Table générale et analytique, 1re série/M

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M

Machault, sieur de Romaincourt, a long-temps conservé le manuscrit des Mémoires sur Boucicaut, publiés en 1620, VI, 169.

Machicourt (Girard de) prend la croix, I, 104. Meurt à Constantinople, 308.

Madaillan (le sieur de) charge trois enseignes de gens de pied du parti protestant fortifiés à rin, et enlève trois drapeaux, XXII, 231. Met en fuite à Miremont les protestans commandés par le seign. de Pilles, 287. Emporte le château de Levignac, 302.

Madruce, colonel des Allemands, est blessé à mort à la prise de Casal, XXIX, 353.

Madruzzo (Aliprand), colonel italien, est blessé, fait prisonnier à la bataille de Cerisolles, et échangé contre le maréchal de Thermes, XXI, 34.

Magdalon (le capit.) est tué dans une entreprise formée contre le château de Nice, XXVI, 114.

Magdelon (le capit.) est blessé près de Nice, et meurt des suites de sa blessure, XIX, 429.

Magistri (Yves), cordelier de Laval ; compose un écrit intitulé le Réveille-matin et mot du guet des bons catholiques, XLVI, 225. Fait imprimer une remontrance au Roi pour se faire catholique, à la suite de laquelle il ajoute un avis que le Grand-Turc va se faire de l’Union ; est arrêté par les ligueurs, et obligé de se rétracter de ce qu’il a écrit contre les Espagnols, 226.

Mahomet III, fils d’Amurat III, succède à son père ; fait étrangler 19 frères, XLIII, 146, et noyer 10 femmes de son père ; change ses ministres, 147. Essaie de détacher le prince de Transylvanie de l’alliance avec l’Empereur ; fait faire des propositions de paix dont le but est découvert, 154. Rassemble une armée et va investir Agrie, où il entre sans résistance, 317. S’empare du château par composition, 318. Remporte une victoire sur l’archiduc Maximilien, 322.

Mahomet, visir-bacha, fait recevoir Sélim à Constantinople après la mort de l’empereur Soliman, XXIV, 416.

Mahomet, bacha, force l’archiduc Maximilien à lever le siége de Javarin, XLIII, 446. Passe le Danube pour aller lui livrer bataille, 447. Fait lever le siége de Témeswar au prince de Transylvanie, 448.

Mahuot, bourgeois de Valenciennes, se bat à outrance contre un autre bourgeois de cette ville ; à quelle occasion, X, 214. Détails sur ce combat, 215. Il est assommé par son adversaire, puis condamné au gibet et pendu, 217.

Maignaune (le sieur de), enseigne des gardes du corps, est envoyé en Auvergne pour arrêter le vicomte de Turenne, XXXV, 117. Comment il est obligé de sortir au plus vite de Clermont, 118.

Maigne (le comte de) conclut une trève de 9 ans entre le roi de France et le duc de Bourgogne, X, 398.

Maillard (Jean), d’abord complice de Marcel, rompt avec lui, et devient la cause de sa mort, IV, 138.

Maillard, maître des requêtes, bon serviteur du Roi, comme le prouvent ses écrits, meurt à Rouen pendant le siége, XLVI, 309.

Maillé-Benehart (Jacques de), gouverneur de Vendôme, est fait prisonnier et a la tête tranchée, XXXVII, 456. (J.-A. de Thou.) — Donne entrée dans cette ville à M. de Rosne, commandant l’avant-garde du duc de Mayenne, XXXIX, 125. Est puni plus tard de cette félonie, 126 et 301. (Mém. de Cayet.)

Maillotins, troupe de rebelles et de factieux ; d’où leur vint ce nom ; excès qu’ils commettent, VI, 187. Sont momentanément réprimés, 188.

Mailly (Nicolas de) prend la croix, I, 104. Part à la tête d’une belle flotte, 130. Arrive à Marseille et fait voile pour la Syrie, 166. Est présent à la bataille d’Atramittium, 328. Est envoyé en France pour demander du secours, 374.

Mailly (Robert de), grand panetier de France, tombe et se noie dans un fossé, VII, 320.

Mailly (le capit. Hutin de) est tué au siége de Pavie, XVII, 460.

Mailly de Rusmenil, gentilh. picard, mené à la Conciergerie pour avoir tué ou fait tuer le second fils de sa femme, veuve de Barjot, en est tiré par force, à la requête du duc de Joyeuse, XLV, 306.

Maine (le comte du) jouit de la confiance de Charles VII, et n’en abuse pas, VIII, 62. (Tabl. du règ. de Ch. VII.) — S’avance au devant des ducs de Berri et de Bretagne, ligués contre le Roi, XI, 353. Ne se sentant pas assez fort pour les combattre, se rapproche de l’armée du Roi, 354. (Mém. de Comines.)

Maineville (Franç. de), lieuten. du duc de Mayenne, est tué au siége de Senlis, XLV, 402.

Mainfroy, fils naturel de l’emper. Frédéric II, veut s’emparer du royaume de Naples ; est accusé d’avoir fait empoisonner son père, II, 95, et son frère Conrad, 120. S’empare de la tutèle de Conradin ; feint de se réconcilier avec Innocent, lui fait bientôt la guerre, et bat ses troupes à Nocera, 121. Fait une guerre heureuse contre Alexandre IV, qu’il oblige à quitter Rome, 135. Marie sa fille Constance avec Pierre, fils du roi d’Arragon ; pousse la guerre contre Urbain IV, opposé à cette alliance ; sa réponse aux députés qui le supplioient de faire la paix avec le Pape, 136. Soulève le peuple d’Orvietto contre ce pontife, 137. A pour allié l’empereur de Constantinople ; entretient à sa solde des troupes mahométanes ; est soutenu par les gibelins d’Italie ; tente vainement de surprendre Rome ; presse vivement Charles d’Anjou, 139. Est poursuivi jusque dans les plaines de Bénévent, où il meurt en se défendant avec courage, 140.

Maintenon (Louis d’Augennes, sieur de), conteste au sieur de Ligneris la validité de son élection aux États de Blois ; se fait nommer à sa place, et devient ainsi cause de la rebellion de la ville de Chartres, XXXVI, 132.

Mainvaut (Nicolas de), successeur de Ville-Hardouin dans la charge de maréchal de la Romanie, est envoyé contre Vatace ; fait le siége de Serres, I, 472. Marche ensuite en Asie, et est fait prisonnier, 474.

Maîtres des requêtes (les) succédèrent aux juges de la porte ; ils avoient le droit de manteau ; quel étoit ce droit ; étoient commensaux du Roi, convivæ Regis, III, 68. Comment leur nombre s’augmenta, 70. Quels étoient leurs gages ; les rois furent quelquefois obligés de limiter et de restreindre leur juridiction, 71.

Majoris (Jean), précepteur du dauphin Louis, fils de Charles VII, est nommé son confesseur, XI, 151.

Makrizi, historien arabe. (Voir son Extrait, III, 3.) Injuste envers Louis IX, 37.

Mal de Naples ; plusieurs chevaliers français rapportent de Naples ce mal, que l’auteur des Mémoires de Bayard appelle le mal de celui qui l’a, XV, 198.

Maladie qui se met dans le camp des chrétiens en Égypte, causée par l’infection des cadavres ; description de ses symptômes, II, 270. Ses progrès, 275.

Maladies contagieuses qui règnent dans Paris, et emportent beaucoup de monde dans l’année 1596, XLVII, 171 et suiv.

Malberges, véritable signification de ce mot par Ducange, III, 300.

Maldegam (le seign. de) tombe dans une embuscade des Gantois d’où il échappe par le secours de Simon de Lalain, X, 127.

Malerbe (le capit.), surpris dans une embuscade avec Guyon de Cantiers, est fait prisonnier, XV, 340.

Malerbe (le sieur de) livre un rude combat aux ligueurs devant Sablé ; est forcé de se retirer à S.-Denis d’Anjou, XL, 61.

Malestroit (Jean de) va avec la garnison de Lagny faire le siége de Beauvoir, place de la Brie, VIII, 497. La reçoit à composition ; prend pour otages Migler de Saux et trois Anglais, 498.

Malet (Gilles), valet de chambre et bibliothécaire de Charles V, dresse le catalogue de ses livres, VI, 26. Sa fermeté d’âme, 43.

Mallevèche (le capit.), vénitien, est attaqué en sortant de Trévise par le chevalier Bayard, et mis en fuite en laissant plusieurs des siens prisonniers, XV, 292.

Malte (le grand-maître de l’ordre de) envoie au collége de Sorbonne des reliques de sainte Euphémie, XLVIII, 29.

Maltois (le père), jacobin, soutient des thèses dans un chapitre général de son ordre, avec grande louange sur sa doctrine et son savoir, XLIX, 207. Sujet de ces thèses, 209.

Malvedy ou Malmedy, savant médecin, entreprend avec succés la cure des malades pendant la peste de Paris, XLV, 201. Se coupe la gorge à cause des dettes dont il est accablé, 274.

Manant (le livre du), écrit fait par un des Seize, est grandement recherché, XLVI, 539. Poursuites faites contre les imprimeurs de ce livre, 541. Le Roi prend un grand plaisir à le lire, 552.

Mandelot (Franç. de), gouvern. du Lyonnais, se rend maître des villes de La Rivoire et d’Andance, XXXIV, 329. Menace en vain la ville de Bonlieu, 330.

Mandemens, præcepta ou mandata, espèces de jugemens rendus par les parlemens, lesquels ordonnoient aux juges inférieurs d’observer dans leurs assises et d’y publier les ordonnances faites au parlement, III, 65.

Mandreville (le président), de Rouen, est pendu après la prise de cette ville par le duc de Guise, XXXIII, 213 ; XXXIV, 162.

Manége, l’art de bien manier un cheval, pratiqué de tout temps par les Romains et par les Grecs, qui inventèrent les courses de chevaux, III, 165. Les Français s’y distinguèrent aussi, 166.

Manègre, lieuten. du gouverneur de la ville de Verdun, se montre disposé à exécuter sur l’évêque de Valence le meurtre projeté par le secrétaire de l’évêque de Verdun, XXXVIII, 43. Comment il essaie d’y parvenir, 44. Il amène l’évêque à Verdun, 47.

Manes (Théaude), capit., part de Guise pour aller au secours du capit. Bedaigne, surpris par les Impériaux, XIX, 443.

Manfredini, fils de Mainfroy, meurt prisonnier dans le château de l’Œuf, II, 142.

Mangonneaux, instrumens de guerre ; leur description, I, 146.

Mangot, premier président du parlement de Bordeaux, est nommé secrétaire du Roi par le crédit du maréchal d’Ancre, L, 344. Est nommé garde des sceaux, 360.

Mansfeld (Ernest, comte de), commandant de Luxembourg avec le comte Piguelin, rend cette place aux Impériaux sans la défendre, XIX, 376. (Mém. de Du Bellay.) — Commandant la place d’Ivoy, il est forcé de la rendre à Henri II, XXVI, 457. Est conduit prisonnier à Vincennes, 460. (Vieilleville.) XXXI, 104 et suiv. — Sauve l’avant-garde de l’armée protestante près de La Haye, en Touraine, XXXIII, 477. (Castelnau.)

Mansfeld (le comte Charles de) soumet Bergues au pouvoir des Espagnols, XL, 13. Essaie de recouvrer Breda ; prend Sevemberg, dont il passe la garnison au fil de l’épée, 141. Est obligé d’en sortir ; taille en pièces une partie de la garnison de Breda, 142. Ravitaille Nimègue, 144. Entre en France ; assiége et prend Noyon après une grande perte, XLI, 264. Se rend maître de La Capelle, XLII, 238. Va au secours de la ville de Laon, 241. Se retire en Artois, où son armée est ruinée par les maladies, 244. Est envoyé à Vienne et créé prince de l’Empire, XLIII, 148. Passe le Danube à la tête d’une armée ; assiége Gran, 153. Emporte le fort de S.-Thomas, 154 ; et celui de Cocheren, 159. Bat les troupes du bacha de Bade, 160. Est battu à son tour, 161. Remporte une grande victoire, 163. Livre un assaut général à la ville de Gran, 164. Tombe malade et meurt à Komorre, 165. (Mém. de Cayet.) — Amène des secours au duc de Mayenne, XLVI, 350. (L’Estoile.)

Mansfeld (le comte de) vient en Alsace, d’où il est attiré en France par le duc de Bouillon, L, 543. S’approche de Mouson ; pourquoi il se retire et va au secours de Bergues, 544.

Mansourah, ville d’Égypte, appelée la Massoure par les Latins ; sa description, III, 23.

Mantes (déclaration de) : les cardinaux, archevêques, évêques, abbés et autres ecclésiastiques du parti du Roi assemblés à Mantes font un décret qui déclare nulles et injustes les bulles monitoriales du pape Grégoire XIV, XLVI, 171.

Mantillou, gouverneur espagnol de Porto-Ercole, est fait prisonnier par les gens de Bl. de Montluc près de Montalcin, XXI, 372.

Mantoue (Rodolphe, seign. de), oncle du marquis de ce nom, est tué à la bataille de Fornoue, XIII, 137.

Mantoue (Frédéric de Gonzague, marq. de), mène du secours au roi Ferdinand, qui rassemble son armée à Bénévent, XIV, 313. (Mém. de Villeneuve.) — Abandonne le parti du Roi pour s’attacher au Pape, qui le fait capitaine général de l’Église, XVI, 314. (Fleurange.) XVII, 345.

Mantoue (le duc de), beau-frère de la Reine, vient à Paris, et est logé au Louvre, XLVIII, 170.

Manuel, fils de Théodore Lascaris, se soumet à Vatace, I, 480.

Manuel Comnène, frère de Théodore d’Épire, épouse la fille de Jean Asan, I, 486. Se ligue avec son frère contre le roi bulgare ; est vaincu avec lui et s’échappe dans la mêlée, 487. Gagne Thessalonique ; s’empare du pouvoir ; prend le titre de despote, et se réconcilie avec le roi Jean ; fléchit Grégoire IX, qui l’avoit excommunié, et le reconnoît comme son seigneur temporel, 488. Est détrôné par son frère Théodore, et livré au sultan d’Atalie, qui a pitié de lui ; va trouver Vatace ; reçoit de ce prince quelques domaines ; se réconcilie ensuite avec Théodore, et tourne ses armes contre son bienfaiteur, 495.

Manuel Paléologue, empereur de Constantinople, demande des secours au roi de France, VI, 479. Accueil qu’il fait à Boucicaut, 485. Part avec lui, et va ravager les terres de Turquie, 486. Assiége le château de Rivedroict, 489. Se réconcilie avec son neveu par l’entremise du maréchal, 495. Part avec lui pour se rendre en France, 496. S’arrête à Venise, 499. Arrive à Paris, y demande du secours au Roi ; va dans les autres cours de l’Europe faire la même demande, 500.

Marais (le sieur Du) est blessé à l’attaque du Pont-de-Cé, et meurt quelques jours après, L, 485.

Marcel, héraut d’armes, par un faux avis empêche qu’une trève soit conclue avec les Sarrasins, II, 111. (Tabl. du règ. de S. Louis.) — Comment il est cause de la rupture des négociations, et des malheurs qui en furent la suite, 279. (Joinville.)

Marcel (Ét.), prevôt des marchands de la ville de Paris, dirige les factieux ; son caractère, IV, 134. Lève tout-à-fait le masque, 135. Fait massacrer en présence du Dauphin les maréchaux de Champagne et de Normandie, 136. Veut livrer Paris à Charles-le-Mauvais, 137. Est massacré lui-même au moment de l’exécution de son projet, 138. Détails historiques sur sa mort donnés par M. Naudet, 139.

Marchand, bourgeois de Paris, prête sa maison aux réunions des royalistes, XX, 259.

Marchant (le capit.) meurt de douleur en apprenant la mort de Henri IV, L, 101.

Marchant (le pont) est achevé en 1608 ; il tire son nom de son constructeur, XLVIII, 203.

Marche (Roger de) prend la croix, I, 104.

Marche (le comte de La) s’unit aux chefs de bandes qui vont en Espagne, IV, 326. Fait célébrer à Burgos plusieurs messes pour le repos de l’âme de la reine Blanche de Bourbon, 359. (Mém. sur Duguesclin.) — Va en Hongrie contre Bajazet, VI, 445. Est fait chevalier avec le comte de Nevers, 448. Se fait remarquer à la bataille de Nicopolis, 460. (Boucicaut.) — Fait faire un service en mémoire du comte d’Armagnac son père, VIII, 502. (Richemont.)

Marche (Évrard de La) fournit à Olivier de La Marche tout ce qui est nécessaire pour le ravitaillement de la ville de Lintz, X, 292. Encourage les habitans de cette ville, 294.

Marche (Guill. de La), dit le sanglier d’Ardenne, conspire contre l’évêque de Liége ; reçoit des hommes et de l’argent de Louis XI pour l’exécution de son entreprise, XIV, 105. Comment il l’exécute, 106 ; et tue l’évêque, 107.

Marche (Olivier de La) : époque et lieu de sa naissance ; ses parens ; est conduit par son père à Pontarlier, IX, 7. Montre de bonne heure son talent d’observation ; est adopté par le seign. de La Queuille, et formé aux usages du grand monde ; est présenté à l’âge de 13 ans au duc de Bourgogne Philippe-le-Bon, et admis au rang de ses pages ; par son caractère aimable, se fait remarquer de Guillaume de Sercy, qui perfectionne son éducation, 8. Ses belles qualités lui gagnent la faveur du comte de Charolois ; il devient écuyer panetier de Philippe-le-Bon ; s’applique à l’étude de l’histoire et aux exercices militaires ; fait ses premières armes contre les rebelles de Gand ; est nommé premier panetier du comte de Charolois, 9 ; suit ce prince en Hollande, 10. Lui persuade que Louis XI veut le faire enlever ou assassiner, 11. Est envoyé à Hesdin pour porter plainte à Philippe-le-Bon de cet attentat, 12. Louis XI demande qu’il lui soit livré ; Olivier conserve son influence à la cour du comte de Charolois, 13. Reçoit l’ordre de la chevalerie à la bataille de Montlhéry ; est chargé d’une négociation auprès du duc de Bretagne ; est témoin de la fameuse entrevue de Peronne, 14. Se distingue au siége de Nuitz, 15. Reçoit l’ordre d’enlever la duchesse de Savoie, 16 ; comment il l’exécute ; est accablé de reproches pour avoir laissé échapper son fils, 17. Se fait remarquer à la bataille de Nancy, où le duc son maître est tué ; reste fidèle à Marie, fille unique de ce prince, 18. Mérite sa confiance ; devient premier maître d’hôtel de l’archiduc Maximilien ; va complimenter Charles VIII ; donne ses soins à l’éducation de Philippe-le-Beau ; meurt à Bruxelles à 74 ans, 19 ; épitaphe mise sur son tombeau, 20. (Notice.) — À quelle occasion il fut conduit à Pontarlier, et mis chez un gentilhomme nommé S.-Moris, 239. Est témoin de l’entrée dans cette ville de Jacques de Bourbon, habillé en cordelier, 243, et des fêtes qui eurent lieu au même endroit à l’occasion de la paix d’Arras, 245. Est conduit à Châlons à la cour du duc de Bourgogne à l’âge de 13 ans, nommé un de ses pages, et mis sous le gouvernement de Guillaume de Sercy, 293. Devient écuyer panetier du duc, 452. Est bien accueilli par le duc d’Orléans, 453. Est nommé écuyer tranchant du comte de Charolois, 455 ; puis son premier panetier, X, 223. Est envoyé à Hesdin instruire le duc de la prise de Rubempré, 232. Est fait chevalier avant la bataille de Montlhéry, 236. Est envoyé à Rouen, où il parle au Roi ; se rend en Bretagne auprès du duc de Berri, 251. Noms des seigneurs qu’il trouve auprès de ce prince ; accueil qu’il reçoit ; retourne en France, parle de nouveau au Roi, qui le charge de belles promesses pour le comte de Charolois, 252. Est chargé d’une mission pour le duc de Bretagne ; assiste aux obsèques que ce seigneur fait célébrer pour le duc de Bourgogne, 272. Est nommé capitaine d’une compagnie d’ordonnance, et chargé de la sûreté d’Abbeville, 280. Fait prisonnier le seign. de Loupi et ses enfans ; pille et brûle Gamaches, 281. Est envoyé pour ravitailler la ville de Lintz, 292. Comment il opère ce ravitaillement, 293. Emporte d’assaut un boulevard défendu par les Allemands, 294. Sa lettre au maître d’hôtel du duc de Bretagne, sur les fêtes qui eurent lieu à l’occasion du mariage du duc de Bourgogne avec Marguer. d’Yorck, 299. Enlève mad. de Savoie et ses enfans, par ordre du duc de Bourgogne, 417. Est fait prisonnier à la bataille de Nancy, et délivré peu après moyennant raṇcon, 421. Est envoyé au devant de l’archiduc Maximilien, et fait son premier maître-d’hôtel, 423. Est envoyé auprès de Louis XI pour ménager un arrangement entre ce roi et l’archiduc, 431. Est envoyé en ambassade auprès de Charles VIII, roi de France, de la part de l’archiduc, 436. (Mém. de La Marche.)

Marchoeres ou Marcomir, père de Pharamond I, roi de France, V, 252.

Marcial, procureur au parlement et notaire au châtelet de Paris, devient fou, ainsi que plusieurs personnes, pour avoir mangé des féves nouvelles, XIII, 343.

Marck (le maréchal de La), duc de Bouillon, fils du maréchal de Fleurange, supplie le Roi de l’aider à reprendre le duché de Bouillon, XXXI, 112. Va mettre le siége devant le château de Bouillon ; description de cette place, 113. La reçoit à composition, 115. Se jette dans le château d’Hesdin pour le défendre, 201. Y est fait prisonnier avec plusieurs seigneurs par le prince de Piémont, 205. (Comm. de Rabutin.) — Fait dresser une embuscade au sieur de Castelnau, envoyé du Roi, XXXIII, 202. (Castelnau.)

Marck (Charlotte de La), fille du duc de Bouillon, conclut une trève avec le duc de Lorraine ; détails historiques sur la cause et l’origine de leurs querelles, XXXIX, 98 et suiv. Texte de la trève, 104.

Marconet et Malerbe (les sieurs) s’emparent pour le Roi du fort et de la petite ville de La Chartre-sur-Loir, XXXIX, 337.

Mare (Barnabé de La) se rend à Berlette pour empêcher cette ville de se révolter, XIV, 267.

Maréchal : étymologie de ce mot, XXV, 216. À qui ce titre fut donné par les descendans de Hugues Capet, 217. Comment et pourquoi le nombre des maréchaux a été augmenté, 218.

Maréchal (Pierre Le), relig. de S.-Lo de Rouen, est condamné à mort et noyé pour crime de fausse accusation, XIII, 352.

Mareuil (Gabrielle de), prend soin du jeune J.-A. de Thou, abandonné des médecins ; marie sa fille unique à François de Bourbon, dauphin d’Auvergne, XXXVII, 221.

Mareuil (le baron de), général anglais, commande le siége de Melun, où il se distingue, IV, 236. Fait tomber Duguesclin dans les fossés, 239. Remet la ville par composition, 240. Est renversé par Duguesclin à la bataille de Cocherel, 268. Tue le grand-maître des arbalétriers, et reçoit lui même la mort, 269.

Marguerite de Hongrie, femme d’Isaac l’Ange, sort de sa retraite, et revient à la cour après le rétablissement de son mari, I, 34. Épouse le marquis de Montferrat après la prise de Constantinople par les Latins, 61. (Notice.) — Gouverne avec son fils Démétrius le royaume de Thessalonique, et reçoit des secours du Pape contre Théodore, despote d’Épire, 471. (Décad. de l’Emp. latin.)

Marguerite de Flandre, fille de Baudouin qui conquit l’Empire grec, épouse Bouchard d’Avesnes ; suites de cette union, II, 97.

Marguerite, princesse de Sidon, nièce de Jean de Brienne, roi de Jérusalem, fait rendre les derniers devoirs aux restes de Gauthier de Brienne, II, 330.

Marguerite, fille aînée de Raymond Bérenger, comte de Provence, mariée au roi Louis IX : son portrait, II, 52. Est couronnée à Sens, 53. Accompagne le Roi en Égypte, 99. Apprend à Damiette les désastres des croisés ; sa fermeté ; pourvoit à la défense de cette ville ; exige d’un vieux chevalier qui étoit auprès d’elle qu’il la tuera si les Sarrasins s’emparent de la place, 111. Accouche d’un fils qui fut nommé Tristan, 112. Rejoint le Roi, 113. Partage sa douleur, causée par la nouvelle de la mort de la reine Blanche, 116. Le console par ses saillies ; par son exemple, apprend aux chevaliers qui l’accompagnent à supporter leurs maux avec constance, 117. Après la mort du Roi, fonde un couvent de cordelières, où elle meurt en 1286. (Tabl. du règ. de S. Louis.) — Ses frayeurs pendant son séjour à Damiette ; serment qu’elle exige d’un vieux chevalier qui étoit auprès d’elle ; accouche d’un fils qui fut nommé Jean Tristan ; supplie les Pisans et les Génois de ne pas abandonner la ville, 311. Vœu qu’elle fait si elle arrive heureusement en France, 378. (Joinville.)

Marguerite d’Autriche, fille de Marie de Bourgogne et de l’archiduc Maximilien, est fiancée au dauphin de France Charles ; comment ce mariage est rompu, X, 432 et 435. Épouse ensuite le prince de Castille, 476.

Marguerite d’Écosse, femme du dauphin Louis, meurt à l’âge de 22 ans ; ses qualités du cœur, ses agrémens de l’esprit, XI, 176. Recherches sur les causes de sa mort ; enquêtes faites à cette occasion, 177. Dépositions des témoins, 178. Injustement accusée, Marguerite ne trouve point de consolation auprès du Dauphin, 179. Son pélerinage à Notre-Dame-de-l’Épine accélère la fin de ses jours ; est enterrée dans la cathédrale de Châlons, 180. Détails sur son mariage avec le Dauphin et son entrée à Tours, donnés par J. Chartier, 289.

Marguerite, duchesse d’Alençon, balance le crédit de Louise de Savoie ; son caractère, XVII, 14. Se plaît dans la société des savans qui penchent vers la doctrine de Luther ; ses traits piquans contre les moines, 78. Elle est admise au conseil de la Régente, 80. Part pour l’Espagne, munie de pleins pouvoirs pour opérer la délivrance de son frère, le trouve dangereusement malade ; sa conduite pleine de tendresse et de piété, 81. Elle voit l’Empereur ; paroît devant le conseil d’Espagne, qu’elle étonne, 82. Avertie par le connétable de Bourbon, elle se hâte de sortir d’Espagne, 83. Est mariée au jeune Henri d’Albret, roi de Navarre ; bonheur qu’elle trouve dans cette union, 95. Accueille les novateurs, qui lui cachent avec soin leurs sentimens, 96. Entretient des relations avec leurs amis des pays étrangers ; favorise leurs écoles ; se justifie à cet égard auprès du Roi son frère, et le trompe en se trompant elle-même, 100. Accorde un asyle à Calvin, 113. Souffre que dans son cercle on se permette des déclamations contre le Pape et la cour de Rome ; fait paroître un livre intitulé Miroir de l’ame pécheresse ; esprit de cet ouvrage, 114. Il est reçu avec enthousiasme par les protestans, 115. Vient auprès du Roi son frère, dont elle s’efforce de dissiper la mélancolie, 150. Se retire dans un couvent après la mort de son frère, 183. (Introd.) — Elle va en Espagne, où sa présence contribue au rétablissement de la santé du Roi son frère ; revient en France avec des pouvoirs de sa part, XVIII, 12. (Mém. de Du Bellay.)

Marguerite de Flandre, fille de Maximilien, fiancée au Dauphin, fait son entrée à Paris, XIV, 114.

Marguerite de France, fille de François I, duchesse de Savoie, meurt à Turin, regrettée de tous les gens de bien ; sa charité héroïque, XLV, 103.

Marguerite de Valois, première femme de Henri IV : qualités brillantes du style de ses Mémoires ; sa beauté ; agitations de sa vie, XX, 20. Épouse malgré elle le roi de Navarre ; est froidement traitée par lui ; son attachement pour le duc d’Alençon, 21. Est toujours exposée aux soupçons les plus injurieux ; intérêt qu’offrent ses Mémoires, 22. L’Académie française les met au nombre des livres qui ont fixé le véritable génie de notre langue, 23. Son intrigue avec le duc de Guise est découverte, 134. Sa soumission pour sa mère, 135. Témoigne ouvertement sa répugnance pour le roi de Navarre, 148. Est mariée de force avec lui, 149. Reçoit ordre, la veille au soir de la Saint-Barthelemy, d’aller se coucher ; agitation qu’elle éprouve ; ses inquiétudes, 156. Sauve la vie au malheureux Téjan ; est conduite chez la duchesse de Lorraine ; voit massacrer un homme auprès d’elle, 159. Est soumise à une surveillance sévère ; la perte de son amant La Mole ne l’empêche point de continuer à se mêler d’intrigues ; elle offre au roi de Navarre son mari et au duc d’Alençon un moyen de procurer la liberté à l’un d’eux, 171. Réveille l’ambition du duc d’Alençon ; le fait échapper de la cour, 180. Accusée d’avoir fait évader son mari, elle subit dans son appartement une prison rigoureuse, mais trouve des consolations dans la culture de son esprit, 181. Rentrée en grâce, elle va aux eaux de Spa, dans le but secret de faire des partisans au duc d’Alençon, 185. Est obligée de revenir en France ; dangers qu’elle court à son retour ; elle va se reposer à La Fère, où le duc d’Alençon vient la trouver ; plaisir qu’ils y goûtent tous deux, 186. Elle veut aller rejoindre son mari, et reçoit défense d’entreprendre ce voyage, 187. Va à Nérac avec sa mère ; piquée de l’indifférence de son mari, elle ne néglige aucun moyen de le ramener ; soins qu’elle lui donne dans une maladie sérieuse ; flatte la passion ridicule du vieux Pibrac ; 189. Ne lui montre plus que du dédain après la convention de Nérac ; lettre dans laquelle elle lui reproche trois ans plus tard d’avoir osé lever les yeux sur elle, 190. Jouit quelque temps de toute la confiance du roi de Navarre ; au milieu des fêtes dont elle est l’ame, entretient une correspondance secrète avec le duc d’Alençon, et cherche à lui gagner les seigneurs protestans, 191. Revient à la cour de Henri III ; renoue la liaison qu’elle avoit eue autrefois avec le duc de Guise ; dans quel but, 193. Sa mère lui suscite tant de désagrémens, qu’elle sollicite la permission de quitter la cour, et l’obtient ; est arrêtée dans sa retraite, outragée et perdue dans l’esprit de tous les partis, 194. Traîne une vie errante, tantôt libre, tantôt prisonnière ; son goût pour les lettres la console dans ses disgrâces ; ne trouve le repos qu’après que son mari a rompu les liens qui l’unissoient à elle, 195. (Introd.) — Elle quitte furtivement Nérac et se rend à Agen, où le sieur de Liguières l’attend, XXXV, 210. (Mém. de Bouillon.)

Sa naissance, son éducation, son esprit et sa beauté ; elle ne résiste point aux séductions de la cour de Cath. de Médicis, XXXVII, 3. S’efforce d’acquérir de l’influence dans les affaires ; accueille les hommages du duc Henri de Guise ; sert les intérêts du duc d’Anjou, 4. Épouse malgré elle le prince de Navarre ; est obligée de fuir dans l’appartement d’une de ses sœurs le jour du massacre de la S.-Barthelemy ; rompt avec le duc d’Anjou, se lie avec le duc d’Alençon, 5. Reçoit les soins de La Mole ; répond en latin et sans préparation à l’évêque de Cracovie ; son éloquence naturelle, 6. Ses regrets pour La Mole ; elle devient la confidente des projets et des amours de son époux et de son frère, 7. Son attachement pour Bussy d’Amboise ; elle favorise la fuite du duc d’Alençon et du roi de Navarre, 8. Est gardée à vue dans son appartement ; rentre dans le tourbillon des affaires ; obtient la permission d’aller prendre les eaux de Spa, 9. Captive le gouverneur de Cambray et le grand bailli du Hainaut ; est exposée à Liége aux insultes des deux partis ; se retire au château de La Fère, où elle reste quelque temps avec le duc d’Alençon, 10. Brave la colère de Henri III, et fait évader ce duc de sa prison, 11. Est conduite par sa mère auprès de son mari à Nérac ; excite la passion de Pibrac par la coquetterie la plus raffinée ; se moque ensuite de cet amant, 12. Montre pour les amours de son époux une complaisance qui compromet sa dignité ; reçoit les hommages du vicomte de Turenne ; demande vengeance à son époux des outrages qu’on lui fait, 16. Revient à la cour, entre dans de nouvelles intrigues, prend les intérêts du duc de Guise ; elle se perd dans l’esprit des deux partis, 17. Elle est arrêtée en retournant à Nérac, puis relâchée ; reste deux ans dans l’inaction à la cour de son mari ; s’empare de l’Agenois ; est forcée de quitter précipitamment Agen, 18. Se réfugie à Carlut, se rend maîtresse du château d’Usson, et en chasse Canillac ; y passe plusieurs années au milieu de la guerre civile, 19. Détresse où elle s’y voit réduite ; y compose ses Mémoires ; lettre qu’elle écrit à Brantôme, 20. Refuse de consentir à la dissolution de son mariage, dans la crainte qu’Henri IV n’épouse la duchesse de Beaufort ; y consent lorsqu’elle apprend qu’il recherche Marie de Médicis ; sa lettre au Pape à ce sujet, 21. Sert avec ardeur les intérêts du Roi ; reçoit sa visite au château de Madrid, 22. Trouve enfin le repos dans une maison située sur le bord de la Seine ; s’y entoure des hommes de lettres les plus distingués ; ses occupations, ses libéralités, 23. Assiste au baptême des enfans de France ; fait donation de tous ses biens au Dauphin ; sa mort, 24. Diversité de sentimens sur cette princesse ; ses Mémoires, qui ne laissent aucun doute sur les égaremens de sa jeunesse, sont regardés par les premiers académiciens comme un des modèles dignes d’être employés à la perfection de notre langue, 25. Éditions diverses de cet ouvrage, 26. (Notice.)

