Table générale et analytique, 1re série/L

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L

Labatut (le vicomte de) est blessé au siége du château de Rabastens, XXII, 458.

Laborde (le seign. de) est envoyé par le Roi avec Guill. Cousinot pour remercier les bourgeois de Paris et les encourager dans leur défense, leur promettant que le Roi seroit bientôt à Paris, XIII, 281.

Laboureur (Le), traducteur d’une histoire de Charles VI écrite en latin par un moine de S.-Denis, et souvent citée dans le Tableau du règne de ce roi, VI, 171.

Labrosse, philosophe de la Reine mère, et faux astrologue, meurt à l’âge de 80 ans, XLVI, 521.

Labrosse, astrologue, prédit l’assassinat de Henri IV, XLVIII, 447. Ce fait est démenti par Pierre Petit, 448.

Labruyère, lieutenant particulier, ayant fait des informations contre ceux qui se sont assemblés pour demander la trève ou la paix, est réprimandé par le parlement, et reçoit défense de passer outre aux informations, XLVI, 430.

Labruyère père prête sa maison aux Seize pour y tenir leurs assemblées, XL, 364.

La Chapelle-Marteau, gendre du président de Neuilly, est nommé prevôt des marchands par des catholiques zélés assemblés dans l’hôtel-de-ville, au refus du seign. de Marchaumont, XLV, 364. De concert avec les échevins, il procède à la déposition des dixainiers de Paris, et en établit d’autres tout dévoués à la Ligue, 367. Du conseil de la Reine mère, il va à Chartres trouver le Roi pour le supplier de revenir à Paris, 369. Envoie prier l’avocat du roi Seguier, chassé peu auparavant de Paris, de revenir exercer son état, 371. Est arrêté à Blois par ordre du Roi, puis échangé contre Bourbonne, 395. Va au parlement accompagné de Bussy et ses satellites, et l’oblige d’absoudre et remettre entre leurs mains un sergent des Seize, condamné à être pendu pour excès et violences, XLVI, 13. Demande à madame de Montpensier son petit chien, pour guérir avec sa cervelle un de ses parens ; la dame le lui refuse, le gardant pour le manger, 68. Est accusé avec son fils du parricide commis sur la personne du feu Roi, XLVII, 131.

Lacombe (le capit.), commandant de Sommerive, prend un grand nombre d’ennemis au filet, XXX, 122.

Lacroix (le capit.), un des chefs de la Ligue portant des secours à Chartres, est défait et mis en déroute, XXXVI, 192.

Lacroix, mestre de camp, est tué à la prise de la ville de Ham, en Picardie, par les troupes du Roi, XLIII, 49.

Lacroix, capit. d’arquebusiers, enlève un convoi aux ligueurs, et reçoit du Roi 400 livres de récompense, XLIV, 578.

Lacroix (Michel de), abbé d’Orbais, est tué par les fils du feu seign. de Brœil ; causes de cet assassinat, XLV, 154.

Lacurée (le capit.) repousse les Impériaux dev. Montcalve, XXX, 240.

Ladrièche (Jean de), trésorier de France, est envoyé en ambassade auprès du comte de Charolais, XIII, 361. Fait la revue des bannières des métiers de Paris, 367.

L’Advenu (Martin), confesseur de la Pucelle, lui annonce qu’elle doit se préparer à la mort, VIII, 305. Par ses exhortations calme les transports de sa douleur, 306. L’accompagne au supplice ; ne cesse de l’exhorter, 308.

Laffemas, jadis tailleur, puis avocat, se fait écrivain ; paroles d’Henri IV, auquel il présente un de ses livres, XLVIII, 25.

La Fin (le sieur de), gentilhomme, agent secret du duc de Savoie, gagne le maréchal de Biron, XXXVI, 435. (Mém. de Pontlevoy.) — Défend vaillamment le village de Lagny, où il est blessé et fait prisonnier, XL, 120. (Mém. de Cayet.) — Est confident du duc de Nemours, XLVII, 260. Est confronté avec le maréchal de Biron, 335. Est tué en plein jour sur le Pont-Neuf, 527. (L’Estoile.)

La Fontaine, sergent, est condamné par le parlement de Rouen à être pendu avec les nominés Champhyon et Dallier, pour avoir tenté de donner entrée dans la ville au duc de Longueville et au maréchal de Biron, XLVI, 236.

Lagarde, gentilh., est tué dans une affaire conduite par B. de Montluc près de Marennes, XX, 479.

Lagarde (le sieur de) fait sortir du bourg d’Arques une troupe de ligueurs, dont il tue et désarme un grand nombre, XXXIX, 286.

Lago (le capit.) se distingue au siége de Thionville en combattant les assiégés qui font une sortie dans les tranchées, XXI, 438.

Lagrange (le capit.) sauve la ville de Mouzon de l’incendie, XVII, 320.

Lagrange-Courtin, maître des requêtes, juge de la chambre royale pour la recherche des trésoriers, reproche au chancelier de ce qu’on sauve les plus grands coupables et qu’on punit les petits, XLVII, 204.

Lagrange-Santerre, gentilh. des plus vaillans de son siècle, mais insigne voleur, est exécuté en place de Grève, XLVII, 384. Ses deux frères sont décapités, 385.

Lahaye (Jean de), baron de Coulonces, se joint au comte d’Aumale contre les Anglais, VIII, 95. Prend part à la bataille de la Brossinière, 97. Défait les Anglais à Ardevon, près du mont S.-Michel, 100. (Mém. conc. la Puc.) — Est tué au siége de Pontorson, 441. (Richemont.)

Lahaye (le lieuten.), gentilh., se distingue au siége de Poitiers ; se soulève contre le Roi ; est tué par S.-Souline, XLV, 120.

Lahire (Ét. de Vignole, dit), capit. de Crespy, défend cette ville contre le duc de Bourgogne, VII, 319. (Mém. de Fenin.) — Désespérant de sauver Orléans, il s’éloigne avec le comte de Clermont, VIII, 38. Meurt sans avoir rien conservé des sommes considérables que le Roi lui avoit données, ni de celles qu’il avoit gagnées par le pillage, 71. (Tabl. du règ. de Ch. VII.) — Est chargé de faire une course devant Montargis pour connoître les positions des assiégeans ; découvre un passage pour entrer dans leur camp ; avant de s’y engager demande l’absolution à un chapelain ; singulière prière qu’il fait à Dieu, 126. Entre dans le camp, met le feu dans une partie ; force les comtes de Warwick et de Suffolck à se retirer, 127. Par cette entreprise hardie fait lever le siége aux Anglais, 128. Entre subitement dans la ville du Mans, à l’aide de quelques intelligences qu’il a dans la place ; force les Anglais à se retirer dans la tour Ribendelle ; noms des seigneurs qui l’accompagnent, 132. Poursuit les Anglais qui ont levé le siége d’Orléans, 178. Assiste au siége de Jargeau, 181. (Mém. conc. la Puc.) — Est envoyé au secours du sire de Commercy, 467. Défend Gerberoy contre le comte d’Arondel, 478. Tente une entreprise sur Gisors avec Xaintrailles et Penensac, 492. Peu de succès qu’il y obtient, 493. Assiste au siége de Meaux ; rompt le traité par lequel le marché de cette ville devoit se rendre, 509. Charge les Anglais, 510. (Richemont.)

Laistre (Eustache de) est fait chancelier du gouvernement établi à Troyes, VI, 335.

Lalain (Jacq. de), chevalier bourguignon, obtient du duc de Bourgogne de soutenir l’entreprise d’armes proposée par Jean de Boniface, IX, 425. Va en Écosse, où il soutient une pareille entreprise contre Jacq. Du Glas, frère du comte de ce nom, en présence du Roi, 446 et suiv. Défend à Bruges une entreprise d’armes contre Th. Qué, chevalier anglais, 459. Y est blessé, 462. Renverse à terre son adversaire, 463. Tient pendant un an un pas d’armes à Châlons-sur-Saône, X, 3. Description du lieu du pas d’armes, 5. Le défend contre Pierre de Chandios, 10 ; contre J. de Boniface, 14 ; contre Gérard de Rosillon, 20 ; contre Claude de Ste.-Hélène, 31 ; contre Amé Rabutin, 34 ; contre Jacques d’Avanchies, 37. Une seconde fois contre le même, 39. Une troisième fois contre le même, 41 ; contre Guill. de Bassam, 42 ; contre J. de Villeneuve, 44 ; contre Gaspard de Dourtain, 45 ; contre J. Piétois, 47. Donne un grand souper aux chevaliers qui ont disputé le pas, et distribue des prix à quelques-uns d’eux, 49. S’acquiert une grande renommée, 52. Reçoit le collier de la Toison d’or, 53. Joûte avec le comte de Charolais, 60. Danger qu’il court devant Oudenarde, au milieu des Gantois rebelles, 79. Comment il est délivré, 80. Se met à la poursuite des ennemis, accompagné de plusieurs chevaliers, 82. Sauve par sa bravoure un grand nombre de guerriers au village de Lokeran, 88. Débarrasse son frère des mains des ennemis, 89. Monte le premier sur un boulevard de Gand, 91 ; est blessé d’un coup de pique, 107. Est tué d’un coup de canon devant le château de Pouques, 138. Ses funérailles ; est regretté du duc de Bourgogne et de toute l’armée, 139.

Lalain (J. de) est tué à la bataille de Grandson, X, 395.

Lalain (Philippe de), frère de Jacques, entreprend de faire une course devant Gand ; est obligé de se retirer, X, 123. Est tué à la bataille de Montlhéry, 240 ; XI, 369.

Lalain (Phil., comte de), grand bailli du Hainaut, fait une magnifique réception à la reine de Navarre, XXXVII, 107. Résolution qu’il prend avec elle sur les moyens de secouer le joug espagnol, 113.

Lalain (Simon de), oncle de J. de Lalain, accompagne ce chevalier en Écosse, et soutient avec lui une entreprise d’armes, IX, 446. Est envoyé à Oudenarde pour s’assurer de la fidélité de cette ville, X, 69. Fait une sortie contre les Gantois rebelles, en tue plusieurs ; se retire en bon ordre et sans perte, 70. Fortifie la ville, 71. Fait apporter des pierres et des cailloux sur les murs par sa femme, ses parentes et les dames, 72. Comment il parvient à savoir des nouvelles de l’armée du duc, 74. Vole au secours du seign. Maldegam surpris dans une embuscade, 127. Perd son étendard, 128. Va au devant des Gantois à la tête de 50 chevaux, 143. Les fait escarmoucher, 145. Est nommé lieutenant général du bâtard de Bourgogne pour aller combattre les Sarrasins, 253.

