Théorie de la musique (Danhauser, 1889)/II/3
Théorie de la musique (1872)
Lemoine et Fils, Éditeurs, (p. 29).
3e Leçon.
DE L’ENHARMONIE.
76. L’enharmonie est le rapport, l’espèce de synonymie qui existe entre
deux notes de noms différents, mais affectées toutes deux au même son[1] : « ut
et ré
, mi et fa
», forment donc une enharmonie.
Ex. | ![]() |
![]() |
Les notes formant l’enharmonie se nomment notes enharmoniques[2] ; « ut
et ré
» sont par conséquent enharmoniques l’une de l’autre : ut
étant note enharmonique
de ré
, et ré
étant note enharmonique d’ut
.
EXERCICE.
Écrivez, à côté de chacune des notes tracées ci-dessous, la note formant enharmonie avec elle.
![\relative c'' {
\override Staff.TimeSignature #'stencil = ##f
gis1 fes c' es ais, dis des, b' dis
\break
f e, bis' ces des eis, fis' ges, aes
}](http://upload.wikimedia.org/score/f/5/f5d0vy51gfpah03mw68s2bloie6xbrr/f5d0vy51.png)