Étant enfant, elle préfère le marquis de Beaupréau au prince de Joinville, depuis duc de Guise ; pourquoi, 30. Résiste aux huguenots, 31. Après le colloque de Poissy, est envoyée à Amboise, où madame de Dampierre la prend en amitié, 32. Retourne à la cour auprès de sa mère ; l’accompagne à Bar-le-Duc, à Lyon, à l’entrevue de Bayonne ; description des fêtes qui s’y donnent, 33. La suit à Tours, où elle va avec le Roi voir le duc d’Anjou, 36. L’entretien qu’elle a avec son frère produit sur elle un changement ; elle lui promet son appui auprès de la Reine, 39. Comment elle tient sa promesse, 40. Accompagne la Reine à S.-Jean-d’Angély, 41. S’aperçoit du refroidissement de son frère ; quelle en est la cause, 42. Regret qu’elle en témoigne à sa mère ; elle tombe malade, 43. Soins que lui donnent sa mère et le duc d’Anjou, 44. Sa réponse à sa mère au sujet de la proposition qui lui est faite d’épouser le roi de Portugal ; elle écrit à la duchesse de Lorraine sa sœur pour la prier de faire hâter le mariage du duc de Guise avec la princesse de Porcian, 45. Comment elle reçoit la proposition d’épouser le prince de Navarre, 46. Son mariage avec ce prince ; détails à ce sujet, 48. Ses frayeurs dans la matinée de la S.-Barthelemy, 53. Elle obtient du Roi et de la Reine la vie de mess. de Miossens et Armagnac, 56. Sa réponse à sa mère à une question qu’elle lui fait sur son mari, 57. Avertit le Roi et la Reine du projet formé par le roi de Navarre et le duc d’Alençon de se réunir aux huguenots ; en empêche l’exécution ; accorde son amitié au duc d’Alençon, 58. Dresse un mémoire pour le Roi son mari ; ses regrets de la mort du roi Charles, 60. Triste pressentiment qu’elle éprouve à l’arrivée de Henri III en France, 63. Calomnie dont elle est l’objet ; affront qu’elle essuie de sa mère, 65. Réparation qu’elle en reçoit du Roi et de la Reine, 69. Vains efforts qu’elle fait pour détacher le duc d’Alençon de madame de Sauve, 71. S’éloigne du roi de Navarre son mari, parce qu’il l’a forcée, d’après l’ordre du Roi, de renvoyer mademoiselle Thorigny, 79. Pourquoi elle est retenue et gardée au Louvre, 87. Reçoit des lettres de son mari, et y répond, 89. Puise dans sa captivité le goût de la lecture, et y trouve le soulagement à ses ennuis, 92. Elle va avec la Reine sa mère à Sens ; assiste aux conférences qui s’y tiennent pour la paix, 93. Refuse d’être comprise dans le traité pour l’assurance de sa dot ; retourne avec sa mère à Paris, 94. Se plaint à la Reine et au Roi de ce qu’on l’a trompée, et du refus qu’on lui fait d’aller rejoindre son mari ; déclare qu’elle ira le trouver au risque de sa vie, 98. Comment elle obtient du Roi la permission d’aller aux eaux de Spa, 100. Son départ ; suite qui l’accompagne ; détails sur ce voyage, 104. Comment elle est reçue à Cambray, 105 ; à Valenciennes, 107 ; à Mons, 108. Son entretien avec la comtesse de Lalain sur les secours que le duc d’Alençon peut donner aux Flamands, 110. Résolution prise à cet égard avec le comte de Lalain, 113. Elle se rend à Namur, où elle est reçue par don Juan d’Autriche, 115. Funestes présages de l’issue de son voyage, 119. Arrive à Liége ; comment elle y est reçue par l’évêque ; description de la ville, 120. Prend les eaux de Spa, 125. Les nouvelles qu’elle apprend de Namur, où don Juan s’est rendu maître du château, 126. Celles qu’elle reçoit de la cour par son frère, 127, et les conseils de mesd. de La Roche-sur-Yon et de Tournon, la déterminent à se rendre à La Fère, 128. Est trompée par le cardinal de Lenoncourt et le chevalier de Salviati ; se met en route malgré eux, 129. Arrive à Huy ; comment elle y est reçue ; en sort avec peine, 130. Entre avec beaucoup plus de peine encore dans Dinant, 131. Embarras dans lequel elle s’y trouve ; comment elle s’en tire, 133. Sort de cette ville accompagnée par une troupe de bourgeois ; échappe aux embûches de don Juan et de M. de Barlemont, 134. Arrive au château de Fleurines, où elle ne peut entrer qu’à la nuit, 135. Revient heureusement en France, accompagnée par M. de Fleurines ; arrive à Cateau-Cambresis par le secours de la comtesse de Lalain ; échappe à de nouvelles embûches, 136. Se rend au Catelet, et de là à La Fère ; y reçoit une lettre de son frère le duc d’Alençon, qui vient lui-même la voir, 137. Retourne à Paris, où elle est reçue honorablement ; demande au Roi la permission d’aller rejoindre son mari, 139 ; et des terres pour assignation de sa dot, 140. Va partager la captivité de son frère, 147. Est remise en liberté avec lui, 152. Comment elle favorise son évasion du Louvre, 158. Ses frayeurs à cet égard, 161. Comment elle est rassurée, et rassure aussi le Roi, sur les desseins de son frère, 162. Reçoit de grands bienfaits du Roi, qui veut la détacher de son frère, auquel elle reste fidèle, 163. Va en Guyenne avec la Reine sa mère, 164. Est bien accueillie par son mari ; quitte sa mère à Castelnaudari et reste en Béarn, où on lui permet de faire dire la messe dans une petite chapelle, 165. Se plaint au Roi son mari du traitement fait à des catholiques par son secrétaire Dupin, 166. Obtient justice, et le renvoi de Dupin ; mais éprouve la mauvaise mine de son mari à cette occasion, 167. En accuse Pibrac et la demoiselle Rebours, aimée du Roi, 168. Soigne son mari dans une maladie ; regagne son affection ; passe cinq ans en Gascogne ; état de la cour de Nérac, 169. Fait de vains efforts pour maintenir la paix entre le Roi son mari et le maréchal de Biron, et pour empêcher les huguenots de faire la guerre, 170. Écrit au Roi et à la Reine sa mère l’état des affaires ; obtient que la ville de Nérac restera neutre, 173. Écrit au maréchal de Biron pour se plaindre de l’attaque qu’il a faite sur cette ville, 175. Refuse d’accompagner madem. Fosseuse à Aigues-Caudes, 180. Son entretien avec cette demoiselle la brouille avec son mari, 182. Assiste à ses couches, et lui donne ses soins, 183. Reçoit des lettres de la Reine mère et du Roi, qui la pressent de revenir à la cour ; se détermine à s’y rendre pour quelques mois, emmenant madem. Fosseuse avec elle, 185. (Mém. de Marg. de Valois.) — Elle consent par un acte qu’on examine la nullité ou la validité de son mariage, XLVII, 243. Revient à Paris après 24 ans d’absence ; va loger à l’hôtel de Sens ; quatrain fait contre elle, 497. Tient avec M. de Montpensier le fils d’une pauvre Irlandaise, 500. Gagne sa cause pour le comté d’Auvergne, 533. Se retire à Issy, à cause de la peste qui règne chez elle, XLVIII, 9. Énigme qui court sur elle, 52. Fait vœu d’avoir tous les jours quelques religieux pour chanter les louanges de Dieu, 113. Donne la bague à un jeu qui se célèbre à l’Arsenal, et auquel assistent le Roi et la Reine, 158. Vers faits sur ses demeures et bâtimens, 217. Fait présent au Dauphin d’un cordon de pierreries, 226. Réponse dure qu’elle s’attire de la part d’une dame, 303. Elle pose la première pierre du portail de S.-Étienne-du-Mont, et donne mille écus pour cette construction, XLIX, 116. (L’Estoile.) — Sa mort ; elle institue M. le Dauphin son héritier, L, 267. (Fontenay-Mareuil.)

Mariana, jésuite espagnol, publie un livre où il approuve en termes formels l’assassinat du feu Roi, XLVII, 520.

Marie de Champagne, comtesse de Flandre, se croise avec son mari, I, 14. Elle ne peut le suivre à cause de sa grossesse, 20. Après ses couches se rend à Acre, où elle apprend l’élévation de Baudouin sur le trône de Constantinople, 65. Meurt à la fleur de l’âge, 66.

Marie, impératrice, femme de Manuel Comnène ; son caractère, I, 24.

Marie de Bourgogne, fille unique de Charles-le-Téméraire, succède à son père à l’âge de 20 ans ; son élévation dans les sentimens, son grand courage, ses grâces extérieures, IX, 71. Proteste contre la violence qu’on fait aux États de Bourgogne de prêter serment de fidélité à Louis XI, 72. Écrit au Roi pour le prier de ne traiter qu’avec les personnes auxquelles elle accordoit sa confiance ; assemble les États de Flandre à Gand ; paroît céder à leur autorité ; conserve son conseil secret, 75. Elle nie hardiment la lettre qu’elle a écrite à Louis XI ; se transporte presque seule au milieu des rebelles, pour soutenir ses ministres et demander leur grâce, 76. Se rend sur la place où ils vont être exécutés, pousse des cris plaintifs, supplie pour eux, et ne peut les sauver ; épouse l’archiduc Maximilien, fils de Frédéric III, 77. Sa mort, 82. Ses enfans ; tableau des vicissitudes de la maison d’Autriche depuis Marie, de laquelle elle tire son origine, jusqu’à nos jours, 83 et suiv. (Précis sur la sec. mais. de Bourg.) — Marie est recherchée par plusieurs princes ; son mariage est arrêté avec Maximilien d’Autriche, X, 423. (La Marche.) — XII, 331 à 337. Réflexions de l’auteur à l’occasion de ce mariage, 338. Portrait de Marie ; sa mort, 340. (Mém. de Comines.)

Marie, sœur de Henri VIII, roi d’Angleterre, est fiancée à Louis XII, XVI, 262. Arrive en France, 263. Détails sur son entrée à Abbeville, 266. Y épouse le Roi ; fêtes à cette occasion, 267. Est couronnée à S.-Denis, 268. Fait son entrée à Paris ; joûtes et tournois qui y sont entrepris par le duc d’Angoulême, 269. Après la mort de Louis XII épouse en secret le duc de Suffolck, 274 ; et retourne en Angleterre, 276.

Marie, sœur de Charles-Quint, reine de Hongrie, est nommée gouvernante des Pays-Bas à la mort de Marguerite d’Autriche ; son caractère violent et emporté ; elle étouffe des supplices les restes de la faction de Muncer, XVII, 112. Oppose une forte résistance à l’invasion de François I ; conclut une trève de dix mois avec lui, 138. Parvient à en faire conclure une de trois mois pour le Piémont ; travaille à une paix définitive, 139. (Introd.) — Quitte à regret le gouvernement des Pays-Bas, qui est donné à Emmanuel-Philibert de Savoie, XX, 67. (Introd.) — Montre en toute occasion sa haine contre les Français ; retient prisonnier un ambassadeur de France ; fait arrêter dans tous ses ports les vaisseaux et marchands de cette nation, XXXI, 23. Fait conduire à Bruxelles, comme des criminels, des voyageurs qui retournent paisiblement en France, 24. Prend la ville de Stenay et fait ravager le duché de Luxembourg, 91. (Comm. de Rabutin.)

Marie de Clèves, marquise de L’Isle, femme de Henri, prince de Condé, meurt à la fleur de l’âge ; sa bonté et sa beauté, XLV, 104.

Marie de Médicis est saluée reine de France à Florence ; envoie son portrait à Henri IV, XXXVI, 448. Est mariée par procuration ; fêtes célébrées à Florence à cette occasion, 464. Son arrivée à Marseille ; détails sur son voyage et son entrée dans cette ville, 478. Autres détails sur son voyage en France jusqu’à Lyon, 480. Son entrée à Paris ; plaisante aventure qui lui arrive en entrant au Louvre, 491. Elle accouche d’un fils, 507. (Mém. de Pontlevoy.) — Son contrat de mariage avec le Roi est passé à Florence au palais Pitti, XLVII, 281. Cérémonie de son mariage à Florence, 299. Son départ pour la France ; détails sur son voyage ; 300. Son arrivée à Lyon, 304. Sa première entrevue avec le Roi, 305. La cérémonie de son mariage est renouvelée par le cardinal légat Aldobrandin, 306. Arrive à Paris ; reçoit les visites des princesses et principales dames de la cour et de la ville, 307. Accouche d’un dauphin, 319. Accouche d’une fille ; regret qu’elle en a, 361. Fait un ballet magnifique à Paris ; détails, XLVIII, 223. Accouche d’une fille pour la naissance de laquelle on ne fait aucune réjouissance, 340. Presse instamment le Roi de la faire couronner et sacrer, 419. Grands préparatifs pour cette cérémonie, 420. Fait rendre le pain bénit de la confrérie du S.-Sépulcre à l’église des Cordeliers, 421. Est couronnée et sacrée à S.-Denis, 424. Incidens remarquables, 425. Elle est déclarée, régente pendant la minorité de son fils, 428. Retient pour son médecin le sieur Duret, que le feu Roi aimoit le moins, 437. Recommande aux gardes la personne du Roi son fils, 438. Détails sur la cérémonie de son sacre à S.-Denis, 441. Est déclarée régente après la mort du Roi, XLIX, 4. Se rend à Notre-Dame avec une grande escorte, puis à S.-Victor, 81. Va chez la reine Marguerite à Issy et à S.-Germain, 82. Déclare qu’elle fera justice de ceux qui répandent dans Paris de faux bruits sur une nouvelle S.-Barthelemy, 89. Rassure des députés des protestans sur les faux bruits qu’on fait courir à leur sujet, 97. Ses largesses au prince de Conti et au duc de Guise, 104 et 113. Consulte le Pape sur le choix d’un premier président du parlement de Paris, 186. (L’Estoile.) — Est déclarée régente, 255. Se rend au parlement avec le Roi, 260. Discours qu’elle y tient, 261. (Relat. de Gillot.)

Elle est déclarée régente par le parlement, L, 49. Comment elle maintient le royaume en paix pendant 4 ans, 102. Ordonne que le deuil du Roi se portera la seconde année ; donne le commandement de ses gardes à M. de La Chastaigneraye, par reconnoissance du service qu’il lui a rendu, 105. Ordonne que la compagnie de chevau-légers du feu Roi servira le jeune Roi par quartier, pour le suivre partout ; accorde quelque augmentation de paie aux officiers et chevau-légers ; jalousie excitée à ce sujet parmi les gendarmes du Roi, 106. Accorde des survivances à tous ceux qui, ayant des charges ou gouvernemens, ont des enfans ou des héritiers en âge de les posséder ; mal qui en résulte, 107. Règle son temps pour les affaires et pour ses divertissemens, 109. Sa cour particulière ; de qui elle se compose, soit en hommes, soit en dames, 111. Elle tient un grand conseil concernant l’affaire de la succession de Juliers ; quelle résolution y est prise, 113. Tient un conseil où il est résolu qu’on ne recevra point l’ambassadeur de l’archiduc, si les lettres dont il est porteur ne sont conformes à l’ancien usage ; tempérament adopté, sans tirer à conséquence pour la suite, 120. Comment elle apaise un différend élevé entre M. le prince de Conti et M. le comte de Soissons, et entre ce dernier et M. le duc de Guise, 132. Donne à Concini de quoi acheter le marquisat d’Ancre, 134. Ses libéralités excessives, 135. Elle écoute favorablement les propositions d’Espagne concernant une double alliance ; ménage à cet égard les alliés, 140. Se fait remarquer à Fontainebleau par sa beauté, 155. Refuse de lire les mémoires des huguenots, et leur témoigne qu’elle ne veut point souffrir de nouveautés, 196. Son ressentiment de la mort du baron de Lux contre mess. de Guise et d’Épernon, 206. Après la mort du fils du baron de Lux, elle témoigne publiquement qu’elle pardonne à M. de Guise ; lui donne une grande somme d’argent, 209. Prend la résolution de secourir Ferdinand de Mantoue dans la possession du Montferrat, 215. Commence à faire bâtir le Luxembourg, 226. Écrit, au nom du Roi, à tous les parlemens, aux gouverneurs des provinces, etc., pour les prévenir contre le départ des princes, 230. Faute commise à l’égard de la citadelle de Mézières, prise par M. de Nevers, 235. Elle répond au manifeste du prince de Condé, 237. Envoie M. de Thou à M. le prince pour le disposer à un accommodement, 238. Envoie M. de Vignier traiter une seconde fois avec lui à Ste.-Menehould ; traité conclu, 244. La Reine reçoit fort bien mess. de Longueville et du Maine, 246. Convoque les États généraux du royaume ; fait baptiser le duc d’Anjou et la petite Madame, 247. Mène le Roi en Bretagne contre M. de Vendôme, 251. Le ramène à Paris après avoir tout pacifié, 255. Fait déclarer la majorité du Roi, 257. Se hâte de faire finir les États généraux, en leur promettant qu’on satisferoit aux demandes portées dans les cahiers, 264. Commence à diminuer l’autorité des anciens ministres, et donne trop de pouvoir au maréchal d’Ancre, 266. Fait expédier des commissions pour lever trois armées ; envoie M. de Villeroy au prince de Condé pour le prier d’accompagner le Roi à Bordeaux, 285. Confie le commandement de l’armée qui doit suivre le Roi à M. de Guise, et celui de l’armée qui est opposée à M. le prince, au maréchal Bois-Dauphin, 289. État de cette armée, 290. Danger que court la Reine par l’écroulement d’un plancher, 329. Elle s’ouvre à Sauveterre sur son projet d’éloigner M. de Luynes, et l’engage à lui conseiller de se retirer de lui-même, 339. Se décide à faire arrêter M. le prince de Condé, 348. Prend des mesures à cet effet, 350. Fait faire trois armées pour les opposer aux princes mécontens, 366. Est gardée dans son appartement après la mort du maréchal d’Ancre, 377. Sa constance en apprenant cette mort, 378. Comment elle auroit pu la prévenir si ses femmes de chambre l’eussent permis, 379. Sa répugnance pour aller à Blois ; elle s’y décide enfin, 385. Promet à M. de Luynes tout ce qu’il lui fait proposer ; demande à aller à Notre-Dame des Ardillères, 426. Écrit à M. d’Épernon pour le prier de travailler à sa délivrance, 428. Trompe M. de Luynes par ses promesses et sa conduite, 433. Fait les préparatifs de son évasion, 435. Se rend à Montrichard, de là à Loches, où elle reste deux jours avec M. d’Épernon ; écrit au Roi, 346. Écrit aussi au prince de Piémont ; contenu de ses lettres, 438. Divisions qui éclatent à sa cour à Angoulême, 440. L’évêque de Luçon la tire d’embarras, 442 ; lui fait conclure un traité avantageux, 443. Consent à une entrevue avec le Roi, 447. Reçoit le prince de Piémont à Angoulême ; son entrevue avec M. de Luynes, 448. Son entrevue à Tours avec le Roi, 449. Refuse une nouvelle entrevue qui lui est proposée par M. de Luynes, 463. Rompt toute négociation avec M. de Blainville, comptant sur les levées que doit faire M. du Maine, 467. À la nouvelle de la prise de Caen par le Roi, elle part d’Angers pour aller au Mans ; mais sur la nouvelle de l’approche de M. de Créquy, elle retourne à Angers, 475. Offre de traiter aux conditions déjà proposées, et tient ferme dans cette résolution, 478. Perd plus de 7 ou 800 hommes dans l’attaque du Pont-de-Cé, 486. Envoie à tous ceux de son parti le traité qu’elle a signé avec le Roi, 489. Voit le Roi à Brissac, 490. Le conduit à Poitiers ; revient à Fontainebleau, 491. Fait tous ses efforts pour faire entrer le cardinal de Richelieu au conseil du Roi, 561. Veut achever le mariage de mademoiselle de Montpensier avec Monsieur, LI, 2. Oppositions à ce mariage, 3. Changement dans son esprit à l’égard du cardinal de Richelieu ; par qui ce changement s’opère peu à peu, 78. Moyens adroits dont elle se sert pour dégoûter le Roi de son ministre, 83. Elle essaie de détourner le Roi de prendre la défense de M. de Mantoue, 125. Fait conduire à Vincennes la princesse Marie et mad. de Longueville, 158. Reçoit ordre de les remettre en liberté ; ses plaintes contre le cardinal de Richelieu à ce sujet, 159. D’après les conseils des ennemis du cardinal, elle demande au Roi son renvoi des affaires, 170. La nouvelle de l’entrée des généraux français dans Casal déconcerte ses projets sans les changer, 172. Ses entrevues avec le Roi, dans lesquelles elle lui demande le renvoi du cardinal, 173. Suit le Roi à Compiègne ; résiste à toutes les tentatives qu’on fait pour adoucir son esprit, 181. Est gardée à vue à Compiègne, 183. Refuse de se rendre à Moulins, 184. S’obstine à rester à Compiègne, 187. Fait prier le marquis de Vardes de la recevoir à La Capelle, 188. Part de Compiègne pour s’y rendre ; à la nouvelle de ce qui s’est passé dans cette ville, elle ne sait plus que résoudre, 191. Va à Avesnes, d’où l’Infante la fait conduire à Bruxelles, 192. Refuse toutes les offres qui lui sont faites de la part du Roi, 194. Malheurs où l’entraînent sa passion et sa haine contre le cardinal, 195. (Fontenay-Mareuil.)

Marie, fille de Henri VIII et de Catherine d’Arragon, parvient au trône à la mort d’Édouard VI ; son projet de rétablir la religion catholique ; elle épouse le prince Philippe, fils de l’empereur Charles-Quint, XX, 60. Noue des négociations entre Henri II et son mari Philippe, à la suite desquelles une trève de cinq ans est conclue, 67. Fait une déclaration de guerre à la France, et envoie 12,000 Anglais en Flandre, 70. Ne veut entendre à aucun arrangement avec la France, si Calais n’est rendu ; sa mort aplanit les difficultés qui s’opposoient à la paix, 79. Fait trancher la tête à Jeanne de Suffolck et à son mari Guifort, XXIV, 131. (Mém. de Tavannes.) — Mouvemens en Angleterre pour empêcher le mariage de la Reine avec le prince d’Espagne, XXIX, 185. (Du Villars.) — Marie envoie déclarer la guerre au roi de France, XXXII, 7. (Comm. de Rabutin.) — Elle veut épouser Henri de Courtenay, XXXIII, 74. Constitue prisonnière sa sœur Élisabeth, 75. (Castelnau.)

Marie Stuart, reine d’Écosse, épouse le fils du comte de Lenox, XXIV, 417 ; puis Bathuel ; se réfugie en Angleterre, où elle est faite prisonnière, et enfin décapitée, 418. (Mém. de Tavannes.) — Prétend au trône d’Angleterre, XXXIII, 77. À la mort de François II son mari, elle s’embarque à Calais et retourne en Écosse, 124. Détails sur ce voyage ; noms des seigneurs qui l’accompagnent, 125. Est recherchée de plusieurs grands princes, ce qui excite la jalousie de la reine Élisabeth, 127. (Castelnau.) — Fait mourir le comte de Lenox son mari, XLV, 69. Est décapitée au château de Fotheringay ; détails sur son exécution, et sur la cause de son arrêt, 327. (L’Estoile.)

Mariette (Guill.), secrétaire du Roi, dénonce à Pierre de Brezé, ensuite au Roi, un prétendu complot du Dauphin ; l’imposture découverte, il est condamné par le parlement à avoir la tête tranchée, XI, 186.

Marignan (le marq. de), général des troupes impériales, forme le blocus de Sienne, XX, 64. (Introd.) — Fils d’un fermier des impôts à Milan, il se rend utile dans les guerres d’Italie, où il joue un grand rôle ; livre un combat à Ste.-Bonde, XXI, 178. Essaie de prendre Sienne par famine, 207. Envoie la veille de Noël à Montluc la moitié d’un cerf, six flacons de vin, six pains blancs, etc., 213. À minuit, il livre un assaut à la citadelle et au fort de Camollia, 215. Se rend maître du fort, 218 ; le perd ensuite, 224. Sur une lettre de l’Empereur, il fait venir de l’artillerie pour battre la place, 229. Après de vaines tentatives, il renvoie cette artillerie à Florence, et affame Sienne, 258. Danger qu’il court, 259. Moyen qu’il emploie pour mettre la division dans la ville, 269. (Comm. de Montluc.) — Défait le maréchal de Strozzi, et soumet la république de Sienne à l’obéissance de l’Empereur, XXXI, 372. (Comm. de Rabutin.) — Étant devant Metz, il fait faire par un trompette des ouvertures de paix au duc Horace Farnèse, XXXII, 323. (Siége de Metz.)

Marigny (le seign. de), de Picardie, est blessé dans une escarmouche devant Metz, et meurt de ses blessures, XXXI, 147 ; XXXII, 294.

Marillac (M. de), capit. au régiment des Gardes, est tué au siége de Privas, LI, 164.

Marillac (M. de), maréchal de camp, s’oppose à l’avis de M. de Toiras, qui conseille de poursuivre les Anglais qui veulent se retirer à l’île d’Oye, LI, 55. Est chargé de diriger une partie des travaux de la digue construite pour fermer le grand port de La Rochelle, 63. Est fait maréchal de France à la sollicitation de la Reine mère, 163.

Marillac (Michel de) : sa naissance, sa famille, sa maturité précoce, sa grande capacité pour les affaires ; il est reçu conseiller au parlement de Paris ; est entraîné dans le parti de la Ligue, mais reste attaché aux bases de la monarchie ; devient maître des requêtes ; veut résigner sa charge, XLIX, 441. Est nommé surintendant des finances, est fait garde des sceaux ; travaille à l’amélioration des lois ; est disgracié et mis en prison, 442. S’y occupe d’ouvrages de piété ; sa mort, ses divers ouvrages, ses mœurs sévères ; son Mémoire sur la part qu’il prit à l’arrêt concernant le maintien de la loi salique, 443. Lettre au cardinal de Berulle, qui accompagne ce Mémoire, 444 et suiv. (Notice.) — Conduite qu’il tient pendant la Ligue, 453. Ses trois actions signalées pendant ce temps, 454. Comment il contribue à la réduction de Paris, 455. Est nommé capitaine de la dixaine où il demeure ; est du parti de la Ligue française, qui veut le roi de Navarre pour roi à condition qu’il se fera catholique, 456. Fait le premier la proposition qui est la cause de l’arrêt du parlement concernant le maintien de la loi salique, 457. Fait partie de la députation du parlement qui va faire connoître cet arrêt à M. de Mayenne, 462. Texte de l’arrêt en date du 28 juin 1593 ; grand étonnement parmi les ligueurs du parti d’Espagne, 465 et suiv. Marillac fait ajouter à l’arrêt une clause qui a été omise, portant que les députés des trois ordres ne sont convoqués à autre fin que pour procéder à la déclaration et établissement d’un prince catholique et français, suivant les lois du royaume, 469. Parle avec courage à l’assemblée de l’hôtel-de-ville sur la proposition de sommer le roi de Navarre de se faire catholique, 473. (Mém. de Marillac.)

Marillac, archevêque de Vienne, partisan secret de la réforme, appuie, à l’assemblée des notables tenue à Fontainebleau, les vues de tolérance de l’amiral de Coligny, XX, 92. (Introd.) — Est envoyé à la diète d’Ausbourg, XXXII, 226. (Comm. de Rabutin.) Voir aussi son discours à l’assemblée des notables, XXXIII, 102.

Marillac, abbé de Thiers, fait sortir d’Annonay la compagnie de gendarmes du comte de Villars, XXXIV, 303.

Marillac (Franç.), célèbre avocat, se charge de défendre le prince de Condé, XX, 93.

Marin (le capit.) forme le dessein de faire rendre Louviers au Roi ; comment il y parvient, XL, 246 et suiv.

Marion, avocat, est suspendu par le Roi, pendant un an, de toute postulation, pour avoir trop librement parlé contre les nouveaux impôts dans le conseil privé, en présence du Roi ; à la prière de la Reine mère et du duc de Nevers, la suspension est levée le lendemain, XLV, 212. Sa mort, ses talens, XLVII, 487.

Marion, trésorier général à Montpellier, remontre à l’assemblée des notables tenue à Rouen que c’est faire injure aux trésoriers généraux reçus dans cette assemblée, que de leur ôter le droit de voter, XLIX, 331.

Marion, femme de Colin Panier, est condamnée, avec une autre femme dissolue, à être battue de verges et bannie du royaume, pour avoir faussement accusé un serviteur d’Olivier Le Dain, XIV, 69.

Marioul (le capit.), italien, repousse les ennemis avec B. de Montluc à Ste.-Bonde en Toscane, XXI, 179. Son origine ; il devient général de l’infanterie du duc de Florence, 182. Attaque l’armée espagnole près de Montizel, et est forcé de se retirer avec perte, 378.

Marivault (Jean de L’Isle-), du parti du Roi, est tué en duel par un ligueur nommé Claude de Maroles, XLVI, 8.

Marivault (le sieur de) est nommé gouverneur de la ville de Laon après la soumission de cette ville au Roi, XLII, 258.

Markis (Eustache Le), chevalier de Henri de Flandre, repousse les Grecs dans Constantinople, I, 210.

Marle (Henri de), chancelier, reproche au Dauphin son inconstance et sa vie voluptueuse, VI, 313. Sa fin malheureuse, 341.

Marle (le comte de), fils du comte de S.-Paul, est tué à la bataille de Morat, X, 397.

Marlorat, ministre protestant, est pendu après la prise de Rouen par le duc de Guise, XXXIII, 213 ; XXXIV, 162.

Marmet, ministre protestant à Nérac, meurt fort regretté du Roi ; son zèle pour la propagation de sa religion, XLVIII, 353.

Marmoutier (les moines de), d’après un ordre du Pape, reconnoissent pour leur abbé le frère de la femme de Concini, XLIX, 116.

Maroles (le sieur de) surprend la ville et le château de Montrichard pour la Ligue, XXXIX, 336. (Cayet.) — Tue le sieur de Marivault dans un combat singulier, XLIV, 537. (Mém. du duc d’Angoulême.)

Marot (Clément), poëte, quitte le service de François I pour s’attacher à la duchesse d’Alençon, devenue reine de Navarre, XVII, 96. Quitte la cour de cette reine et se retire en Italie auprès de Renée, duchesse de Ferrare, 127. Revient à la cour de France, 146. Publie une traduction en vers de plusieurs psaumes ; effet qu’elle produit dans le monde, 147. Influence qu’elle a sur les affaires religieuses, 148. Est obligé de fuir de nouveau ; se retire à Genève, puis en Piémont, où il meurt, 149.

Marsan, dauphinois, publie un livre pour la réunion des deux religions, XVIII, 227.

Marsay (le capit.) est blessé dans une descente opérée sur la côte d’Angleterre, XIX, 570.

Marsille (le capit.) force les paysans d’Anvers, commandés par Montdragon, à payer aux États leurs contributions ordinaires, XXXIX, 356.

Marsille, prêtre napolitain, est excommunié à Rome pour avoir écrit contre le cardinal Bellarmin pour la cause des Vénitiens, XLVIII, 12.

Marsillière (le sieur de La), secrétaire de Henri IV, est envoyé à Paris auprès de M. de Villeroy pour l’engager à parler au duc de Mayenne et à traiter de la paix, XLIV, 125.

Martel (Guill.), chambellan du Roi, vient à bout de se rendre maître de Charles VI dans son premier accès de démence, VI, 229.

Martigues (le seign. de), commandant des troupes royales, ruine l’armée au siége de S.-Jean-d’Angély, où il est tué, XXV, 148. (Mém. de Tavannes.) — Se voit forcé de capituler avec les Anglais et les Écossais dans la ville de Petit-Leith, XXXIII, 87. Conditions de la capitulation, 89. Contribue avec le duc de Guise au succès de la bataille de Dreux, 247. Stratagême qu’il emploie pour opérer sa retraite, 434. Est tué au siége de S.-Jean-d’Angély, 490. (Castelnau.) — Belle résolution qui le rend maître de Saumur, XXXIV, 222. (Mém. de La Noue.) Voir aussi, sur sa mort, XXXVI, 43.

Martin V, pape, élu par le concile de Constance, met fin au schisme de l’Église ; essaie de rendre le repos à la France, VI, 335.

Martin (frère), vicaire de l’Inquisition, requiert le duc de Bourgogne de lui livrer la Pucelle, VIII, 289. Va la voir en prison ; lui enjoint de reprendre les habits de son sexe, 304.

Martin (Jean), capit. d’une barque italienne, est fait prisonnier près de Massafra, XIV, 285.

Martin (le capit.) est tué à l’attaque du fort Basque, près de Naples, XVIII, 62.

Martin (maître), prédicateur des Seize, devient fou à lier en descendant de chaire, XLVI, 370.

Martin (le receveur) meurt soudainement ; sujet qu’avoit L’Estoile de le haïr, XLVIII, 423.

Martinengue (le comte de) assiége la ville de Sancerre ; après plusieurs assauts, il lève le siége pour aller joindre les ducs de Nemours et d’Aumale, XXXIII, 438. (Castelnau.) — Essaie de secourir le fort de Ripaille ; est blessé, et forcé de se retirer vers Sion, XXXIX, 191. (Cayet.) — Est envoyé par le Roi vers les sieurs de Villeroy et de S.-Sulpice, avec un ordre pour faire arrêter M. de Montmorency-d’Amville, XLIV, 24. (Mém. de Villeroy.)