Lalande (Th. de), écuyer du roi d’Angleterre, défend une entreprise d’armes contre Phil. Bouton, X, 266.

Lalande est fait maître d’hôtel ordinaire, en récompense de sa généreuse résistance dans la ville de Landrecies, XVII, 167. (Introd.) — Emporte d’assaut un fort voisin d’Avesnes, XIX, 423. Vient au secours des Français surpris dans une embuscade, et repousse les Impériaux, 439. Est tué au siége de S.-Dizier, 536. (Du Bellay.)

Lalier (Michel), bourgeois de Paris, seconde le connétable de Richemont, et le rend maître de Paris, VIII, 489.

Lamare, habitant de Chaumont en Bassigny, est roué vif pour avoir tué dans leur lit le mari, la femme et sa propre tante, XLVIII, 77.

Lambert, potier d’étain, fanatique bourguignon, est choisi par le peuple de Paris pour le commander, VI, 337. Fait égorger tous les prisonniers, 340. Fait mettre le feu au Châtelet, 341.

Lamego (l’évêque de), ambassadeur de Portugal à Rome, se plaint au cardinal Barberin de ce qu’il l’oblige à aller seul par la ville, l’exposant par là à le livrer aux mains de son ennemi l’ambassadeur d’Espagne, LI, 284. Est attaqué en revenant de chez l’ambassadeur de France, 287. Est forcé de retourner chez lui, quoique victorieux, 288. Résolution prise par le Pape dans une congrégation extraordinaire tenue à son égard, 295.

La Molière, contrôleur des guerres, se distingue à la défense de Sienne, XXI, 219.

Lamote (le seign. Alain de) est tué avec son fils Guillaume au siége de Beuvron, VIII, 433.

Lamotte-Serrant, gentilh. d’Anjou, du parti du duc de Guise, est établi gouverneur du château du Mans par le peuple de cette ville, XXXVI, 130.

Lamotte, commandant de Gravelines pour le roi d’Espagne, est tué d’une arquebusade au siége de Dourlens ; origine de ce seigneur, XLIII, 50.

Lancastre (le duc de) débarque en Normandie, et y commet d’horribles ravages, IV, 129. Est envoyé à Calais avec 30,000 hommes, 155. N’en a pas plus de 6,000 quand il arrive près de Bordeaux, 156. (Précis des guerres entre la Fr. et l’Angleterre.) — Est envoyé en Bretagne pour soutenir le comte de Montfort, 183. Fait serment de planter son enseigne sur les murs de Rennes ; conçoit beaucoup d’estime pour Duguesclin, 184. Jure toutefois que s’il tombe jamais dans ses mains il ne le relâchera pour aucune rançon, 185. Stratagême qu’il emploie pour attirer à un combat la garnison de Rennes, 187. Est trompé par un bourgeois de cette ville, 189. Veut voir Duguesclin, et lui expédie un sauf-conduit, 193. Le reçoit dans sa tente, 196. L’engage à prendre parti dans son armée, 197. Lui fait présent du plus beau coursier de son écurie, 199. Défense qu’il fait publier à l’occasion du combat entre Brambroc et Duguesclin, 201. Félicite ce dernier sur sa victoire, 202. Soins qu’il donne au siége de Rennes, 203. Est reçu lui dixième dans la place, plante son étendard sur les murs, lève le siége, 206. Va faire celui de Dinan, 209. Accorde une suspension d’armes à la garnison, 210. Accueil qu’il fait à Duguesclin, qui vient réclamer justice dans son camp, 213. Commande à Thomas de Cantorbie de lui rendre son frère, qu’il tient injustement prisonnier, 214. Consent à aller à Dinan pour être témoin du combat que Duguesclin et Thomas de Cantorbie doivent se livrer, 217. Presse Duguesclin de cesser le combat, 221. Lui témoigne un surcroît d’estime ; lui donne le cheval et les armes du chevalier dont il a triomphé, 222. Lui remet Olivier son frère ; reçoit ordre de repasser la mer, 223. Il tombe malade, 224. Passe la mer avec grand nombre de gendarmes et d’archers pour se rendre auprès du prince de Galles, qui va soutenir Pierre-le-Cruel, 400. Commande le 1er corps d’armée à la bataille de Navarette, 410. (Anc. Mém. sur Duguesclin.)

Landais (Pierre), favori du duc de Bretagne, est livré par le duc lui-même à ses ennemis, qui le font pendre, XIV, 160.

Landeberg (Hans-Ludovic de), un des colonels du duc de Wittemberg, auteur principal des rebellions des lansquenets, est arrêté à Lyon, jugé, condamné à avoir la tête tranchée, et exécuté, XIX, 273.

Landes (Gilles de), seigneur flamand, est tué à Zara, I, 156.

Landriano, nonce extraordinaire du pape Grégoire XIV, arrive à Reims ; y publie un monitoire qui ordonne aux catholiques d’abandonner sur-le-champ un prince hérétique et relaps ; le parlement enregistre malgré lui cet acte violent, celui de Tours le brûle, XX, 250. (Introd.) — Est envoyé par Grégoire XIV en qualité de nonce en France, XL, 216. Arrêt du parlement contre lui et contre les monitoires dont il est porteur, 260. (Mém. de Cayet.) XLIV, 230. — Publie les lettres monitoriales du Pape contre le roi de Navarre, XLVI, 149. (L’Estoile.)

Langlois, échevin de la ville de Paris, s’empare de la porte Saint-Denis et la livre au sieur de Vitry, chargé par le Roi d’entrer par cette porte, XLII, 195. (Mém. de Cayet.) — Porte au duc de Mayenne le livre du Manant fait contre les politiques, et principalement contre le duc, XLVI, 537. Sa réponse à une compagnie de bourgeois qui viennent lui annoncer qu’ils ont présenté une requête au parlement pour avoir permission de s’assembler, afin de pourvoir à la nécessité du pauvre peuple, 581. Est fait maître des requêtes par le Roi en reconnoissance du service qu’il lui a rendu, XLVII, 17. Part qu’il a à la réduction de Paris, 19 et suiv. Il harangue si mal à l’assemblée des notables, que l’échevin Talon prend la parole pour lui ; bon mot du Roi à ce sujet, 185. (L’Estoile.)

Langoiran (Montferrand, baron de), du parti protestant, chassé de Bergerac, s’empare de Périgueux ; quitte ce parti parce qu’on lui ôte le gouvernement de cette ville, XXXV, 139.

Lanaguet (Hubert), français protestant retiré en Allemagne, est renvoyé à diverses reprises près de Charles IX ; comment il est sauvé du massacre de la S.-Barthelemy ; la hardiesse de ses écrits lui fait une grande réputation ; il reçoit. Jacq.-Auguste de Thou à Bade ; ses qualités, XXXVII, 276.

Lannoy (Hue de) commande la garnison de Compiègne, assiégée par les troupes du Roi, VII, 261. Frappe en présence du duc de Bourgogne un huissier de ce prince, 336.

Lannoy (Lamon de) est fait prisonnier au siége de Soissons, qu’il défendoit, VII, 262.

Lannoy (Raoul de) passe au service de Louis XI, se distingue au siége du Quesnoy ; récompense qu’il reçoit des mains du Roi, XII, 85 (note.)

Lannoy, vice-roi de Naples, reçoit l’épée de François I à la bataille de Pavie, XVII, 68. Le traite avec tous les égards dus à son rang, 69. Comment il le détermine à se laisser conduire en Espagne, 71. Conduit le Roi à Gênes puis à Barcelone, 72. L’établit dans une maison de campagne près de Valence, 73. (Introd.) — Vient prendre le commandement de l’armée confédérée à la place de Prosper Colonne mourant, 442. Délibère de surprendre Bayard, logé à Rebec, 443. Instruit de l’approche de l’armée qui arrive de France, se retire à Pavie ; appelle auprès de lui le duc de Bourbon et le marquis de Pescaire ; revient à Milan, 457. En sort avec le duc de Bourbon et le marquis de Pescaire, 458. Instruit de l’entreprise formée sur Naples, veut se tourner de ce côté ; en est détourné par le marquis de Pescaire, 463. Stratagême qu’il emploie pour retenir les lansquenets, 464. Se rend maître de Castel-Saint-Ange, 478. Mène François I prisonnier à Pissequeton ; obtient du Pape et du duc de Ferrare de l’argent pour payer ses troupes, XVIII, 7. Conduit le Roi en Espagne ; danger qu’il y court, 10. Fait une trève avec le Pape au nom de l’Empereur, 25. (Mém. de Du Bellay.)

