, il l'inspecte, il la tente, l'apprend. Dès qu'il la sait, il la doit cultiver : cela semble simple : en tout cerveau s'accomplit un développement naturel ; tant d'égoistes se proclament auteurs ; il en est bien d’autres qui s'attribuent leur progrès intellectuel ! — Mais il s'agit de faire l'âme monstrueuse : à l'instar des comprachicos, quoi ! Imaginez un homme s'implantant et se cultivant des verrues sur le visage.

Je dis qu'il faut être voyant, se faire VOYANT.

Le Poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens. Toutes les formes d'amour, de souffrance, de folie ; il cherche lui même, il épuise en lui tous les poisons, pour n'en garder que les quintessences. Ineffable torture où il a besoin de toute la foi, de toute la force surhumaine, où il devient entre tous le grand malade, le grand criminel, le grand maudit, — et le suprême Savant ! — Car il arrive à l'inconnu ! Puisqu'il a cultivé son âme, déjà riche, plus qu'aucun ! Il arrive à l'inconnu ; et quand, affolé, il finirait par perdre l'intelligence de ses visions, il les a vues ! Qu'il crève dans son bondissement par les choses inouïes et innommables : viendront d'autres horribles travailleurs ; ils commenceront par les horizons où l'autre s'est affaissé !

— La suite à six minutes. —

Ici j'intercale un second psaume hors du texte : veuillez tendre une oreille complaisante, et tout le monde sera charmé. — J'ai l'archet en main, je commence :

MES PETITES AMOUREUSES

Un hydrolat lacrymal lave
Les cieux etc.…

[Page 79 des Œuvres de J.A. Rimbaud].

Voilà. Et remarquez bien que, si je ne craignais de vous faire débourser plus de 60 c. de port, — moi pauvre effaré qui, depuis sept mois, n'ai pas tenu un seul rond de bronze ! — je vous livrerais encore mes Amants de Paris, cent hexamètres, Monsieur, et ma Mort de Paris, deux cents hexamètres !

— Je reprends :

Donc le poète est vraiment Voleur de feu.

Il est chargé de l'humanité, des animaux même ; il devra faire sentir, palper, écouter ses inventions. Si ce qu'il rapporte de là-bas a forme, il donne forme ; si c'est informe, il donne de l'informe. Trouver une langue ;

— Du reste, toute parole étant idée, le temps d'un langage universel viendra ! Il faut être académicien, — plus mort qu'un fossile, — pour parfaire un dictionnaire, de quelque langue que ce soit. Des faibles se mettraient à penser sur la première lettre de l'alphabet, qui pourraient vite ruer dans la folie ! —

Cette langue sera de l'âme pour l'âme, résumant tout, parfums, sons, couleurs, de la pensée accrochant la pensée et tirant. Le poète définirait la quantité d'inconnu s'éveillant en son temps, dans l'âme universelle : il donnerait plus que la formule de sa pensée, que l'annotation de sa marche au Progrès ! Énormité devenant norme absorbée par tous, il serait vraiment un multiplicateur de progrès !

Cet avenir sera matérialiste, vous le voyez. — Toujours pleins du Nombre et de l'Harmonie, les poèmes seront faits pour rester. — Au fond, ce serait encore un peu la Poésie grecque.

L'art éternel aurait ses fonctions, comme les poètes sont citoyens. La Poésie ne rhythmera plus l'action ; elle sera en avant.

Ces poètes seront ! Quand sera brisé l'infini servage de la femme, quand elle vivra pour elle et par elle, l'homme, — jusqu'ici abominable, — lui ayant donné son renvoi, elle sera poète, elle aussi ! La femme trouvera de l'inconnu ! Ses mondes d'idées différeront-ils des nôtres ? — Elle trouvera des choses étranges, insondables, repoussantes, délicieuses ; nous les prendrons, nous les comprendrons.

En attendant, demandons au poète du nouveau, — idées et formes. Tous les habiles croiraient bientôt avoir satisfait à cette demande : — ce n'est pas cela !

Les premiers romantiques ont été voyants sans trop bien s'en rendre compte : la culture de leurs âmes s'est commencée aux accidents : locomotives abandonnées, mais brûlantes, que prennent quelque temps les rails. — Lamartine est quelquefois voyant, mais étranglé par la forme vieille. — Hugo, trop cabochard, a bien du vu dans les derniers volumes : les Misérables sont un vrai poème. J'ai les Châtiments sous main ; Stella donne à peu près la mesure de la vue d'Hugo. Trop de Belmontet et de Lamennais, de Jehovahs et de colonnes, vieilles énormités crevées.