Martinière (La), fils du maître des comptes, tue sa propre sœur de quinze coups de poignard, XLVII, 531. Son supplice, 532.

Martre, archer du chancelier de Bourgogne, est pris par des Saxons et emmené à Luxembourg, IX, 374.

Mas (Jacq. Du), écuyer, est tué à la bataille de Morat, X, 397.

Maschaut, capit. du quartier S.-Eustache, donne en pleine procession deux soufflets à une femme, et l’envoie en prison comme politique et hérétique, XLVI, 156.

Masselin (J.), official de Rouen, parle avec beaucoup d’énergie dans les États de Tours en faveur de l’opposition, XIV, 147.

Masseran (le marq. de), seign. du Piémont, traite avec le maréchal de Brissac des conditions auxquelles il entre au service du Roi, XXIX, 314. Sa conduite inspire des soupçons au maréchal, 564. Est arrêté à Gaillani par M. de Termes, à qui il remet le château de Jumaglia, XXX, 64.

Massieu, appariteur, accompagne la Pucelle au lieu de son supplice, VIII, 306.

Masson (Robert Le), seign. de Trèves, propose, dans le conseil du Roi, de consulter Jeanne d’Arc pour savoir si on assiégera ou non la ville de Troyes, VIII, 198.

Masson, architecte, est emprisonné pour quelque dessein contre le Roi, XLVII, 136.

Matha (le comte de) est tué au combat de Bray, LI, 248.

Mathago, général anglais, surprend de nuit le maréchal de Loheac et sa suite, le met en désordre, lui tue du monde et fait plusieurs prisonniers, VIII, 351. Prend la fuite à la bataille de S.-Lo, 548.

Mathan (M. de) est envoyé par le parlement de Rouen auprès du Roi pour l’exciter à entreprendre le siége de cette ville, XLIX, 297.

Mathias (l’archiduc) à la suite d’un conseil se propose d’aller attaquer Novigrade, XLII, 410. Livre assaut à cette place, et la force à capituler, 411. Assiége Gran ; livre bataille aux Turcs, qu’il met en déroute, 412. Détails sur le siége de Gran, que l’archiduc abandonne, malgré les protestations des princes allemands, 414. Fait fortifier Javarin ou Graz menacé par les Turcs, 436. En donne le commandement à Jean de Médicis, frère du duc de Toscane, 437. Fait une grande sortie sur le camp des Turcs ; bataille meurtrière d’où il se retire avec perte, 450. Est obligé de s’éloigner jusqu’à Pruch, 458. Se rend au siége de Gran, où il remplace le comte de Mansfeld, XLIII, 167. Entre dans Visgrade, 191. Reçoit le château à composition, 192.

Mathias (l’empereur) adopte et prend pour successeur aux royaumes de Bohême et de Hongrie son cousin germain l’archiduc Ferdinand, L, 412.

Mathieu, abbé de S.-Denis, est nommé un des régens du royaume pendant la deuxième croisade de S. Louis, II, 148.

Mathieu (Pierre) compose une tragédie intitulée la Guisiade, ou les États de Blois ; on y trouve quelquefois de la chaleur et de l’élévation, XX, 223.

Mathieu (le père) est chargé de porter au roi d’Espagne la lettre des Seize et celle de la Sorbonne, XLVI, 181.

Mathieu publie un abrégé de la vie du Roi, XLVIII, 231.

Mathilde, fille du roi Henri I d’Angleterre, mariée à l’empereur Henri V, épouse en secondes noces Geoffroy Plantagenet, comte d’Anjou, IV, 33. Est couronnée reine d’Angleterre, puis obligée de se retirer en Normandie, 34.

Mathis (le capitaine) est tué en voulant surprendre Venloo, XLIII, 336.

Matignon, lieutenant du Roi dans la basse Normandie, depuis maréchal, lutte avec peine contre l’amiral de Coligny et le comte de Montgommery, XXXIII, 262. (Castelnau.) — Commandant d’une division de l’armée de la Ligue, assiége Castels, XXXV, 220. Achève le siége de Montségur, 224. (Mém. de Bouillon.) — Surprend la ville de La Fère, XXXVI, 81. (Cheverny.) — Est forcé par le roi de Navarre à lever le siége de Castels, qui se rend ensuite au duc de Mayenne ; envie le commandement de cette place ; mésintelligence entre le duc et lui, XXXVIII, 296. Conserve la ville de Bordeaux au Roi ; en fait sortir les jésuites, XXXIX, 168. (Mém. de Cayet.) — Assiége La Fère, XLV, 202. S’en rend maître, 204. Meurt à table, XLVII, 208. (L’Estoile.)

Matis Paiart, grand doyen de Gand, fait rentrer cette ville sous l’obéissance de l’archiduc Maximilien, X, 446. Est envoyé vers ce prince, 447. Les Gantois, révoltés de nouveau, lui coupent la tête, 454.

Maucler (Pierre), comte de Bretagne : d’où lui vient son nom, II, 22. Son caractère ; s’oppose au gouvernement de Blanche de Castille, 23. Refuse d’assister au couronnement de Louis IX, 29. Se lie intimement avec Richard, frère du roi d’Angleterre, 43. Est vaincu à Bellesmes par la Régente et le jeune Roi, 44. Reconnoît le roi d’Angleterre pour son seigneur, 45. Est déclaré déchu de son fief et de la tutèle de ses enfans, 46. Le roi d’Angleterre le fait comprendre dans la trève de 3 ans qu’il conclut avec la Régente, 47. Maucler se met à la tête des mécontens, 53. Prend les armes et obtient quelques avantages ; passe ensuite en Angleterre, et n’ayant pu obtenir de secours, revient se jeter aux pieds du Roi qui lui pardonne, 54. Abandonne tout-à-coup ses projets ambitieux ; cède son fief à son fils ; prend le nom de chevalier de Braine, et se rend ensuite auprès du Pape pour être son principal conseiller, 59. Accompagne Louis IX en Égypte, 98. Meurt en revenant en France, après avoir rendu les plus grands services au Roi, 113. (Tabl. du règ. de S.Louis.) — Voyant le Roi secouru par le comte de Champagne, se soumet et demande grâce, 192. Conseille de marcher sur Alexandrie, 227. Est blessé à la Massoure, 248. Sert d’interprète pour répondre aux propositions qui sont faites aux prisonniers chrétiens de la part du Souldan, 287. Est mis dans une galère avec d’autres seigneurs pour être conduit à Damiette, 292. Part pour retourner en Europe, et meurt sur mer, 305. (Joinville.)

Mauclère, avocat au parlement de Rouen, découvre le projet de livrer cette ville à Henri IV, XXXVI, 206.

Maucour (le seig. de) s’attire la colère de Jean de Luxembourg à l’occasion du château de Coucy, VII, 321.

Mauger (Perrette), convaincue de vols et de larcins, est condamnée à être enfouie toute vive devant le gibet, XIII, 249.

Maugeron (le capit.) défait dans la plaine de Cerisolles une petite armée volante, XXX, 213. (Du Villars). — Monte le premier à l’assaut de Dinant, XXXI, 258. (Comm. de Rabutin.) Est blessé dans une sortie devant Metz, XXXII, 310. (Siége de Metz.)

Maugeron (le sieur de), gouvern. de Vienne pour le Roi, entre en intelligence avec le duc de Nemours, et lui livre tous les forts de cette place, XLI, 96 et suiv.

Maugiron, favori de Henri III, après avoir quitté le service du duc d’Alençon, conjure la ruine de ce prince, qu’il brave et méprise sans respect, XXXVIII, 141.

Maugue (Jean), fondeur, est tué avec 24 personnes d’une grosse bombarde dont on fait l’essai à Paris, XIV, 82.

Maulevrier (le comte de), sénéchal de Normandie, surprend sa femme Charlotte de France, fille naturelle de Charles VII et d’Agnès Sorel, avec un de ses veneurs, et les tue tous deux, XIV, 37.

Maulevrier (le capit.) se distingue au siége de Padoue, XV, 286.

Mauny (Alain de), frère d’Olivier, se joint à Duguesclin, IV, 274. Se distingue à la bataille de Montiel, V, 38 ; à celle de Pontvallain, 86.

Mauny (Olivier de), cousin de Duguesclin, un de ses assistans au combat en champ clos livré près de Pontorson, IV, 209. Se joint à lui pour aller au secours de Charles de Blois, 226. Attaque et prend Carentan, 280. Fait un carnage horrible à la bataille d’Auray, 295. S’unit aux chefs de bandes qui vont en Espagne, 326. Contribue à la prise de Tarascon, assiégée par le duc d’Anjou, 459. Se distingue à la bataille de Montiel, V, 38. (Anc. Mém. sur Duguescl.) — Attaque les Anglais au Parc-l’Évesque, et devient leur prisonnier après s’être vaillamment défendu, VIII, 114. (Mém. conc. la Puc.)

Maupeou (de), jadis intendant de la maison de Joyeuse, meurt riche de plus de 100,000 écus, XLVIII, 178.

Maurevert (Louviers de), assassin de profession, gagné par le duc de Guise, tire un coup d’arquebuse à l’amiral de Coligny, et s’échappe par la fuite, XX, 151. (Introd.) — Va au siége de La Rochelle, et ne peut se faire recevoir dans aucun corps de l’armée catholique, XXXV, 83. (Mém. de Bouillon.) — Est frappé d’une balle par un de ses cousins ; meurtre dont il s’étoit rendu coupable, XLV, 187. Est attaqué par le seigneur de Mouy dont il a tué le père, est blessé, et meurt la nuit suivante, 257. (L’Estoile.)

Maurice (le prince), chargé par l’empereur Charles-Quint de faire le siége de Magdebourg, traite secrètement avec les assiégés, et tourne ses armes contre ce prince, XXIV, 55. S’empare d’Ausbourg et autres villes ; y établit le luthéranisme ; marche sur Inspruck, d’où l’Empereur s’échappe pendant la nuit, 57. Traite ensuite avec ce prince et se joue du roi de France, 60. Bat le marquis de Brandebourg, est blessé, et meurt après sa victoire, 109. (Mém. de Tavannes.) — Envoie une ambassade au roi Henri II, au nom des princes d’Allemagne, pour lui demander du secours contre l’Empereur, XXVI, 350. Écrit au Roi pour se plaindre de la prise de Metz, et lui annonce qu’il s’est accommodé avec l’Empereur, 436. (Mém. de Vieilleville.) — Est blessé dans un combat qu’il livre près de Cologne au marquis de Brandebourg, et meurt de ses blessures, XXXI, 185. (Rabutin.)

Maurice (le comte), capitaine général des États de Hollande, s’empare sur l’archiduc d’Autriche des places de Crevecœur et de S.-André, XXXVI, 449. Bat les troupes de l’archiduc entre Nieuport et Ostende ; veut assiéger Nieuport ; est forcé de retourner en Hollande, 453. Assiége la ville de Reimberg ; emporte d’assaut une île voisine, 499. (Mém. de Pontlevoy.) — Se rend maître de Breda par surprise, XL, 13. Fait le siége de Nimègue, 143. Fait construire un fort contre cette place, 144. Force Doddedael à se rendre à discrétion ; reprend plusieurs forts et châteaux sur les Espagnols, 145. Autres détails sur la guerre entre les Espagnols et les habitans des Pays-Bas, 146. Comment le prince trompe le duc de Parme et surprend la ville de Zutphen, 235. Attaque Deventer, et s’en rend maître par composition, 237. Prend plusieurs forts dans le pays de Groningue, 238. Dresse une embuscade au duc de Parme près de Nimègue, 239. Assiége Hulst en Flandre ; reçoit la place à composition, 241. Fait le siége de Nimègue, qu’il attaque par terre et par eau ; la prend par composition, 402. Assiste à la pompe funèbre militaire du colonel Martin Scenck, 403. Tente sur Maestricht une entreprise qui ne réussit point, XLI, 82. Investit Steenwich, 85. Est légèrement blessé pendant le siége ; force la garnison à capituler, 90. Fait investir la ville et le fort de Covoerden ; prend la ville d’Otmarson par composition, 92. Force Covoerden à capituler, 94. Poursuit les Espagnols vers le Rhin ; se retire en Hollande, 95. Fait le siége de Gertruydenberg, 411. La reçoit à composition, 415. Assiége Groningue et lui accorde une capitulation, XLII, 248. Ravitaille Covoerden, dont il fait lever le siége, 249. Détails sur le siége de Groningue, 250. Conditions de la capitulation, 254. Le prince est magnifiquement reçu à Amsterdam, 256. Défait avec sa cavalerie l’armée espagnole, commandée par le comte de Varax, XLIII, 327. S’empare du château de Tournhout, 330. Manque une entreprise sur Venloo, 336. Se rend maître d’Alpen par composition, 375. Investit Rhinberg, y entre par capitulation, 376. Fait démolir le fort Camille ; assiége Mœurs, 377, qu’il prend par composition ; investit Grolle, 378, qui se rend à des conditions honorables, 380. Prend et pille la ville de Brefort, 381. Reçoit le château à discrétion, ainsi que la ville d’Anschède ; accorde une capitulation à celle d’Oldenzeel et d’Otmarson, 382. Entre dans la ville et fort de Goor ; entreprend le siége de Linghen, 383, qui se rend après quelques assauts, 384. Fait repasser le Rhin aux Espagnols, 385. Conserve ses conquêtes contre l’admirant[sic] d’Arragon, 385. (Mém. de Cayet.) — Assiége en vain Bois-le-Duc, XLVII, 408. (L’Estoile.) — Assiége Juliers, L, 121. La force à capituler ; apprend aux vieux capitaines français des choses qu’ils ne savent pas, 122. (Fontenay-Mareuil.)

Maussart Du Bos, chevalier de Picardie, défie le duc de Bourgogne, VII, 248. Est pris par les Anglais ; a la tête tranchée par ordre du duc, 251.

Mauvoisin (Robert de) prend la croix, I, 102. Se rend auprès du roi de Hongrie avec Simon de Montfort, 170.

Maximilien I, archiduc d’Autriche, vient à Gand, où il épouse la duchesse de Bourgogne Marie, fille de Charles-le-Téméraire, IX, 210. Relève l’ordre de la Toison d’or, dont il est fait chevalier ; marche contre le roi de France, 211. Prend Bossut, Sores, Trelon et autres places ; marche contre la ville d’Arras ; fait une trève d’un an, 212. Devient maître de Cambray, 213. Assiége Térouane, bat les Français, 214. Remet le pays de Gueldres sous son obéissance, reprend un grand nombre de places en Flandre ; est maîtrisé par les États de ce pays, 215. Marie sa sœur au Dauphin ; voit son autorité diminuée après la mort de sa femme, 216. Soutient David, bâtard de Bourgogne, évêque d’Utrecht ; assiége cette ville, la reçoit à composition, 217. Gagne la ville de Tenremonde ; marche contre Bruxelles, 218. Prend Oudenarde ; se retire en Brabant, 219. Revient à Oudenarde ; essaie inutilement de livrer bataille au comte de Romont et au seigneur des Cordes, 220. Pille le pays de Waz ; prend la ville de Grammont, 222. Entre dans celle de Gand, où le seigneur de Ravastain lui remet Philippe-le-Beau son fils, retenu par les rebelles, 224. Fait justice de ceux qui avoient mis le peuple en mouvement, 226. Refuse les offres des habitans de Liége révoltés contre leur évêque ; est élu roi des Romains, 227. Ses armoiries, 228. (Introd.) — Vient à Gand, où il est reçu avec de grands honneurs, X, 423. Est marié à Marie de Bourgogne, 424. Fait une trève avec Louis XI, 425. Relève l’ordre de la Toison d’or, 426. Cérémonie observée en cette occasion, 427. Reprend sur Louis XI tout ce que ce roi lui avoit enlevé, 428. Conclut avec lui une trève de dix mois, 429. La renouvelle quelque temps après l’expiration, 431. Envoie complimenter le nouveau roi de France Charles VIII, 436. Moyen dont il se sert pour se rendre maître de Tenremonde, 438 ; et du château d’Oudenarde, 440. Entre dans la ville, 441. Marche sur Gand pour l’assiéger ; comment son entreprise échoue, 442. Fait la guerre aux Flamands par terre et par mer, 443. Appelé par ceux de Bruges, est reçu dans cette ville avec une grande joie, 445. Fait décapiter Piccanet et ses complices, 446. Entre dans la ville de Gand ; détails sur cette entrée ; revoit son fils, 447 ; l’envoie à Tenremonde ; fait justice de quelques rebelles et pardonne à la ville, 451. Est élu roi des Romains, 452. Est tenu prisonnier à Bruges, 455. Conditions auxquelles il est délivré, 457. Récapitulation de ses exploits, 466. Va en Allemagne avec son père ; regagne tout le duché d’Autriche ; assiége Albe-Regale, 467. La prend d’assaut, 468. S’assure par un traité l’héritage du royaume de Hongrie ; fait armes en lices closes, et y acquiert un grand honneur ; visite son empire, 469. Y établit la tranquillité ; entre en Suisse avec une armée, 470. Pourquoi il n’y obtient pas de succès ; fait la paix avec les habitans, 471. Mérite d’être surnommé Cœur d’acier, 472. Noms des serviteurs qui souffrirent pour lui dans sa prison, et pour lesquels il conserva un tendre souvenir, 473. (Mém. de La Marche.)

Il demeure maître du champ de bataille à Guinegaste, XII, 357. Se marie en secondes noces avec Blanche-Marie Sforce, fille du duc de Milan, XIII, 21. (Mém. de Comines.) — Envoie au corps municipal de Paris une lettre par laquelle il menace de déclarer la guerre si l’on n’ôte pas sur-le-champ le gouvernement à Madame, XIV, 162. Attaque sans succès les frontières de la Picardie ; n’ayant plus d’argent, licencie son armée, 164. Réunit une nouvelle armée, et recommence la guerre sur les frontières de la Picardie, 167. Envoie quinze cents lances en Bretagne, 168. Arrêté à Bruges par ses sujets révoltés, subit une captivité de quatre mois, 173. Délivré par son père, rallume la guerre, prend S.-Omer, est battu près de Béthune ; entame des négociations, 183. Conclut la paix, 187. Envoie en France trois seigneurs qui passent en Bretagne, où l’un d’eux épouse la duchesse pour Maximilien, 188. (Tabl. du règn. de Ch. VIII.) — Paroît en armes sur les frontières d’Italie ; déclare la guerre aux Vénitiens, qui lui refusent le passage ; quitte son armée, dont le lieutenant général est battu par les Français et les Vénitiens ; traite avec le sénat de Venise ; obtient la tutèle de son petit-fils l’archiduc Charles, XV, 77. Donne à Louis XII une nouvelle investiture du duché de Milan, 86. Assiége en vain Padoue, 87. Conseille à Louis XII d’employer des moyens pacifiques contre le pape Jules, 106. Prend avec la France toutes les mesures nécessaires pour assembler un concile à Pise, 107. N’ayant pu s’emparer de Padoue ni de Trévise, son zèle se ralentit, 108. Propositions révoltantes qu’il fait faire à Louis XII, 114. Envoie l’ordre à 4,000 Allemands qui sont dans l’armée française de la quitter sur-le-champ, 118. (Tabl. du règn. de Louis XII.) — Description de l’artillerie de l’Empereur ; nombre des guerriers qu’il mène avec lui dans le Padouan, 280. De l’avis du seigneur Constantin, il se décide à assiéger Padoue, 281. Détails sur ce siége, 284. Les barrières de la ville sont emportées par les Français, 287. L’Empereur délibère de donner un assaut général ; lettre qu’il écrit, à ce sujet, au seigneur de La Palice, 304. Pourquoi l’assaut n’a pas lieu, 308. Se retire en Allemagne, ordonnant à son lieutenant général et au seigneur de La Palice de lever le siége, 310. (Mém. de Bayard.) — Laisse perdre toutes les villes que lui rend Louis XII ; réclame les secours de ce prince pour les reprendre, XVI, 180. Passe en Italie, met le siége devant Padoue, 183. Pourquoi ce siége est levé, 185. Assiége et prend Térouane et Tournay avec le roi d’Angleterre, 257. Se retire en Allemagne, et Henri VIII repasse la mer, 260. Passe en Italie à la tête de 50,000 hommes ; vient camper sur l’Adda, 311. Passe cette rivière et se porte sur Milan, 312. Tire deux coups de canon sur la ville, et se retire en Allemagne, 313. Sa mort ; ce prince fait porter partout avec lui le coffre où il vouloit être enseveli, 329. (Fleurange.)

Maximilien II, fils de l’empereur Ferdinand, succède à son père, XXIV, 415.

Maximilien, archiduc d’Autriche, élu roi de Pologne, est battu et fait prisonnier par le grand chancelier Zamoski, XXXIX, 362 et suiv. À quelles conditions il obtient sa liberté, 366. Avec une armée de 20,000 hommes, marche contre Sinan ; défait les Turcs près de Pétrine ; assiége cette ville et Craslowits, dont il se rend maître, XLII, 445. Reprend Tzeseq et Gara, 446. Assiége et prend à composition S.-Nicolas, XLIII, 186. Assiége et prend Vaccia, 316. Emporte d’assaut Hattuan, 317. Livre une grande bataille à l’Empereur turc, où, après avoir été victorieux, ses soldats, occupés à piller, sont mis en fuite, 321. Prend de force la place de Papa, 445. Entreprend le siége de Javarin, qu’il est forcé d’abandonner, 446.

May (de), gentilh. signalé, est tué au siége de La Fère, XLV, 202.

Maye-More (le capit. André de) se rend maître par ruse de la ville de Rambervilliers, et fait prisonniers les commissaires et marchands qui conduisoient de grandes quantités de vivres et provisions au camp de l’Empereur, XXXI, 176. Se rend maître de la même manière d’Espinaux, Chastel-sur-Moselle et Remiremont, 177.

Mayenne (le duc de), frère de Henri, duc de Guise : ses qualités, XX, 196. Se dérobe à ceux qui sont envoyés pour l’arrêter après la mort de ses frères, 219. Ses efforts pour s’assurer de la Bourgogne ; entre à Paris avec la duchesse de Montpensier ; prend la présidence du grand conseil des Parisiens, en augmente le nombre de 15 membres tirés de la noblesse, afin de le soustraire à l’influence des Seize, 222. Reçoit le titre de lieutenant général de l’État royal et couronne de France, 223. Assiste d’un air froid aux fêtes populaires célébrées à la mort d’Henri III ; met en liberté les royalistes prisonniers, 230. Empêche l’entrevue de Villeroy avec Henri IV, 232. Nomme l’archevêque de Lyon chancelier, et Villeroy et Jeannin secrétaires d’État, 236. Lutte avec avantage contre le crédit du légat, 237. Marche malgré lui vers Dreux, qui est assiégée par Henri IV ; perd la bataille d’Ivry ; se retire en Picardie, laissant le commandement de Paris au duc de Nemours, 238, et la garde de sa famille aux Seize, 239. Rentre dans la capitale, reprend toute son autorité, donne le gouvernement de Paris au duc d’Aiguillon son fils, que le comte de Belin, royaliste caché, dirige, 245. Abaisse le pouvoir des Seize ; tableau de Paris après la rentrée du duc, 246. Il entame avec le Roi des négociations qui n’ont aucun résultat, 250. Instruit des excès des Seize, il revient à Paris ; fait arrêter et pendre quatre des juges de Brisson ; fait défendre, sous peine de mort, les assemblées secrètes, 255. Implore de nouveau le secours du duc de Parme, 256. Est contraint de se rapprocher des royalistes de la capitale, 258. Refuse aux Seize la punition des auteurs de lettres adressées à Henri IV, et interceptées par eux, 260. Un arrêt du parlement de Châlons contre la ville où se tiendroient les États, et la nouvelle de la mort du duc de Parme, le décident à réunir cette assemblée à Paris, 261. Il en fait l’ouverture assis sur un trône, 262. Obtient qu’on y fera communication d’une lettre des catholiques de l’armée du Roi, par laquelle on propose à la Ligue une conférence amicale, 263. Les États décident que la conférence aura lieu, 264. Il reçoit mal le président Le Maistre, qui vient à la tête d’une députation du parlement lui présenter un arrêt par lequel ce corps l’engage à ne consentir à aucun traité qui puisse conférer la couronne à un prince ou une princesse de maison étrangère, 268. Fait en vain fermer les portes de Paris le jour de l’abjuration d’Henri IV à S.-Denis ; une foule de royalistes et même de ligueurs sortent de la capitale, 269. Se rapproche des Seize ; destitue le comte de Belin, 271. Exile quelques royalistes, 272. Écrit à Philippe II pour solliciter de prompts secours ; ses dépêches sont interceptées, 273. Ne pouvant plus rester à Paris, il en sort furtivement avec sa famille, laissant la duchesse de Nemours sa mère et la duchesse de Montpensier sa sœur, 275. (Introd.) — Ses exploits ; il est plus heureux et plus habile sous les rois qu’il sert, que lorsqu’il commande aux guerres civiles, XXV, 341. (Gasp. de Tavannes.) — Prend par composition la ville de Brouage ; est attaqué près de Ponts par le prince de Condé, XXXV, 162. Va dans la Saintonge, menace S.-Jean et s’achemine à Villebois, 217. Assiége Montignac, qu’il prend par capitulation, 220. S’empare de toutes les petites places de la vicomté de Turenne, mais ne peut prendre la maison de Montfort, appartenant au vicomte, 221. Passe la Garonne auprès de Souillac, 222. Assiége et prend Ste.-Baseille, 223. Va assiéger Montségur ; se rend à Bordeaux, dont il cherche à s’assurer, 224. (Mém. de Bouillon.) — S’empare de Dijon et de son château, 316. Envoie à Beaune le baron de Brouillars demander que le sieur de Tavannes soit chassé de la ville, et que lui-même y soit reçu avec ses troupes ; réponse généreuse des habitans, 320. Blesse près de Montargis le baron d’Aune, XXXVI, 98. (Guill. de Tavannes.) — À la nouvelle de la mort de son frère, entre en Bourgogne, se saisit de la citadelle de Châlons, se rend maître de Dijon, 125. Traverse la Champagne ; fait lever le siége d’Orléans ; entre à Paris, 128. Lève une armée ; prend Étampes, Vendôme et Château-du-Loir ; vient assiéger le Roi à Tours, 135. Quitte ce siége et reprend le chemin de Paris, 136. Après la bataille d’Ivry, il séjourne à S.-Denis, et de là va en Flandre chercher quelques secours, 153. Rejette les propositions d’accommodement que viennent lui faire le cardinal de Gondi et l’archevêque de Lyon ; hauteur avec laquelle il est traité par le duc de Parme, 178. Trompe le cardinal de Gondi et Duplessis-Mornay par l’espoir d’un accommodement, 181. Assiége Château-Thierry et le prend par composition, 193. Se retire à Reims ; envoie le président Jeannin demander de l’argent et des hommes en Espagne, 194. Essaie inutilement d’assiéger Mantes, 198, et de faire lever le siége de Noyon, 199. Vient à Paris ; y fait pendre quatre de la faction des Seize qui ont étranglé le président Brisson ; défend sous peine de mort au conseil des Seize de se rassembler, 202. Réuni au duc de Parme, il marche au secours de Rouen, assiége Neufchâtel, s’en rend maître par composition, 206. Ses efforts pour traverser les projets de son neveu le duc de Guise, et faire élire roi le duc de Nemours son frère utérin, 213. Se rend à Paris pour s’opposer aux résolutions que ceux du parlement et de l’hôtel-de-ville veulent prendre pour traiter de la paix avec le Roi, 219. Comment il est reçu au parlement et à l’hôtel-de-ville, 220. Donne le gouvernement de l’Île de France au sieur de Rosne ; fait brûler publiquement l’arrêt du parlement séant à Châlons, qui défend la tenue des États du royaume, 222. Fait une déclaration contre le Roi, et la fait enregistrer au parlement de Paris, 225. Signe une trève avec le Roi, 242. Actes des États de la Ligue publiés en son nom pour la réception entière du concile de Trente, et pour la défense et conservation de la religion catholique, apostolique et romaine, 244. Hésite à accepter les propositions avantageuses que le Roi lui fait faire, 250. Engage M. de Belin à lui remettre le gouvernement de Paris, 256. Son discours au parlement à l’occasion de cette remise, 157. Écrit au roi d’Espagne pour le prier de venir à son secours, 266. Envoie à Henri IV solliciter quelque accord, 268. Va à Bruxelles chercher des secours ; se porte avec toutes ses forces du côté de la Bourgogne, 282. Se soumet au Roi ; conditions avantageuses qu’il en obtient, 298. (Mém. de Cheverny.)

Il va à la tête de l’armée royale déloger les huguenots de Montignac, Beaulieu et Gaillac, XXXVIII, 271. Assiége Castels, que le comte de Gurson rend par composition, 296. Dresse une embuscade au roi de Navarre, 297. Manque de le prendre, 298. Se rend maître de Ste.-Baseille, de Montségur, de Castillon et de Puy-Normand, 299. Va à Paris pour représenter au Roi que la conférence de Cognac est contraire à son édit et à l’accord passé à Nemours, 310. À la nouvelle de la mort du duc de Guise, il part de Lyon, s’assure de la citadelle de Châlons, tient sous sa puissance presque toute la Bourgogne, XXXIX, 12. Promet aux Seize de se rendre incontinent à Paris, 13. Envoie pouvoir et commission aux sieurs de Rosne et de S.-Paul de commander dans les provinces de Champagne et de Brie, 14. Est reçu à Troyes avec tous les honneurs imaginables ; s’assure de Sens, 15. Entre dans Chartres, qui se range sous son obéissance, 48. Y fait jurer l’édit d’union, 50. Se rend à Paris ; se fait créer chef du conseil des Quarante ; y ajoute quinze conseillers nouveaux ; leurs noms, 51. Fait décider que les présidens, avocats et procureurs généraux du parlement, les évêques du parti de l’Union, les députés des trois ordres des provinces, y auront voix délibérative, 52. Reçoit le titre de lieutenant général de l’État royal et couronne de France, 53. Fait avec le conseil général un réglement pour toutes les villes du parti de l’Union ; le fait publier au parlement ; texte de ce réglement, 54. Se rend dans la Beauce à la tête de son armée, 108. Défait le comte de Brienne auprès d’Amboise ; s’empare du château de S.-Ouen, 126. Desseins qu’il forme sur la ville de Tours et sur la personne du Roi, 130. Il s’empare du faubourg de S.-Symphorien, 132. Se retire vers le Mans ; assiége et prend Alençon ; retourne à Paris, 135. Après la mort de Henri III, il publie une déclaration pour engager tous ceux du parti royal à se réunir à la Ligue, 268. Passe la Seine avec une armée nombreuse, 274. Se rend maître de Gournay, 275. Perd la bataille d’Arques, 282. Se retire vers Dieppe, 285, d’où il est encore obligé de s’éloigner, 286. Refuse le combat ; se retire en Picardie, 287. Rentre dans Paris, 293. Est nommé lieutenant général du royaume sous l’autorité du cardinal de Bourbon, déclaré roi par la Ligue, 315. Casse le conseil général de l’Union ; en crée un autre pour le suivre partout ; nomme quatre secrétaires d’État, 326. Convoque les États dans la ville de Melun, 327. Assiége et prend Pontoise, XL, 1. Assiége Meulan ; se retire de devant cette place à l’approche du Roi, 4. Revient la battre ; se retire encore, 5. Rompt le pont de Poissy, 6. Demande des secours aux ministres d’Espagne à Paris, 7. Joint le comte d’Egmont, qui lui amène des troupes étrangères, 17. Va au secours de Dreux, 18. Se prépare à livrer combat au Roi ; son ordre de bataille, son discours à son armée, 25. Perd la bataille et se retire à Mantes, 34. Sort de cette ville et se rend à S.-Denis, 39. Dépêche des courriers vers le Pape, le roi d’Espagne et les princes de la Ligue, pour demander des secours, 54. Fait présenter avec les grands de son parti une requête à messieurs de la Faculté, signée du prevôt des marchands et de quelques bourgeois, pour savoir si on doit obéir à un roi hérétique, 80. Le duc se rend à Cambray, où il est bien reçu par Balagny ; va trouver le duc de Parme à Condé, 96. Comment il y est traité, 97. Méprise le mémoire que les Seize lui font présenter, 130. Reprend Conflans-sur-Oise, 279. Manque une entreprise sur Mantes, 280. Se propose de secourir Noyon ; ruine l’Isle-Adam, 281. Retourne en diligence à Paris ; motifs de son retour, 359. Entré dans cette ville, il se décide à punir les principaux des Seize ; il les trompe par la bonne mine qu’il leur fait ; il fait pendre au Louvre Anroux, Émonot, Hameline et Louchard, complices du meurtre du président Brisson, 382. Fait rechercher les autres, qui parviennent à se sauver, 384. Publie une lettre d’abolition en faveur des Seize, 387. Casse les assemblées du conseil de cette faction ; nomme quatre présidens du parlement, 391. Plaintes d’un auteur de la faction des Seize sur la conduite du duc, 395. Comment ceux du parti du duc le justifient, 400. Ses conférences avec le duc de Parme au sujet du mariage de l’infante d’Espagne avec un prince français de la Ligue, XLI, 8. Entre dans Rouen avec les ducs de Guise et d’Aumale, 51. Est forcé d’abandonner Caudebec et de se retirer sur Paris, 64. Retourne à Rouen avec 2,000 Suisses, 73. Est accusé par les Seize de traiter secrètement avec le Roi ; gagne par argent le gouverneur de Pont-Audemer, qui lui remet cette place, 74. Assiége Quillebœuf, 75. Est forcé de s’éloigner, 79. Nomme trois maréchaux et un amiral de France ; fait brûler sur les degrés du Palais l’arrêt du parlement séant à Châlons, contre la bulle du Pape portant autorisation au cardinal légat d’assister les ligueurs dans l’élection d’un roi ; texte de l’arrêt de Châlons, 174. Se voit forcé de publier une déclaration pour convoquer les États afin d’élire un roi ; texte de cette déclaration, 209. Texte de sa réponse à la proposition que lui ont faite les princes, prélats, seigneurs, etc., attachés au parti du Roi, 259. Ouvre les yeux du cardinal légat sur les desseins des Seize, 383. Sa lettre au roi d’Espagne sur la perte de la ville de Dreux par les ligueurs, 417. Rejette, ainsi que les princes de sa maison, et même les Seize, la proposition que font les ambassadeurs d’Espagne de déclarer reine de France l’Infante, en la mariant avec l’archiduc Ernest d’Autriche, 421. Fait venir chez lui le président Le Maistre, auquel il reproche l’arrêt rendu par le parlement au sujet du maintien de la loi salique ; conférence à cette occasion, 439 et suiv. Refuse la nomination d’un roi par les Espagnols ; sa lettre au roi d’Espagne à ce sujet, 448. Il signe avec Henri IV une trève générale pour toute la France, 463. Fait renouveler le serment de la Ligue, 472. Fait publier le concile de Trente, 473. S’excuse de trahison auprès du roi d’Espagne, concernant la prison du duc de Nemours, XLII, 28. Envoie l’ordre à plusieurs du parti des politiques de sortir de Paris, 89. Embarras de sa position, 90. Ne trouvant plus de sûreté dans Paris, il se retire à Soissons, 186. Le parlement rend un arrêt contre lui, et lui enjoint de reconnoître le Roi, sous peine d’être dégradé de noblesse et déclaré roturier, 213. Va trouver à La Capelle le comte de Mansfeld, qui lui donne quelques troupes pour secourir la ville de Laon, 239. Fait au roi d’Espagne une ample réponse aux accusations dont le duc de Feria l’a chargé, 346. Se rend à Dijon, y fait son entrée ; circonstance qui fait présager des malheurs à la Bourgogne, 371. Fait demander au Roi la paix à des conditions qui sont refusées, 372. Après la perte de la bataille de Fontaine-Française, se retire à Châlons-sur-Saône, XLIII, 45. Fait sa soumission au Roi ; conditions qu’il en obtient 233. Vient baiser les mains du Roi à Monceaux, 251. Obtient le gouvernement de l’Île de France, Paris excepté ; marie son fils avec la fille du duc de Nevers, 252. (Mém. de Cayet.)