La Nour compose ses Mémoires dans une prison, XX, 17. Idée de son caractère et de ses Mémoires ; sa modération, 18. Est chargé par Charles IX du commandement de La Rochelle ; justifie l’idée que le monarque a conçue de lui, 162. Défend cette place contre le duc d’Anjou ; est obligé de la quitter, et de venir dans le camp du Roi ; ne prend aucune part sérieuse au projet que lui proposent les princes mécontens, 163. Fait naître des obstacles, amène des délais qui forcent les deux partis à faire la paix, 164. Reçoit un coup mortel devant le château de Lamballe, 256. (Introd. aux Mém. de la sec. moitié du seiz. siècle.) — Défait Puy-Gaillard dans le Poitou, XXV, 149. Fait des levées pour se jeter dans les villes rebelles de Flandre, 199. (Mém. de Tavannes.) — Récit de ses conquêtes en Poitou, XXXIII, 493. (Castelnau.) — Sa naissance, sa famille, son éducation ; paroît comme page à la cour de Henri II ; embrasse un plan d’études où il fait de rapides progrès, XXXIV, 85. Fait ses premières armes en Piémont sous le maréchal de Brissac ; trait de piété filiale, 86. Se laisse entraîner dans le parti protestant par d’Andelot, 87. Son admiration pour les qualités brillantes du duc François de Guise ; il accompagne Marie Stuart en Écosse ; se range sous les étendards du prince de Condé ; prend part à la bataille de Dreux ; dirige l’amiral dans sa retraite, 88. Pénètre dans la ville d’Orléans et s’en rend maître ; fait des levées dans les provinces voisines, 89. Donne un des premiers le conseil et l’exemple de se dépouiller pour faire subsister les troupes étrangères conduites par le duc Casimir, 90. Court le plus grand danger en passant la Loire avec ses troupes ; est fait prisonnier à la bataille de Jarnac, puis échangé ; fait le siége de Poitiers avec Coligny ; est de nouveau fait prisonnier à la bataille de Montcontour, 91. Est échangé contre le capitaine Sirozzi ; sa générosité en cette occasion ; remporte une victoire sur Puy-Gaillard ; maintient parmi ses troupes la discipline la plus exacte, 92. Son humanité, sa douceur parmi les horreurs de la guerre ; est blessé au siége de Fontenay, 93. Est chargé de veiller à l’exécution du traité conclu à S.-Germain, 94. Est forcé de rendre la ville de Mons au duc d’Albe, 95. Est appelé à Paris ; sa conférence avec Charles IX ; négocie avec les Rochellois, 96. Sa modération dans cette circonstance, 97. Il accepte le gouvernement de La Rochelle, 98. Bat les troupes royales dans plusieurs sorties, 99. Abreuvé de dégoûts, il se retire dans le camp du Roi ; empêche le complot du roi de Navarre et du prince de Condé d’éclater, 101. Fait accepter aux Rochellois des propositions avantageuses ; se range du parti des politiques ; se rend à La Rochelle ; crée une marine armée de vaisseaux en course, 102. Rejette les propositions de Cather. de Médicis ; va trouver le duc d’Alençon, 103. Lève une troupe de cent cavaliers, et la conduit au roi de Navarre ; fait rejeter l’alliance avec les Turcs, 104. Met l’épée à la main avec Lavardin ; est nommé surintendant de la maison du roi de Navarre, 105. Échappe à la mort que l’ambassadeur d’Espagne à Paris lui prépare ; part pour la Flandre, 106. Est fait prisonnier près de Lille par le marquis de Richebourg ; est enfermé au château de Limbourg ; comment il y est traité, 107. Sa résignation, sa patience, 108. Sa maladie ; il est transféré dans la citadelle de Charlemont, puis réintégré au château de Limbourg, 109. Consent à recouvrer sa liberté par la perte de la vue ; est détourné de cette résolution par sa femme, 110. Comment et par qui il obtient enfin sa liberté, 111. Il est échangé contre le comte d’Egmont, 112. Part avec mad. de La Noue pour Genève ; publie ses discours politiques et militaires ; est chargé de la tutèle de la sœur du duc de Bouillon, 113. Va trouver le duc de Longueville à S.-Quentin ; défend la ville de Senlis contre les troupes de la Ligue, 114. Force le duc d’Aumale à en lever le siége, 115. Reçoit de Henri III un brevet de maréchal de France ; se distingue aux combats d’Arques, d’Ivry ; emporte le faubourg Saint-Laurent de Paris, où il est blessé ; entreprend le siége de Lamballe en Bretagne, 116. Y est blessé ; meurt à Montcontour, 117. Idée sur ses ouvrages, 118. Éloge de ses Mémoires, 119. L’impartialité en fait le principal mérite, 120. (Notice.) — Est fait prisonnier à la bataille de Montcontour, et sauvé de la mort par le duc d’Anjou, 273. Son entretien avec le cardinal de Lorraine, 277. Ses réflexions sur les guerres et les traités de paix faits avec les protestans, 289. (La Noue.) — Sa conduite lors du siége de La Rochelle diversement jugée, XXXV, 81. Décide les protestans à renouveler la guerre, 101. S’oppose aux plaisirs du roi de Navarre, 156. (Mém. de Bouillon.) — Est blessé au siége de Paris, XXXVI, 154. (Cheverny.) — Accepte malgré lui le commandement de l’armée du duc de Longueville devant Senlis, XXXIX, 174. Sa harangue aux capitaines, 175. Son discours dans le conseil du Roi sur les moyens de diviser et de ruiner la Ligue, 329. Est blessé dans une attaque faite sur S.-Denis, XL, 76. Envoyé en Bretagne, il y est blessé et meurt des suites de sa blessure, 289. Éloge de ce seigneur, 290. Son épitaphe, 291. Belles paroles qu’il adresse à M. de Montmartin, 292. Ses discours politiques et militaires, 293. (Mém. de Cayet.) — Ayant découvert une partie faite pour le tuer, il sort de Paris ; pourquoi il est haï du Roi et de la Reine mère, XLV, 142. Obtient du Roi une déclaration comme quoi il n’est pas compris dans l’édit de saisie et de confiscation des huguenots rebelles, 201. Est tué au siége de Lamballe, XLVI, 308. (L’Estoile.)

Lanoue est étranglé en place de Grève pour cause d’inceste, XLVIII, 270.

Lanque (le capit.) dans une escarmouche étend mort à terre d’un coup d’épieu un Allemand qui lui a tué son cheval, XXXII, 347.

Lansac (le seign. de), envoyé de Rome au secours de M. de Strozzi, est fait prisonnier en chemin, et conduit au marquis de Marignan, qui le traite avec une extrême rigueur, XXI, 200.

Lansquenets (les). Sens de ce mot ; manière de combattre des lansquenets ; depuis quand ils se mirent à cheval, XXIV, 380.

Lanssac (le seign. de) est envoyé par le Roi en Pologne auprès de l’évêque de Valence, chargé d’un récit concernant la journée de la S.-Barthelemy, XXXVIII, 110. Est arrêté à Posnanie ; comment il est délivré ; se rend à Connin auprès de l’évêque, qui le retient jusqu’à la fin de la négociation, 111. Après le discours prononcé par l’évêque dans la diète générale, il va visiter plusieurs seigneurs polonais, 133. (Mém. de J. Choisnin.) — Se rend maître du château de Touvois pour la Ligue, XXXIX, 333. S’empare de La Flèche, assiége le château, 334. Est forcé de faire sa retraite au Mans, 335. Est fait prisonnier par le sieur Bois-Dauphin, et envoyé au château du Loir, dont il parvient à se rendre maître, 336. Rend le château de Touvois au Roi ; lui prête serment de fidélité, 340. Malgré son serment entretient des intelligences avec les ligueurs, XL, 57. Tente sur le Mans une entreprise qui échoue ; se retire en Bretagne, 58. Revient dans le Maine, surprend Mayenne et en assiége le château, 63. Est battu devant cette place, 66. S’enfuit en Bretagne, 67. (Mém. de Cayet.)

Lanyvolare (Hannibal, comte de), est tué dans un assaut livré à la petite ville de Busque, XIX, 265.

Laon (le vicomte de), fils de Jean de Montagu, obtient que les restes de son père soient déposés dans le monastère des Célestins de Marcoussis, VI, 285.

Lapart ou Laxart (Jean), oncle de Jeanne d’Arc, va trouver seul Baudricourt, et lui fait connoître la mission dont Jeanne se dit chargée, VIII, 245. Accompagne sa nièce, qui vient elle-même à Vaucouleurs, 246. Reste avec elle tout le temps qu’elle y séjourne, 247. La ramène au Petit-Burey, puis, cédant à ses instances, revient avec elle à Vaucouleurs, 248. La conduit à Nancy, 250. Achète à ses frais un cheval pour elle, 253.

Lapierre (Albert de), capit. suisse, résiste aux discours du cardinal de Sion, et ramène 14,000 Suisses dans leurs cantons, XVI, 289. (Mém. de Fleurange.) — Est tué à la bataille de la Bicoque, XVII, 379. (Du Bellay.)

Laplace, conseiller au parlement et grand ligueur, reçoit ordre de quitter Paris, XLVII, 61.

Laplanche, homme de lettres attaché au maréchal de Montmorency, est appelé auprès de François II pour donner son avis sur l’état des affaires ; est retenu quatre jours prisonnier, XXXIII, 96.

Laramée, se disant fils naturel de Charles IX, est pendu en place de Grève pour être allé demander à Reims l’onction royale, XLVII, 162.

Larcher, recteur de l’Université, prononce l’oraison funèbre du duc de Bourgogne, VI, 352. Plaide avec beaucoup de chaleur dans le parlement contre les assassins de ce duc, 357.

Larcher (Claude), conseiller au parlement, seconde le président Brisson dans les services secrets qu’il rend au Roi ; il éprouve son triste sort, XX, 253 ; XL, 375 et 378 ; XLVI, 193.

Largentier, grand partisan, est emprisonné pour ses concussions, XLVIII, 273. Détails curieux sur ce partisan, 274. Sa conduite en prison, 280.

Largesses ou libéralités des rois de France dans leurs grandes assemblées ; en quoi elles consistoient, et comment elles se publioient, III, 101.

La Roche, lieutenant du capitaine de Vassé, meurt en s’emparant d’un ravelin devant la forteresse de Casal, et expie ainsi la négligence dont il s’est rendu coupable, XXIX, 360.

La Roche (le capit.), commandant Marvejols pour le parti protestant, rend cette place par capitulation, XLIII, 467.

Larondelle est pendu à Paris pour avoir contrefait les sceaux de la chancellerie, et un autre son complice pour avoir scellé avec ces sceaux plusieurs lettres d’importance, XLV, 278.

Lartusie (le capit. de), gouverneur de la citadelle de Châlons, promet au maréchal d’Aumont de rendre cette place moyennant 10,000 écus, et le trompe en faisant prisonniers ceux que le maréchal y envoie pour la recevoir de ses mains, XXXV, 385.

Larue, un des Seize, après l’exécution barbare du président Brisson les abandonne, XLVI, 195. Attaque Launoi dans la rue, et tous deux se disent mille injures, 221.

Lasalle (le capit.) est blessé et fait prisonnier au siége de S.-Paul, XIX, 234.

Lascaris (Constantin), seigneur grec, est fait prisonnier, I, 210. Est battu à Atramittium par le prince Henri, 330.

Lascaris (Théodore), prince grec, est élu empereur dans Ste.-Sophie, et quitte aussitôt Constantinople, en donnant rendez-vous en Asie à ceux qui veulent partager son sort, I, 53. Se rend maître d’une partie des provinces d’Asie, 67. Presse vivement le prince Henri qui étoit venu l’attaquer, 76. Se fait couronner à Nicée comme empereur d’Orient ; ouvre des négociations infructueuses avec le Pape et traite avec le roi des Bulgares, 88. Défait l’usurpateur Alexis, et le relègue dans un monastère ; fait la paix avec l’empereur Henri, 92. (Notice.) — Fait la guerre aux Français dans la Natolie, 322. Est battu par Pierre Braicquel et Payen d’Orléans, 326. Rompt la trève qu’il a faite avec l’empereur Henri, 422. Se porte du côté de Squise avec toutes ses forces, 424. S’entend avec le roi de Bulgarie pour attaquer tous deux l’empereur Henri, 426. Assiége la ville de Squise et le château de Cibotos, 430. Lève le siége de ces deux places, 440. Envoie des forces contre Nicomédie, 442. Propose une trève qui est acceptée, 446. (Ville-Hardouin.) — Épouse la princesse Marie, fille de l’impératrice Yolande, 467. Montre des prétentions à l’Empire en vertu de ce mariage, 469. Promet sa fille Eudocie à Robert de Courtenay, et meurt, 470. (Décad. de l’Emp. latin.)