Musset est quatorze fois exécrable pour nous, générations douloureuses et prises de visions, — que sa paresse d'ange a insultées ! Oh ! les contes et les proverbes fadasses ! ô les Nuits ! ô Rolla, ô Namouna, ô la Coupe ! tout est français, c'est-à-dire haïssable au suprême degré ; français, pas parisien ! Encore une œuvre de cet odieux génie qui a inspiré Rabelais, Voltaire, Jean La Fontaine, commenté par M. Taine ! Printanier, l'esprit de Musset ! Charmant, son amour ! En voilà, de la peinture à l'émail, de la poésie solide ! On savourera longtemps la poésie française, mais en France. Tout garçon épicier est en mesure de débobiner une apostrophe Rollaque, tout séminariste emporte les cinq cents rimes dans le secret d'un carnet. A quinze ans, ces élans de passion mettent les jeunes en rut ; à seize ans, ils se contentent déjà de les réciter avec cœur ; à dix-huit ans, à dix-sept même, tout collégien qui a le moyen fait le Rolla, écrit un Rolla ! Quelques-uns en meurent peut-être encore. Musset n'a rien su faire. Il y avait des visions derrière la gaze des rideaux : il a fermé les yeux. Français, panadis, traîné de l'estaminet au pupitre du collège, le beau mort est mort, et, désormais, ne nous donnons même plus la peine de le réveiller par nos abominations !

Les seconds romantiques sont très voyants : Théophile Gautier, Leconte de Lisle, Théodore de Banville. Mais inspecter l'invisible et entendre l'inouï étant autre chose que reprendre l'esprit des choses mortes, Baudelaire est le premier voyant, roi des poètes, un vrai Dieu. Encore a-t-il vécu dans un milieu trop artiste ; et la forme si vantée en lui est mesquine. Les inventions d'inconnu réclament des formes nouvelles.

Rompus aux formes vieilles : parmi les innocents, A. Renaud, — a fait son Rolla, — L. Grandet, — a fait son Rolla ; — les gaulois et les Musset, G. Lafenestre, Coran, C.-L. Popelin, Soulary, L. Salles ; les écoliers, Marc, Aicard, Theuriet ; les morts et les imbéciles, Autran, Barbier, L. Fichât, Lemoyne, les Deschamps, les Des Essarts ; les journalistes, L. Cladel, Robert

Luzarches, X. de Ricard ; les fantaisistes, C. Mendès ; les bohèmes ; les femmes ; les talents, Léon Dierx et Sully-Prudhomme, Coppée. — La nouvelle école, dite parnassienne, a deux voyants, Albert Mérat et Paul Verlaine, un vrai poète. — Voilà.

Ainsi je travaille à me rendre voyant. — Et finissons par un chant pieux :

ACCROUPISSEMENTS

Bien tard, quand il se sent l'estomac écœuré.
Le frère, etc.…

[Page 63 des Œuvres de J.-A. Rimbaud]

Vous seriez exécrable de ne pas répondre : vite, car dans huit jours je serai à Paris, peut-être.

Au revoir.

A. RIMBAUD.



II


Charleville, 10 juin 1871.
LES POÈTES DE SEPT ANS

Et la Mère, fermant le livre du devoir.
S'en allait, etc....

[Page 89 des Œuvres de J.-A. Rimbaud].

[Signé] A. R. 26 mai 1871.

LES PAUVRES A l’ÉGLISE

Parqués entre des bancs de chêne, aux coins d’église
Qu’attiédit, etc.…

[Page 77 des Œuvres de J.-A. Rimbaud].

[Signé] A. Rimbaud, 1871.

Voici, — ne vous fâchez pas, — un motif à dessins drôles : c'est une antithèse aux douces vignettes pérennelles où batifolent des cupidons, où s’essorent des cœurs panachés de flammes, fleurs vertes, oiseaux mouillés, promontoires de Leucade, etc.… — Ces triolets, eux aussi, du reste, iront

Où les vignettes pérennelles,
Où les doux vers.

Voici : — ne vous fâchez pas ! —


LE CŒUR DU PITRE

Mon pauvre cœur bave à la poupe,
Mon cœur, etc.…

[Page 69 des Œuvres de J.-A. Rimbaud].

[Signé] A. R. juin 1871.

Voilà ce que je fais.