Il refuse d’entrer en traité avec Henri IV ; raisons de son refus, XLIV, 126. Il prie M. de Villeroy de faire en sorte qu’on ne lui envoie plus de messagers de la part du Roi, 129. Délibère dans son conseil sur la proposition qui lui est faite de la part du Roi par le sieur Belin ; avis divers, 140. Il est reçu avec magnificence dans la ville d’Amiens, 145. Revient à Paris après que le Roi en a quitté les faubourgs, 146. Consent que M. de Villeroy traite de la paix avec le Roi, mais à condition qu’il tiendra sa négociation secrète, 166. Fait jurer et promettre par écrit aux gouverneurs et capitaines des villes de Picardie de demeurer unis avec lui, et de ne point traiter avec les étrangers, 180. Après la mort du cardinal de Bourbon, il refuse de reconnoître un prince catholique de la même maison, 185. Tente une entreprise sur Compiègne et sur Mantes, 234. Se rend en Lorraine pour conférer avec le duc et recevoir les forces que le pape Grégoire XIV lui envoie, 238. Il excite la défiance et le mépris des ligueurs, 240. Se rend à Paris pour châtier les mutins et renverser leurs desseins, 241. Il en fait pendre quatre dans la salle basse du Louvre, 242. Il pardonne à Bussy-le-Clerc, qui lui remet la Bastille, 243. Va au secours de Rouen, 244. Autorise M. de Villeroy à traiter de la paix, sous la condition que le Roi se fera catholique, 254. Assiége et prend Caudebec, où il est blessé ; se rend à Paris, 268. S’oppose à l’élection du duc de Guise en qualité de roi de France, et détermine l’assemblée des États de la Ligue à rejeter les propositions de l’Espagne concernant cette élection, 336. Fait demander au Roi une prolongation de la trève, dans l’intention de se mieux préparer à la guerre, 369. Son désir de régner l’empêche de traiter de la paix avec le Roi, et de recueillir tous les avantages qu’il en auroit pu obtenir pour lui et les siens, 379. (Villeroy.) — Il s’empare de Gournay par capitulation, 556, et des villes de Neufchâtel, Gamache et Eu, 557. Pourquoi il est plus propre à l’attaque des places qu’aux actions de la campagne, 579. Après sa défaite à Arques, il se retire sur Amiens, 586. (Mém. du duc d’Angoulême.) — Il se marie à Meudon avec Henriette de Savoie, veuve du seigneur de Montpesat, XLV, 139. Reçoit l’amirauté à la survivance du comte de Villars, son beau-père, 169. Prend Castillon, où il ne trouve que des pestiférés, 319. Enlève de force la demoiselle de Caumont, âgée de douze ans, pour la marier à son fils, âgé de six, 320. Se plaint en colère au Roi que le comte de Maulevrier et l’abbé d’Elbène attribuent à la Ligue une entreprise contre la vie de S. M., 326. Fait le serment de lieutenant général de l’état et couronne de France, qualité qui lui est déférée par les Seize, 395. Remet en liberté plusieurs prisonniers moyennant quelques sommes, 396. Charge et défait le comte de Brienne entre Tours et Amboise ; enlève le faubourg de S.-Symphorien de Tours ; se retire en apprenant que le roi de Navarre est dans cette ville, 399. Vers faits sur sa fuite de devant Senlis, 401. Indiscipline et impiété de ses troupes, 405. Fait déclarer roi de la Ligue le vieux cardinal de Bourbon, et prend pour lui toute l’autorité, XLVI, 9. Refuse de traiter avec le roi de Navarre, 10. Promet aux ligueurs l’assemblée des États du royaume ; pu̟blie qu’il va à la poursuite du roi de Navarre, 11. Est repoussé avec perte près de Dieppe, 13. Prend la route de la Picardie, 14. Vient à Paris rassurer cette ville, 16. Écrit à tous les gouverneurs et commandans des villes d’assembler le ban et l’arrière-ban pour soutenir le droit du cardinal de Bourbon, 25. Bat la ville de Meulan, 30. Manque une entreprise sur la ville de Senlis ; promet aux habitans de Paris un prompt secours, et leur abandonne sa femme et ses enfans pour gages de sa promesse, 59. Renvoie le cardinal de Gondi et l’archevêque de Lyon vers le Roi, avec déclaration qu’il ne désire que la paix, et donne en même temps avis aux Seize qu’il mourra plutôt que de la faire, 92. Revient à Paris, où il est peu fêté, 99. Envoie, aux officiers de la cour du parlement et des comptes qu’il soupçonne d’être politiques, des lettres de cachet par lesquelles il les interdit de leur état, et leur ordonne de sortir de Paris, 130. Pille et saccage Château-Thierry, 137. Sollicite du nonce du Pape la suspension des monitoires de Grégoire XIV, et d’attendre un temps plus favorable, 149. Prend le château de Château-Thierry, 150. Va à Reims avec les princes de sa maison, l’ambassadeur de Savoie et le cardinal Pellevé, etc. ; y discourt sur la prochaine élection d’un roi ; prétendans à la couronne, 159. Va au devant des troupes que le Pape lui envoie ; mauvais état de ces troupes ; mésintelligence entre les chefs, 178. Désapprouve hautement les exécutions des Seize, 200. Arrive à Paris ; comment il reçoit Louchard et Senaut, qui prétendent justifier les exécutions des Seize, 206. Prend conseil de quelques membres du parlement pour faire justice des Seize ; promet la vie sauve à Bussy-le-Clerc, qui lui remet la Bastille ; nomme à sa place Dubourg, 215. Fait procéder à l’élection de quatre présidens du parlement ; promet au sieur d’Aubray que dans 24 heures il lui fera raison des Seize, 216. Ménage la Sorbonne ; fait publier l’abolition des coupables de la mort du président Brisson ; fait faire le procès à Cromé et à Gaulchery ; sort de Paris emmenant avec lui Bussy-le-Clerc et le petit Launay, président du conseil des Seize, 222. Joint le duc de Parme ; attaque avec lui le roi de Navarre à Aumale, et le repousse, 238. Mécontent du duc de Parme et des Espagnols, il écrit au président Jeannin de reprendre les négociations avec les agens du Roi, 245. Se retire à Rouen après la défaite de l’armée catholique, pour s’y faire traiter du mal de Naples, 257. Donne avis aux principaux de son parti qu’il ne fera rien avec le roi de Navarre qu’après en avoir averti le Pape ; envoie auprès de S. S. l’évêque de Lisieux et des Portes, 275. Revient à Paris pour dissiper une assemblée de bourgeois qui veulent envoyer vers le Roi pour le presser de se faire catholique, 278. Renvoie rudement les Seize qui viennent lui faire des plaintes contre les politiques, 282. Nomme de sa propre autorité deux échevins, l’un du parti des Seize, l’autre du parti des politiques, 292. Touche 400 écus de la succession de M. Desbaldit, secrétaire du Roi, laquelle est dévolue à ceux du parti de l’Union, 293. Refuse audience aux Seize et met leur requête au néant, 299. Se rend à l’hôtel-de-ville à une grande assemblée, où il déclare qu’il a délibéré de convoquer les États, et invite les politiques à se départir de traiter avec le roi de Navarre ; permet contre son gré qu’on demandera au Roi la liberté du commerce, 300. Présente au parlement une déclaration contenant les causes qui l’obligent à continuer la guerre contre le roi de Navarre ; exhorte tous les catholiques à se soustraire à son obéissance, et à s’unir à lui, 319. Empêche sous main qu’on ne se saisisse de Cromé ; manque une entreprise sur La Roche-Guyon, 320. Harangue les États, 325. Crée un grand amiral et quatre maréchaux, 331. Fait lire en présence du légat, de l’ambassadeur d’Espagne, de l’archevêque de Lyon et autres, les lettres adressées par les principaux seigneurs catholiques au duc de Mayenne et aux États, pour demander un lieu propre à tenir des conférences pour la paix ; débats à ce sujet, 335. Il est décidé, contre l’avis du légat, que les lettres seront portées aux États, 337. Va à Reims emportant 4,000 écus que Sennami lui fait toucher fort à propos, 341. Écrit à mess. de Paris pour les prier de recevoir le duc de Feria et lui faire autant d’honneur qu’à lui, 343. Va à Soissons au devant du secours que lui amène le comte Charles de Mansfeld, 349. S’abouche à Soissons avec le duc de Feria, et convient avec lui de travailler à faire élire reine de France l’infante d’Espagne ; avantages qui lui sont promis, 359. Joint l’armée de Charles Mansfeld ; met le siége devant Noyon, 360. Le prend après trois mois de défense, 375. Arrive à Paris avec les ducs de Guise et d’Aumale, 389. Renvoie chez lui un savetier qu’on lui a amené prisonnier pour avoir maudit ceux qui empêchent la paix et veulent la guerre ; empêche l’amiral et le chevalier breton de se battre, 394. Tombe de cheval en courant la bague aux Tuileries ; ses paroles en se relevant, 397. Met le holà entre le duc d’Aumale et un gentilhomme du parti du Roi, 398. Menace de faire pendre sans forme de procès ceux qui parleront de faire des barricades, 401. Renvoie aux États les ecclésiastiques et les Seize qui viennent protester contre la paix, 402. Permet à un nommé Lenormand de poursuivre Moniot, qui l’a calomnié auprès de lui, 403. Accorde à mad. de Nemours qu’il ne fera pas poursuivre le petit Brion, apothicaire, qui a médit de lui et parlé à l’avantage du Roi et pour la paix, 404. Revient à Paris ; assiste à l’assemblée des États ; remercie en leur nom l’archevêque de Lyon et les autres députés aux conférences de Suresne, 408. Cherche à adoucir auprès du duc de Feria l’amertume du discours de l’évêque de Senlis contre la proposition que ce duc a faite de nommer l’infante d’Espagne reine de France, 415. Sa réponse au prédicateur Boucher qui vient lui demander un roi, et que ce soit le duc de Guise, 421. Sa réponse au duc d’Aumale qui lui conseille de mener à la guerre les prédicateurs et les Seize, 426. Est mécontent des bruits de Paris qui donnent la couronne à son frère le duc de Nemours ou à son neveu le duc de Guise, 435. Envoie prier les États de surseoir leur assemblée, leur promettant de les rendre contens dans deux jours, 436. Les princes de la maison de Lorraine témoignent un grand désir d’être choisis pour époux de l’Infante ; le duc de Mayenne la recherche pour son second fils, 453. Fait prier la cour du parlement de modérer son arrêt pour le maintien de la loi salique, 456. Sa réponse à la proposition que fait le duc de Feria de marier l’Infante avec le duc de Guise en l’élisant roi, 457. Renvoie dans sa maison un tapissier qu’on lui amène comme ayant mal parlé de lui et menacé de le tuer, 458. Troublé de l’élection de son neveu le duc de Guise, que les Espagnols, les prédicateurs et les Seize favorisent, il tient conseil chez lui depuis quatre heures du soir jusqu’à minuit, 459. Fait part aux États de la proposition à lui faite par les Espagnols touchant le mariage de l’Infante avec le duc de Guise ; demande qu’on suspende l’élection du roi, 489. Est d’avis qu’on travaille à une trève, 490. Fait défenses rigoureuses d’aller à S.-Denis à l’abjuration du Roi, 492. Se plaint au légat des prédicateurs, et le prie de les faire taire, sinon qu’il en fera jeter quelques-uns à la rivière, 500. Empêche de plaider l’appel de l’abbé de Ste.-Geneviève, 502. Fait entre les mains du cardinal légat un serment avec les Espagnols ; conditions de ce serment, 508. Se rend aux États, auxquels il déclare qu’il est à propos de licencier quelques députés pour retourner dans les provinces, les États demeurant néanmoins toujours assemblés, 509. Propose un nouveau serment d’union, 510. Dit au président d’Hacqueville et à ceux de sa compagnie qu’il a renvoyé à regret et comme par force le colonel d’Aubray, et les assure qu’il n’a jamais pensé à chasser personne du parlement, 554. Rejette le conseil que lui donne le légat de nommer douze juges pour chasser les hérétiques et rendre bonne et prompte justice au peuple, 573. Envoie faire des plaintes au président Le Maistre sur les propos qu’il prétend avoir été tenus contre lui, 576. Se rend au parlement pour lui demander justice de faux rapports qu’on lui a faits, 578. Répond au président d’Hacqueville que le départ de M. de Belin est une affaire décidée, qu’il ne peut recevoir la trève aux conditions que le roi de Navarre lui a fait offrir ; fait la même réponse au président Le Maistre, 579. Assure le prevôt des marchands qu’il n’est et ne sera jamais espagnol, mais bon français, 582. Fait faire des jetons d’argent où est gravé son portrait, 589. Vient au parlement avec le duc de Guise, et lui annonce qu’il a grandement diminué les impôts, 592. Y revient pour assurer la cour qu’il n’a jamais eu l’intention de faire aucun traité avec les Espagnols, 593. Refuse au légat et au duc de Feria de faire entrer une garnison de 2,000 Espagnols ; est menacé par les Seize d’être mis à la Bastille ; sa réponse à ce sujet, 600. Fait sortir, malgré l’opposition du parlement, six politiques de la ville, 602. Sort lui-même de Paris après le sacre du Roi, 615. Est chassé d’Amiens, qui députe au Roi pour traiter de sa réduction, XLVII, 74. Est défait près de Dijon avec le connétable de Castille, 136. Vient à Monceaux baiser les mains du Roi, 155. Lui fait présent d’un fort beau cheval, 158. Donne à la Reine de bons conseils touchant l’administration de l’État après la mort du Roi, XLVIII, 436. Se réconcilie avec le maréchal de Brissac, XLIX, 4. Accueil sévère qu’il fait à des députés des jésuites, 102. Est d’avis au conseil du Roi qu’on secoure la ville de Genève contre le duc de Savoie, 174. Sa réponse généreuse à ceux qui veulent le pousser à la guerre contre les huguenots, 216. (L’Estoile.) — Sa mort, L, 156. Sa modération ; sa conduite honorable depuis sa soumission, 157. (Fontenay-Mareuil.)

Mayenne (le duc de), fils du précédent, est nommé pour aller à Madrid signer le contrat de mariage du Roi avec l’Infante, L, 158. Son départ ; noms des seigneurs qui l’accompagnent, 161. Détails sur son voyage et son ambassade, 162. Refuse de voir à Madrid le prince Philibert de Savoie ; pourquoi ; signature du contrat ; cérémonie observée dans cette occasion, 165. Sort de Paris pour éviter d’être arrêté ; se retire à Soissons, 353. Se rend maître du quartier de troupes du Roi logées à Villers-Cotterets, 368. Prend le village de Presles auprès de Soissons, et fait prisonniers tous les officiers du régiment de Bussy-Lameth qui y sont logés, 372. À la nouvelle de la mort du maréchal d’Ancre, il vient assurer le Roi de son obéissance, 384. Se retire dans son gouvernement, 463. Écrit à la Reine mère qu’il est prêt à faire des levées quand elle voudra, 467. Son mécontentement du traité de la Reine avec le Roi après l’affaire du Pont-de-Cé, 489. Va trouver le Roi à Poitiers, 491. Chasse les huguenots de Caumont, et se dispose à assiéger Nérac, 508. Prend cette ville et plusieurs autres petites places ; vient trouver le Roi à Montauban, 517. Est tué au siége de la même ville, après avoir été repoussé avec perte dans une attaque, 519.

Mayenne (bataille de) livrée en 1590 entre les ligueurs et les royalistes, où ceux-ci sont vainqueurs ; noms des tués et blessés, XL, 65 et suiv.

Mayneville (le sieur de), capit. de la Ligue, est tué au combat de Senlis, XXXIX, 178.

Mazarin (le cardinal) déclame hautement contre l’élection du pape Innocent X ; se brouille et se réconcilie avec lui, LI, 317. Se brouille de nouveau, 318. Prend les Barberin sous sa protection, 320. Arme contre le Pape, 321. Traite avec lui, 322. Demande le chapeau de cardinal pour son frère ; envoie à Rome à cet effet le marquis de Fontenay, 323. Sa conduite dans cette affaire, 343. Indifférence avec laquelle il reçoit la nouvelle de la promotion de son frère, 352. Comment il en use envers le marquis de Fontenay, 353.

Mazières (le capit.) est surpris et tué dans une rencontre par les Impériaux, XXXI, 305.

Mazières (le sieur de) est tué à la prise de Ham en Picardie par les troupes du Roi, XLIII, 49.

Mazille (Jean), premier médecin du Roi, étant mort, les mignons croient trouver dans sa maison 20,000 écus, et n’y trouvent presque rien ; vers faits à cette occasion, XLV, 179.

Meausse, gouverneur d’Annonay, fait conduire dans cette ville les habitans de la ville d’Andance faits prisonniers, XXXIV, 328. Est fait prisonnier dans la tour du prieuré de cette dernière ville, 330. Est délivré par ordre de la Reine, et revient à Annonay après la trève conclue entre les deux partis ; conditions de cette trève, 335.

Meaux (le vicomte de) est envoyé en Guyenne contre le comte de Périgord, VI, 477.

Médaille frappée par ordre du pape Grégoire XIII, en mémoire du massacre de la S.-Barthelemy, XLVIII, 141. Autre médaille de la reine de Navarre frappée lors de l’établissement de la religion réformée dans ses États, 144. Autre frappée à La Rochelle à l’occasion de la blessure mortelle de Henri II, 145. Médailles ou écus des gueux de Flandre, 146.

Médicis (Alex. de), duc de Florence, est poignardé par Laurenzino de Médicis, XIX, 198.

Médicis (Alex. de), cardinal légat en France, contribue comme médiateur à la paix de Vervins, XXXVI, 341. Retourne à Rome, 369. Réconcilie en Savoie cinq à six mille huguenots à l’Église romaine ; comment il est reçu par le Pape, 370. (Cheverny.) — Fait son entrée à Paris en qualité de légat, XLIII, 276. (Mém. de Cayet.) — XLVII, 174. Va à Vervins pour traiter de la paix avec l’Espagne, 221. Y accommode le différend élevé entre les députés des deux puissances sur le droit de préséance, 222. Prend congé du Roi, qui lui fait un riche présent, 233. Est élu pape ; prend le nom de Léon XI, et meurt 26 jours après son élection, 489. (L’Estoile.) — Envoyé en France par Clément VIII, il fait son entrée à Paris ; détails à ce sujet, XLIX, 345. Se rend à Rouen où est le Roi, 346. Célèbre la grand’messe à Notre-Dame ; cérémonie à cette occasion, 349. (Groulard.)

Médicis (Jean de), cardinal, est fait prisonnier à la bataille de Ravenne, et obligé d’assister aux funérailles de Gaston, XV, 116. Profite du désordre de l’armée française pour s’échapper, 118. Est nommé pape, et prend le nom de Léon X, 133. (Voy. l’art. Léon X.)

Médicis (Jean de), parent de Léon X, vient au service du roi de France, XVII, 368. Amène 3,000 hommes aux pieds du Roi, 369. Est envoyé pour secourir la ville de Laudes, 381. Est forcé de se sauver à Crémone après avoir été battu, 382. Lève des troupes en toute diligence ; menace de livrer une des portes de la ville s’il ne reçoit paiement, 386. Surprend un parti de Suisses, qu’il passe au fil de l’épée malgré la foi qu’il leur a donnée, 445. Empêche les Grisons d’entrer en Italie, et les force à se retirer ; emporte d’assaut la ville de Biagras, 448. Est blessé dans une embuscade, 483. L’est une seconde fois d’un coup d’arquebuse, et meurt à Mantoue, XVIII, 24. (Du Bellay.) — Sert le pape Léon X ; s’attache à la France, puis à Sforce, qu’il abandonne pour revenir à la France ; meurt d’une blessure reçue à Governolo ; ses soldats prennent des habits noirs en signe de deuil ; de là le nom de bandes noires, XX, 371. (Comm. de Montluc.)

Médicis (Jean de), frère du grand duc de Toscane, commandant de Javarin ou Graz, repousse les Turcs de l’île de Zighez, XLII, 442. Fait battre le château de Gran, XLIII, 168. Se distingue au siége de cette place, 169 et suiv.

Médicis (don Jean de), oncle bâtard de la Reine, quitte la cour, mécontent des préférences qu’y obtient Concini ; il y est fort regretté, XLVIII, 112.

Médicis (Julien de), cardinal, est élu pape à la mort d’Adrien, et prend le nom de Clément VII, XVII, 63. (Introd.) — Entre dans Milan avec le marquis de Pescaire, 354. (Mém. de Du Bellay.) Voyez l’art. Clément VII.

Médicis (Laurent de), duc d’Urbin, neveu de Léon X, vient à Paris tenir sur les fonts de baptême, au nom de son oncle, le fils aîné de François I ; il y épouse Madeleine de La Tour-d’Auvergne ; les deux époux meurent au bout d’un an, XVII, 24.

Médicis (Pierre de), duc de Florence, refuse de se joindre à Charles VIII contre le roi de Naples, XIII, 33. Accorde aux députés du roi de France la remise de plusieurs places de son duché, 42. Sort de la ville de Florence révoltée contre lui, 47. Se retire à Venise ; comment il y est reçu ; son entrevue avec Ph. de Comines, 49. (Mém. de Comines.) — Va trouver Charles VIII à Pontremolo ; rompt ses engagemens avec le roi de Naples ; remet toutes les places fortes de la Toscane dans les mains du roi de France, XIV, 220. Excite une révolte générale contre lui-même par cette conduite ; est obligé de fuir comme un proscrit, 221. (Tabl. du règn. de Ch. VIII.)

Medin, bey de Tolta, est battu par les chrétiens, et tué d’un coup de pistolet, XLIII, 310.

Medina-Sidonia (le duc de), lieutenant général pour le roi d’Espagne, fait brûler dans le port de Cadix 32 navires chargés de riches marchandises, XLIII, 288.

Médiquin (J.-J. de Médicis, autrement dit le), se rend maître d’un château des Grisons appelé Chavenne ; par quel moyen, XVII, 480. (Voyez l’art. Marignan (le marq. de).)

Meillhault (le seign. de), fils du baron d’Alègre, commandant une troupe d’aventuriers français, s’empare d’assaut de la ville et du château de Montselles près de Padoue, XV, 282. Se distingue au siége de cette dernière ville, 286.

Meilleraye (le maréchal de La) attaque et prend Porto-Longone avec le maréchal de Praslin ; s’assure de Piombino, LI, 321.

Mein (Imbert d’Angères, sieur Du), conclut une trève avec Meausse, gouverneur d’Annonay et S.-Chamon ; conditions de cette trève, XXXIV, 325.

Meleck-Sala, sultan d’Égypte, frappé d’une maladie mortelle, ne peut se mettre à la tête des Sarrasins pour s’opposer au débarquement des Français, II, 103. Propose la paix, qui est rejetée, et meurt peu après, 106. (Tabl. du règne de S. Louis.) — Donne un besant d’or pour chaque tête de chrétien que les soldats lui apportent, 224. (Joinville.)

Meleun (Ch. de), capit. de Husson en Auvergne, est décapité pour avoir laissé échapper de sa prison Antoine de Châteauneuf, seigneur du Lau, XIII, 376.

Melikul-Camil, sultan de Damas, meurt le 10 mars 1238, III, 3.

Melikul-Adil-Seifeddin est proclamé sultan de Syrie et d’Égypte, III, 3. Se livre à toutes sortes de débauches ; épuise les trésors amassés par son père ; se rend méprisable, 4. Est détrôné, et jeté dans une prison, V, 50.

Melik-Mansour, prince de Hemesse, commande les troupes du sultan de Damas réunies aux Francs à la bataille de Gaza, III, 9. Retourne à Damas avec un petit nombre de soldats, 10. Traite avec un chef des Karesmiens de la reddition de cette ville, 11. Se ligue avec ces derniers et avec les chefs syriens, 12.

Mellon (le capit. Antoine), ingénieur italien, est chargé par le maréchal Du Biez d’élever un fort devant Boulogne ; son peu d’habileté dans cette construction, XIX, 582.

Mellot, Sallier et Caperonnier, éditeurs des Mémoires de Joinville : ce qu’il faut penser de leur édition, I, 6.

Melphe (le prince de) quitte le service de l’Empereur, et passe à celui du roi de France ; assiége Gaëte, XVIII, 71. Chargé de l’avitaillement de Luxembourg, il éprouve pour l’opérer beaucoup de difficultés, XIX, 458. Se rend à Arlon, où il laisse trois capitaines pour la garder ; reçoit ordre du Roi de venir en toute hâte à Guise, 460. Rafraîchit la place de Luxembourg, 482. (Du Bellay.) — S’attache au service de France et devient maréchal, XXI, 76. (Comm. de Montluc.)

Melun (Charles de), exécuteur fidèle des vengeances de Louis XI, pille l’argenterie et le mobilier du comte de Dammartin, XI, 230. (Introd.) — Fait distribuer des armes aux bourgeois de Paris ; leur confie la garde des postes les plus importans, 287. Son zèle pour le service du Roi ; triste sort qu’il éprouva dans la suite, 348. (Mém. de Comines.) — Vient à l’hôtel-de-ville à Paris avec J. Ballue, évêque d’Évreux, et J. Le Prevôt, secrétaire du Roi, où il lit une ordonnance pour la garde et la sûreté de la ville, XIII, 267. Prend par composition la ville de Saint-Morice, 272. Est fait grand-maître d’hôtel du Roi, et bailli et capitaine d’Évreux, 294. Prend et saisit pour le Roi plusieurs places de Normandie, 334. Est mis en prison, puis décapité, par sentence du prevôt des maréchaux, 377. (J. de Troyes.)

Mémoires (collection des) : utilité des Mémoires ; en quoi ils différent de l’histoire ; en quoi ils sont supérieurs à la plupart des histoires modernes, I, 5. Caractère particulier de quelques Mémoires, 9. Plan de la nouvelle Collection ; en quoi elle doit l’emporter sur l’ancienne, 15. Variété des Mémoires quant à leur forme et à leur objet ; quel a été le but des éditeurs, 18.

Mémoires de Bayard : ils sont une histoire particulière de ce guerrier, et ne renferment sur les grands événemens de son temps que des notions imparfaites, XV, 3. N’appartiennent pas seulement au rẻgne de Louis XII ; ils retracent aussi plusieurs particularités du règne suivant, 4. (Avertiss.) — L’auteur de ces Mémoires, qui n’a pas voulu se faire connoître, paroît avoir été secrétaire de Bayard ; qualités qui distinguent son style et sa narration ; il partage les nobles sentimens de son maître, 133. Donne au commencement de son ouvrage des détails sur l’enfance et l’éducation de Bayard, 134. Fait connoître ses grandes qualités, telles que son respect et son dévouement pour les femmes, sa libéralité et son désintéressement, 135. Ses exploits presque romanesques ; sa science dans l’art militaire ; son éloignement pour toute espèce d’intrigue, 136. Les nouveaux éditeurs ont ajouté aux Mémoires tout ce qu’ils ont pu recueillir dans les écrits contemporains sur la mort héroïque de Bayard, 137. Anecdotes particulières, 138. Peinture de son caractère, 139. Prière composée par les supérieurs ecclésiastiques du Dauphiné à l’occasion de sa mort, 140. Projet de Henri IV pour élever un monument à sa mémoire, 141. Des éditions diverses des Mémoires de ce chevalier, 142. Des histoires qu’on a publiées sur sa vie, 143. (Notice.} — Pourquoi les nouveaux éditeurs ont préféré l’édition de 1527 en caractères gothiques, qui est la seule complète, 144. (Avis du libr.-édit.) — Motifs qui ont décidé l’auteur à écrire les Mémoires du chevalier sans peur et sans reproche, 145. (Prologue.)

Mémoires de Jacques Du Clercq : quelle idée ils donnent de leur auteur ; quand ils furent imprimés pour la première fois, XI, 3. Le texte en a été probablement altéré ; vaines recherches faites pour retrouver le manuscrit original ; division de ces Mémoires ; de quoi traite chacun des livres dont ils se composent, 4. Les particularités et anecdotes qu’ils renferment augmentent le regret d’en avoir perdu une partie, 7.

Mémoires sur Boucicaut : différence entre le plan de ces Mémoires et ceux de Fenin ; l’auteur en est inconnu ; qualités qui le distinguent ; comme écrivain, VI, 167. Sur quoi porte principalement cet ouvrage, 168. Jugement qu’on en fait, 169.

Mémoires de Duguesclin : quel travail les éditeurs ont fait sur ces Mémoires ; comment ils l’ont divisé ; de quoi ils ont traité dans chaque partie de ce travail, IV, 1. (Avertiss.) — Du véritable titre des Mémoires de Duguesclin ; ce qu’on doit penser d’une édition du même ouvrage publié sous un autre titre en 1693, XIX, 2. (Avis du libr.-édit.) — Ces Mémoires ne sont point de la main de Duguesclin, ni écrits sous sa dictée, 9. Sur quels ouvrages ils ont été composés par Lefebvre, 22. Jugement qu’on en doit porter, 23. Les éditeurs de cette Collection ont rétabli le texte de Lefebvre, que ceux de la première Collection avoient altéré, 24. Ces Mémoires ne parlant que des faits d’armes de Duguesclin, on a cru nécessaire, pour en faciliter l’intelligence, de les faire précéder d’un tableau des événemens militaires des règnes des rois Jean II et Charles V, 25. (Notice.)

Mémoires de Fleurange : ils offrent des vues générales sur les événemens du temps ; mais comme l’auteur n’a écrit que d’après ses souvenirs, il y a quelques erreurs et plusieurs omissions ; de là la nécessité de les faire précéder, ainsi que ceux de Bayard, d’un tableau du règne de Louis XII ; difficultés qui se sont présentées pour le faire, XV, 3. Quels historiens ont été consultés, 4. (Avertiss.) — Naïveté et franchise, caractère distinctif de ces Mémoires, XVI, 144. Publiés pour la première fois par l’abbé Lambert, 146. (Notice.)

Mémoires de Joinville : différentes éditions de ces Mémoires, II, 3. Ce qu’on doit en penser, 5. Plan suivi à leur égard, 7.

Mémoires d’Olivier de La Marche : à quelle histoire ils sont consacrés, quelle période de temps ils renferment ; jugement sur les deux parties dont ils se composent, IX, 3. Ce qui a déterminé les nouveaux éditeurs à reproduire deux morceaux omis dans l’ancienne Collection, 4. Des diverses éditions de ces Mémoires ; quelle est celle qu’on a suivie ; du commentaire de Laurens de Gand, 5. Défauts de l’auteur de ces Mémoires ; autres ouvrages qu’on lui attribue, 6. (Avertiss.) — Dans l’Introduction à ses Mémoires, La Marche adopte les fables des anciennes chroniques sur l’origine des Français et des Autrichiens ; il dit que le premier roi d’Autriche s’appeloit Priam, parent du roi de Troie ; qu’un de ses fils, nommé Marcomir, fut un prince bon, vaillant et sage ; que Francio, fils d’Hector, vint s’établir en France, 95, et changea le nom de la ville de Lutèce en celui de Paris, 96. Qu’à sa mort Marcomir fut appelé par les Français, et accepta le gouvernement ; que son fils légitime, nomné Pharamond, fut premier roi de France, 97. Qu’à l’avénement de J.-C. le roi d’Autriche quitta le titre de roi et prit celui d’archiduc, 98. Il explique pourquoi les armoiries d’Autriche sont de deux espèces, et comment elles ont été mêlées, 99. Donne aussi une explication historique sur les armoiries des ducs de Milan, 103 ; sur celles de Portugal, 108 ; sur celles de Bourgogne, 113. (La Marche.)