Lascaris II (Théodore), fils de Vatace, lui succède, mais n’a pas ses talens ; fait une expédition malheureuse contre les Bulgares ; se laisse dominer par un favori ; disgracie Michel Paléologue, fils d’Andronic ; lui rend ses bonnes grâces ; le disgracie de nouveau ; le rappelle et lui accorde la plus grande puissance, I, 505.

Lasnier, huissier au parlement, est mis en prison pour propos séditieux ; un de ses compagnons en meurt de saisissement, XLVII, 133.

Lassus, tapissier, sort de Paris comme politique ; sa conduite au temps des Barricades, XLVI, 603.

Latins (les) assiégent Constantinople ; sont repoussés dans une première attaque, I, 264. Réussissent dans un second assaut, 270. Se rendent maîtres de la ville, 272. Butin qu’ils y font, 276. Tiennent un conseil pour l’élection d’un empereur, 282.

Latour (le comte Sigismond de), envoyé en Bohême pour entendre les plaintes des habitans divisés entre eux pour cause de religion, parvient à y rétablir le calme, XLII, 104.

Latour, génois, étant près de faire banqueroute est arrêté, mais se sauve chez l’ambassadeur d’Angleterre, XLVIII, 254. Est condamné au carcan et aux galères, XLIX, 219.

Latour (un nommé) se fait tailler de la pierre à l’âge de 78 ans, et guérit parfaitement en six jours, XLVIII, 341.

Latrape (le capit.) est tué avec six des siens en s’emparant d’un ravelin devant la forteresse de Casal, XXIX, 360.

Laubespine (M. de), évêque d’Orléans, se plaint à la Faculté de théologie de Paris d’un nommé Meldrac, envoyé à Orléans par M. de Senlis exprès pour troubler cette ville et dénigrer tout son clergé, XLVI, 223.

Laubies (le seign. de), neveu du seign. de Villebon, est tué au siége de S.-Paul, XIX, 235.

Laulin (Nicolas de), chevalier de Jacq. d’Avesnes, se sauve de la mort, I, 202.

Launay (le seign. de) est tué à la bataille de La Bicoque, XVII, 379.

Launay (Matthieu de), curé de S.-Benoît de Paris, est un des rédacteurs de la déclaration politique des Seize, XX, 265. Prêche un sermon contre Henri IV et son abjuration, 270. (Introd.) — Propose dans une assemblée de cette faction d’élire dix bourgeois sûrs pour former un conseil secret, et de renouveler le serment de l’Union, XL, 364. Le conseil secret des Seize tient ses séances chez lui, 371. Se sauve en Flandre après le meurtre du président Brisson, auquel il a participé, 384. (Mém. de Cayet.)

Launay (le sieur de), commandant de la ville d’Eu, se rend à composition à Henri IV, XLIV, 551.

Launoy (Guill. de) conseille d’assiéger Mantes, IV, 242. Stratagême qu’il emploie pour pénétrer dans cette place, 243. Commence avec les arbalétriers à attaquer les Anglais devant Auray, 292. S’unit aux chefs de bandes qui vont en Espagne, 326.

Launoy (Olivier de), écuyer flamand, est tué d’un coup de pique à la bataille de Gavre, X, 147.

Launoy (le seign. de), gouverneur de Hollande, attaqué par les Gantois près du village d’Éluersèle, les bat et les met en déroute, X, 108.

Launoy (Matthieu), prêtre et ministre renégat, s’entretient avec M. Cotton, oncle de Pierre de L’Estoile, sur le procès de Brigard, et annonce que ses juges seront tués, XLVI, 184. Préside plusieurs assemblées des Seize, 185. Fait des excuses sur le papier blanc proposé à la signature des Seize par Bussy, assurant qu’on n’y mettra rien que de bon et de saint, 186.

Laurens (Honoré Du), député de Provence, propose aux États de députer vers le légat pour le supplier de ne pas quitter Paris, XLVI, 470.

Laurens (maître), tailleur : arrêté comme politique, est délivré par ceux mêmes qui l’ont arrêté ; il informe le gouverneur de S.-Denis d’un complot contre la vie du Roi, XLVI, 154.

Lautrec (Odet de Foix, seign. de), chargé de veiller à la sûreté du concile de Pise, est blessé dans une émeute en voulant rétablir l’ordre dans cette ville, XV, 110. (Tabl. du règn. de Louis XII.) — Est laissé pour mort à la bataille de Ravennes, XVI, 48. (Mém. de Bayard.) — Assiége Vérone, 364. La prend par composition, 365. (Fleurange.) — Est fait maréchal de France, XVII, 16. Accable d’humiliations le vieux maréchal J. Trivulce, 38. Son excessive sévérité augmente le nombre des partisans de François Sforce ; il revient en France, 48. Est renvoyé à Milan par le crédit de sa sœur ; à quelles conditions il part, 49. Perd Milan et les principales villes du duché, 50. Veut assiéger le château de La Bicoque ; mais, sur les instances des Suisses, livre combat aux ennemis et est mis dans une déroute complète, 51. Revient en France, sollicite une audience du Roi, qu’il n’obtient que par l’entremise du connétable, 52. Se justifie pleinement, 53. Délivre Clément VII, et reçoit ordre d’entreprendre la conquête du royaume de Naples, 99. Soumet presque toutes les places fortes de ce royaume, mais succombe ensuite à la contagion qui consume son armée, 102. (Introd.) — Chargé de porter de l’argent aux Suisses, est averti de la résolution qu’ils ont prise de rompre le traité de paix, et se retire à Galeras, 264. Est envoyé pour assiéger Bresse ; se retire à Crémone, puis à Milan, 273. Est laissé par le duc de Bourbon gouverneur du duché de Milan ; va assiéger Bresse, s’en rend maître, et la remet aux Vénitiens ; se porte sur Vérone, 275. La reçoit à composition, et la remet aussi aux Vénitiens, 276. Est envoyé gouverneur à Milan, 344. Marche contre Prosper Colonne, 351. Se retire à Milan, 352. Abandonne cette place, 354. Rentre dans Crémone qui s’est révoltée, 357. Envoie Frédéric de Bozzolo pour reprendre Parme, ce qui ne peut être exécuté, 358. Se retire dans l’État de Venise, qu’il est bientôt forcé de quitter, 359. Rassemble son armée, envoie demander aux Vénitiens les secours auxquels ils sont tenus, 366. Marche sur Milan, se retire à Cassin, 368. Se voit forcé de livrer combat ; détails sur la bataille de La Bicoque, perdue par l’obstination des Suisses, 377. Se retire en France ; reproches que lui fait le Roi ; comment Lautrec se justifie, 384. Est envoyé au secours de Fontarabie ; comment il parvient à ravitailler cette place, 391, et à défendre Bayonne, 425. Reçoit le commandement de l’armée anglo-française destinée à remettre le Pape en liberté, XVIII, 30. Passe les monts et se rend à Lastisane ; noms des seigneurs qui l’accompagnent, 44. Assiége Bosc, qui capitule, 45. Entre dans Gênes, dont il donne le gouvernement à Théodore Trivulce ; marche sur Alexandrie, 47. L’assiége, et la prend par capitulation ; la remet entre les mains des députés de Franç. Sforce, 48. Soumet Vigève et tout le pays de l’Omeline ; s’empare de Biagras ; prend Pavie d’assaut, la préserve de l’incendie, 49. La remet aux mains du duc de Milan ; marche sur Plaisance, d’après les remontrances du légat du Pape, 50. Conclut le mariage d’Hercule, fils du duc de Ferrare, avec madame Renée, fille de Louis XII, 51. Passe l’hiver à Bologne ; se rend à Recanat, 52. Entre dans la Pouille ; va loger à Nochière, 53. Campe dans un lieu nommé Troye ; détails de quelques petits combats livrés aux Impériaux, commandés par le prince d’Orange, 54. Comment il manque de se rendre maître de Naples, 58. S’empare de Venouze par capitulation ; arrive devant Naples, 59. Campe à Ponge-Réal ; construit deux forts, 60. Meurt d’une maladie qui se met dans le camp ; noms des seigneurs qui succombent avec lui, 74. (Mém. de Du Bellay.) — Sa réponse fière aux seigneurs qui lui reprochent de n’avoir pas livré combat au prince d’Orange, XXV, 31. Seconde faute qui lui est reprochée ; il soumet toutes les places des environs de Naples, entre autres celle de Melphe, 33. Donne le prince de ce nom à M. de Vieilleville pour en tirer rançon, 34. Lui fait présent de deux galères dont il s’est rendu maître, 44. Assiége Naples, qu’il manque de prendre par sa faute ; meurt de la peste, 46. (Vieilleville.) — Meurt en Italie avec Pierre de Navarre ; épitaphes faites pour eux par Ferdin. Gonsalve, XLV, 50. (L’Estoile.)

Lauxfort, mineur anglais, travaille au siége de S.-Quentin aux contre-mines, XXXII, 451.

Laval (le seign. de) se joint à Duguesclin pour aller au secours de Charles de Blois, IV, 226.

Laval (André de), depuis maréchal de Loheac, jeune homine âgé de 12 ans, accompagne le comte d’Aumale à la bataille de la Brossinière, VIII, 96. Y est fait chevalier, 98. Se rend à Sully auprès du Roi avec son frère, 183. Rend Laval à Talbot par composition, 220. (Mém. conc. la Puc.) — Assiége Mortaing, et force les Anglais à se rendre ; noms des seigneurs qui le secondent, 541. (Richemont.)

Laval (Guy de), seign. de Mont-Jean, accompagne le comte d’Aumale à la bataille de la Brossinière, VIII, 96. Écrit à ses mère et aïeule, dames de Laval et de Vitré, qu’il est arrivé à Loches, où il a vu le Dauphin ; portrait de ce prince ; qu’ensuite il est allé à S.-Aignan, où il a été reçu par le Roi ; qu’il s’est excusé d’amener avec lui si peu de monde, 223. Qu’il est parti avec ce prince pour Selles en Berri ; qu’il y a vu la Pucelle, qui lui a promis de lui faire boire du vin à Paris en peu de temps, 224 ; qu’il l’a vue monter à cheval, armée tout en blanc, une petite hache à la main, et son frère armé de même ; qu’il y a trouvé le duc d’Alençon, et un gentilhomme de son frère de Chauvigny ; qu’on y attendoit le connétable avec 600 hommes d’armes, 225. Que le seign. d’Argenton, un des principaux gouverneurs, lui a fait un bon accueil ; que la Pucelle lui a dit avoir envoyé à son aïeule un petit anneau d’or ; que M. d’Alençon, le bâtard d’Orléans, et Gaucourt, devoient partir de Selles après la Pucelle ; que le Roi s’efforce de le retenir auprès de lui jusqu’à ce qu’elle soit devant Orléans, 226. Confiance de la Pucelle dans son entreprise ; Guy espère qu’avant peu la besogne sera exécutée ; il se recommande à ses mère et aïeule, les prie de lui donner de leurs nouvelles, et leur envoie une minute de son testament pour qu’elles y ajoutent ce que bon leur semblera, 227 ; date de cette lettre, 228.