J'ai trois prières à vous adresser : brûlez, Je le veux, et je crois que vous respecterez ma volonté comme celle d'un mort, brûlez tous les vers que je fus assez sot pour vous donner lors de mes séjours à Douai : ayez la bonté de m'envoyer, s'il vous est possible et s'il vous plaît, un exemplaire de vos G...[1], que je voudrais relire et qu'il m'est impossible d'acheter, ma mère ne m'ayant gratifié d'aucun rond de bronze depuis six mois, — pitié ! — : enfin, veuillez bien me répondre, quoi que ce soit pour cet envoi et pour le précédent.

Je vous souhaite un bon jour, ce qui est bien bon. Écrivez à : M. Deverrière, 95, sous les Allées, pour

A. Rimbaud.



III


Parmerde, Juinphe 72.

Mon ami,

Oui, surprenante est l'existence dans le cosmorama Arduan. La province, où on se nourrit de farineux et de boue, où l'on boit du vin du cru et de la bière du pays, ce n'est pas ce que je regrette. Aussi tu as raison de la dénoncer sans cesse. Mais ce lieu-ci : distillation, composition, tout étroitesses ; et l'été accablant : la chaleur n'est pas très constante, mais de voir que le beau temps est dans les intérêts de chacun, et que chacun est un porc, je hais l'été, qui me tue quand il se manifeste un peu. J'ai une soif à craindre la gangrène : les rivières ardennaises et belges, les cavernes, voilà ce que je regrette.

Il y a bien ici un lieu de boisson que je préfère. Vive l'académie d'Absomphe, malgré la mauvaise volonté des garçons ! C'est le plus délicat et le plus tremblant des habits, que l'ivresse par la vertu de cette sauge des glaciers, l'absomphe ! Mais pour, après, se coucher dans la merde !

Toujours même geinte, quoi ! Ce qu'il y a de certain, c'est : merde à P...... Et au comptoir de l'Univers, qu'il soit en face du square ou non. Je ne maudis pas l'Univers, pourtant. — Je souhaite très fort que l'Ardenne soit occupée et pressurée de plus en plus immodérément. Mais tout cela est encore ordinaire.

Le sérieux, c'est qu'il faut que tu te tourmentes beaucoup ! Peut-être que tu aurais raison de beaucoup marcher et lire. Raison en tout cas de ne pas te confiner dans les bureaux et maisons de famille. Les abrutissements doivent s'exécuter loin de ces lieux là. Je suis loin de vendre du baume, mais je crois que les habitudes n'offrent pas des consolations ; aux pitoyables jours.

Maintenant c'est la nuit que je travaince. De minuit à cinq heures du matin. Le mois passé, ma chambre, rue Monsieur-le-Prince, donnait sur un jardin du lycée Saint-Louis. Il y avait des arbres énormes sous ma fenêtre étroite. À trois heures du matin, la bougie pâlit : tous les oiseaux crient à la fois dans les arbres : c'est fini. Plus de travail. Il me fallait regarder les arbres, le ciel, saisis par cette heure indicible, première du matin. Je voyais les dortoirs du lycée, absolument sourds. Et, déjà, le bruit saccadé, sonore, délicieux des tombereaux sur les boulevards. — Je fumais ma pipe-marteau, en crachant sur les tuiles, car c'était une mansarde, ma chambre. À cinq heures, je descendais à l'achat de quelque pain ; c'est l'heure. Les ouvriers sont en marche partout. C'est l'heure de se soûler chez les marchands de vin, pour moi. Je rentrais manger, et me couchais à sept heures du matin, quand le soleil faisait sortir les cloportes de dessous les tuiles. Le premier matin, en été, et les soirs de décembre, voilà ce qui m'a ravi toujours ici.

Mais, en ce moment, j'ai une chambre jolie, sur une cour sans fond mais de trois mètres carrés. — La rue Victor-Cousin fait coin sur la place de la Sorbonne par le café du Bas-Rhin, et donne sur la rue Soufflot, à l'autre extrémité. — Là, je bois de l'eau toute la nuit, je ne vois pas le matin, je ne dors pas, j’étouffe. Et voilà.

Il sera certes fait droit à ta réclamation ! N'oublie pas de chier sur la Renaissance, journal littéraire et artistique,[2] si tu le rencontres. J'ai évité jusqu'ici les pestes d'émigrés carolopolmerdis. Et merde aux saisons et cobrage.

Courage.

J.-A. R.
rue Victor Cousin, hôtel de Cluny.
  1. Le recueil Les Glaneuses.
  2. Où venaient de paraître les Corbeaux, p. 100 des Œuvres.