Mémoires concernant la Pucelle d’Orléans : l’auteur en est inconnu ; on soupçonne qu’il prit une part active aux événemens qu’il raconte ; son travail a été apprécié par ses contemporains ; l’historiographe J. Chartier y a beaucoup puisé pour son Histoire de Charles VII ; ce qu’on doit regretter dans ces Mémoires, VIII, 3. Il est difficile d’adopter l’opinion de Denis Godefroy, qui pense qu’ils n’ont été composés que pour amener le récit de la délivrance d’Orléans par la Pucelle ; en quoi les nouveaux éditeurs se sont écartés des premiers pour compléter l’histoire de Jeanne d’Arc, 4. Le style de ces Mémoires a été rajeuni par Denis Godefroy ; ce qu’on doit penser du Journal de Paris, qui a parlé de la Pucelle ; nécessité de recourir à d’autres ouvrages pour compléter ces Mémoires ; quels sont ceux que les nouveaux éditeurs ont consultés, 5. Nécessité de faire précéder les Mémoires concernant la Pucelle, et ceux du comte de Richemont, d’un tableau du règne de Charles VII, où l’on se borne à classer les événemens principaux, sans s’arrêter à des détails peu importans par eux-mêmes, 6.

Mémoires de La Trémouille : ne sont qu’une histoire particulière où l’on cherche en vain des developpemens sur le règne de Charles VIII, XIV, 121. Nécessité de faire précéder ces Mémoires et ceux de Villeneuve d’un tableau du règne de ce roi, 122. Dans quelles sources on a puisé pour donner une idée juste de la régence de madame de Beaujeu, 123. Sur quelle édition a été fait le nouveau travail de ces Mémoires, 333.

Mémoires de Villeneuve : ils ne présentent qu’un épisode isolé du règne de Charles VIII, et se bornent aux aventures de celui qui les a écrits, XIV, 121. Mais ils offrent des peintures locales qu’on chercheroit vainement ailleurs ; à quelle époque ils ont été connus, par qui ils ont été publiés ; changement que les éditeurs ont fait dans le titre, 254.

Mémoires de la seconde moitié du seizième siècle : leur grand nombre ; par quoi ils sont remarquables ; nécessité, pour les lier ensemble et les éclaircir les uns par les autres, de donner une idée générale de tous ces Mémoires, XX, 4.

Mémoires tirés des histoires de France et de Duguesclin, pour servir d’éclaircissemens à l’histoire du quatorzième siècle : des bibliographes pensent que cet ouvrage a servi à composer celui de Lefebvre, IV, 13.

Ménard (Claude), conseiller du Roi et lieutenant de la prevôté d’Angers, éditeur d’une histoire de messire Bertrand Duguesclin, connétable de France, etc., contenant les guerres, batailles et conquêtes faites sur les Anglais, Espagnols et autres, durant les règnes des rois Jean et Charles V, écrite en prose, à la requête de Jean d’Estouteville, etc. : idée de cet ouvrage, IV, 15. Jugement qu’on doit en porter, 16.

Mendoza (Franç. de), cardinal de Burgos, commandant à Sienne, veut former une entreprise sur Montalcin, XXI, 372.

Mendozze (don Bernardin de), ambassadeur d’Espagne, pour empêcher une pacification générale des partis, s’efforce de gagner Villeroy, XX, 233. Fait battre une quantité de demi-sols marqués au coin de son roi, et les fait jeter au peuple dans les carrefours, 241. (Introd.) — Présente à la Ligue diverses propositions, entre autres que le Roi son maître soit déclaré protecteur du royaume de France, et qu’une de ses filles soit mariée à un prince de France qui seroit couronné roi après la mort du cardinal de Bourbon, XXXIX, 320 et suiv. Entretient des partisans dans chaque ville, et soutient la faction des Seize, XL, 134. (Mém. de Cayet.) — Offre de donner chaque jour, pendant le siége de Paris, pour six vingts écus de pain ; propose dans une assemblée de mêler à la farine la poudre des os des morts, afin d’augmenter le pain, dont la disette se fait sentir, XLVI, 49. Traite quelques-uns des Seize, 51. Donne six vingts écus aux pauvres de Paris par jour ; jette dans les carrefours des demi-sols aux armes d’Espagne, 55. Placard affiché contre lui, 72. Déclame aux États contre la loi salique, 401. S’efforce, dans un très-long discours tenu aux États, de prouver les droits de l’infante d’Espagne à la couronne de France, 416. (L’Estoile.)

Ménelay (le marq. de), gouvern. de La Fère pour la Ligue, voulant rendre cette place au Roi, est assassiné par des ligueurs, XL, 244 ; XLIV, 232.

Ménestrels ou Ménétriers : étoient appelés aux cours solennelles des rois de France, III, 99. Leur nom signifie petits officiers de l’hôtel, 100.

Menipée (satire), XXXVI, 248.

Menneville (le marq. de) est blessé au combat de Bray, LI, 248.

Menou (P. de) est fait prisonnier au siége de Soissons ; le conseil du Roi lui fait couper la tête, VII, 263.

Mérargues (Louis de Lagon de), est décapité en place de Grève pour avoir voulu vendre la ville de Marseille aux Espagnols, XLVII, 505.

Mercier (Denis Le), chancelier du duc d’Orléans, expose au parlement les griefs de ce prince contre le gouvernement de madame de Beaujeu, XIV, 153.

Mercier, pédagogue, est pris dans sa maison, poignardé et jeté à l’eau, sous prétexte qu’il est hérétique, XLV, 365.

Mercœur (le duc de) prend plusieurs villes en Bretagne pour la Ligue, XXXVI, 187. Bâtit un fort près de Croisil, 285. Obtient une suspension d’armes des lieutenans du Roi Schomberg et Rochepot, 333. Implore la clémence du Roi, et obtient de lui un traité très-avantageux, 335. (Cheverny.) Commence le premier la guerre civile en entrant dans le Poitou, XXXVIII, 269. Comment il se déclare pour la Ligue, et se rend maître de Rennes et de Nantes, XXXIX, 69. Prend le titre de protecteur de la religion catholique en Bretagne, 72. Est reçu à Fougères, 73. Reçoit un secours de 3,000 Espagnols, assure ses places, et se remet en campagne, XL, 163. Ses prétentions sur la Bretagne, 164. Il va au secours de Craon, XLI, 66. Force les princes de Conti et de Dombes à en lever le siége, 68. S’empare de Château-Gontier, 69. Nonobstant les admonitions du pape Clément VIII, il continue la guerre en Bretagne, XLIII, 201. Obtient du Roi une suspension d’armes, 337. Se soumet ; à quelles conditions, 413. (Mém. de Cayet.) — XLVIII, 224. Va en Hongrie combattre les Infidèles, 257. Meurt à Nuremberg, 327. (L’Estoile.)

Mercure (le seign.), capit. albanais, alors au service de l’Empereur, fait massacrer son cousin germain, et tous ceux de la seigneurie de Corvas qui sont sous ses ordres, XV, 332.

Mercurial (Jérôme), de Forli, renommé par son savoir et ses écrits, est appelé à la cour de Florence ; enseigne long-temps la médecine, XXXVII, 244.

Mercuriale tenue à la cour du parlement par le premier président contre plusieurs conseillers, XLVIII, 90.

Mergey, gentilh. protestant : ses Mémoires roulent sur les dernières campagnes de Henri II, XX, 33. (Introd.) — Sa naissance ; on le destine à l’état ecclésiastique ; ses goûts s’y montrent en opposition, XXXIV, 3. Il est attaché comme page au seign. des Chenets ; prend part à la victoire de Renti ; se dévoue entièrement au comte Franç. de La Rochefoucauld, 4. Suit l’exemple de ce seign., qui embrasse le parti protestant ; est fait avec lui prisonnier à la bataille de S.-Quentin, 5. Est envoyé à Utrecht sous la garde du seign. Brederode ; ayant obtenu sa liberté, va se fixer à Verteuil, où il se marie avec Anne de Courcelles, 6. Est chargé par Catherine de Médicis d’une mission importante auprès du prince de Condé ; comment il la remplit ; assiste à la bataille de Dreux, 7. Suit l’amiral de Coligny à Orléans et en Normandie, 8. Sert pendant quelque temps le comte de Bonneval ; se rattache au comte de La Rochefoucauld, 9. Comment il échappe au massacre de la S.-Barthelemy, 10. Il suit avec le même dévouement le fils de ce seigneur ; prend part à l’expédition du duc d’Alençon dans les Pays-Bas, 11. Se retire dans sa vieillesse en Angoumois, où il compose ses Mémoires ; par quoi ils se distinguent, 12. À quelle époque ils ont été publiés pour la première fois, 13. (Notice.) — Famille de J. de Mergey, 15. Il est mis à l’abbaye de Moustier-en-Der, puis chez M. de Polizy, bailli de Troyes ; est attaché à M. Deschenetz, capitaine de 50 hommes d’armes ; fait avec lui la campagne de Henri II dans le Hainaut et le pays de Liége, 16. Est chargé, au siége de Dinant, d’une commission auprès de Paul-Baptiste Frégose, 18. Blesse un Bourguignon avec sa lance, qu’il ne peut retirer du corps du blessé ; sa peur d’être fouetté pour l’avoir perdue, 19. Éloge qu’il reçoit du duc de Guise ; est envoyé à Pierrepont à M. le comte de La Rochefoucauld, et sert dans sa compagnie, 20. Comment il est fait prisonnier à la bataille de Saint-Quentin, après avoir vaillamment combattu, 27. Est mené devant le mestre de camp ; retrouve M. de La Rochefoucauld prisonnier comme lui, 29. Traite de sa rançon pour trente écus ; reste prisonnier avec le comte, 30. Triste nourriture à laquelle il est quelque temps réduit, 31. Est mené au château de Genep en Hainaut, gagne un soldat maure, et le décide à faire sauver les prisonniers français détenus avec lui ; comment cette entreprise se commence, 33. Comment elle échoue par la lâcheté du soldat, 35. Il est conduit à Vienten près d’Utrecht avec le comte de La Rochefoucauld, 37. Est dépêché en France pour en rapporter la rançon du comte ; paroles que lui adresse le Roi, 38. Est envoyé à Ouzain pour garder le prisonnier milord Grey, 39. Va en Champagne, où il se marie avec Anne de Courcelles, 40. Est envoyé par le comte de La Rochefoucauld porter des lettres au prince de Condé, 42. Ruse qu’il emploie pour se procurer des chevaux de poste, 43. Comment il sort de Paris et se rend à Claye, trouve le prince et en reçoit une réponse pour le comte, 45. Lui conseille de se joindre au prince de Condé, 47. Assiste à la bataille de Dreux ; danger qu’il y court, 52. Pourquoi il quitte le service du comte de La Rochefoucauld, 55. S’attache à M. de Bonneval ; est envoyé auprès de M. de La Rochefoucauld en danger de mort, 56. Assiste au siége de Poitiers ; détails sur ce siége, 57. Est présent à la bataille de Montcontour, 62. Donne plusieurs fois avis au comte de La Rochefoucauld qu’il se trame quelque chose à Paris contre les protestans, 65. Comment il échappe au massacre de la S.-Barthelemy, 71. Retourne en Angoumois, visite M. de Marmoustier, frère du comte de La Rochefoucauld, 74. Assiste au siége de La Rochelle, 75. Est envoyé par le comte de La Rochefoucauld, fils du défunt, auprès du duc d’Alençon en Brabant, 78. Obtient par le moyen du duc de Guise, prisonnier à Tours, que la garnison mise en sa maison de Venayes soit ôtée, 79. (Mém. de Mergey.)

Mériadet (Hervé de) accompagne en Écosse le chevalier Jacq. de Lalain, et y soutient avec lui une entreprise d’armes, IX, 446.

Meriodau (Gassion et Franç.), frères, sont noyés dans la Seine comme coupables de conspiration contre le Roi, XIII, 288.

Merisé (Émirencé), sofi de Perse, déclare la guerre au Turc, après s’être lié avec Usbec, prince du Corazan, XL, 433. Fait trancher la tête à Imacul, qui a fait la dernière paix avec Amurat ; envoie un mandement au bacha Giaffer de lui rendre les places de Tauris, Gengé, Sirvan et Cars, 434.

Merle, capit. protestant : ses Mémoires contiennent le récit des combats qui eurent lieu dans les Cévennes depuis 1568 jusqu’en 1580 ; le style en est dur et barbare, XX, 36.

Merle (Matthieu) : date de sa naissance ; son origine, son éducation ; à 20 ans il entre dans les gardes du baron d’Acier ; passe au service du vicomte de Peyre en qualité d’écuyer, XXXVIII, 211. Devient chef de partisans ; fait la guerre dans le Languedoc ; quoique vivant de pillage, fait observer à sa troupe la plus sévère discipline ; son courage et sa témérité, 212. Devenu riche, il prend le titre de baron de Salavas ; son portrait ; la date de sa mort est ignorée, 213. Ses Mémoires incomplets, rédigés par son compagnon d’armes Gondin, ont été publiés par le marquis d’Aubais, 214. (Notice.) — Avec 30 bons soldats prend Malzieu en Gévaudan, 215. Tient la main roide à ses soldats ; assiége et prend Issoire ; fait prisonnier de guerre le seigneur de La Guiche, 216, qui est élargi par ordre du roi de Navarre ; délivre le château de Malet ; se retire à Uzès ; reprend Malzieu ; fait lever le siége d’Ambert à l’armée de Martinengue ; abandonne ensuite cette ville, 217. Prend par escalade la ville de Mende, 218. Sommé de se rendre par les seigneurs de S.-Vidal et d’Acher, il va lui-même les attaquer à Chanac, et revient à Mende après leur avoir tué du monde, 219. Comment il est chassé de cette ville par le seign. de Châtillon ; surprend le château du Bois ; rentre dans Mende, 220. Fait fondre la cloche de cette ville ; se rend maître de la ville de Molines, 121 ; et du château de Quezac, 222. Force celui de Bedouesc à se rendre, 223. (Mém. de Merle.)

Merle, habitant de Verceil, donne au maréchal de Brissac les moyens de se rendre maître de cette ville, XXIX, 252. Il est tué au milieu du combat par son cousin Pondesture, qui ne le reconnoît pas, 257.

Merleau (le capit.) est pendu à la place de Grève pour ses vols, et pour mauvais dessein contre la personne du Roi, XLVII, 127.

Méru de Montmorency, frère du maréchal d’Amville, est chassé de Genève pour n’avoir pas voulu faire profession de la religion réformée, XLV, 102. Est tué au siége de Rouen, XLVI, 231.

Merveille, gentilh. milanais, agent de François I auprès du duc de Milan, est livré au supplice par ce duc pour un crime supposé, XVII, 121 ; XVIII, 187 et suiv.

Merville (le seign. de) est pris par les Bretons et pendu, XIII, 376.

Mesmes (Henri de) perd les sceaux pour cause de malversations prétendues, et est chassé de la cour, XLV, 116. Vers faits sur lui, 117. Est désappointé de ses charges, 224.

Metereau (Clément), architecte du Roi, et J. Tiriot, l’un des principaux maçons de Paris, proposent au cardinal de Richelieu de fermer le grand port de La Rochelle par le moyen d’une digue de pierres sèches, LI, 62.

Metz (Jean de) est nommé par le commandant de Vaucouleurs pour accompagner Jeanne d’Arc à Chinon, VIII, 152.

Metz (le capit. de) est décapité pour avoir abusé de la fille d’un ministre, l’avoir tuée ensuite et coupée en deux, et avoir violé une fille de 9 ans, XLVIII, 91.

Metz (siége de), soutenu par le duc de Guise contre l’armée de l’empereur Charles-Quint, et ses généraux le duc d’Albe, le marquis de Marignan, le duc d’Avilla, le marquis Albert de Brandebourg, XXXII, 254. Le nombre d’hommes que l’Empereur y perd s’élève à plus de 20,000, 397. Rôle des princes, seigneurs, capitaines et autres gentilshommes et gens de guerre qui étoient dans Metz pendant le siége, 404.

Mezencourt (mad. de) se convertit à la religion catholique après une conférence tenue entre le père Gontheri, jésuite, et le ministre Dumoulin, XLVIII, 250. Fait abjuration, 251.

Mézières (René d’Anjou, seign. de), neveu de Louis de La Trémouille, est donné aux Suisses pour otage du traité conclu avec eux, XIV, 490.

Mey-Robert (le seign. de), homme d’armes de la compagnie de M. le duc de Guise, est fait prisonnier dans une escarmouche devant Metz, XXXII, 294.

Michaeli, jacobin réformé, se distingue par ses doctes prédications, XLVIII, 108.

Michel, frère de Théodore d’Épire, contracte alliance avec les Français, et donne sa fille à Guill. de Ville-Hardouin, prince d’Achaïe, I, 505. Reprend les projets de son frère, et est défait par Jean, frère de Paléologue, 506.

Michel, fils de Théodore Lascaris, se soumet à Vatace, I, 470.

Michel Comnène, gouverneur de Durazzo, prend le titre de despote d’Épire, I, 67. Fait la paix avec l’empereur latin Henri, 91. Sa mort, 94. (Notice.) — Parti de Constantinople avec le marquis de Montferrat, l’abandonne, s’empare de la ville de Durazzo, 314. Est battu par Guill. de Champlite et par le neveu de Ville-Hardouin, 334. (Mém. de Ville-Hardouin.)

Michelet et Duguet, sergens de la confrérie des Seize, sont pendus pour vols, XLVI, 241.

Michelle, femme de Philippe, comte de Charolois, puis duc de Bourgogne, et fille de Charles VI, meurt à Gand fort regrettée, VII, 360.

Michieli (J.) conduit une flotte vénitienne dans la Propontide, I, 491. Réuni avec Geoffroy de Ville-Hardouin, met en déroute la flotte de Vatace, 492.

Midy (Nicolas) adresse à la Pucelle, au moment de son supplice, une admonition salutaire et propre à l’édification du peuple, VIII, 307.

Migler de Saux, commandant d’une place de Brie nommée Beauvoir, est amené à Paris, et a la tête tranchée pour sa mauvaise foi et ses brigandages, VIII, 497.

Mignon (Nicole), femme d’un cuisinier, est brûlée en place de Grève pour avoir voulu introduire son mari dans la cuisine du Roi, afin d’empoisonner S. M., XLVII, 282.

Mignons (les) du Roi deviennent fort odieux au peuple ; leur accoutrement, XLV, 139.

Miles de Dormans, évêque de Beauvais, est nominé chancelier par Charles VI, VIII, 184.

Milleraye (Jean de Mouy, seign. de La), est brûlé avec les Suisses, après la bataille de Marignan, XVII, 267.

Milly (Robert de) est blessé dans une affaire contre le comte de Périgord, VI, 478.

Milon (Benoit), fils d’un serrurier de Blois, parvenu à une grande fortune, vend au Roi la terre d’Olinville 60,000 livres ; vers faits sur lui, XLV, 138.

Milon, principal intendant du Roi, renvoyé de cet office, se retire en Allemagne, où il change de nom ; vers faits sur lui, XLV, 282.

Minard, président du tribunal qui juge Anne Dubourg et ses cinq collègues, est assassiné presque en plein jour en rentrant chez lui, XX, 87 ; XXXIII, 34.

Mingonal (le seign. de), commandant la ville de Condé pour l’archiduc Maximilien, rend cette ville au roi de France, X, 428.

Miolens (le seign. de), commandant d’une petite armée navale, est défait à la Spezzia par Louis Flisco et Jean Adorne, XIII, 113. (Mém. de Comines.) — Est tué à la bataille de La Bicoque, XVII, 379. (Du Bellay.)

Miossans (Henri d’Albret, baron de), est envoyé par le roi de Navarre auprès du roi de Pologne pour le féliciter, et le prier de revenir promptement en France, XLV, 93.

Miraille (Dominique), italien, est pendu, puis brûlé, avec sa belle-mère pour cause de magie et de sorcellerie, XLV, 326.

Mirambeau (le marq. de) se révolte dans Monheur ; en est chassé par son père ; y rentre ensuite, L, 523.

Mirandole (le comte de La) est accusé d’avoir été cause de la bataille de Ste.-Bonde ; est pendu par ordre de Strozzi, XXI, 199.

Miraumont (Jean, seign. de), est atteint d’un trait d’arbalète devant Gand, X, 86.

Mirebeau (le marq. de) est fait prisonnier avec son fils et le baron d’Aix ; ils sont conduits en Lorraine, XXXV, 378.

Miron (le sieur), premier médecin de Henri III, est chargé d’aller à Paris négocier la paix avec les Guise, XLIV, 55. (Mém. de Villeroy.) — XLV, 293. Donne une relation de la mort de mess. les duc et cardinal de Guise, 448 et suiv. (L’Estoile.)

Miron est nommé par le Roi lieutenant civil de Paris, XLVII, 165. Est élu prevôt des marchands, 473. Meurt à l’âge de 47 ans ; son éloge, XLVIII, 257.

Miton (Robert), commandant anglais de Cisay, est fait prisonnier dans une sortie, V, 131.

Mitti (Ambrosio), capit. du peuple de Sienne, engage les habitans de cette ville à se défendre jusqu’à l’extrémité et à ne point capituler, XXI, 241.

Modène, gentilh. du Dauphiné, devient un des principaux confidens de M. de Luynes, L, 383.

Moiencourt (le seign. de) est tué au siége de S.-Paul, XIX, 235.

Moireau (P.), français au service des Gantois révoltés, les conduit devant Tenremonde ; est vigoureusement repoussé, X, 128. Les y mène une seconde fois avec aussi peu de succès, 130.

Molac (le seign. de) est tué au siége de Beuvron, VIII, 433.

Molan (le sieur), trésorier de l’épargne, perd sa charge, et ses trésors qu’il a enfouis, XXXIX, 113 ; XLV, 395.

Molart (le capit.) est tué à la bataille de Ravenne, XIV, 462. (Panég. du Cheval. sans repr.) — Est envoyé en Italie avec 2,000 aventuriers ; se distingue à la prise de Lignano, XV, 327. Comment il entre dans la place de Montselles, assiégée par les Français, 333. Passe le premier rempart de la ville de Bresse, avec le chevalier Bayard, XVI, 7. Combat avec fureur pour venger la perte de son ami qu’il croit mort, 8. Est tué d’un coup de canon avec Phil. de Fribourg au commencement de la bataille de Ravenne, 41. (Mém. de Bayard.)

Mole (La), favori du duc d’Alençon et amant de Marguerite de Valois, est un des agens les plus actifs des princes mécontens ; comment il échappe à la mort qui le menace, XX, 169. Va révéler à Catheriņe de Médicis le projet des princes, 170. Est mis en prison, puis décapité, 171. (Introd.) — Découvre à Cath. de Médicis le projet d’évasion de ce prince, XXXV, 105. (Mém. de Bouillon.) — Échappe à la mort, XLV, 82. Est exécuté en place de Grève pour conspiration contre l’État, 83. (L’Estoile.)

Molé, conseiller en la cour du parlement, est nommé malgré lui procureur général, XLV, 386. Est suspect aux Seize et sert aux affaires du Roi, XLVI, 136. Sa réponse généreuse au duc de Mayenne sur les prétentions du duc de Feria pour l’infante d’Espagne, 400. Sa harangue pour le maintien de la loi salique, 439, XLIX, 466.

Molé (Matthieu), fils aîné du président Molé, est reçu conseiller au parlement à l’âge de 22 ans, XLVIII, 6.

Molé (le jeune), cousin de L’Estoile, se fait capucin, ainsi que le comte de Fiesque, XLVIII, 14.

Molinont (le capit.) est blessé dans une escarmouche devant Bapaulme, XXXI, 215.

Moncaure (le seign. de) est tué à la bataille de Ravenne, XVI, 45.

Mondragon (Christ. de), gouvern. de la citadelle d’Anvers, fait bâtir un fort près de Hulst, qu’il essaie ensuite en vain de reprendre, XL, 401. Assiége et prend par composition le château de Vesterloo, Tournhout, Bergehève, XLI, 91. Sa mort, XLIII, 254.

Monfa (le sieur de), lieutenant de La Motte-Gondrin, défait au village de Lesset 50 chevau-légers, XXIX, 116. (Mém. de Du Villars.) — Est tué dans une escarmouche devant Metz, et meurt de ses blessures XXXI, 147. (Rabutin.) XXXII, 294.

Monin (le seign. de) est blessé dans une descente opérée sur la côte d’Angleterre, XIX, 570.

Monneins (Tristan de), lieutenant général de Guyenne, est massacré à Bordeaux par les révoltés, XX, 44 ; XXIV, 12.

Monnoies : il n’est pas sans exemple que des princes souverains en aient fait battre en l’honneur des empereurs romains ou grecs, III, 405. Preuves à l’égard de Childéric, Clotaire, Théodebert et Childebert, rois de la première race, 407. Discussion et conjectures sur deux monnoies d’or de Théodebert I et Childebert II, 408. Preuves historiques à l’appui, 410. Dans quelle ville a été frappée celle de Childebert, 415.

Monnoies (les) commencent à monter insensiblement depuis la bataille d’Azincourt ; préjudices que les seigneurs éprouvent de cette augmentation de valeur ; les mesures qu’on prend pour remédier à ce mal occasionnent quantité de procès, VII, 365.

Monnoies (falsification des) : pourquoi elle est si fréquente ; les rois sont les premiers faux-monnoyeurs, XXIV, 35.

Monnoies frappées à Paris au coin de Charles X, cardinal de Bourbon ; vers faits à cette occasion, XLV, 23. Édit sur les monnoies présenté au parlement par Henri IV, XLVIII, 318.

Mons (le capit.) se rend maître, avec Blaise de Montluc, d’un convoi ennemi, XX, 452.

Monsallais (le seign. de) est tué à la bataille de Cerisolles, XIX, 508.

Monserie, gentilh. du vidame de Chartres, avec 20 chevaux défait des fourrageurs allemands, coupe les jarrets à leurs chevaux et brûle leurs fourrages, XXXII, 372.

Monsoulins, lieutenant colonel, est tué, ainsi que plusieurs officiers, en voulant s’opposer au passage des ennemis à un lieu nommé Serizay en Picardie, LI, 249.

Montabène (le sieur de) tue en duel un nommé Préty, se sauve, obtient enfin sa grâce par le moyen du marquis d’Ancre, auquel il s’attache, L, 206.

Montagu (P. Aizelin de), cardinal de Laon, pair ecclésiastique, parle dans l’assemblée de Reims des abus de l’administration, et promet au nom du Roi toutes les réformes qu’on désireroit, VI, 213. Meurt quelque temps après empoisonné, 214.

Montagu (Jacq. de) dispute un pas d’armes près de Dijon, IX, 349.

Montagu (messire J. de) : ses qualités, son éloge, V, 376. (Christ. de Pisan.) — Est nommé du conseil du Roi, VI, 216. Se retire à Avignon, 231. Rappelé à la cour, quitte le parti de la Reine ; est nommé commandant de la Bastille, 262. Est chargé par la Reine de négocier avec le duc de Bourgogne, 280. Affecte pour lui un grand zèle, 281. Honneurs dont il jouit ; ses belles alliances, 284. Est inopinément arrêté et jugé ; accusations portées contre lui ; est condamné, décapité ; ses restes sont portés à Montfaucon, 285. (Tabl. du règn. de Ch. VI.) — Détails curieux sur la mort de ce ministre donnés par le Journal de Paris, VII, 247. (Mém. de Fenin.)

Montagu (J. de Neufchâtel, seign. de), vient au secours du duc de Bourbon, XI, 351.

Montaigne (Michel) assiste aux États de Blois comme député ; son entretien avec J. A. de Thou sur le duc de Guise et le roi de Navarre, XXXVII, 396.

Montaigu (lord) est arrêté à l’entrée de la Lorraine ; pourquoi, LI, 48. Est envoyé au camp du Roi pour offrir au nom du roi d’Angleterre de faire rendre La Rochelle à condition qu’on pardonnera aux Rochellois, 113. Réponse que lui fait le cardinal de Richelieu, 114.

Montalte (Octavien), capit. italien, est repoussé et blessé dans un assaut qu’il livre à la ville de Châtellerault, XXXIII, 473.

Montaterre (le sieur de), capit. du parti du Roi, contribue à la défaite de l’armée de Lansac, XL, 65.

Montauban, trésorier, est reçu par la chambre des comptes receveur de la ville de Paris, sur l’ordre exprès du Roi, XLVII, 436. Oubliant son premier métier, traite un jour de gueusailles un grand nombre de personnes de toutes qualités qui viennent chez lui pour avoir de l’argent, XLVIII, 196.

Montauban (siége de) : dispositions faites pour ce siége, L, 517. Détails sur les opérations, 518. Causes qui forcent à lever le siége, 520 et suiv.

Montaud, gentilh. gascon, favori du duc d’Épernon, est décapité pour fausse accusation contre le duc d’Elbœuf, XLV, 292.

Montbarrot (le sieur de), gouverneur de Rennes, chassé par le duc de Mercœur, est rappelé par les habitans, et garde cette ville dans l’obéissance du Roi, XXXIX, 74.

Montbarrot (le seign. de), gentilh. breton, est amené à la Bastille à Paris, comme complice du baron de Fontenelles, XLVII, 361.

Montbazin (Guill., seign. de), est blessé devant le château de Tuchan en Roussillon, XX, 415. (Comm. de Montluc.) — Son entretien avec l’évêque d’Aost sur le projet de réconciliation entre le Roi et le duc de Savoie, XXIX, 476. (Du Villars.)

Montbazon (le comte de) est blessé et fait prisonnier à la bataille d’Arques, XLIV, 572.

Montbazon (Marie de Rohan), fille aînée du duc de Montbazon, obtient par le crédit de M. de Luynes le tabouret, L, 399. Discussion au sujet des prétentions de la maison de Rohan aux honneurs du tabouret, 400. Devenue veuve de M. de Luynes, et ayant encouru la disgrâce du Roi, elle écrit à M. de Chevreuse pour le prier de déclarer au Roi qu’il est dans l’intention de l’épouser afin d’arrêter l’effet de cette disgrâce, 530. Son différend avec mad. la connétable de Montmorency au sujet de la charge de surintendante de la maison de la Reine et de dame d’honneur ; elle est dépossédée, 559. Obtient pour son mari, M. de Chevreuse, la charge de premier gentilhomme de la chambre, 560. Sa conduite dans l’affaire du mariage de Monsieur avec Mademoiselle la fait éloigner de la cour, LI, 24.

Montbéliard (Gauthier de) prend la croix, I, 100.

Montberon, frère du maréchal de Montmorency-d’Amville, est tué à la bataille de Dreux, XXXIII, 244.

Montbrun (le capit.), envoyé de Dourlans pour parlementer avec les Bourguignons, est emmené par eux à Arras, XVII, 364.

Mont-Carmel (l’ordre du), institué par Henri IV et approuvé par le pape Paul V, succède à celui de S.-Lazarre, dont il prend le nom, XLVIII, 40.

Montcontour (bataille de), livrée en 1569 entre les protestans et les catholiques : dispositions des deux armées, XXXIII, 479. Détails sur le combat, 481. Noms des capitaines tués de part et d’autre, 483 ; XXXIV, 60; XXXVI, 42.

Monteades (Hugues de), vice-roi de Naples, livre un combat naval au comte Phelippin Doria, dans lequel il est tué, XVIII, 63.

Montecuculli (Sébastien, comte de), est accusé d’avoir fait empoisonner le Dauphin, fils de François I, XIX, 193.

Monteil (le capit. Louis de) rend à discrétion la petite bourgade de Chuzan, et est emmené prisonnier à Ast, XXVIII, 460. Est renvoyé au maréchal de Brissac par Fernand de Gonzagues, XXIX, 6.

Monteille (Richard) se distingue au combat naval livré près de Modon, VII, 79.

Montejean (le seign. de) est défait et fait prisonnier avec toute sa troupe, ainsi que le seign. de Buotières, XVII, 447. Sollicite du duc de Montmorency la permission de marcher en avant contre les Impériaux, XIX, 49. Il l’obtient avec peine, à condition qu’il mettra beaucoup de prudence dans sa conduite, 50. Se rend à Brignolles, où le seign. de Boisy s’associe à son entreprise, 51. Opposition qu’il rencontre de la part du seign. de Bonneval, 52. Est fait prisonnier avec le seign. de Boisy ; détails sur cette affaire, 59. Est ramené à Brignolles, 66. Est nommé gouverneur et lieutenant général en Piémont, 289 ; et grand-maître de la maréchaussée, à la place du duc de Montmorency, 290. Sa mort, 294.

Montemarciano (Sfondrate, duc de), neveu du pape Grégoire XIV, conduit en France une armée d’Italiens au secours de la Ligue ; est attaqué près de Montméliant par Lesdiguières ; passe le pont de l’Isère, pénètre dans la Bresse, XL, 301. Arrive à Verdun, où il est reçu par les ducs de Lorraine et de Mayenne ; état de son armée, 308.

Montenegro (le marq. de), capit. espagnol, rend la ville d’Amiens par composition, XXXVI, 330 ; XLIII, 366 et 370 ; XLVII, 215.

Montespedon (mad. de), veuve du maréchal de Montejean, revient de Piémont en France avec le marquis de Saluces, et se marie avec le prince de La Roche-sur-Yon ; détails sur ce second mariage, XXVI, 74 et suiv. Comment elle se trouve frustrée de la riche succession de M. de Châteaubriant, par la donation que ce seigneur fait de ses biens au connétable de Montmorency, 88 et suiv.

Montesquiou brûle la cervelle au prince de Condé après la bataille de Jarnac, XX, 133.