Laval (le comte de) est blessé pendant la marche de l’armée commandéc par le maréchal Du Biez, se rendant dans la terre d’Oye, XIX, 592.

Laval (le capit.), lieut. du seign. de Gordes, gouverneur de Mondevi, défait un corps d’Espagnols qui veut reprendre la Marsaille, XXIX, 87. Est fait prisonnier dans Cairas, 89. Est échangé pour Pèdre de La Vera, 118. Découvre une trahison qui a été ourdie dans Mondevi, XXX, 241.

Laval (le sieur de) fait lever le siége de Taillebourg au maréchal de Matignon, XXXVIII, 299. Meurt de douleur de la mort de ses deux frères, 300.

Laval (Guy, comte de), abjure la religion prétendue réformée, XLVII, 490. Est tué en Hongrie, 511.

Laval (le père), capucin, auteur d’un livre intitulé les justes Grandeurs de l’Église romaine, XLIX, 217.

Lavardin (le marquis de) favorise de tout son pouvoir les plaisirs du roi de Navarre, XXXV, 156. (Mém. de Bouillon.) — Tue le jeune Randan, qui fait l’amour à la dame de Lucey, qu’il vouloit épouser ; se retire auprès du roi de Navarre, XLV, 169. (L’Estoile.)

Lavardin (le seign. de) est tué au siége de S.-Lo, XLV, 94.

Lavardin (le seign. de), au moment de la bataille de Coutras, prédit au duc de Joyeuse quelle en sera l’issue, XLV, 340.

Lavarenne, porte-manteau de Henri IV, est chargé par lui de porter à Philippe II les lettres interceptées de Mayenne ; il a de longs entretiens avec ce roi, qui s’ouvre à lui ; il est admis près de l’infante Claire-Eugénie, que les Seize veulent pour reine, XX, 273. Lui remet le portrait de son maître, qu’elle désire connoître ; averti à temps, il quitte furtivement Madrid, et revient en France à travers mille dangers, 274 ; XLII, 80.

Lavedan (le vicomte de) commande les 3,000 hommes de pied que le vicomte de Turenne mène à Moulins au duc d’Alençon, XXXV, 146.

L’Averdy (M. de) a démontré dans un travail plein de recherches savantes la mauvaise foi et la perfidie des juges qui condamnèrent la Pucelle, VIII, 314.

Lavigne (le capit.), du parti de la Ligue, pratique des intelligences avec le chancelier de Navarre, qu’il trompe, et fait prisonnier un de ses frères, XLI, 53.

Laville (Jean), dit Abbé de peu de sens, peintre, arrêté pour crime de vauderie, se coupe la langue pour ne point répondre aux interrogatoires qu’on lui fait subir ; confesse par écrit d’avoir été en vauderie ; dénonce un grand nombre de personnes de tout état, XI, 64. Est condamné à être brûlé ; ses dernières paroles, 72.

Laviorrois, conseiller au parlement de Toulouse, écrit un livre sur la réformation de la justice, XLVIII, 248.

Layet et Froitier accompagnent le Dauphin à l’entrevue de Montereau, VI, 351. S’acharnent sur le cadavre du duc de Bourgogne, 352.

Layneville, capit. normand, se sauve des premiers du combat livré aux Espagnols devant les Açores, XLV, 238.

Leberon (le sieur de), neveu de B. de Montluc, s’empare de l’île de Ré, XXII, 234. Emporte le château de Levignac, 302. Rend par capitulation la ville d’Aiguillon à un parti de protestans, 408.

Lebœuf (Jean), chevalier, livre la ville d’Évreux aux Bretons, XIII, 326.

Lebourg (le capit.) se distingue à la défense de Sienne, XXI, 221.

Lebret, avocat du Roi, raconte à P. de L’Estoile un tour de diablerie arrivé dans la Conciergerie, XLVIII, 259.

Lebrun (Gilles), connétable de France, assiste au siége de Bélinas, II, 363.

Lebrun, riche marchand de la rue S.-Denis, enlève la fille du commissaire Belin, laquelle est perdue pendant trois jours, XLVI, 274.

Lecamus de Beaulieu captive la confiance de Charles VIII, et ne tarde pas à en abuser, VIII, 24. Est tué presque sous les yeux du Roi, 128.

Leclerc (Thomas), écossais, est condamné à être pendu pour avoir enlevé l’argent à un marchand de poisson de Paris, XIII, 456.

Leclerc, conseiller, est tué par un soldat, dans sa maison près de Montfort-l’Amaury, XLVI, 136.

Lecoigneux (Jacq.), conseiller au parlement, favorise les menées du prince de Condé, L, 267.

Lecoq, évêque de Laon, se montre l’ennemi le plus acharné du Roi, IV, 134. S’établit de son autorité chef du conseil, 135.

Lecques (le sieur de) contribue à la défaite du duc de Joyeuse devant Villemur, XLI, 125 et suiv.

Le Dain (Olivier le Diable, ou), barbier du Roi, est envoyé par Louis XI à Gand auprès de Marie de Bourgogne ; essaie de gagner les habitans à se rendre au Roi, XII, 263. S’enfuit secrètement de cette ville, 264. Fait entrer une compagnie de gendarmes à Tournay, 266. (Mém. de Comines.) — Est envoyé à Paris pour défendre à un cordelier de Villefranche de continuer ses prédications, XIV, 73. Donne une grande fête au légat du Pape et à plusieurs gens d’Église, 93. (J. de Troyes.)

Lee (Simon de), capit. de la compagnie de Nemours, rencontre un corps de 80 chevaux allemands, en fait 40 prisonniers, et revient chargé de butin, XXXII, 350. Est blessé dans une sortie, 368.

Lefaucheur, jeune ministre, prêche un excellent sermon à Charenton sur le psaume J’aime mon Dieu, XLVIII, 320.

Lefebvre, prevôt et théologal d’Arras, ci-devant aumônier et prédicateur de la Reine. (Voyez l’art. Mém. de Duguesclin.)

Lefèvre, premier président de la cour des aides, donne chez lui un ballet où s’élèvent des querelles fâcheuses, XLVII, 418.

Lefèvre (M.) est fait précepteur du Roi, XLIX, 218.

Legeai obtient la charge de lieutenant civil par le crédit de la Reine, nonobstant toutes les recommandations contraires, XLVIII, 266. Fait serment à la cour en cette qualité ; vend son état de conseiller 40,000 écus, 269. Publie quatre ordonnances nouvelles, 272. Reçoit deux affronts, 298. Va se plaindre au Roi de l’arrêt rendu contre lui ; comment il est accueilli, 309.

Legeay, maître de l’hôtel-Dieu de Paris, dans une assemblée de bourgeois et de marchands appuie, contre l’avis de l’évêque d’Amiens, la proposition qui y est faite pour qu’on ne soit contraint de payer aucune dette tant que la guerre durera, XLVI, 527.

Legrand (Jacq.), moine augustin, prêche contre la Reine et le duc d’Orléans, VI, 259. Passage de son sermon cité par le moine de S.-Denis, 260.

Legrand (l’abbé) a consacré sa vie entière à faire des recherches sur Louis XI, dont il a écrit l’histoire ; pièces nombreuses qu’il a recueillies ; a choisi ce prince pour son héros ; Duclos a adopté toutes les idées de l’abbé Legrand, XI, 148.

Legras, trésorier général de France à Paris, harangue le Roi en faveur de ses confrères ; rappelle les services qu’ils lui ont rendus, et le prie de ne pas confondre les innocens avec ceux d’entre eux qui se sont rendus coupables, XLIX, 334.

Legroin (Guérin), bailli de S.-Pierre-le-Moustier, tombe sur des Flamands qui venoient apporter de l’argent à Douay, et les tue ou les fait prisonniers, XIV, 71.

Leguay, maître des requêtes et du conseil de M. le comte de Soissons, reçoit de ce prince un congé prompt et rude, XLVIII, 279.

Lejai (Nicolas), président aux enquêtes, favorise les menées du prince de Condé, L, 267. Est arrệté et conduit à Amboise, 292. Est mis en liberté par le traité de loudun, 336. Sort de Paris après la détention de M. le prince de Condé, 353.

Lelièvre, receveur à Ingrande, auteur d’un projet formé sur la ville de Tours pour la mettre dans le parti des ligueurs, est pendu avec ses complices, XXXIX, 270.

Leloup (Jean) se distingue au combat naval livré près de Modon, VII, 79.

Lemaistre, président du parlement de Paris, appelé chez le duc de Mayenne, lui fait connoître l’arrêt rendu par la cour, tendant à ce qu’il ne soit rien attenté aux lois du royaume concernant la succession au trône, XXXVI, 236. (Mém. de Cheverny.) XLI, 439. — Refuse de rentrer au Palais, après le meurtre du président Brisson ; traite le curé de S.-André de sanguinaire, XLVI, 200. Opine dans l’assemblée des États pour qu’on entre en conférence avec le parti du Roi ; son avis est adopté, malgré le légat, les prédicateurs et les Seize, 345. Présente à l’assemblée des États 23 articles du concile de Trente dont le légat poursuit la réception, lesquels blessent les droits de la couronne et les libertés de l’Église gallicane, 383. Est député par le parlement auprès du duc de Mayenne pour justifier la cour de l’arrêt qu’elle a rendu pour le maintien des lois fondamentales du royaume, 442. Sa réponse au curé de S.-André, qui se plaint de ce qu’il a assisté à l’arrêt du parlement pour le maintien de la loi salique, 467. Est d’avis aux États qu’on laisse partir le légat, qui ne fait que brouiller, 470. Sa réponse aux plaintes que le duc de Mayenne lui fait faire, 576. Il invite ce duc à mettre un peu de côté son intérêt particulier, et à consulter davantage l’intérêt public, 580. Est fait septième président par le Roi, XLVII, 17. (L’Estoile.) XLIX, 462.