Montfaucon (Barthelemy de), fils du seign. de Montfaucon de Bar, est sauvé par le Sarrasin qui sauva Joinville, et confié ensuite à sa garde par le même Sarrasin, II, 286.

Montfaucon (le baron de) est blessé mortellement à la prise de Montselles, XV, 333.

Montfaucon (Gabriel de), commandant le château de Manfredonne pour le Roi, se rend au prince Frédéric moyennant ses bagues sauves, XIV, 269.

Montferrand (le seign. de) fait prisonniers auprès de Ver les capitaines Salignac et Moucaut, du parti protestant, XXII, 133. Emporte le château de La Roche-Chalais, 305. Meurt d’une blessure reçue au siége de Gensac, 552.

Montferrat (le marq. de) accepte la proposition qui lui est faite de se mettre à la tête de la croisade ; se rend à Soissons, où il reçoit la croix des mains de Foulques, I, 19. Refuse son assistance particulière au jeune Alexis, 26. Recueille dans le camp des Latins les Français poursuivis par les Grecs de Constantinople, 32. Reçoit Murtzuphle, envoyé par Alexis pour le prier d’entrer secrètement à Constantinople, 44. Espère épouser l’Impératrice, femme d’Isaac, et brûle de la délivrer des dangers qu’elle court, 48. Ses droits au trône de Constantinople, 58. Reçoit de Baudouin la partie de l’Empire située au-delà du canal, 60. Épouse la jeune veuve d’Isaac, et change le fief qui lui étoit échu en partage contre la province de Thessalonique, 61. Se brouille un moment avec l’empereur Baudouin, et donne la pourpre à Michel, jeune enfant que Marguerite son épouse avoit eu d’Isaac, 69. La paix se rétablit bientôt entre les deux princes, 70. Presse vivement Léon Sgure et Alexis ; fait ce dernier prisonnier, 72. Vole au secours de sa capitale menacée par les Bulgares, 81. Périt dans les défilés du mont Rhodope ; sa tête est portée à Joannice, 89. (Notice.) — Vient à l’assemblée de Soissons, et accepte la conduite de la croisade, 126. Est conduit en l’église de Notre-Dame, y prend la croix, et retourne au Montferrat, 128. Donne et emprunte de l’argent pour le passage des croisés, 138. Arrive au camp de Zara, 156. Accepte les propositions faites par Alexis, 162. Tend son pavillon à Corfou à côté de celui d’Alexis, 172. Monté sur une galère avec ce prince, vogue le long des murs de Constantinople pour le faire voir aux habitans, 194. Est nommé pour commander le 6e corps de bataille contre l’empereur Alexis, 198. Est chargé de garder le camp du côté de la campagne pendant qu’on assiége Constantinople, 212. Accompagne le jeune Alexis, parti pour soumettre le reste de l’Empire, 238. Reproche à ce prince sa conduite envers les chefs croisés, 244. Campe dans le quartier le plus avancé de Constantinople, 272. Se rend maître de Bucaléon, 274. Fait publier un édit portant que le butin sera mis en commun, 278. Rend hommage à Baudouin élu empereur, 284. Épouse la veuve de l’empereur Isaac ; assiste au couronnement de Baudouin ; obtient l’île de Candie, 286 ; puis le royaume de Thessalonique ; son portrait, 288. Va trouver l’empereur Baudouin à Messinople, 294. Division qui s’élève entre ces deux princes, et à quel sujet, 296. Le marquis rebrousse chemin ; met garnison au château de Dydimothique, 298. Va assiéger Andrinople, 300. Va au devant des députés qui lui sont envoyés de Constantinople, 302. S’excuse auprès de Ville-Hardouin de sa conduite envers l’empereur Baudouin ; promet de s’en remettre au doge de Venise, au comte de Blois, et suspend le siége qu’il a commencé, 304. Reçoit de nouveaux députés et entre en négociation, 306. Se rend à Constantinople et fait sa paix avec l’Empereur, 312. Retourne à Thessalonique, 314. Arrête l’empereur Alexis et le fait conduire prisonnier au Montferrat, 320. Fait la guerre à Léon Sgure et assiége Corinthe, 328. Se met en défense contre le roi de Bulgarie, 378. Se rend à Serres, qu’il entoure de murs, et soumet tout le pays d’alentour, 424. Vient à Messinople, demande une entrevue à l’empereur Henri ; et lui fait hommage, 452. En s’en retournant, est attaqué par les Bulgares et blessé, 454. Sa mort, 456. (Ville-Hardouin.)

Montferrat (Guill. de), issu du premier mariage du marquis Boniface, assiste au couronnement de Pierre de Courtenay ; est chargé de la garde de son jeune frère Démétrius, et déclaré protecteur de la régente Marguerite de Hongrie, sa belle-mère, I, 462. Lève une armée en faveur de l’empereur Robert, part avec Démétrius, et meurt en arrivant en Grèce, 476.

Montferrat (Guill. Paléologue, marq. de), gagne le prix dans un tournoi ; est fiancé avec Anne d’Alençon, XVI, 154.

Montfort (Simon de), baron de France, prend la croix, I, 100. Va trouver le duc de Bourgogne pour l’engager à se mettre à la tête de la croisade, 122. Traite avec le roi de Hongrie, quitte l’armée, et se rend auprès de lui, 170.

Montfort (Guy de), frère de Simon, se rend avec lui auprès du roi de Hongrie, I, 170.

Montfort (Rotrou ḍu) prend la croix, I, 104.

Montfort (Philippe de) entre en accommodement avec un émir des Sarrasins, II, 111. (Tabl. du règ. de S. Louis.) — Vient proposer au Roi de traiter de nouveau avec l’émir, 278. Est envoyé par les prisonniers chrétiens auprès du Roi pour savoir le traité qui venoit d’être conclu avec le Souldan, 289. Assiste au siége de Bélinas, 363. (Joinville.)

Montfort (Simon de), distingué par de hauts faits d’armes, mais ambitieux et cruel, est nommé chef de l’expédition contre les Albigeois, et meurt avant la fin de la guerre, II, 36.

Montfort (Amaury de), fils de Simon, cède ses droits sur le comté de Toulouse à Louis VIII, II, 37. Succède à Montmorency dans la charge de connétable, 52.

Montfort (Simon de), petit-fils de celui qui avoit fait la guerre aux Albigeois, livre près de Saintes une bataille où les Anglais sont vaincus, II, 75. Devient définitivement seigneur anglais, et ne s’appelle plus que le comte de Leicester, 83. Se met à la tête des rebelles en Angleterre, 134. S’empare du ministère ; est massacré, 135.

Montfort (Jean de), quatrième fils de Jean III, duc de Bretagne, s’empare des trésors de son père, se rend maître des places fortes de cette province, passe en Angleterre, fait hommage de son duché à Édouard, et conclut un traité avec lui, IV, 103. Mandé à la cour des pairs de France, y vient accompagné de 400 seigneurs bretons ; se rend secrètement à Nantes, s’y renferme, tombe entre les mains du duc de Normandie, et est envoyé prisonnier à Paris, 116. Devient seul maître du duché de Bretagne, 147. Est reconnu par Charles V, 148. Cède aux sollicitations du roi d’Angleterre ; est obligé de se retirer dans ce pays, où il implore en vain les secours d’Édouard, 155. Est réduit à suivre le duc de Lancastre, 156. (Préc. des guerr. entre la Fr. et l’Angl.) — Essaie de se rendre maître par composition de la citadelle de Bécherel, 225. Conclut un traité qui lui laisse une partie de la Bretagne avec le titre de duc, et donne quatre otages anglais ; remplit mal les conditions du traité ; fait garder étroitement Duguesclin, un des otages de Charles de Blois, 227. Mène une armée devant Auray, 283. Fait faire à Charles de Blois des propositions qui sont rejetées, 285. Encouragé par les seigneurs anglais, fait serrer de plus près le château d’Auray, 288. Brûle d’envie de combattre, mais est retenu par Olivier de Clisson et Jean Chandos, 291. Pour n’être pas reconnu dans la mêlée, fait revêtir sa cotte d’armes à un de ses parens, 293. En voyant le carnage que fait Olivier de Mauny, croit tout perdu pour lui, 296. Se présente devant Ch. de Blois pour venger la mort de son parent, 297. Fait les derniers efforts pour le prendre ou pour le tuer, 299. S’apercevant que la victoire est à lui, reste sur le champ de bataille encore tout dégouttant de sueur et de sang ; remercie tous les seigneurs de son parti, 301. Fait rechercher le corps de Charles de Blois, et le fait ensevelir avec pompe, 302. Fait hommage au roi du duché de Bretagne, 303. S’arrange avec la comtesse de Blois, 304. (Mém. sur Duguesclin.) — Traite de la paix avec les ministres de Charles VI, et proteste secrètement contre le traité, pour ne pas rompre avec les Anglais, VI, 186. Fait échouer le siége de Brest, entrepris par le connétable Clisson, qu’il haïssoit, 206. Sa perfidie envers lui ; il le plonge dans un cachot, 209. Ordonne à Jean de Bavalan de le jeter la nuit dans la mer ; ses remords ; sa joie en apprenant que l’ordre n’a pas été exécuté, 210. Reçoit Pierre de Craon, assassin de Clisson ; refuse de le remettre au Roi, qui le réclame, 227. Sa mort, 249. (Tabl. du règ. de Charles VI.)

Montfort (la comtesse de), informée du malheur de son mari, parcourt les villes tenant son fils entre ses bras ; relève le courage des partisans de sa maison ; pourvoit à la défense des places fortes ; est assiégée dans la forteresse d’Hennebon, et résiste courageusement à la tête de ses soldats ; capitule ; va trouver Édouard à Londres, IV, 105. Surprend Charles de Blois et le fait prisonnier, 116.

Montfort (le seign. de) est tué à la bataille de S.-Aubin, XIV, 408.

Montfort (le comte de) est tué à la bataille de La Bicoque, XVII, 379.

Montglas (le sieur de), du parti du Roi, se bat en duel avec le baron de Contenant, du parti de la Ligue, XL, 101.

Montgommery, capit. des gardes du Roi, blesse mortellement Henri II dans un tournoi, XX, 84. Soutient le siége de Rouen contre l’armée royale, 108. Est déclaré criminel de lèse-majesté par le parlement de Paris, 138. Investi dans Domfront, il est obligé de se rendre ; est ensuite décapité, 176. (Introd.) — Défait le seign. Terride à Orthez, XXII, 330. Le prend prisonnier, 340. Entre dans Euse et Condom, 390. (Comm. de Montluc.) — Est forcé par le grand prieur de se retirer dans Rouen, XXXIII, 200. À la prise de cette ville par le duc de Guise, se sauve sur une galère, 212. Est défait au village de La Motte-S.-Éloi ; manque son entreprise sur Lusignan, 439. Est envoyé en Gascogne pour s’opposer aux desseins de Terride, 458. Le force à lever le siége de Navarreins ; prend la ville et le château d’Orthez ; fait le comte prisonnier et se retire à Nérac, 472. (Castelnau.) — Se réunit à l’armée des princes, XXXIV, 284. (La Noue.) Détails sur sa condamnation et son exécution, XLV, 97. (L’Estoile.)

Montholon, garde des sceaux sous François I, remet aux habitans de La Rochelle l’amende à laquelle ils ont été condamnés pour leur révolte, et que le Roi lui avoit allouée, XVII, 165.

Montifault (le sieur de) est blessé près de Montcornet dans les Ardennes, dans un combat livré à 400 Bourguignons, XXXI, 33.

Montigni, ministre protestant, entre au Châtelet pour y exhorter à la mort un gentilhomme de sa religion condamné à être décapité, XLVII, 200.

Montigny (Everard de) prend la croix, I, 102.

Montigny (le comte de), frère du comte de Lalain, gouverneur du Hainaut, vient à La Fère conférer avec le duc d’Alençon des moyens de remettre en ses mains le Hainaut et l’Artois, XXXVII, 138.

Montigny, mestre de camp, est tué dans une sortie au siége d’Amiens, XLIII, 353.

Montigny (le sieur de) est tué au siége de Rouen, XLVI, 231.

Montigny (le maréchal de) fait le siége de Nevers, où mad. de Nevers est enfermée, L, 372.

Montjoye, héraut du Roi, attaché au connétable de S.-Paul, vient à Paris chargé de lettres de la part du comte de Merle, fils du connétable, pour le président Ladrièche ; est arrêté, interrogé et gardé 20 jours, XIV, 18.

Montjoye (milord), commandant de la cavalerie anglaise, est fait prisonnier dans l’île de Ré, LI, 58.

Montlaur (la marq. de), épouse du colonel d’Ornano, s’oppose au mariage de Monsieur avec mademoiselle de Montpensier, et entretient son mari dans cette opposition, LI, 5.

Montleson (le comte de) seconde le captal de Buc à la bataille de Navarette, IV, 410.

Montlhery : relation de la bataille livrée près de cette ville entre Louis XI et le comte de Charolois, XIII, 233, 282 et suiv.

Montluc (Blaise de) ne paroît à la tête des armées qu’à l’âge de 47 ans ; Henri II lui donne un gouvernement en Italie, XX, 5. Énergie de son caractère ; sa tolérance pour les protestans ; il se livre ensuite aux plus grands excès contre eux, puis les épargne et favorise leur retraite en Béarn, 6. Caractère distinctif de ses Mémoires, 7. Il rassemble les débris de l’armée battue près de Marciano, et se jette dans Sienne ; tombe malade ; à peine convalescent, il prend toutes les mesures propres à préserver cette ville de toute surprise, 63. Rassure les habitans, et leur promet de ne point les abandonner, 64. Refuse d’être compris dans le traité de capitulation de la place, et en sort après une courageuse résistance ; se rend à Rome, où il est témoin de la mort du pape Marcel II, 65. Est envoyé en Guyenne avec des instructions rigoureuses contre les protestans, mais il est contrarié dans ses opérations par deux conseillers du parlement qui lui sont adjoints, et qui sont partisans de la réforme, 96. Il embrasse avec fureur le parti des catholiques, et se livre contre les protestans de Guyenne à d’affreuses cruautés avant même que la guerre ne soit déclarée, 102. Aidé d’un corps d’Espagnols, il les traite en rebelles et ne leur fait aucun quartier, 104. Sauve Toulouse et Bordeaux de leur joug, 107. Exécute ponctuellement les ordres de la cour, et contient les deux partis, 114. Vient trouver la cour à Toulouse ; propose au Roi de se mettre à la tête d’une ligue des catholiques contre les protestans ; assurances qu’il lui donne à cet égard, 119. Il avertit la cour qu’un grand complot est sur le point d’éclater, 123. (Introd.) — Son origine, 281. Issu d’une des premières familles de la Guyenne, il ne dut sa fortune qu’à ses longs et brillans services ; incertitude sur l’époque précise de sa naissance, 282. Il est élevé dans la maison d’Antoine, duc de Lorraine ; entre ensuite comme archer dans la compagnie de ce prince dont Bayard étoit lieutenant, 283. Il passe en la même qualité dans la compagnie de Lescun, depuis maréchal de Foix ; va en Italie à l’âge de 17 ans ; se fait remarquer par son intrépidité ; revient en France ; assiste au siége de Fontarabie ; avec une poignée d’hommes contient la cavalerie ennemie ; est fait capitaine à l’âge de 20 ans, 284. Part comme volontaire pour aller défendre Marseille, assiégée par le connétable de Bourbon ; entre en Italie avec l’armée française ; est fait prisonnier à la bataille de Pavie ; renvoyé sans rançon, se retire chez lui et s’y marie avec Antoinette Ysalguier ; est chargé par Lautrec de lever une compagnie de gens de pied ; est blessé dans une première affaire en Italie, l’est de nouveau au siége de Campistrano ; rejoint l’armée devant Naples ; combat malgré sa blessure ; reçoit pour récompense des domaines dans le pays conquis, 285. Est obligé de revenir à pied en France ; est chargé de former les compagnies de la légion de Languedoc ; fait partie de la garnison de Marseille lorsque Charles-Quint entre en Provence ; se charge de détruire les moulins d’Auriole, et l’exécute ; outré d’une injustice qu’on lui a faite, il retourne chez lui, 286. Va à la cour ; obtient une compagnie de gens de pied ; est attaché à la garde du Dauphin ; retourne en Provence, où il lève deux compagnies de gens de pied ; va en Piémont ; enlève plusieurs châteaux forts ; est blessé à Barcelonette ; retourne chez lui ; ne pouvant faire la guerre, il essaie d’être courtisan ; est envoyé dans Perpignan déguisé en cuisinier, pour reconnoître la place ; court de grands dangers ; est nommé capitaine d’une compagnie, 287. Reçoit ordre d’aller en Piémont ; est envoyé auprès du Roi pour demander des secours, et la permission de livrer bataille ; est nommé gentilhomme servant ; est appelé au conseil du Roi ; vient à bout de vaincre l’opposition des membres du conseil ; contribue au succès de la bataille de Cerisolles ; est armé chevalier par le comte d’Enghien, 288. Piqué de n’avoir pas été chargé de porter au Roi la nouvelle de la victoire, il part pour la Gascogne ; retourne en Piémont ; suit l’armée qui revient en France ; en arrivant devant Boulogne, reçoit le brevet de mestre de camp ; étonne l’armée par son audace dans une attaque de nuit dirigée contre cette ville ; sa réponse au duc d’Orléans ; va remplir à la cour sa place de gentilhomme servant, 289. Henri II lui donne le gouvernement de Moncalier ; Montluc part avec le duc de Brissac pour le Piémont ; il décide la prise de Quiers, où il est blessé ; parvient à faire rendre la place de Lans ; préserve Casal ; s’enferme dans Benne, et force l’ennemi à se retirer, 290. Est nommé gentilhomme de la chambre, et gouverneur d’Albe ; va en Gascogne, où il est honoré et estimé ; est envoyé gouverneur à Sienne ; fait des prodiges de valeur à la bataille de Marciano ; sort de Sienne sans vouloir signer la capitulation de cette place ; va à Rome, où il reçoit l’accueil le plus flatteur du Pape ; s’embarque pour la France, 291. Vient à la cour ; reçoit le cordon de S.-Michel et des pensions ; est envoyé en Piémont pour y commander les gens de pied ; il y combat avec intrépidité ; on le dessert, il est renvoyé ; il va trouver Henri II et se justifie ; est nommé lieutenant général à Montalcin ; y fait la guerre avec son activité accoutumée, 292. Demande à venir défendre la France après la bataille de S.-Quentin ; tombe malade ; se fait porter dans une chaise ; s’arrête chez le duc de Ferrare ; sauve la ville de Verceil ; va trouver le Roi, qui lui donne une compagnie d’hommes d’armes, puis la charge de colonel de l’infanterie, 293. Contribue à la prise de Thionville ; remet au Roi la charge de colonel ; promet à Catherine de Médicis de ne jamais servir d’autre parti que le sien et celui de ses enfans, 294. Ses qualités militaires ; il est envoyé en Guyenne, 295. Il lève des troupes ; les commissaires qu’on lui a adjoints l’irritent par leur conduite équivoque, les protestans l’exaspèrent par leurs offres ; il fait exécuter sans forme de procès ceux qui tombent dans ses mains ; ne marche qu’accompagné de bourreaux qu’il appelle ses laquais, 296. Après la paix, il reste en Guyenne, surveille le pays, et avertit la Reine mère de tout ce qui s’y passe ; se rend à Toulouse auprès de Charles IX ; propose un projet de ligue qui n’est point adopté ; est renvoyé en Guyenne ; fait pendre indistinctement les protestans et les catholiques qui veulent exciter des troubles, 297. Continue à instruire la Reine mère des projets des protestans ; reçoit le nom de Corneguerre ; convoque toute la noblesse de Guyenne ; est remplacé dans le commandement de cette province ; se retire chez lui ; reçoit ordre d’aller assiéger La Rochelle, 298. Manquant de ressources, il s’en crée ; s’empare des îles d’Oleron et de Ré ; offre d’équiper une flotte ; retourne dans l’Agenois, où il tombe malade ; reçoit ordre d’aller à Bordeaux, puis dans le Rouergue, 299. Fait la guerre à outrance aux protestans ; ses démêlés avec le maréchal d’Amville ; est envoyé en Béarn ; il demande des fonds, 300. Assiége Rabasteins ; est dangereusement blessé ; néanmoins la place est prise, 301. Il fait venir chez lui ses capitaines, et les exhorte à poursuivre leurs succès ; est remplacé ; écrit au Roi pour se plaindre de cet affront ; est longtemps à guérir de sa blessure, 302. Sa haine contre les protestans étoit toujours la même, parce qu’il les considéroit comme ennemis de l’État, 303. Il est appelé au siége de La Rochelle ; il part, et revient accablé d’ennui et de tristesse ; est appelé à la cour ; accompagne la Reine mère à Lyon ; est fait maréchal de France, et envoyé en Guyenne ; dirige encore une expédition, puis renonce au service, 304. Meurt 3 ans après dans son château d’Estillac ; ses 4 fils ; quelle fut leur destinée, 305. Comment Montluc en parle, 306. Il garde le silence sur ses deux femmes et ses filles ; incertitude sur l’époque où il composa ses Mémoires, 307. Caractère qui y règne ; il parle souvent de lui, toujours avec éloge, mais avec bonne foi, 308. Sa narration est simple, claire, facile, et pleine d’originalité ; sa facilité à parler, surtout sur la guerre, 309. Ses Mémoires sont remplis de réflexions, de digressions, de conseils, comme une conversation ; ils ont été dictés de mémoire dans sa vieillesse, 310. Ont été recherchés avec avidité avant d’être imprimés ; à quelle époque ils ont été publiés pour la première fois, et par qui, 312. Quand et combien de fois ils ont été réimprimés ; les éditions plus récentes offrent un style rajeuni, 313. Les nouveaux éditeurs ont rendu à l’ouvrage de Montluc son ancien titre de Commentaire, et ont suivi l’ancienne édition originale de Millanges ; en quoi ils ont profité du travail des éditeurs de la première Collection ; ce qu’ils en ont retranché, 314. Épitaphes faites sur Montluc, 315. (Notice.)

Retiré du service à l’âge de 75 ans, il se décide à décrire les combats auxquels il s’est trouvé pendant 52 ans qu’il a commandé, rapportant à Dieu seul tout ce qu’il y a eu de bonheur, 322. Dans quel but il a écrit ses Commentaires, 323. Il les adresse aux capitaines ses compagnons ; il peut parler sans mentir de toutes les choses qui se sont passées devant lui ; a voulu faire connoître le nom de Montluc, 324. En commençant à porter l’enseigne, voulut se rendre sage par l’exemple de ceux qui faisoient des fautes ; se garantit du jeu, du vin et de l’avarice, vices contraires au service du Roi, 335. En quoi, 326. Prend Dieu à témoin qu’il n’a jamais fait de grands profits dans les charges qu’il a eues du Roi, 331. Preuves qu’il en apporte, 332. L’amour des femmes est un autre vice contre lequel un guerrier doit se mettre en garde, 333. Étant mis hors de page, il est pourvu d’une place d’archer dans la compagnie du duc Antoine de Lorraine, 334. Se rend à Milan à 17 ans ; M. de Lescun, maréchal de Foix, lui donne une place d’archer dans sa compagnie, 335. A cinq chevaux tués sous lui en divers combats, 336. Est fait prisonnier, puis délivré ; excuse M. de Lautrec de toute faute dans cette malheureuse campagne, 337. Entre dans les gens de pied, 338. Comment il sauve la gendarmerie française à S.-Jean-de-Luz, 341 ; et se sauve ensuite lui-même avec sa petite troupe, 346. Est félicité sur sa belle retraite par M. de Lautrec, 349. Est fait capitaine à l’âge de 20 ans, 351. Se rend comme volontaire à Marseille avec 5 ou 6 gentilshommes, 354. L’auteur raconte fort brièvement la levée du siége de cette ville par le connétable de Bourbon, l’entrée de l’armée française en Italie et à Milan, la bataille de Pavie ; cite les noms de ceux qui furent pris, ou tués ou blessés, 355 et suiv. Lui-même y est fait prisonnier, et relâché comme n’ayant pas de quoi payer rançon, 358. Est renvoyé en France, sans vivres ni moyen quelconque, 359. Revient en Languedoc, 360. Est chargé par M. de Lautrec de lever une compagnie de pied qu’il lui mène ; est blessé au siége du château de Vigève ; se fait porter après le camp dans une litière, 361. Assiste au siége de Capistrano ; entre dans la place ; est blessé en plusieurs endroits, 362. Danger qu’il y court de la vie, 363. La ville est prise et brûlée ; Montluc sauve l’honneur et la vie à 15 ou 20 femmes et filles ; est transporté à Ascoli, où M. de Lautrec lui envoie deux chirurgiens, 364. Refuse de se faire amputer le bras, 365. Est transporté à Termes-de-Bresse, où il reste deux mois et demi couché sur les reins, 366. Se fait mener au camp devant Naples ; son regret de n’avoir pu se trouver à la prise de Melphe et à la défaite du prince d’Orange ; comment il est accueilli par les grands de l’armée, entre autres par le comte Pedro de Navarre, qui lui fait donner un domaine de 1200 ducats de rente, 367. Du plus grand seigneur de la troupe, il se trouve à la fin le plus pauvre, par la perte du royaume de Naples, 368. Dangers qu’il court à la descente du prince de Navarre, 373. Éloge que font de lui le marquis de Lautrec et un gentilhomme de sa suite, 380. Il revient en France avec son bras en écharpe, 383. État médiocre où il trouve la maison de son père, 384. Est fait lieutenant de la légion du seigneur de Faudoas ; arrive à Marseille avec sa compagnie, 385. Noms des seigneurs qu’il y trouve, 386. Se charge d’exécuter le brûlement des moulins d’Auriole, que les seigneurs Christophe Goast (ou Guasco) et de Fonterailles ont refusé d’entreprendre, 387. Détails sur cette exécution, 389. Se retire sain et sauf avec sa troupe après avoir brûlé le moulin d’Auriole, 398. Il retourne chez lui, 402. Revient à Marseille pour aller en Piémont ; à la nouvelle du siége de Térouane, se rend à Paris ; y reçoit le commandement d’une compagnie de gens de pied ; fait partie de la garde du Dauphin ; retourne en Provence, où lui vient une commission de dresser deux enseignes et d’aller en Piémont, 403. Est chargé par le Roi d’aller mettre le siége devant Barcelonette, et de s’emparer de toutes les villes des environs, 404. S’empare du château et de la ville de Mieulan, 405. Est légèrement blessé au siége de Barcelonette ; retourne en Provence avec ses deux compagnies, 406. Éloge que fait Montluc du connétable de Montmorency, dont il eut cependant à se plaindre, 407. Il va au siége de Perpignan, désirant voir l’ingénieur italien Jérôme Marin ; découvre les fautes de cet ingénieur ; donne inutilement de bons conseils au maréchal d’Annebaut sur la force de la place, 408. Comment il l’avoit auparavant reconnue, étant déguisé en cuisinier, 409. Reçoit du Roi le commandement d’une compagnie, 411. Bat et repousse les Espagnols devant le château de Tuchan ; détails sur cette affaire, 413. Assiste au siége de Coni, 435. Est envoyé en garnison à Savillan, 436. Part pour aller au secours de Mondovi, 437. Est rencontré par un parti ennemi ; comment il le défait et retourne à Savillan, 438. Est appelé par M. de Termes à Bène ; s’y rend, 441. M. et mad. de Termes viennent au devant de lui, 442. Retourne à Savillan qui est menacé d’un siége, et où M. de Termes s’est rendu en diligence, 443. Envoie chercher le capitaine Favas, 445. Se porte sur Cavilimor ; noms des capitaines qui l’accompagnent, 446. Pourquoi il manque de surprendre M. de Savoie, 447. Rencontre d’un convoi ennemi, 448. Se prépare à l’attaquer, 449. Harangue sa troupe, 450. Attaque l’escorte, la met en fuite, et se rend maître du convoi, 452. Reçoit 600 écus pour sa part du butin, 454. Défait un parti espagnol devant Marennes ; détails sur cette affaire, 476. Noms des capitaines qui y prennent part, 482 et 483. Se rend maître d’un des palais de Costilholle, 486. Contre l’avis de ses compagnons d’armes, prend un chemin qui le conduit en sûreté à Pignerol, 488. Conseils de l’auteur à cette occasion, 490. Ses regrets sur ce que l’armée ne poursuivit pas César de Naples dans sa retraite de Carmagnole, 492. Comment il protége la rupture du pont de cette ville, et y contribue lui-même ; détails sur l’exécution de cette entreprise, 494. Suit l’armée, qui assiége inutilement Ivrée, et s’empare de S.-Martin et autres places, 505. Est envoyé en France par le comte d’Enghien pour demander au Roi des secours et la permission de livrer bataille, XXI, 1. Est nommé gentilhomme servant ; assiste à un conseil du Roi, 2. Noms des personnes qui y sont présentes, 3. Raisons du Roi pour ne pas consentir à ce qu’on livre bataille en Piémont, 4. Opinion de Montluc dans le conseil, 5. Obtient la permission de combattre, 10. Retourne en Piémont avec plusieurs seigneurs qui vont combattre ; leurs noms, 14. Reçoit ordre de tout préparer pour le combat, 16. Son dépit de ce que le combat n’a pas lieu ; comment il l’exprime au comte d’Enghien, 19. Est chargé de la conduite de l’arquebuserie, 21. Noms des lieutenans qu’il prend avec lui, 22. Commence le combat avec un succès partagé, 23. Détails sur la suite de la bataille, 24. Montluc harangue ses compagnons d’armes, 27. Contribue au gain de la bataille, 33. Anecdote d’un de ses serviteurs auquel il avoit confié son cheval avant la bataille, 36. Se met inutilement à la poursuite du marquis Duguast, 37. Est fait chevalier par le comte d’Enghien, 38. Demande à ce prince l’honneur de porter la nouvelle de la victoire au Roi, l’obtient ; mais un autre est envoyé à sa place, 39. Son mécontentement ; veut s’en retourner en Gascogne ; y est envoyé avec commission de ramener 1200 hommes, 40. Revient en Piémont, en repart aussitôt ; son entretien avec le seign. Pierre Colonne prisonnier, 42. Réflexions sur le partage que l’Empereur et le roi d’Angleterre devoient se faire entre eux de la France, 45. Montluc tombe malade à Troyes ; reçoit le brevet de mestre de camp, 46. Détals curieux sur la camisade de Boulogne, où il sauve les capitaines qui l’ont accompagné, et se sauve lui-même en courant de grands dangers, 47. Obtient un congé du Roi, puis une nouvelle commission de mestre de camp de 60 enseignes ; fait partie d’une expédition en Angleterre ; peu de succès de cette expédition ; incendie du vaisseau appelé le Philippe, 59. Fait l’office de pionnier avec plusieurs capitaines, et par son exemple entraîne tous les soldats de sa compagnie et des autres à remplacer les pionniers qui ne vouloient pas travailler, 61. Détails sur l’attaque et la prise de quelques forts dans la terre d’Oye, dirigées et exécutées par Montluc, 64. Il repousse les Anglais et les met en fuite, 73. Va à la cour ; retourne en Gascogne, 75. Est rappelé par le Roi, et envoyé gouverneur à Moncalier en Piémont, 76. S’y rend avec le capit. Tilladet, 77. Comment il contribue à la reddition de Quiers, où il a la hanche démise, 84. Détails sur l’attaque et la reddition du château de Lans, qui ont lieu par suite de ses conseils, 92. Offre au maréchal de Brissac de garder Casal, qu’il veut abandonner, 107. Se rend dans cette ville, 108 ; la fortifie, 110. Envoie redemander au gouverneur d’Ulpian le trompette du seign. de Maugiron, 116. Se rend à Turin auprès du maréchal, 117. Comment il parvient à faire entrer un convoi de munitions à S.-Damian, 120 et suiv. Attaque les ennemis après la levée du siége de cette ville ; danger auquel il s’expose, 133. Se rend à Quiers, 134. Est nommé gentilhomme de la chambre et gouverneur d’Albe, 135. Est envoyé pour défendre la ville de Bène, et s’y rend, 139. Moyens qu’il prend pour approvisionner de blé la place, qui en manque, 141. Force ainsi l’ennemi à se retirer, 144. Va prendre possession de son gouvernement d’Albe, 145. Assiste au siége du château de Courtemille, 147. Comment il parvient à faire placer trois canons derrière ce château pour le battre ; détails sur ce sujet, 148. Signe la capitulation de cette place, qui se rend, 154. Prend Saraval et deux autres places, 157. Repousse les ennemis dans Sève ou Ceva, 160. Des braves morions jaunes de Montluc, 163 ; de sa belle retraite devant Boulogne, 164. Il quitte le Piémont et retourne dans son pays ; accueil honorable qu’il y reçoit, 165. Est nommé par le Roi gouverneur de Sienne, malgré le connétable de Montmorency, 170. Reçoit une lettre du Roi pour se rendre à Marseille ; part quoique malade, et contre l’avis des médecins, 174. Arrive à Sienne avec le maréchal de Strozzi et le colonel Forcavaux, 177. Dirige en arrivant une escarmouche qui est engagée entre les troupes du marquis de Marignan et celles du maréchal, 178. Repousse les ennemis ; détails sur cette affaire, 179. Écrit au maréchal pour l’engager à ne point se retirer de jour de Marciano, 190. Instruit que Strozzi n’a point égard à ses avis, il assemble le sénat de Sienne et lui adresse un discours, 192. Exhorte les Siennois à la constance, et à se tenir prêts à se défendre, 194. Se voyant malade à l’extrémité, il charge le seigneur de Cornelio du commandement de la ville, 200. Guéri de sa maladie, il assemble les chefs de la garnison, et les exhorte à la patience, et à supporter la faim à laquelle ils peuvent être réduits, 208. Convoque les plus grands de la ville, et leur fait la même exhortation, 210. Envoie avertir le seigneur de Strozzi, les ministres du Roi et le Roi lui-même, de l’extrémité où la ville se voit exposée, 213. Ses pressentimens sur le capitaine S.-Auban, 215. Détails sur l’escalade du fort de Sienne, qui est pris par les ennemis et repris sur eux ; conduite de Montluc dans cette affaire, 217. Noms des capitaines qui y prirent part, 220. Éloge de ces capitaines et des Siennois, 226. Montluc apprenant que les Siennois pensent à capituler, se décide à aller au palais de la ville, 231. Toilette qu’il fait pour s’y rendre, 232. Discours qu’il y tient, 235. Effet qu’il produit, 240. Ses dispositions pour défendre la place, 243. Détails sur l’attaque et la défense de la ville, 250. Montluc fait sortir les Allemands de Sienne ; comment cette sortie s’exécute, 260. Combat livré aux portes, 261. Montluc rassure les Siennois sur ce départ des Allemands, 263. Il est nommé dictateur pour trois mois, 265. Fait sortir les bouches inutiles, 266. Comment il empêche qu’on mette à mort de prétendus traîtres, 272 ; et découvre la ruse du marquis de Marignan, 276. Il consent à ce que les Siennois capitulent, 281. Nourriture de Montluc pendant le siége, 283. Texte de la capitulation, 285. Montluc refuse de capituler pour les Siennois, et veut au contraire que les Siennois capitulent pour lui, 288. Il fait changer un article relatif aux bannis et rebelles de l’État de l’Empereur, de l’Empire et du duc de Florence, 292. Dans quel ordre la garnison sort de Sienne, 293. Entrevue de Montluc avec le marquis de Marignan, 296. Montluc se retire à Abierroute, 297 ; puis à Montalcin, où il trouve le seigneur de Strozzi, 299. Ses réflexions sur la reddition des places, 300. Ses conseils à ceux qui sont chargés de les défendre, 303. Il se rend à Rome, où il voit le Pape mourant, et s’embarque pour la France, 311. Comment il échappe aux galères d’André Doria, et arrive à Marseille, 316. Est présenté au Roi, qui le reçoit avec grande joie, 319. Raconte à Sa Majesté tout ce qui s’est passé dans Sienne, 320. Justifie M. de Strozzi, 323. Remet au Roi, pour être déposée dans les archives, la patente que les Siennois lui ont délivrée, 325. Reçoit l’ordre de Saint-Michel, 326 ; trois mille fr. de pension et 2,000 écus comptant, etc., 327. Obtient congé du Roi pour aller voir sa famille, 328. Est envoyé à Turin, 329. Va reconnoître la place de Vulpian, 330. Assiége le château de Montcalvo, 338, qui capitule, 339. Est rappelé par le Roi, 340. Se rend à la cour, où il est justifié des accusations portées contre lui, 341. Reçoit ordre d’aller à Marseille ; est nommé lieutenant général à Montalcin, 342. S’embarque, et arrive à Rome, 343. Est bien accueilli du Pape ; est chargé de la défense d’un quartier de cette ville contre l’armée du duc d’Albe, 344. Harangue les capitaines commandans, 345. Est envoyé au secours de François Ursin à Tivoli, 349. Comment il le fait sortir de cette ville et se retire à Rome, 350. Mène deux compagnies italiennes à Velatri, au duc de Somme, 354. Il entreprend de faire prisonnier Marc-Antoine Colonne, et manque d’être fait prisonnier lui-même, 355. Revient heureusement à Rome, où l’on rit de son entreprise, 362. Obtient un congé du Pape pour aller à Montalcin, 368. Se rend maître de quelques petites places, 371. Comment il est trompé par un Siennois nommé Febo Turchi, 373. Il se jette dans la roque de Baldoc pour la défendre, 380. Fait ses dispositions pour attaquer la place de Piance, où les gens de Florence veulent entrer, 383. Noms des capitaines qui l’accompagnent, 384. Détails sur la prise de Piance, où Montluc entre par escalade, 389. Noms des capitaines espagnols faits prisonniers, 395. Sa rentrée triomphante dans Montalcin, 397. Il va jeter du secours dans Chuzi, 399. Retourne à Montalcin, s’empare de quelques châteaux ; fait faire des courses du côté de Sienne, et force don Arbre à retourner dans cette ville, 400. Comment il évite sa rencontre et retourne à Montalcin, 402. Il va au secours du seigneur de La Mont-Joye, commandant la place de Télamone, 404. Est appelé à Rome par M. de Guise ; lui demande instamment à retourner en France pour secourir le Roi, 409. Tombe malade à Grosette, 411. Reçoit son congé pour revenir ; se rend à Ferrare, 413. Offre au duc de Ferrare d’aller défendre Brisello, 416. Se rend dans cette place, 418. Pourvoit à son approvisionnement, 419. Enlève des vivres à Guastalla, 421. Quitte Brisello ; prend congé du duc, de qui il reçoit des preuves de reconnoissance ; se rend auprès du Roi à Orcey, 424. Est forcé d’accepter la charge de colonel des gens de pied ôtée à Dandelot, 427. Va à Metz auprès de M. de Guise, 428. Anecdote plaisante au sujet du duc, 429. Son éloge, 430. Montluc va au siége de Thionville ; détails sur ce siége, 432. Il attaque une palissade, 435. Bat les assiégés dans une sortie, 439. Comment il contribue à la prise de Thionville ; détails à ce sujet, 447. Est chargé de la garde de la ville, 458 ; puis d’attaquer Erlon, 463. Il s’en rend maître, 465. Donne à dîner dans sa tente aux ducs de Guise et de Saxe, et autres capitaines, 469. Prie les ducs de demander de l’argent au Roi pour faire de la vaisselle ; sa manière honorable de traiter, 470. Il arme le prince de Joinville et le fils du duc d’Aumale, encore enfans, 472. Offre d’aller au secours de Corbie, menacée par le roi d’Espagne, 474. Tombe malade, 482. Déplore la paix qui fut signée à Cateau-Cambresis, 483. Remet au Roi la charge de colonel des gens de pied, 485. Se rend à Bayonne, à l’armée du roi de Navarre, 486. Reçoit le commandement de la compagnie des gens d’armes, 487. Songe qu’il a le jour où le Roi est tué par Montgommery dans un tournoi, 488. Sur une lettre du roi de Navarre, il se rend à Nérac ; ses tristes réflexions sur la mort de Henri II, 489. Est calomnié à la cour, 491. État de sa fortune, 494. Se rend auprès de Catherine de Médicis ; lui jure un dévouement entier, et se retire chez lui, XXII, 2. Fait rendre deux prisonniers protestans retenus dans la ville de La Plume, 5. Remet entre les mains de la justice, à Agen, un ministre protestant ; frayeur qu’il cause à ceux de son parti qui le veulent dérober à la justice, 6. Se rend à la cour, y rend compte de l’état de la Guyenne, 7. Est envoyé dans cette province avec patentes et permission de faire des levées pour empêcher toute espèce de rebellion, 9. Demande et obtient deux conseillers, 10. Comment il accueille le nommé La Barelle, ministre protestant, envoyé par les églises pour lui demander justice, 11. Sa réponse à un autre ministre envoyé pour le même objet ; Montluc lui prouve que les protestans font des levées d’hommes et de deniers, 13. Appelé à Agen, il est secrètement averti de ne pas s’y rendre ; son entrevue avec des protestans de cette ville sur le bord de la rivière, 14. Sa réponse à un de ses fermiers, qui lui fait part des propositions des protestans, 15. Son entretien avec le capitaine Seudat sur le même sujet, 16. Avis secret que lui donne le lieutenant au siége de Condom, 18. Pourquoi il se décide à traiter les protestans sans ménagement, 20. Se rend à S.-Mérard, accompagné de deux bourreaux, 21. Y fait pendre trois protestans et fouetter un diacre, qui meurt au bout de huit jours, 22. Fait pendre à Villeneuve, sans forme de procès, le capitaine Morellet et autres gentilshommes de la même religion, 24. Motifs qui le portent à agir ainsi, 26. Se rend à Fumel, 27. Son mécontentement de la conduite des commissaires qui lui sont adjoints ; fait faire le procès à 30 à 40 des assassins du seigneur de Fumel, et les fait exécuter, 28. Va à Cahors pour soustraire les catholiques à la persécution des protestans, 29. Source de la haine que lui porte l’abbé de Beaumond, 30. On lui offre dix mille francs pour qu’il consente à l’exécution du jugement que les commissaires doivent prononcer contre l’archidiacre de Viole ou Bieule, 31. Comment il empêche les commissaires de prononcer leur sentence, et sauve la ville de Cahors, 33. Fait pendre aux fenêtres de la maison de ville de Villefranche, en Rouergue, cinq prisonniers faits par le cardinal d’Armagnac, 39. Reçoit des lettres du Roi pour aller auprès de lui, 41. La révolte de toute la Guyenne l’en empêche, 42. Reçoit avis que Toulouse est près de se révolter. 45. Ses dispositions pour prévenir cette révolte, 46. Il vole au secours d’Auch, qu’il pacifie, 48. Se porte sur Toulouse ; noms des capitaines qui le secondent, 50. Entre dans la ville, d’où les protestans sont chassés, 52. Son discours à la cour du parlement, 53. Reçoit des remercîmens du président Mansencal, 54. Empêche que la ville ne soit pillée, 55. Projet des protestans contre cette ville, découvert à Montluc par un nommé Laserre, 56. Diligence de Montluc dans les secours qu’il porte à cette ville, 57. Il se rend devant Montauban, 60. Tente de l’assiéger, mais est forcé de se retirer, 61. Est appelé au secours de Bordeaux par M. de Burie, 69. Fait ses dispositions ; réunit ses capitaines ; emporte en chemin le château de Castel-Vieil, 70. Va au secours de Feugarolles, 71. Livre combat aux protestans, les met en fuite et leur tue 500 hommes, 74. Reçoit des lettres de la reine de Navarre, qui essaie d’arrêter sa marche, 75. De l’avis de ses capitaines, il la poursuit et arrive à Bordeaux, 77. Livre combat aux protestans à Targon, et les force à fuir, 82. Détails sur ce combat, 84. S’empare du château de Caumont, 87. Fait pendre aux arbres 70 protestans pris à Gironde, 88 ; quinze à Sauveterre ; il assiége Montségur avec M. de Burie, 89. Après un combat de 7 heures, se rend maître de la place, fait pendre le capitaine Héraud qui la commandoit, et tous les prisonniers, 93. Assiége la ville de Duras, qui capitule ; marche sur Agen, qu’il trouve abandonné, 94. Assiége et prend le château de Pène après un rude assaut, 96. Sauve la vie à deux serviteurs de la maréchale de S.-André, 101. Son dépit de n’avoir pu combattre les ennemis à Caussade, à cause de l’obstination de M. de Burie, 110. Il va faire le siége de Lectoure, 117. Fail tuer tous les protestans qui étoient à Terraube, en représailles de la trahison des assiégés de Lectoure, 121. Accorde la capitulation à la garnison ; à quelles conditions, 122. Rétablit dans la ville les gens d’Église et les gens de justice, 124. Envoie prier mess. de Burie et de Montpensier de venir se joindre à lui pour combattre M. de Duras, 125. Vient à bout d’obtenir de M. de Burie qu’ils attaqueront l’ennemi sans attendre M. de Montpensier, 130. Commencemens de la bataille de Ver, 131. Il harangue les Espagnols, 138 ; les Gascons, 140 ; les gens d’armes, 141. Bataille de Ver, 142. Danger que court Montluc ; les ennemis sont mis en déroute, 145. Nombre des morts ; Montluc se rend à Mucidan auprès de M. de Montpensier ; honorable accueil qu’il en reçoit, 146. Il est renvoyé en Guyenne ; conséquences de la bataille de Ver, 147. Est rappelé auprès de M. de Montpensier ; rencontre en chemin des ennemis qu’il taille en pièces ; arrive au lever de M. de Montpensier, qui le remercie de sa diligence et le congédie de nouveau, 151. Se rend à Toulouse, 152. Va reconnoître l’état du siége de Montauban, entrepris par le seigneur de Terride, 153. Revient à Agen, 155. Est appelé à Toulouse, où il est nommé chef de l’armée de l’association formée entre les catholiques nobles, ecclésiastiques et bourgeois, 156. Est appelé aussitôt à Bordeaux pour y rétablir l’ordre, 160. Il y reçoit du Roi la charge de lieutenant pour la moitié du gouvernement de Guyenne, 161. Pacifie la ville de Bordeaux par ses seules remontrances, 162. Comment il entretient le calme pendant cinq ans dans son gouvernement, 166. Se rend à Toulouse pour faire sa cour au Roi ; son entretien avec la Reine mère, 172. Il refuse d’entrer dans une ligue secrète, et en découvre le projet à la Reine mère, 173. Sur son avis, la Reine engage le Roi à déclarer une confédération générale dont il devoit être le chef, 174. Ce projet est discuté dans le conseil, où Montluc est appelé et entendu, 175. Le projet est adopté et proclamé, 177. Montluc accompagne le Roi jusqu’à Bayonne, et revient dans son gouvernement, 178. Avertit le Roi, et à plusieurs reprises la Reine mère, des manœuvres des protestans ; visite le Rouergue, le Quercy et les frontières du Périgord, 179. Comment il est averti des projets des protestans ; avis réitérés qu’il en donne à la Reine mère, qui ne veut rien croire ni rien entendre, 182. Il se rend aux bains de Barbotan, 184. Songe extraordinaire, 185. Sur divers avis qu’il reçoit des mouvemens des protestans, il fait des dispositions pour les prévenir, et marche au secours de Lectoure, 190. S’assure du château de cette ville, 192. Son entretien avec le sénéchal de Fonterailles, 194. Il refuse de le faire prisonnier, 198. Complot contre Lectoure, découvert et instruit par le parlement de Toulouse, 199. Quel en étoit le but, 201. Dépêches de Montluc à tous les seigneurs et gentilshommes du pays pour les informer de ce qui se passe et les mettre sur pied, 203. Sur des lettres qu’il reçoit de la part du Roi et de la Reine, il écrit à tous les nobles de Toulouse et de Bordeaux de marcher en diligence au secours du Roi, assiégé dans Paris, 205. Se rend à Limoges ; son discours aux seigneurs et capitaines réunis auprès de lui, 206. Est remplacé dans son commandement par le comte de Candale ; exemples de mauvais services rendus contre lui à la cour, 210. Autres exemples envers d’autres, 212. Autres exemples tirés de l’histoire romaine, 222. Montluc se retire chez lui ; peu après est envoyé par le Roi pour assiéger La Rochelle, 228. Ses dispositions à cet effet, 229. Se rend maître des îles d’Oleron, d’Avert et de Ré, 233. Est chargé de faire publier la paix à Bordeaux ; réflexions sur cette paix, 236. Donne avis au Roi de se défier de des Rois, capitaine de Blaye, 239. Envoie à la cour son neveu Leberon faire part des moyens qu’on doit prendre pour se rendre maître des ports du côté de La Rochelle, 244. Tombe malade à Agen, 246. Ses soupçons sur la conduite de la reine de Navarre, 247. Précautions qu’il prend contre elle, 249. Retombe malade ; fait des levées de troupes, 250. Se rend près de Cahors avec plusieurs capitaines, 251. Va à Souillac, 253. Tient plusieurs conseils sur ce qu’il doit faire contre l’armée conduite par le baron d’Acier, 254. Se décide à ne point combattre, et retourne à Castelnau, où il est attaqué de la dysenterie, 267. Est appelé à Bordeaux, où il rétablit la paix et la confiance, 269. S’arrête autour de Sainte-Foy pour épier les mouvemens des ennemis, 275. Se rend ensuite dans le Rouergue, 276. L’édit du Roi qui ordonne de ne point inquiéter les protestans qui ne porteroient point les armes et resteroient dans leurs maisons est la cause, selon Montluc, que la nouvelle religion n’a pu être détruite, 278. Pourquoi Montluc ne put arriver à temps pour défaire tout un corps de protestans commandé par le seigneur de Pilles, 289. Son opinion sur le prince de Condé tué à la bataille de Jarnac, et sur la paix faite précédemment avec les protestans, 294. Il se rend auprès de Monsieur ; accueil gracieux qu’il en reçoit, 296. Sur de faux avis répétés, il est envoyé du côté de Bordeaux, 298. Va assiéger le château de La Roche-Chalais, 303. La ville se rend à discrétion ; tous ceux de la garnison sont tués, 306. Pourquoi l’entreprise qu’il projette sur Blaye ne s’exécute point, 308. Il est invité par le seigneur d’Amville à se rendre à Toulouse pour conférer ensemble, 313. Son entrevue avec lui, 314. Il va tenir les États de Guyenne, qui lui accordent de l’argent pour les frais de la guerre, 315. Ses conjectures sur la présence de Montgommery en Guyenne se trouvent fausses, 316. Ses dispositions pour l’empêcher de passer la Save, 322. Il donne avis au maréchal d’Amville de la marche de Montgommery, 323. Se rend à Aire ; envoie prier le capitaine Terride de quitter Orthez et de se retirer à S.-Sever, 326. Sur une lettre du maréchal d’Amville il va à S.-Sever, 329. Refuse d’aller trouver le seigneur de Terride à Orthez, 331. Après la défaite de ce seigneur il se retire à Aire ; envoie prier le maréchal d’Amville de venir conférer avec lui sur la défense de la Guyenne, 340. Ses dispositions pour combattre Montgommery, 342. Se rend à Auch ; y apprend les intentions du maréchal d’Amville, 344. Retourne à Agen ; se porte sur Aiguillon, 345. Passe la rivière, 348. Sur de nouvelles instances, le maréchal d’Amville se réunit à lui à Auch ; noms des capitaines qui se trouvent sous leurs ordres, 355. Montluc fâche le maréchal par ses représentations, 357. Ils arrivent à Grenade ; Montluc n’est plus appelé aux conseils du maréchal, 360. Il demande à aller attaquer Mont-de-Marsan, 361. Assiége cette ville, 364. S’en rend maître ; détails sur cette prise, 370. Il y reçoit le maréchal d’Amville, 375. Cause de sa brouillerie avec le maréchal, 382. Il envoie au Roi la démission de son gouvernement, 383. Pourquoi il ne s’est rien fait d’utile dans la Guyenne et le Languedoc à cette époque, 384. Montluc revient à Agen, après avoir mis des garnisons dans quelques places, 390. Sur la nouvelle que les princes se portent vers Montauban, il fait de nouvelles dispositions de défense, 394. Son discours aux habitans d’Agen pour les rassurer, 397. Se décide à défendre cette ville, et refuse de se rendre à Lectoure, quoique mieux fortifiée, 402. Envoie son fils au secours de Villeneuve, 412. Va lui-même secourir Moirex, 413. Tient conseil sur les moyens de rompre le pont jeté par l’amiral de Coligny au port Ste.-Marie, 415. Comment le pont est rompu, 418 ; et la nouvelle de cette rupture portée à Bordeaux, 420, puis envoyée au Roi par Montluc, 421. Projets des protestans détruits par cet événement, 422. Montluc offre au comte de Candale d’aller combattre avec lui Montgommery, 427. Envoie des troupes qui retardent la jonction de ce général avec Coligny, 428. Instruit le premier président du parlement de Toulouse des projets des protestans, 429. Instruit de même l’évêque d’Agen, 430. Est calomnié par le maréchal d’Amville auprès du Roi, 435. Le Roi lui envoie l’ordre d’attaquer le Béarn, 436. Montluc demande de l’argent ; il reçoit du Roi une lettre de reproches sur sa lenteur, 437. Comment il se procure de l’argent, 440 ; et fait ses dispositions pour attaquer le Béarn, 441. Se porte sur Rabasteins, 444. Se décide à attaquer la ville ; noms des capitaines qui le secondent ; entre dans la ville à demi brûlée ; bat le château, 445. Intercepte des lettres de l’ennemi, 448. Fait de nouvelles dispositions pour l’attaquer, 449. Pressentiment qu’il a d’être tué ou blessé ; ses paroles à M. de Las, avocat du Roi à Agen, 456. Son discours aux gentilshommes qui l’accompagnent, 457. Il marche lui-même à l’assaut, 458. Est blessé au visage et forcé de se retirer, encourageant encore les siens au combat, 459. Apprend la prise du château, et le massacre de toute la garnison, 462. Reçoit la visite de M. de Grammond, protestant, qui lui offre sa maison, 463. Discours qu’il tient à ses capitaines ; il leur donne pour chef, à sa place, le capitaine Gondrin, 464. Détails des dons qu’il a faits aux gentilshommes de sa suite, 466. Il est transféré à Marsiac, 468. Il envoie supplier le Roi de pourvoir à son gouvernement, 469. Sa lettre au Roi, 471. Il est transporté à Cassaigne, 486. Fait licencier les gens de pied et de cheval, 487. Paix publiée ; conseils au Roi, 489. Conseils au duc d’Alençon, 513. Montluc reconnoît qu’il doit beaucoup à ses maîtres, 526. Sa conduite dans la guerre, 537. Lettre du roi de Navarre à son sujet, 541. Son opinion sur l’amiral Coligny, 543. Il va au siége de La Rochelle, 546. Sa douleur de la perte de son fils Fabien, 547. Il se rend à Paris auprès de la Reine mère ; est fait maréchal de France, 550. Va assiéger Gensac, qui capitule, 552. Son discours à la noblesse qui l’accompagne, par lequel il se justifie des calomnies répandues contre lui, 553. Il prend congé de ses capitaines, et veut se retirer à Sarracoli, 555. (Comm. de Montluc.) — Comment il fait entrer des troupes dans S.-Damian et éventer les mines des ennemis, XXIX, 236. Sa diligence et sa valeur sauvent cette ville, 241. (Du Villars.)

Montluc (Jean), évêque de Valence, partisan secret de la réforme, appuie, à l’assemblée des notables tenue à Fontainebleau, les vues de tolérance de l’amiral de Coligny, XX, 92. Est envoyé en Pologne pour travailler à faire élire roi de ce pays le duc d’Anjou ; obstacles qu’il y rencontre, 165. Son adresse et son habileté dans sa négociation ; il parvient à faire élire ce prince, 166. (Introd.) — Est envoyé à Venise par François I pour excuser l’alliance faite avec les Turcs ; harangue qu’il prononce à cette occasion, 417. (Comm. de Montluc.) — Conseille au prince de Condé, comme un moyen de rétablir la paix en France, d’offrir à Cather. de Médicis de sortir lui-même du royaume, XXXIV, 139. (Mém. de La Noue.) — Son caractère ; il prend très-jeune l’habit de dominicain ; est remarqué par Marguer. de Navarre, sœur de François I ; ses succès dans diverses négociations ; son talent pour la chaire, XXXVIII, 5. S’attache secrètement au parti protestant ; vit avec une belle personne, dont il a un fils nommé Balagny ; est dénoncé au pape Pie II par le doyen de Valence, 6. Prononce à l’assemblée de Fontainebleau un discours fort remarquable ; devient le principal agent de Catherine de Médicis auprès du prince de Condé, 7. Est envoyé en Pologne ; court de grands dangers en sortant de France, 8. Peines et soins qu’il prend pour faire élire le duc d’Anjou, 9. Son discours prononcé à la diète est imprimé d’avance, et distribué ensuite à la noblesse polonaise, 11. Analyse de ce discours, 12. Revenu en France, il se retire en Languedoc ; meurt dans la religion catholique, 15. (Notice.)

Il propose à Cather. de Médicis deux moyens de faire tomber la couronne de Pologne sur la tête du duc d’Anjou, 21. Accepte, après beaucoup de résistance, l’ambassade de Pologne, 41. Se met en route ; tombe malade, 42. Court le danger d’être tué, 43. Il est conduit et gardé à Verdun, 47, et relâché par ordre du Roi, qui lui écrit, ainsi que la Reine mère et le duc d’Anjou, 48. Se rend à Strasbourg ; emmène avec lui Jean Bazin ; difficultés qu’il éprouve de la part des colonels des reîtres, 51. Comment elles sont levées par sentence du sénat de la ville, 53. Il se rend à Leipsick avec beaucoup de peine, 55. Traverse le duché de Saxe, 57. Pourquoi il ne veut point passer par la Silésie, et prend sa route par le marquisat de Brandebourg, 58. Arrive à Mézerie, 59. Écrit aux États de Pologne, 60. Se rend à Pysdreic, malgré la peste qui y règne, 61. De là à Connin ; est reçu avec beaucoup de politesse par le castellan de Laudan, 62. Apprend de ce seigneur quels sont les compétiteurs au trône de Pologne, et les difficultés qui se présentent dans son entreprise, 63. Adresse une autre lettre à la diète de Pologne, 69. Circonstances qui favorisent ses desseins, 73. Par l’ordre de la diète il se retire à Connin, 75. Différend qui s’élève entre lui et le secrétaire du palatin de Sandomir, 76. Ses entretiens avec Jean Zbaroski, Ostorosgot et le référendaire, au sujet de l’élection et des affaires de France, 77. Se lie d’amitié avec le palatin de Brzetski, 79. Il envoie en France vers Leurs Majestés le doyen de Die avec divers mémoires relatifs à sa mission, 80. Adresse aux seign. de Lithuanie et aux quatre villes de Prusse copie de sa lettre à la diète de Pologne, 81. Répond aux libelles diffamatoires répandus en Pologne contre le Roi et le duc d’Anjou ; fait publier ces réponses ; envoie en divers lieux les portraits de ces deux princes, 83. S’attache à gagner la petite noblesse, 84. Répond à toutes les lettres des gentilshommes polonais ; reçoit de nombreuses visites, 85. Gagne plusieurs palatins par le moyen de ses amis, 87. Diverses particularités relatives à ce sujet, 88. Envoie à la diète de Varsovie Bazin, d’Elbène et Choisnin, avec des lettres pour tous les seign. présens ; les charge de voir les ambassadeurs terrestres ; ce qu’on entend par ce nom, 95. Fait déclarer au sénat qu’il a ordre de ne parler que dans l’assemblée générale de la diète, 96. Est accusé d’avoir corrompu des palatins à prix d’argent ; accusation calomnieuse, 98. Faux ambassadeur suédois pendu et traîné par la ville de Varsovie, 100. L’évêque retient auprès de lui l’abbé de L’Isle, envoyé par le Roi, et rappelé ensuite pendant son voyage, 102. Écrit pour détourner les Polonais d’élire le grand burgrave de Bohême, en faveur duquel des lettres ont été répandues, 105. Envoie le doyen de Die vers le cardinal Commendon, 107. Fait connoître la fausseté d’une lettre prétendue du cardinal de Lorraine adressée à lui-même, 108 ; et du bruit répandu que le Roi doit révoquer les pouvoirs dont il l’a chargé, 109. Aventure qui lui arrive sur un pont, 113. Comment il obtient le pardon de quatre gentilshommes qui l’ont attaqué étant ivres ; travaille au discours latin qu’il doit prononcer à la diète générale, 115. Le fait traduire en polonais, et imprimer d’avance dans les deux langues, 117. Se rend à Varsovie ; sa dispute avec l’ambassadeur d’Espagne sur la préséance est terminée par le sénat, 118. Quelques détails sur le nombre et le logement des électeurs, et sur l’ordre observé pour procéder à l’élection du Roi, 119. Autres détails sur les compétiteurs, et sur la conduite de leurs ambassadeurs pendant la tenue de la diète, 122. Discours de ces ambassadeurs à l’assemblée, 125. L’évêque prétexte une indisposition pour ne parler qu’après les autres ambassadeurs, et refuse de se rendre à l’assemblée le même jour où ils sont entendus, 126. Travaille toute la nuit à répondre à cinq points contraires à l’élection du duc d’Anjou, 127. Prononce son discours le lendemain ; particularité observée pendant qu’il parle, et jugée comme un heureux augure, 128. Il répand 1,000 exemplaires de ce discours ; avantages qu’il en tire sur les autres ambassadeurs, 130. Il envoie visiter les principaux du sénat, 131. Difficultés qu’il se voit obligé de lever ; détails à ce sujet, 135. Il essaie de gagner ou du moins d’adoucir les palatins de Cracovie et de Podolie, portés pour le roi de Suède, 145. Est visité par eux, 147. Il est envoyé par le sénat dans la ville de Plosko, et les autres ambassadeurs en d’autres lieux, 149. Le second discours qu’il tient lui gagne un grand nombre d’électeurs, 150. Il obéit à l’ordre du sénat, 151. Envoie en France le sieur Choisnin assurer Leurs Majestés qu’il l’emporteroit dans l’élection, 152. Détails sur l’élection du duc d’Anjou pour roi de Pologne, 153. L’évêque envoie le sieur Bazin aux palatins de Podolie et de Cracovie, pour les inviter à consentir à l’élection et prévenir une guerre civile, 156. Comment il obtient que la proclamation de l’élection soit faite suivant la manière accoutumée, 157. Fait lever les difficultés concernant les pouvoirs des ambassadeurs Laussac et Delisle, et les articles faits entre les députés des sénateurs avant l’élection, 160. Les ambassadeurs de France prêtent serment au nom du roi élu entre les mains de l’archevêque de Gnesne ; détails sur la cérémonie de la proclamation, 162. L’évêque signe avec beaucoup de peine les articles accordés avant la proclamation, à cause des changemens qu’on y a faits, 163. Comment il détermine le palatin de Cracovie à signer le décret d’élection, 164. Empêche qu’un chiaoux envoyé par le Grand-Seigneur soit admis à l’audience du sénat avant la signature du décret d’élection, 165. Quelle est la mission de ce chiaoux ; son entretien avec l’évêque, 166. Réfutation de faux bruits relatifs à l’influence du Grand-Seigneur sur l’élection d’un roi de Pologne, 167. Comment cette élection s’est faite par 30,000 gentilshommes polonais qui ont entraîné les palatins ; preuves que l’évêque n’a influé ni par don, ni par argent, ni par promesses, 171. Ses lettres au Roi, 174, à la Reine, 175, au duc d’Anjou, sur cette élection, 176. Difficultés pour son retour en France, 180. Il passe par la grande Pologne, 181. Embarras où il se trouve à l’occasion des députés polonais qui se rendent en France, 182. Il les détermine à traverser la Saxe et l’aller attendre à Leipsick, 183, où ils sont arrêtés, 185. D’après son conseil, ils poursuivent leur route, et lui-même les précède et se rend auprès du landgrave de Hesse, qui l’accueille fort civilement, 187. Son entretien avec ce prince sur l’élection du roi de Pologne, 188. Il lui promet, avant de le quitter, de lui adresser une lettre sur ce qui s’est passé dans cette élection, 189. Texte latin de cette lettre, 190. Traduction française, 195. Il termine heureusement son voyage, 201. Fait à Leurs Majestés un rapport de sa négociation ; loue la Pologne sur son étendue, sur sa fertilité, 202 ; sur sa noblesse, dont il décrit les mœurs et vante la valeur, 203, l’union et l’intelligence, 204, la fidélité et l’obéissance à ses rois, 205. Quel est le revenu des rois de Pologne, 206. (Mém. de Choisnin.)

Montluc (Ch.), capit., fils de Bl. de Montluc, met en fuite à Miremont les protestans commandés par le seign. de Pilles, XXII, 287.

Montluc (Fabian), fils de Bl. de Montluc, est blessé au siége du château de Rabasteins, XXII, 453. Il meurt d’une blessure reçue au siége de Nogarol, 547.

Montluc (Pierre-Bertrand de), second fils du maréchal de ce nom ; comment il fut tué à Madère, XXI, 128. Est blessé au combat de Targon, et a deux chevaux tués sous lui, XXII, 84. Défait une troupe de protestans près de Caussade, 104. Est envoyé devant Lectoure, 114. Envoie un courrier à son père pour l’engager à venir prendre cette place, 115. S’empare de Terraube par composition, 116. Après la pacification forme une entreprise en Afrique ; est tué à Madère, 168. Son éloge, 169.

Montluc (Marc-Ant. de), fils de Bl. de Montluc, est blessé à mort devant le fort d’Ostie, XXI, 367. Son éloge, 368.

Montmartin (Louis de) est fait prisonnier près de Château-Chinon, XIV, 6.

Mont-Martin (le sieur de), maréchal de camp, charge avec son fils un parti d’Espagnols et le met en déroute, XLIII, 278.

Montmirail (Renaud de), baron de France, prend la croix, I, 100. Est envoyé en ambassade en Syrie, 164. Revient à Constantinople, 324. Est repoussé par les Grecs devant le château Pentace, 350. Est tué à la bataille d’Andrinople, 356.

Montmirail (Bernard de) est fait prisonnier par les Turcs près d’Antioche, I, 260.

Montmorency (Matth. de) prend la croix au château d’Escry en Champagne, I, 13. Se rend avec Ville-Hardouin auprès du duc de Bourgogne pour l’engager à se mettre à la tête de la croisade, 18. Meurt de maladie après la prise de Constantinople ; sa valeur, 38. (Notice.) — Prend la croix, 102. Va trouver le duc de Bourgogne pour l’engager à se mettre à la tête de la croisade, 122. Arrive au camp de Zara, 156. Est nommé du cinquième corps de bataille contre l’emper. Alexis, 198. Est chargé de la garde du camp du côté de la campagne pendant qu’on assiége Constantinople, 212. Est envoyé auprès de l’empereur Isaac l’Ange ; honneurs qu’ou lui rend, 224. Sa mort, 236. Est enterré en l’église de S.-Jean de l’Hôpital, 238. (Ville-Hardouin.)