Lenglet-Dufresnoy, éditeur des Mémoires de Philippe de Comines ; la préface dont il a fait précéder cette édition n’est le plus souvent qu’un panégyrique de Louis XI ; les faits n’y sont pas toujours racontés avec exactitude ; omissions importantes, XI, 121. Nécessité de faire précéder les Mémoires de Philippe de Comines d’une introduction plus impartiale et plus complète ; dans quelles sources il a fallu puiser pour la faire, 122. Les notes de Lenglet-Dufresnoy ont été abrégées, et pourquoi ; ses pièces justificatives ont été également réduites, 123. Quelles sont celles qu’on a conservées, et quelles autres ont été ajoutées, 124. (Avertiss.) — Publie en 1741 une nouvelle édition du Journal de Henri IV par L’Estoile, XLV, 26. Réflexions critiques sur cette édition, 27 et 42. (Notice.)

Leno (le comte de), envoyé en Écosse, dépense mal à propos les deniers du Roi ; passe au service de celui d’Angleterre, épouse une de ses nièces, XIX, 560.

Lenoncourt, chancelier de l’Union, sort de Paris emportant les sceaux ; à quel dessein ; ses créanciers font tout saisir chez lui, XLVI, 145.

Lenoncourt (le cardin. de) est outrageusement menacé en plein conseil par le comte de Soissons ; sa mort, XLVI, 327.

Lenormand, avocat au grand conseil, est subitement attaqué de frénésie ; pourquoi, XLIX, 200.

Léon (le seign. de) est tué à la bataille de S.-Aubin, XIV, 408.

Léon X, pape, essaie de détourner Louis XII de son entreprise sur le Milanais, XV, 124. Fait faire auprès de ce roi les plus vives démarches pour obtenir la dissolution du concile de Lyon, 125. (Tabl. du règ. de Louis XII.) — Effrayé des succès de François I, lui demande une entrevue pour terminer les débats relatifs à la pragmatique, XVII, 19. Prend sur ce prince un grand ascendant ; les principaux points du concordat sont arrêtés, 20. Publie contre Luther une bulle éloquente et pathétique ; le frappe ensuite d’anathême, 45. Traite secrètement avec l’Empereur ; rend public le traité qu’il a fait avec lui, 48. Meurt d’un catarrhe violent, 50. (Introd.) — Se ligue avec Charles-Quint ; conditions de cette ligue, 333. Récit des causes qui lui font abandonner le parti du Roi, 334. Meurt de joie d’apprendre que les Français ont perdu Milan, 359. (Mém. de Du Bellay.)

Léon Sgure, prince grec, aspire à la main d’Eudocie, fille de l’usurpateur Alexis, I, 67. Inquiète les Français, 68. Épouse Eudocie ; ne peut défendre le passage des Thermopyles, 72. (Notice.) — Refuse de se soumettre au marq. de Montferrat, 314. Défend vigoureusement Corinthe, 336. (Ville-Hardouin.)

Léonor (le capit.), fils de M. de La Bourdezière, maître de la garde-robe, du Roi, est tué au siége de Thionville, XXVII, 361.

Léopold, archiduc, s’empare de la ville et château de Calcof, au voisinage d’Aix-la-Chapelle, XLVIII, 383.

Le Porc (le cheval.) dresse une embuscade près de Séez au comte de Salisbury, et lui tue du monde, VIII, 108. Défend le château de Mayenne-la-Juhais contre ce même comte ; est obligé de le rendre en payant 2,000 écus, 110.

Leprestre, march. joaillier, est pendu comme séditieux, et pour avoir blessé un ligueur ; il meurt en confessant qu’il est de la religion réformée, et assigne à comparoître bientôt devant le grand juge l’échevin Compan, qu’il accuse de sa mort, XLVI, 77.

Lermes (le baron de), un des chefs de bandes qui désoloient la France sous Charles-le-Sage, IV, 323.

Le Roux (Jean), chevalier français, est tué à la bataille de la Brossinière, VIII, 98.

Leroy est pendu à Paris pour avoir falsifié un appel d’un prevôt des maréchaux, XLVII, 417.

Lescale (M. de) écrit à un de ses amis une lettre sur les affaires du temps, XLVII, 392.

Lescun (le bâtard de), depuis connu sous le nom de comte de Comminges, révèle à la cour de France les intrigues de Jean d’Armagnac, XI, 169. Obtient pour récompense Severac et Capdenac, et s’attache à la fortune du Dauphin, 170. (Introd.) — Se réunit aux Bretons révoltés ; succède au crédit du ministre Landais, favori du duc de Bretagne, XIV, 160. Abandonne les intérêts du Roi pour soutenir les droits de la princ. Anne, et servir les projets du duc d’Orléans ; est privé de la sénéchaussée de Guyenne, 166. Promet au seigneur d’Albret la fille aînée du duc de Bretagne, et le détermine par là à venir au secours du duc, 169. (Tabl. du règ. de Ch. VIII.)

Lescun (Thomas de Foix), frère de Lautrec, défend Parme contre les Espagnols ; chasse de la ville 6 ou 7 capitaines italiens et leurs compagnies, XVI, 381. Force les Espagnols à lever le siége, 382. (Mém. de Fleurange.) — Soumet tout le duché d’Urbin ; en met en possession Laurent de Médicis, XVII, 276. Sa conduite dans le Milanais indispose les esprits contre lui, 335. Son entreprise sur Reggio à l’occasion des bannis, 336. Est remplacé par son frère Lautrec, 342. Est envoyé au secours de Parme, qu’il est obligé d’abandonner, 346. Rejoint l’armée de son frère à Crémone, 350. (Du Bellay.)

Lescun, conseiller au parlement de Pau, est envoyé par les protestans de ce pays pour réclamer contre l’arrêt du conseil portant rétablissement de la religion catholique et des ecclésiastiques dans leurs biens, L, 396.

Lesdiguières (le sieur de) bat les ligueurs et le duc de Savoie dans le Dauphiné, XXXVI, 186. Il les bat une seconde fois au fort Barrault, 200. S’empare de la vallée de Morienne ; oblige le duc de Savoie à se retirer du Dauphiné, 331. Emporte de force le fort Barrault, dont il devient gouverneur, 334. (Cheverny.) — Surprend Montelimart et plusieurs bonnes places, XXXVIII, 301. Reprend Montelimart sur les catholiques, 344. Chasse les ligueurs du pont de Beauvoisin et de S.-Laurent-du-Pont ; s’empare de Briançon et d’Exiles, XL, 158. Rétablit dans Grenoble le parlement et la chambre des comptes, 199. Va en Provence au secours du sieur de La Valette, 200. Bat les Savoyards à Esparon de Pallières, 201. Attaque près de Montméliant l’armée italienne conduite par le duc de Montemarciano, 301. Surprend Luz, s’empare de Corbon ; va au secours de Morestel, 302. Livre combat à l’armée savoyarde, et la met en déroute, 303 et suiv. S’empare du château d’Avalon, 306. Reprend Draguignan ; se rend maître de Digne, d’Antibes, d’où il chasse les Savoyards, XLI, 99. Les poursuit jusque sous les remparts de Nice ; part pour attaquer Vence, 100. Emporte S.-Marcellin, 101. Passe le mont de Genèvre ; prend La Pérouse, 104. S’avance dans le Piémont ; s’empare de la tour et de la vallée de la Luzerne, 105. Attaque Vigon, s’en rend maître après une vive résistance ; envoie au Roi 10 drapeaux ennemis, 106. Fortifie Briqueras ; y fait transporter du canon, 109. S’approche de Cavours en ordre de bataille, 111. Assiége cette place ; s’empare d’une tour du château, 112. Poursuit les Savoyards dans leur retraite de Briqueras, 114. Revient presser le siége de Cavours, 115. Accorde une capitulation et se rend maître de la place, 117. Se retire en Dauphiné après avoir assuré ses garnisons, 118. Va au secours de la citadelle de Briqueras ; assiége le fort de S.-Benoît, qui se rend par composition, XLII, 397. Se rend maître de toute la Morienne, XLIII, 342. Se saisit d’Aiguebelle et du château de La Rochette, 343. Emporte et détruit un fort bâti sur l’Isère par le duc de Savoie ; prend le château de Chamouset ; 344 ; la tour de Charbonnière, le château de L’Aiguille, 345. Bat le duc de Savoie près de Montméliant, 346. Fait prendre Alost, 350. Se prépare à attaquer le fort de Barrault, 408. S’en rend maître, 411. (Mém. de Cayet.) — Défait les troupes du duc de Savoie, XLVII, 208. Attaque et prend le fort de Barrault, 223. S’empare de Chambéry, 288. Prête le serment de maréchal de France entre les mains du Roi, 324 ; puis au parlement, 359. (L’Estoile.) — Essaie par ses discours de maintenir dans l’obéissance au Roi l’assemblée des protestans de Grenoble, L, 313. Fait des levées sur son seul crédit, les conduit en Piémont au secours du duc de Savoie, 363. Est envoyé l’année suivante pour commander les troupes que le Roi envoie en Piémont, 402. Force don Pèdre à renoncer à y faire la guerre, 403. Est envoyé pour commander l’armée réunie devant S.-Jean-d’Angely ; fait attaquer le faubourg de Taillebourg, 508. Se décide à faire abjuration ; est fait connétable, 539. Vient à Montpellier remercier le Roi, 542. Travaille au rétablissement de la paix, 543. (Fontenay-Mareuil.)

Lespare (le seign. de), issu de la maison d’Albret, commandant de Mesagne, petite ville de la terre d’Otrante, est fait prisonnier et conduit à Brindes ; visite Guill. de Villeneuve et lui donne dix ducats, XIV, 275. Est mis sur la même galère que lui, 304. Est échangé pour le fils du comte de Chamberin, fait prisonnier par les Français, 307. (Mém. de Villeneuve.) — Entreprend la conquête de la Navarre, soumet tout le pays ; est battu près de Logrono, et désavoué par le Roi, XVII, 47 (Introd.), et 287.

Lespine, trésorier des guerres, se distingue à la défense de Sienne, XXI, 219.

Lessar (le sieur de), gouvern. de Saumur, livre au roi de Navarre cette ville et le pont, XXXIX, 112. Comment il découvre et fait échouer un projet formé par des ligueurs sur la ville de Tours, 269.

Lestarac, fils d’un médecin, est pendu pour avoir voulu tuer le président Forget, XLVIII, 68.

L’Estelle (le sieur), gouvern. de Mayenne pour le Roi, bat et met en fuite l’armée de Lansac, XL, 64 et suiv. Assiste au siége de La Ferté-Bernard, 69. Est fait prisonnier au siége de Craon, XLI, 69.

Lestre (Hugues de), homme très-éloquent dans la langue latine, est introduit au consistoire des cardinaux, et y parle des affaires de France, XL, 88.

Lesture (Raymond de), prieur de Toulouse, attaque avec vigueur les Sarrasins de Tripoli, VII, 54. Est consulté par le maréchal Boucicaut sur son projet contre Alexandrie, 146.