Montmorency (Anne de) jouit auprès de François I d’un grand crédit, XVII, 56. Obtient le bâton de maréchal pour avoir servi sous Bayard, 57. Est fait prisonnier à la bataille de Pavie avec le jeune roi de Navarre Henri d’Albret, 68. Forme un camp inexpugnable entre le Rhône et la Durance, 135. Est envoyé au congrès de Leucate comme négociateur ; est fait connétable de France, 140. S’oppose avec fermeté au projet conçu par le Dauphin et le duc d’Orléans d’arrêter Charles-Quint dans son château de Chantilly, 156. Tombe dans la disgrâce du Roi, 159. (Introd.) — Se mesure avec le comte d’Aiguemont sous les murs de Mézières, 317. Défait un parti d’Impériaux, et leur prend un grand nombre de prisonniers, 369. Passe le Tesin, 370. Marche sur Novarre, 371. Assiége cette ville, 372. S’en rend maître ; punit la garnison des cruautés qu’elle a exercées contre les Français, 373. Est renversé à la bataille de La Bicoque, 379. Se retire à Venise, 384. Est envoyé successivement à Lyon auprès de la Régente, XVIII, 9 ; à Gênes auprès du Roi, 10 ; à Lyon auprès de la Régente, et revient à Valence en Espagne, 11. Est envoyé en Angleterre pour confirmer le traité conclu à Amiens ; noms des seigneurs qui l’y accompagnent, 30. Magnifique accueil qu’on lui fait en Angleterre, 31. Il est envoyé à Bayonne pour exécuter les conditions du traité de Cambray, 90. Détails sur les mesures prises pour faire l’échange de la reine Éléonore et des enfans de France, 91. Comment se fait cet échange, 95. Préparatifs du duc pour recevoir le Pape à Marseille, 205. Envoyé à Avignon pour commander l’armée destinée à agir contre l’Empereur, il consulte tous les chefs sur la conduite à tenir, XIX, 20. Deux avis partagent le conseil, 23. Conclusions du duc, 31. Il visite Aix, 43, et Marseille, à la défense de laquelle il pourvoit, 44. Ordonne qu’Aix sera abandonné, 47. Fait fortifier à la hâte la ville d’Arles, 58. Se rend à Avignon, 59. Ses incertitudes à la nouvelle de la défaite de Brignolles, 68. Assemble ses capitaines, leur fait part de sa résolution de former un camp, 69. Emplacement du camp ; précautions prises pour en assurer la défense et la salubrité, 72. Soins, travaux et occupations de Montmorency pendant le campement, 74. Police admirable qu’il fait observer, 96. Se conduit de manière que les Impériaux éprouvent chaque jour quelque perte, 138. Prend la place d’Auchy-le-Château en Picardie, 207. Force le passage de Saint-Venant ; comment cette place est emportée par les Normands et les Picards, 216. Marche au secours de Térouane avec le Dauphin, 246. Va reconnoître le pas de Suse, 276. Entreprend de le forcer, 277. Exécute cette entreprise avec le Dauphin, 278. Prend de force le château de Villane, 280. Attaque l’ennemi en plaine, 282. Passe la rivière à Carignan, 284. Arrête avec le marquis Duguast la forme dans laquelle la trève générale sera observée au-delà des monts, 287. Est envoyé à Leucate pour traiter de la paix générale, 289. Est fait connétable de France, 290. (Mém. de Du Bellay.)

Il exerce avec François de Guise de cruelles rigueurs contre les rebelles de Guyenne, XX, 45. Opine, dans le conseil du Roi tenu pour délibérer sur les propositions des princes d’Allemagne, pour qu’on temporise, 49. Tombe dangereusement malade pendant qu’il fait la guerre en Picardie ; conseille au Roi de mettre le duc de Brissac à sa place ; se rétablit tout-à-coup comme par miracle, 58. S’empare de Mariembourg, 60. Motifs qui le portent à aplanir les difficultés qui s’élèvent dans les négociations de paix entre Henri II et Philippe II, 68. Marche au secours de S.-Quentin ; présente la bataille au prince de Savoie ; est fait prisonnier, 71. Se retire mécontent à Chantilly, 86. Se sépare du prince de Condé et de Coligny ; se lie avec le duc de Guise et le maréchal de S.-André ; leur association prend le nom de triumvirat, 97. Le connétable fait partir la cour pour Melun, 103. L’amène ensuite à Paris, où le Roi est reçu avec des transports d’alégresse, 104. Envoie demander à la Reine s’il faut livrer bataille, 109. Est fait prisonnier à la bataille de Dreux, 110. Dirige le siége du Havre avec le maréchal de Brissac, 114. Arrête le Roi, qui veut imprudemment s’élancer contre les troupes du prince de Condé, 126. Attaque ce prince dans la plaine de S.-Denis ; est blessé, et meurt le lendemain, 127. (Introd.) — Prend Mariembourg et Dinant, qui capitule, XXIV, 123. Sa conduite avant et pendant la bataille de S.-Quentin, 201. Est pris et blessé, 202. Négocie la paix entre le roi de France et le roi d’Espagne tout à l’avantage de ce dernier, 236. À l’avénement de François II, se retire de la cour, 257. Y revient après la mort de François II, 314. Veut s’en aller, et est retenu par un ordre exprès du Roi, 316. Ruine les temples des huguenots à Paris, 327. Est fait prisonnier à la bataille de Dreux, 378. Force les Anglais à rendre le Havre, 396. Se décide à livrer la bataille de S.-Denis, où il est tué, XXV, 12. (Mém. de Tavannes.) — Comment il acquiert la terre de Châteaubriant, XXVI, 92 et suiv., et d’autres terres, 98. Son crédit à la cour de Henri II, 165. Il donne au Roi sa démission de maréchal de France, dont il conserve la pension, 183. Est envoyé dans la Guyenne pour punir les révoltés de ce pays, 262. Terribles supplices exercés sur les séditieux, 264. Avis du connétable dans le conseil du Roi sur les propositions faites par les ambassadeurs des princes d’Allemagne, 373. Il s’empare de la ville de Metz, 402. Conseille au Roi d’entrer dans Strasbourg avec le petit nombre que le magistrat de cette ville a limité, 418. Menace la ville d’Haguenau de son artillerie si elle ne reçoit le Roi, 423. Conseille au Roi d’aller attaquer l’armée conduite par la reine de Hongrie, 449. Fait raser le château de Trelon, 470. Est fait prisonnier à la bataille de Dreux, XXVIII, 63. Persuade à son neveu Dandelot de faire la paix ; en présente lui-même les articles au Roi, 132. Par ses menées secrètes fait suspendre l’expédition du Havre, 136. Est chargé par le Roi de commander le siége de cette ville, avec plein pouvoir de traiter, 146. Fait sommer les Anglais de rendre la place, 148. Envoie au comte de Warwick les articles de la capitulation à signer ; dans son rapport au Roi, garde le silence sur les services rendus par le maréchal de Vieilleville, 152. Se rend à Paris ; comment il y est reçu, 176. En sort avec une armée pour combattre celle du prince de Condé, 177. Livre la bataille de S.-Denis, où il est blessé, 178, et meurt peu après, 179. Incertitude sur le gain de cette bataille ; les uns l’attribuent au prince de Condé, les autres au connétable, 180. (Vieilleville.) — Conseils qu’il charge son fils d’Amville de donner à M. de Guise sur son expédition de Naples, XXX, 87. (Du Villars.) — Conduit l’armée du Roi qui va au secours des princes d’Allemagne, XXXI, 54. Reçoit les clefs de la ville de Toul, 56. Campe devant Metz ; somme cette ville de se rendre, 58. Comment il s’en rend maître, 59. (Comm. de Rabutin.) — Mécontent de voir l’autorité dans les mains des Guise, il se retire de la cour, XXXIII, 23. Est chargé par eux de faire au parlement le récit de ce qui s’est passé à Amboise, ce qu’il fait en chantant la louange des Guise, 57. Nouvelles causes de division entre les Montmorency et les Guise, 93. Se rend à la cour avec une grande suite, et soutient le roi de Navarre et le prince de Condé contre les Guise, 133. Est blessé à la bataille de Dreux, et se rend prisonnier à un gentilhomme français, 244. Est conduit à Orléans et mis entre les mains de la princesse de Condé, 250. Conduit l’armée du Roi devant le Havre ; somme les Anglais de rendre la place, 300. La reçoit par capitulation, 307. Va trouver le Roi, qui lui fait de grands remercîmens de ce bon service, 309. Fait sortir l’armée du Roi de Paris ; la range en bataille devant S.-Denis, 395. Détails sur le combat qui se livre entre les protestans et les catholiques ; le connétable est blessé, 397. Meurt de ses blessures ; son éloge, 398. (Castelnau.) — Il protége, à la tête des Suisses, le retour de Charles IX à Paris, XXXV, 60. (Mém. de Bouillon.) — Est blessé à la bataille de S.-Denis, et meurt 9 jours après, XLV, 63. Vers sur sa mort, 65. (L’Estoile.)

Montmorency (Franç. de), seign. de La Rochepot, lieutenant général en Picardie, envoie des secours à la ville de Térouane avant l’arrivée du comte de Bures, XIX, 240. (Du Bellay.) — Étant gouverneur de Paris, il empêche le cardinal de Lorraine d’y entrer avec des gardes, XX, 118. Est arrêté comme soupçonné d’intelligence avec les mécontens, 171. (Introd.) — Va trouver la Reine mère après la bataille de Dreux, et lui demande pour M. de Vieilleville la charge de maréchal de France vacante par la mort du maréchal de S.-André, XXVIII, 74. (Vieilleville.) — Arrête le cardinal de Lorraine dans la rue S.-Denis à Paris, le désarme lui et sa compagnie, XXXIII, 363. (Mém. de Castelnau.) — Il est envoyé à Meaux pour savoir des princes protestans la cause qui leur a fait prendre les armes ; donne avis au Roi de l’état où sont les affaires, XXXV, 58. Fait abattre à Paris les croix plantées sur l’emplacement de maisons rasées appartenant à des religionnaires qui ont été pendus, 74. Donne au duc d’Alençon de sages conseils dont ce prince ne profite pas, 98. Pourquoi il est arrêté et conduit à la Bastille, 112. (Mém. du duc de Bouillon.) — Fait enlever de nuit les restes de l’amiral suspendus au gibet de Montfaucon, et les fait porter à Chantilly, XXXVII, 233. Travaille avec une fidélité rare à réconcilier Henri III avec le duc d’Alençon, 265. (J.-A. de Thou.)

Montmorency d’Amville, gouverneur de Languedoc, adhère à la ligue des politiques, XX, 175. (Introd.) — Il écrit à Montluc pour l’instruire de son arrivée à Toulouse, et le prie de s’y rendre pour conférer avec lui, XXII, 315. Traverse tous les desseins que Montluc forme pour la conservation de la Guyenne, 392. Piqué d’une lettre qu’il reçoit de la noblesse d’Armagnac, il renonce à la secourir, et retourne à Toulouse, 404. Sa lettre diffamatoire contre Montluc, 434. (Comm. de Montluc.) — Il se distingue dans un combat livré aux Impériaux près de Casal, XXIX, 463 ; et dans un autre livré à la garnison de Pondesture, qui est presque toute défaite, 554. Va faire une reconnoissance vers Sartirane, XXX, 90. Bat les ennemis et les met en déroute, 91. Reçoit le commandement de Casal, Valence et Moncalier, 93. (Du Villars.) — Fait une entrée solennelle à Montpellier, XXXIV, 264. Y fait désarmer tout le monde ; reçoit de riches présens ; tient les États à Narbonne, 265. Poursuit l’armée des princes, et la met en déroute à Baïs-sur-Baïs, 377. Permet aux religionnaires de rentrer dans Montpellier, mais leur interdit le prêche, 378. Prend Calvisson par composition, Montpezat d’assaut ; force Sommières à capituler ; s’empare de Quissac, 379. Accorde une trève à Nismes ; fait publier l’édit de paix donné par le Roi au château de Boulogne, 380. Proroge la trève accordée à Nismes, 381. Assiége Pommerols, qui se rend par composition ; se retire dans le palais de Montpellier et s’y fortifie, 382. Se rend à Turin pour aller au devant du roi Henri III, 383. Fait alliance avec les protestans, et leur promet l’exercice public de leur religion ; est reconnu pour leur chef dans l’assemblée tenue à Nismes ; surprend Aigues-Mortes, 384. Prend d’assaut Galargues ; surprend Alais ; nomme les consuls de Montpellier, dont un protestant et l’autre catholique, le troisième marchand, 385. Tombe malade ; surprend la ville d’Aimargues ; se rend maître d’Uzès et de Maguelonne, 386. Prend Loupian d’assaut ; soumet plusieurs lieux aux environs de Béziers ; assiste à Montpellier à une procession générale faite pour remercier Dieu de la paix ; reçoit la visite du vicomte de Joyeuse et de plusieurs seigneurs catholiques, 387. Refuse de quitter son gouvernement ; embarras où il se trouve, 388. Il va assiéger Montpellier, 390. Accompagne la Reine mère aux États de Castelnaudary ; se rend à Mazères auprès du roi de Navarre, 391. Inutilité de cette conférence ; il assiége Villemagne, où il perd beaucoup de monde, 392. Tient une assemblée à Pésenas ; résolutions qui y sont prises ; fait assiéger Minerve, qui capitule à la fin, 393. Se brouille avec Joyeuse ; assiége Clermont ; surprend Corsan-sur-Aude ; va trouver le roi de Navarre à Castres ; s’unit avec les protestans, 395. Tient les États à Pésenas ; refuse de revenir au service du Roi ; fait faire le procès au seign. de Villes-Passans, qui a voulu révolter Pésenas contre lui, et le fait étrangler, 396. (Mém. de Philippi.) — Va à Turin saluer Henri III ; averti qu’on veut le perdre à son retour, il revient dans son gouvernement, XXXV, 120. Envoie au vicomte de Turenne les articles de l’Union à signer, 121. Refuse de parler aux États au nom des catholiques unis, alléguant que par la paix qui vient de se faire il doit se séparer de l’Union ; ses vrais motifs, 156. (Mém. de Bouillon.) — Défait les troupes de la Ligue à Lodève et à S.-Pons, XXXVIII, 301. Est nommé connétable, et envoyé dans le Lyonnais pour arrêter les progrès du duc de Nemours, XLIII, 32. Surprend la ville de Montluel, 33. Décide le commandant de Vienne à se soumettre au Roi, 34. Entre dans cette ville, 35. (Mém. de Cayet.) — Prête au parlement serment en qualité de connétable, XLVII, 148. Grande fête donnée à l’occasion du baptême de son fils, que le Roi tient sur les fonts, 192. (L’Estoile.) — Propose à l’assemblée des notables de Rouen la démolition des places fortes de l’intérieur et la suppression des garnisons ; délibération à ce sujet, XLIX, 339. (Mém. de Groulard.) — Sa mort ; combien il fut considéré du roi Henri-le-Grand, L, 240. (Fontenay-Mareuil.)

Montmorency (Matthieu de), connétable, reçoit la direction des affaires militaires et le commandement de l’armée des mains de la régente Blanche de Castille, II, 28. Marche à la tête des troupes royales contre les seigneurs révoltés, 32. Sa mort ; une statue lui est élevée, 52.

Montmorency (Gabriel de), seign. de Montbron, fils du connétable, est tué à la bataille de Dreux, XLV, 56.

Montmorency (M. de) attaque et prend Marsillargues, L, 540. Est blessé dans une sortie que fait la garnison de Montpellier, et dans laquelle il est venu au secours de deux régimens du Roi, 545.

Montmort (le seign. de) défend la ville de Mouzon contre le comte de Nassau, XVII, 308. Refuse d’abord de la lui rendre ; consent ensuite à une capitulation, 309.

Montmoyen, commandant le château de Beaune pour la Ligue, soutient un siége contre le maréchal de Biron ; obtient une capitulation et se rend, XLIII, 28.

Montoison (le seign. de), après s’être distingué en Italie, et surtout à la levée du siége de la Bastide, tombe malade, et meurt fort regretté ; son éloge, XV, 359.

Montoison (le sieur de) se rend maître du premier retranchement du duc de Joyeuse devant Villemur, XLI, 128.

Montpellier (siége de) : cette ville est bloquée de tous côtés par l’armée du Roi ; détails sur les opérations de ce siége ; noms de ceux qui y perdent la vie, L, 544 et suiv. Traité qui le termine, 547.

Montpensier (Gilbert de Bourbon, comte de), abandonne les châteaux de Naples avec le prince de Salerne et Étienne de Vers, sénéchal de Beaucaire, XIII, 158. Conclut avec le roi Ferdinand un traité honteux à Atelle, 193. Meurt peu après, 197. (Mém. de Comines.) — Est nommé vice-roi de Naples, XIV, 232. Meurt de chagrin dans l’île de Procida, 242 (Tabl. du règ. de Ch. VIII), et 251 et 253. — Est assiégé au château Neuf de Naples et s’y défend vaillamment, 266. Descend avec les autres Français au port de Salerne, 293. Assiégé dans Atelle, signe un traité avec le roi Ferdinand, 315. Clauses de ce traité, 316. (Mém. de Villeneuve.)

Montpensier (Louis, duc de) est fait prisonnier à la bataille de S.-Quentin, XXIV, 202. Sa conduite à la bataille de Jarnac ; voir la lettre de Gaspard de Tavannes sur cette bataille, XXV, 43. (Mém. de Tavannes.) — Demande en pleurant au roi Charles IX le gouvernement de Bretagne, que S. M. vient de donner à M. de La Vieilleville, XXVIII, 208. (Vieilleville.) — Assiste au siége du Havre, où il rend de grands services, XXXIII, 305. Défait près de Messignac plusieurs chefs protestans, 433. (Castelnau.) — S’empare de Honfleur et de plusieurs autres places de Normandie pour le Roi, XXXVI, 185. (Mém. de Cheverny.) — Attaque la ville de Fontenay, et s’en rend maître, XLV, 103. Fait donner un assaut furieux à Lusignan, 107. S’en rend maître ; fait ruiner la tour de Mellusine, 111. Meurt dans sa maison de Champigny, 242. (L’Estoile.)

Montpensier (le duc de), fils du précédent, dauphin d’Auvergne, est envoyé dans les Pays-Bas au secours du duc d’Alençon, XXXVI, 82. (Mém. de Cheverny.) — Défait un parti de la garnison de Falaise, XXXIX, 122. Assiége cette place, 123. Taille en pièces ou fait prisonniers 3 à 4,000 ligueurs, 124. Fait le siége d’Avranches, qui se rend, XL, 310. (Cayet.) — Vient à S.-Cloud jurer à Henri IV obéissance et fidélité, XLIV, 540. (Mém. du duc d’Angoul.) — Est blessé au siége de Dreux, XLVI, 456. Va par ordre du Roi au devant des ambassadeurs de Venise qui viennent à Paris, XLVII, 123. (L’Estoile.) — Son testament est fait en considération de l’alliance projetée par Henri IV entre le duc d’Orléans, son second fils, et mademois. de Montpensier, LI, 1. (Fontenay-Mareuil.)

Montpensier (la duch. de), sœur du duc de Guise, se distingue par ses emportemens contre le roi Henri III, XX, 204. Se montre au peuple de Paris, le harangue, et lui demande vengeance de la mort de ses frères, 226. La joie qu’elle témoigne dans les fêtes indécentes données à l’occasion de la mort de Henri III fait naître d’odieux soupçons contre elle, 229. (Introd.) — Effrayée des poursuites faites contre le duc d’Aumale, elle cherche un refuge auprès de la sœur du Roi, XLIII, 60. (Mém. de Cayet.) — Sa réponse insolente aux menaces que le Roi lui fait faire, XLV, 406. Sa joie indécente en apprenant la mort du Roi ; elle se vante d’en être la cause, XLVI, 3. Se promène dans les rues de Paris avec mad. de Nemours, en criant Le tyran est mort ! 4. Le Roi entré dans Paris lui envoie dire qu’il ne sera fait aucun tort à sa personne ni à ses biens, XLVII, 5. Bon mot de cette dame sur M. de Brissac, 17. Se rend à Paris après avoir prêté serment de fidélité au Roi ; les habitans de Compiègne ne veulent pas qu’elle loge chez eux par fourriers, 79. Avoue hautement dans la chambre de Madame qu’elle a été bien aise de la mort du feu Roi, 91. Sollicite vivement pour un ligueur qui a conduit de maison en maison la mère de Jacq. Clément, la recommandant comme la mère d’un saint, 133. Sa mort, 168. (L’Estoile.)

Montpensier (madem. de), destinée à Monsieur, frère du Roi, est appelée à Blois où se trouve la cour, LI, 13. Son aversion pour M. le comte de Soissons, à qui d’autres personnes voudroient la marier, 15. Son mariage avec Monsieur, 22.

Montpensier (Henri de Bourbon, duc de), meurt à l’âge de 38 ans, fort regretté du Roi et de la noblesse, XLVIII, 103.

Montpesat (Ant. de Lettes de), gentilhomme du Quercy, enfermé dans le même château que François I après la bataille de Pavie, s’offre pour le servir, XVII, 69.

Montpesat (le seign. de) se distingue à l’assaut de Dinant, XXXI, 258.

Montpouillan (M. de), fils de M. de La Force, est blessé à mort au siége de Tonneins, L, 533.

Montrassin, parent du duc d’Épernon, envoyé par le Roi pour renforcer la ville de Metz, se rend au duc de Guise, XLV, 293.

Montrenart (J. de) se distingue au combat naval livré près de Modon, VII, 79.

Montrésor (M. de) est envoyé à M. le duc d’Épernon de la part de Monsieur et de M. le comte de Soissons, pour l’engager à se déclarer pour eux ; cette mission empêche le succès de leurs projets, LI, 274. Il revient sans avoir rien fait, 276.

Montreuil (Innocent Tripier de), lieutenant du Roi à Orléans, cède cette ville à Dandelot, XXXIV, 46.

Montrevel ou Maurevel (le comte de) est tué à l’attaque du faubourg de Taillebourg, L, 508.

Montroux (le sieur de), frère et lieutenant du capit. Lamotte-Gondrin, est tué dans un combat livré près de Casal, après avoir vaillamment combattu, XXIX, 381.

Mont S.-Michel : grand pélerinage d’Allemands et de Brabançons à ce lieu, XI, 56.

Mont S.-Sorlin (le seign. de) est tué à la bataille de Grandson, X, 395.

Monsalès (le seign. de) porte à Montluc des lettres du Roi pour se rendre auprès de M. de Montpensier, XXII, 254. Son dépit de n’avoir pu emmener ses troupes, 256. Il obtient de nouvelles lettres du Roi pour le même objet, 265.

Moramault (Fabrice) exerce toutes sortes de cruautés dans la ville de Laudes, XVIII, 20. Appelé par les habitans de Capoue, il entre dans cette ville, d’où les Français se voient exclus, 80.

Morbecke (Denis de), de la ville de Nieuport, avec le secours des Anglais, oblige les Gantois et les Français à abandonner Dixmude, X, 462.

Moreau (le capit.), maréchal de camp de l’armée protestante conduite par le baron d’Acier, est fait prisonnier et conduit à Montluc, auquel il donne un état exact du nombre d’hommes composant cette armée, XXII, 261.

Morelet de Mommor se distingue à la bataille de Montiel, V, 38.

Moret, bourgeois de Paris, et plusieurs autres, sont jetés dans l’eau pour avoir dit qu’il seroit bon de traiter avec le roi de Navarre, XLVI, 53.

Moret (mad.) fait des vers sur les gens du Pape battus par M. de La Curée, XLVIII, 217.

Morette (Ch. de Soliers, seign. de), favorise la prise de Prosper Colonne, XVII, 259. Rend aux Génois la ville de Savone, XVIII, 82.

Moreuil (Bernard de) prend la croix, I, 102.

Moreuil (le seign. de) court sur les Anglais ; est fait prisonnier par le seign. de Cornouailles, VII, 304.

Morgan, anglais, est constitué prisonnier et mis à la Bastille pour ses indiscrétions et légèretés, XLVIII, 191.

Morgant (Pierre), capit. italien, est fait prisonnier à Villefranche avec Prosper Colonne, XVI, 97.

Morhier (Simon), cheval. français, prevôt de Paris pour les Anglais, garde cette ville en l’absence du duc de Bedfort, VIII, 213.

Moriamez (Robert de), archidiacre de l’église de Liége, est tué par le peuple révolté sous les yeux de l’évêque de cette ville, XI, 475.

Morice (P.), chanoine de l’église de Rouen, lit à Jeanne d’Arc les douze chefs d’accusation rédigés contre elle, VIII, 300.

Morie (le sieur de La) est tué dans une embuscade qu’il a dressée contre les troupes de Mayenne près de Martel, XXXV, 221.

Morin (P.), trésorier du duc de Berri, tenant la ville et la tour de Bourges pour ledit duc contre le Roi, est destitué de l’office d’huissier du trésor, XIII, 268.

Morin, procureur de la ville à la place de Brigard, reçoit un billet pour sortir de Paris ; comment il se voit forcé d’abandonner à M. de Belin sa maison fort belle et bien meublée, et de composer de gré à gré avec Brigard, XLVII, 14.

Morinville (le seign. de) est blessé à la prise de Verneuil par Jean, vicomte de Tavannes, et meurt deux jours après, XXIV, 361.

Morlas (le sieur de), conseiller du conseil privé et d’État, meurt à Mâcon ; détails curieux sur sa conversion et sa mort, XLIII, 121 et suiv. (Mém. de Cayet.) — Son esprit et son caractère, XLVII, 142. (L’Estoile.)

Moroges (Charlot de) est tué par les Gantois au village de Nevèle, X, 95.

Moron (Jérôme), sénateur de Milan, contribue puissamment à chasser les Français du duché de Milan, XVII, 334. Comment il s’y prend pour obtenir de l’argent afin de contribuer aux frais de la guerre, 360.

Moron (le capit.), avec 12 cavaliers, charge 8 soldats qui portent 100,000 écus d’or destinés à payer en Allemagne une levée d’hommes pour le service d’Espagne ; il les arrête, et leur enlève leur argent, et plusieurs belles pierreries qu’il remet au sieur de Sancy, XL, 204.

Morosini (Thomas), simple sous-diacre, est élu patriarche latin de Constantinople, 1, 64. Couronne empereur Henri, frère de Baudouin, 86.

Morosini (Franç.), légat du Pape, ne pouvant déterminer le duc de Mayenne à s’accommoder avec le Roi, se retire de la cour et repasse en Italie, XXXVII, 413. Sa modération est condamnée à Rome, 414 ; XXXIX, 109 et suiv.

Mortaing (Jeanne de), fille de Pierre de Vendôme, calomnie Jacq. Cœur auprès du Roi, XI, 44.

Mortemart (René de Rochechouart, seign. de), épouse la fille de Gaspard de Tavannes ; ses exploits militaires ; il servit cinq rois fidèlement, XXV, 212.

Mortimer, amant de la reine d’Angleterre Isabelle, femme d’Édouard II : cette princesse devenue maîtresse du pouvoir, le lui abandonne entièrement ; il abuse de son autorité pour se venger de ses ennemis ; fait condamner le comte de Kent, oncle du Roi ; est enlevé par le jeune Édouard, et condamné à un supplice honteux, IV, 80.

Morveil (Bernard de) manque aux promesses qu’il avoit faites aux chefs croisés, I, 132.

Morvilliers (P. de) est nommé chancelier en 1461, XI, 336. Est chargé de demander au duc de Bourgogne la liberté de Rubempré, et la remise aux mains du Roi d’Olivier de La Marche ; réponse que lui fait le duc, 337. Accuse le comte de Charolois de s’être lié étroitement avec le duc de Bretagne contre le Roi ; empêche plusieurs fois le comte de répondre, 338.

Morvilliers (Vimont, comte de), est condamné à être décapité ; pourquoi, XLV, 59. Appelle au parlement, qui le condamne à une amende, 60.

Morvilliers (le capit.) est fait prisonnier près de Gravelines, XXXII, 202.

Mory (Laurent, seign. de), convaincu d’avoir mené les Bourguignons dans divers villages des environs de Paris pour les piller, est condamné à être pendu et exécuté, XIII, 285.

Mossaron (le capit.) est tué au siége de Mont-de-Marsan, XXII, 368.

Motet (le sieur Du) entre avec quelques soldats dans le château de Mayenne, après avoir taillé en pièces deux corps-de-garde de ligueurs, XL, 64.

Moucheron (Balthazar), français réfugié en Hollande, fait découvrir aux Hollandais le passage et l’entrée de la mer de Tartarie, et le moyen de naviguer vers le royaume de la Chine, les îles du Japon et des Moluques, XLII, 398. Détails sur cette découverte, 399.

Moufron (Jean-Paul), capit. vénitien, surprend le chevalier Bayard dans une embuscade, XV, 314 ; est forcé de se retirer sans avoir réussi dans son entreprise, 316. Comment il dresse une nouvelle embuscade au chevalier Bayard, qui en est instruit à temps, 319. Lui-même est pris dans son piége et forcé de fuir, 325.

Moui et de Cœusac (mess. de) sont tués dans la retraite de l’armée française sur Metz, LI, 228.

Moulin (Du), ministre protestant, est pendu à Fontenay par ordre du duc de Montpensier, XLV, 103.

Moulin (Du), ministre protestant, publie un livre contre celui de Coiffeteau sur le saint sacrement de l’eucharistie, XLVIII, 375. Prêche sur la mort du Roi ; fait l’éloge de ce prince ; recommande l’union et la paix, XLIX, 10.

Moulin (Guy Du), médecin du duc et de la duchesse de Savoie, savant dans l’histoire naturelle, se lie avec J. A. de Thou, XXXVII, 239.

Moussy (Regnault de), gentilh. de la maison de La Trémouille, est fait vice-amiral de ce seigneur, XIV, 456. Justifie la conduite de La Trémouille, que des envieux avoient voulu desservir auprès du Roi, 491. Retire de la presse le prince de Talmont, blessé à Marignan, et le fait porter dans sa tente, 499.

Moussy (de), fils d’un conseiller au parlement, est tué par le tonnerre, XLIX, 211.

Mouvans, chef de huguenots en Provence, Dauphiné et Auvergne, mène ses troupes jusqu’à Orléans ; s’empare de Blois, XXXIII, 408. Est tué dans une bataille près de Messignac avec Pierre-Gourde, un des chefs protestans, XXXIV, 229.

Moux (le seign. de) est tué à la bataille de Marignan, XVI, 103.

Moux (le capit.) exécute une entreprise sur plusieurs villages voisins de Toul, et surprend un grand convoi ennemi, XXXI, 166. Prend par escalade la ville de Toul, 173.

Mouy (Charles-Louis de Vaudray, seign. de), attaque sur les deux heures après midi, près la Croix-des-Petits-Champs, Maurevert, qui avoit assassiné son père à Niort ; il le poursuit, le blesse ; mais il est tué lui-même par un soldat de Maurevert, XLV, 257.

Moyenne (le seign. de) est blessé devant le château de Tuchant en Roussillon, XX, 415.

Mucidan (le sire de) seconde le captal de Buc à la bataille de Navarette, IV, 410.

Muley-Mostança, roi de Tunis, entretient des relations avec Louis IX, et paroît disposé à embrasser la religion chrétienne, II, 149 ; mais ses dispositions ne sont pas sincères, 150. Il s’engage à payer un tribut au roi de Naples et les frais de la guerre, 153.

Muncer, fanatique partisan de Luther, soulève en Allemagne tous les paysans, qui massacrent les seigneurs, brûlent leurs châteaux, et ravagent les campagnes, XVII, 76.

Murator (Jacques), capitaine, prend par escalade la place de Costigtioles, dans l’Astizane, et fait prisonniers don Alphonse Pimentel, et son lieutenant Pèdre de la Vera, XXIX, 117.

Murtzuphle (Alexis-Ducas), prince de la famille impériale, devient le favori du fils d’Isaac, à qui il avoit brûlé les yeux ; sa conduite perfide envers Alexis, I, 42. Il essaie de brûler la flotte des Vénitiens ; va de la part d’Alexis faire agréer ses excuses sur cette tentative ; excite secrètement la haine du peuple contre l’Empereur, 43. Gagne l’eunuque Constantin ; enlève pendant la nuit Alexis, l’enchaîne dans un souterrain, 45. Tente de l’empoisonner et l’étrangle, 47. Ses faux rapports aux chefs croisés, 48. Il se fait couronner empereur ; ses confiscations, ses négociations, 49. Il repousse les Latins qui livrent un assaut à la ville, 51. Épouse la jeune Eudocie, fille d’Euphrosine, et s’enfuit secrètement de Constantinople, 52. Pille et saccage la ville de Tzurulum, 68. Se retire à Messinople auprès de son beau-père Alexis l’Ange ; est désarmé et a les yeux arrachés, 69. Après avoir erré quelque temps autour de Constantinople, est arrêté, conduit à l’empereur Baudouin, et précipité du haut d’une colonne, 71. (Notice.) — Son caractère ; enlève de nuit le jeune Alexis, le jette en prison, et se fait proclamer empereur, 252. Sort de Constantinople ; va dresser une embuscade à l’armée du comte Henri ; est défait et battu, 258. Attaqué dans Constantinople, prend la fuite, et se retire au château de Bucoléon, 270. Abandonne la ville, 274. Prend et saccage la ville de Tzurulum, 288. Se rend à Messinople ; est reçu par Alexis, trahi par lui, et a les yeux crevés, 292. S’enfuit, est arrêté, conduit à Constantinople, et précipité du haut d’une colonne, 318. (Ville-Hardouin.)

Musocco (le comte de), fils de J.-J. Trivulce, commandant l’avant-garde de l’armée française en Italie, s’empare d’Asti et d’Alexandrie, XV, 124.

Mustapha prend l’île de Chypre, XXV, 200.

Muzalon, favori de Lascaris II, domine ce prince, mais ne peut empêcher qu’il accorde une grande puissance à Michel Paléologue ; dispute à ce dernier la tutèle du fils de Lascaris, et est massacré dans une église, I, 505.

Mystères, productions dramatiques qui commencèrent à être jouées sous Charles VI ; le souvenir des croisades y donna lieu, VI, 220.