Letonnelier (Charlot), chaussetier de Paris, arrêté pour plusieurs larcins, avoue ses crimes, et nomme plusieurs de ses complices, qui sont condamnés avec lui à être pendus, XIII, 387.

Lettre de S. Louis sur son expédition en Égypte, écrite par lui-même et traduite du latin, II, 154 et suiv.

Leturc, garçon des plus débauchés, dînant chez La Chapelle-Marteau, et se moquant de la mort et du jugement de Dieu, tombe en foiblesse et meurt deux heures après, XLVI, 528.

Levaier, référendaire en la chancellerie, accompagné de 2 à 300 bourgeois, va demander au duc de Mayenne la trève ou la paix ; incident remarquable au sujet de Senaut, XLVI, 426.

Levasseur, marchand de vin, tue Selincourt, un des gouverneurs de l’Arsenal ; pourquoi, XLVI, 127.

Levasseur, recteur de l’Université, dispute à l’évêque de Paris son droit de préséance à la Sorbonne, XLVIII, 326.

Lève (Ant. de) s’empare de Valence, ville sur le Pô, et fait prisonnier Galéas de Birague, XVII, 423. Défait J.-J. Medequin, XVIII, 48. Assiége Biagras, s’en rend maître, et la perd ensuite, 51. Assiége Fossano, 475. Danger qu’il court dans un assaut, 477. Ses tentatives pour avoir la place à composition, 482. L’obtient enfin par capitulation, 487. Son discours à l’Empereur pour le détourner d’envahir la Provence, 503. Il meurt aux environs d’Aix, XIX, 158.

L’Évêque, soldat, sollicité par de belles promesses de la part des Seize de tuer le président Brisson et ceux qu’on lui désignera, s’y engage, mais fait secrètement avertir le président, lui conseille lui-même de sortir de Paris, XL, 372.

Levert, chevalier français, se distingue à la bataille de Cocherel, IV, 267. Y blesse à mort le baron de Mareuil, 269. Renverse à terre l’étendard du comte de Montfort ; aide Duguesclin à se remettre sur pied, 298. Devient un des chefs de bandes qui désolent la France, 323.

Levoix (Jean), conseiller au parlement, fait déchiqueter le visage à la femme de Boulanger, procureur au Châtelet, parce qu’elle refuse de continuer de vivre avec lui ; il est absous par le parlement de Rouen moyennant de l’argent, XLV, 208.

Lezigny (Pierre Vive, sieur de), surintendant général de l’armée française, est envoyé à Strasbourg pour demander des vivres et rafraîchissemens, XXVI, 413. Fait au connétable un rapport peu favorable sur les dispositions des habitans de cette ville, 416.

Lhermite est fouetté par les carrefours de Paris pour avoir épousé deux femmes, XLIX, 178.

Lhomme (Thomas), trompette du Roi, apporte au duc de Mayenne des lettres du tiers-état et du clergé de Chartres, pour lui demander un lieu non suspect entre Paris et S.-Denis où on avisera aux moyens les plus propres à pacifier l’État, XLV, 325.

L’Hommet, libraire, est pendu pour un libelle contre les Guise trouvé chez lui, XXXIII, 97.

L’Hospital (le chancelier), dans l’espoir de rapprocher les deux partis qui divisent l’État, convoque une assemblée de notables à Fontainebleau ; il essaie de calmer l’effervescence qu’y fait naître la proposition de Coligny, XX, 91. Fait convoquer les États à Orléans, 92. Publie un édit qui dérobe les protestans aux persécutions, et indique une conférence entre les évêques et les ministres de la réforme, 97. Colloque de Poissy, 98. Malgré l’opposition des parlemens, il fait publier l’édit qui permet aux protestans de célébrer publiquement leur culte hors des villes, 100. Donne tort aux catholiques dans le massacre de Vassy, 103. Fait rendre à Roussillon, en Dauphiné, l’édit qui fixe le commencement de l’année au premier janvier, 117. Fait rendre deux ordonnances à Moulins, l’une sur le domaine, l’autre sur la réformation de la justice, 120. Son obstination à ne pas croire aux complots des protestans, 124. Se démet de la place de chancelier, 132. (Introd.) — Dans sa harangue à l’ouverture des États d’Orléans, il s’élève contre les abus qui se commettent en tous états, surtout dans celui du clergé, XXXIII, 134. Son discours au colloque de Poissy, 147. Il contribue plus que les autres ministres à la paix de 1568 ; publie sur la nécessité de la faire un écrit dont les théories ne pouvoient s’appliquer aux circonstances, 423. (Castelnau.) — Dans un conseil tenu à Monceaux défend les protestans, et propose d’envoyer l’amiral au devant des Suisses pour les empêcher d’avancer, XXXV, 57. (Mém. du duc de Bouillon.) — Fait des vers sur la bataille de Dreux, XLV, 58. (L’Estoile.)

L’Hospital (la chancel. de) abjure la religion protestante, et va à la messe, XLV, 303.

L’Hospital (Michel Hurault de), petit-fils du chancelier de L’Hospital, conseiller au parlement, publie des écrits au sujet des troubles de France ; est nommé membre de la commission destinée à remplacer la chambre de justice de Bordeaux, XXXVII, 291.

L’Hospital (Paul Hurault de), archevêque d’Aix, prêchant le carême à S.-André, scandalise la paroisse d’Ablon pour avoir dit qu’on y chante de vilaines chansons, XLVII, 432.

L’Huilier, maître des requêtes, est nommé du conseil général de l’Union, XX, 222. Se distingue parmi les partisans les plus zélés de la cause royale, 259. Est désigné pour prevôt des marchands, 261. (Introd.) — Présente à Henri IV les clefs de cette ville, XLII, 196. (Cayet.) — Est nommé prevôt des marchands nonobstant le duc de Mayenne, XLVI, 292. Sa réponse aux Seize qui lui demandent de parler au duc de Féria pour leurs rentes de la ville, 354. Sa réponse aux reproches que viennent lui faire les quarteniers de Paris, 583. Il leur jure qu’il n’est ni ne veut être Espagnol, non plus que M. de Mayenne, 584. Son différend avec le cardinal Pellevé, 587. Il présente les clefs de Paris au Roi, XLVII, 20. (L’Estoile.).

Liancourt (M. de), mestre de camp du régiment de Picardie, force les barricades de Sommières, et contraint cette place à capituler, L, 541.

Liberati (François), mathématicien, est pendu pour avoir écrit des lettres au Roi, XLVI, 223.

Liberta (le capit. Pierre) entreprend de remettre Marseille sous l’autorité du Roi ; comment il exécute cette entreprise, XLIII, 208 et suiv. Après la réduction de cette ville est nommé viguier perpétuel, 216.

Licarrague (Jean de), ministre protestant de l’église de la bastide de Clarence, traduit par ordre de la reine Jeanne le catéchisme et le Nouveau Testament en langue basque, XXXVII, 306.

Lichaux (le capit.) est tué au siége de Dronier, XXIX, 134.

Liennard, commandeur de Rhodes, espagnol, est tué dans une cassine qu’il occupoit avec 800 chevaux, XVI, 203.

Lievin de Steelant, écuyer gantois au service du duc de Bourgogne, est tué au siége d’Alost, X, 119.

Lievin Bonne, maçon, se met à la tête des rebelles de Gand ; devient leur capitaine ; marche avec eux sur Oudenarde, X, 70.

Lièvre (Le), de Rouen, à la tête de 10,000 bourgeois de cette ville assiége Rouleboise de concert avec Duguesclin, IV, 241.

Lignane (P. de) est tué à la bataille de Grandson, X, 395.

Ligne (J. de) joûte au mariage du duc de Bourgogne, X, 368.

Ligneris (le sieur de) soulève les habitans de Chartres et les entraîne dans la Ligue ; motifs de sa conduite, XXXVI, 132.

Lignerolles, favori du Roi, est assassiné au milieu de la cour ; ce meurtre, resté impuni, y cause beaucoup d’agitation, XX, 144 ; XXV, 198.

Lignery, commandant de Verneuil pour la Ligue, rend cette place au comte de Soissons, XL, 2.

Lignières (le capit.) est tué dans une course avec partie de sa compagnie entre Hesdin et Montreuil, XXXI, 49.

Lignoux (le sieur de), blessé au siége de Rouen, meurt de sa blessure, XLIV, 548.

Ligny (Louis de Luxembourg, seign. de), fils du comte de S.-Paul décapité sous Louis XI, remarque le chevalier Bayard, XV, 161. Parle de lui à Charles VIII, 164. Le présente au Roi, qui l’attache à la maison de ce seigneur, 167. Reçoit après la conquête de Milan les seigneuries de Tortone, Vagayre, etc., qui se révoltent ensuite, 219. Se propose de les réduire ; entre dans Vagayre, 220. Sa conduite envers les habitans de cette ville, qui viennent lui demander pardon, 221. À la prière de son lieutenant Louis d’Ars, il le leur accorde ; offre à Bayard toute la vaisselle qu’ils sont venus lui présenter, 222. Usage que le bon chevalier en fait ; le seigneur de Ligny, touché de sa générosité, lui envoie le lendemain un beau présent, 223. Épouse la princesse d’Altemore, qui meurt de chagrin après son départ de Naples, 224. Cause de la mort de ce seigneur, 225.

Ligue (la) : factions qui la partagent après la mort de Henri III, XX, 231. (Introd.) — Prétentions de chacun des princes qui la soutiennent, XXXVI, 223. (Mém. de Cheverny.) — Articles de la Ligue qui sont imprimés et envoyés par toute la chrétienté, XXXVIII, 254. Observations sur ces articles, 257. Les chefs de la Ligue prennent les armes en 1585, 263. Leurs motifs apparens, 264. Contraventions des princes de la Ligue à l’édit de réunion, 410 et suiv. (Cayet.) — Efforts de l’Espagne pour faire choisir par les États généraux de la Ligue un roi à sa dévotion, XLIV, 331. (Villeroy.) — Les quarteniers et dixainiers de Paris vont dans les maisons faire signer la Ligue, XLV, 148. Vers faits sur la Ligue et le gouvernement, 305. Observations remarquables sur l’état de la Ligue, tirées de la Suite du Manant, XLVIII, 388. (L’Estoile.).

Ligue des protestans en France : variations dans son gouvernement ; elle n’est ni toute populaire ni toute aristocratique, XXV, 236 et suiv.

Ligueurs (les) demandent insolemment à la cour du parlement qu’elle fasse justice de Du Belloy, huguenot, prisonnier à la Conciergerie, XLV, 367. Disposent à leur gré des cures de Paris, 370. Abattent les sépulcres et figures de marbre érigés par le Roi dans l’église de S.-Paul pour ses mignons S.-Mesgrin, Quélus et Maugiron, 380. Après la mort de Henri III, ils mettent en liberté, moyennant rançon, ceux qu’ils ont emprisonnés pour faciliter l’assassinat de Jacq. Clément, XLVI, 5. Une bande de ligueurs qui sont allés à S.-Cloud en bateau pour honorer les cendres de Jacq. Clément sont submergés à leur retour, 6. Les ligueurs font chanter un Te Deum à Notre-Dame en réjouissance de l’élection du pape Grégoire XIV, 120.

Lincestre, docteur, prêche contre Henri de Valois, qu’il appelle vilain Hérode, et fait prêter le serment à tous ses auditeurs qu’ils emploieront jusqu’à la dernière goutte de leur sang et au dernier écu de leur bourse pour venger la mort des deux Guise, XLV, 379. Singulier sermon sur la mort de la Reine mère, 383. Il rassure la conscience d’un des premiers de l’Union, 397. Sauve des fureurs du peuple deux dames huguenotes, 404. Au grand étonnement de plusieurs, il prêche pour la paix, XLVI, 432. Reçoit des lettres du Roi pour l’aller trouver pour sa conversion ; se rend auprès du légat ; comment il en est accueilli, 458. Va se jeter aux pieds du Roi pour lui demander pardon ; fait son éloge en chaire, XLVII, 44. Est mis par M. d’O sur l’état des prédicateurs du Roi, avec les gages de 200 écus par an, 66. Essaie en vain de convertir à la religion catholique un procureur des comptes, 75.

Lincoln (l’évêque de) se distingue par ses dévastations en France, IV, 96.

Lincovitz, lieutenant pour l’Empereur en Styrie, va au secours de la ville de Clisse occupée par les Uscochiens ; est défait par les Turcs et se sauve avec peine, XLIII, 308.

Lindesey (le comte de) vient au secours de La Rochelle avec une grande flotte, LI, 108. Vaines tentatives faites à cet égard, 111 ; il se retire en essayant de s’entremettre au moins de l’accommodement de cette ville avec le Roi, 113.

Lionnel de Maldeghen défend Compiègne contre les troupes du Roi, VII, 261.

Liques (le seig. de) commence la guerre entre Charles-Quint et François I en s’emparant de l’abbaye de S.-Amand et de la petite ville de Mortaigue dans le Tournaisis XVII, 304. Est fait prisonnier le jour de ses noces, 470. Surprend à Bouhain le capit. Bedaigne, XIX, 442. Est repoussé et mis en fuite, 443.

L’Isle (Manassès de) prend la croix, 1, 102. Repousse les Grecs dans une première rencontre, 190. Est nommé du 5e corps de bataille contre l’empereur Alexis, 198. Accompagne l’empereur Baudouin dans son expédition, 290. Accompagne Ville-Hardouin à Andrinople, 302. Part de Constantinople avec Ville-Hardouin, se rend à Tzurulum et se porte vers Andrinople, 344. Est commis à la garde du camp devant cette ville, 352. Rallie les fuyards à la bataille d’Andrinople, 356.

Lisle (le comte de) seconde le captal de Buc à la bataille de Navarette, IV, 410.

Lisle (le sire de) est fait prisonnier près de Château-Chinon, XIV, 6.

L’Isle (le cap.) est fait prisonnier au siége de Montcalve, XXX, 238.

Lisle (M. de) écrit au Roi que tous les chevaliers et seigneurs espagnols souhaitent M. le Dauphin pour serviteur de l’Infante, XLVIII, 139.

L’Isle-Adam passe au service du duc de Bourgogne, VI, 331. Est introduit dans Paris avec un corps de troupes bourguignonnes ; enfonce les portes de l’hôtel de S.-Paul ; contraint le Roi à monter à cheval, et le conduit dans toute la ville, 337. Ose parler à Henri V avec familiarité et le regarder en face, 356. Est arrêté, 357. (Tabl. du règ. de Ch. VI.) — Ses intelligences dans Paris ; entre dans cette ville en criant vive Bourgogne ! VII, 293. Va trouver le Roi dans son hôtel, lui parle avec respect, 294. Marche contre les gens du Dauphin, les force à rentrer dans la Bastille, 295. Reçoit cette forteresse à composition, 296. Combat les Anglais, 306. Est obligé d’abandonner Pontoise ; va mettre garnison à Beauvais, 308. Assiége la ville de Toucy, 325. Prend l’église de L’Estang-Saint-Germain, 326. (Mém. de Fenin.) — Est un des chefs de l’entreprise qui a pour but de chasser les Anglais de Paris et de recevoir le connétable de Richemont, VIII, 61. (Tabl. du règ. de Ch. VII.) — Danger qu’il court à la bataille livrée aux Anglais devant S.-Denis, 484. (Richemont.)

Listenois (Anne de Vienne, sieur de Beaufremont, fils unique du baron de), est tué dans un combat livré près de Montargis, XXXVI, 98.

Litice : d’où ce mot tire son origine, III, 306.

Livarot, un des mignons du Roi, se bat en duel avec le marquis de Maignelais qui le tue, et qui est tué ensuite par le laquais de Livarot, XLV, 207.

Livrées, habits que les rois faisoient distribuer aux officiers de la couronne et à ceux de leur maison dans les fêtes solennelles, III, 96. D’où viennent les livrées des seigneurs d’aujourd’hui, 97. Ces livrées s’appeloient aussi manteaux, 98.

Lobe (le seign. de La), enseigne du duc de Bouillon, fait prisonnier au château de Hesdin, se sauve des mains des ennemis, et pourvoit à la défense du château de Bouillon, XXXI, 333.

Lodron (Ludovic, comte de), remet par capitulation la ville d’Alexandrie au seigneur de Lautrec, XVIII, 48.

Loheac (le maréchal de) est nommé lieutenant du Roi pour la ville de Paris et de l’Île de France, XIII, 348. Est envoyé en Normandie pour défendre cette province contre les Bretons, 370.

Loi salique : son origine ; fut toujours religieusement conservée pour la couronne, IV, 74. Fut solennellement reconnue par les pairs du royaume après la mort de Louis-le-Hutin, 75, et confirmée dans une autre assemblée des prélats, des seigneurs et des bourgeois, 76. Discussions qu’elle fit naître après la mort de Charles-le-Bel, 83.

Loignac (le sieur de), favori de Henri III, demandant au Roi une place de sûreté après la mort du duc de Guise, est renvoyé de la cour, puis tué en allant à la chasse, XXXIX, 33.

Loisel (Ant.), avocat au parlement, est nommé avocat général, et chargé par le Roi de préparer tout pour le rétablissement du parlement de Paris, XLVII, 28.

L’Oiseleur est introduit dans la prison de la Pucelle pour tâcher de lui faire tenir des discours qui puissent tourner contre elle, VIII, 296. Vient lui demander pardon pendant qu’elle va au supplice, 306.

Lonbais, chef de séditieux, maître de la ville de Sisteron dans le Comtat, refuse de se rendre à Avignon auprès du maréchal de Vieilleville, XXVIII, 250. Est attaqué par la troupe du maréchal, 255. Se voyant hors d’état de résister, se tue lui-même, 257.

Lonchan (le capit.), du parti de la Ligue, est fait prisonnier devant Noyon, XL, 279,

Long-Champ (Henri de), seign. croisé, se rend dans la Pouille, I, 134.

Longnac forme le projet de tromper les Parisiens en feignant d’être dans la disgrâce du Roi ; son projet est découvert, XLV, 394.

Longueval (Artus de), chevalier, entre pour le Roi dans la ville de S.-Quentin, XIII, 404.

Longueval (le seign. de) forme une entreprise pour surprendre les ennemis près de Luxembourg, XIX, 445. Peu de succès qu’il y obtient, 446. (Du Bellay.) — Est fait prisonnier à la bataille de S.-Quentin, XXIV, 202. (Mém. de Tavannes.)

Longueville (Claude d’Orléans, duc de), est tué à l’âge de 16 ans devant Pavie, XIV, 541.

Longueville (le duc de), chargé de ravitailler Téroueune, perd la bataille de Guinegaste, où il est fait prisonnier, XV, 126. (Tabl. du règ. de Louis XII.) — Négocie le mariage du Roi avec Marie d’Angleterre, 262. (Mém. de Fleurange.)

Longueville (le duc de) part de Compiègne pour aller au secours de Senlis, XXXIX, 172. Adresse un discours à ses capitaines pour les prier d’obéir au sieur de La Noue, auquel il remet le commandement de son armée, 173. Prend le château de La Grange-le-Roi ; assiége Montereau-sur-Yonne, 179. Est blessé à mort à la porte de Dourlens, XLIII, 30. (Mém. de Cayet.) — Délivre Senlis assiégé par les ligueurs, XLV, 401. Est blessé d’un coup d’arquebuse ; meurt des suites de sa blessure, XLVII, 131. (L’Estoile.)

Longueville (le duc de), malgré la bonne volonté que lui témoigne la Reine, quitte Paris en même temps que le duc de Bouillon, L, 229. Essaie en vain de se rendre maître de la citadelle d’Amiens, 282. Est forcé de se retirer, 284. Se rend maître de Corbie, 328. Se rend aux vœux des habitans de Peronne, qui veulent lui remettre leur place, 345. Entre dedans, se fait remettre le château, 346. Refuse de le rendre, 347. Abandonne le parti de M. le prince et obtient le gouvernement de Ham, 358. Vient à Paris après la mort du maréchal d’Ancre ; se marie avec mademoiselle de Soissons, 385.

Longueville (madem. de) établit les carmélites à Paris, XXXVI, 432.

Longueville (mad. de) est mise en liberté avec sa belle-fille et ses filles, par le moyen du duc de Mayenne, moyennant 60,000 écus, XLIV, 250. Constance de ces dames pendant leur captivité, 251.

Longueville (Antoinette d’Orléans de), veuve du marq. de Belle-Isle, se retire à Toulouse au couvent des Feuillantines, où elle se fait religieuse, XLVII, 254.

Longwi (le sire de) est fait prisonnier près de Château-Chinon, XIV, 6.

Loppiau (Mossen Peyrot), capit. espagnol, est tué devant Montpellier, attaquée par les catholiques, XXXIV, 357.

Lore (Ambroise de) veut reprendre la ville de Fresnay, et s’en retourne à Ste.-Suzanne, VIII, 92. Défend Ste.-Suzanne contre le comte de Salisbury ; forcé de capituler, lui paie 2,000 écus d’or comptant, 109. Prend la place de Rainefort en Anjou, 122. Part de Sablé ; attaque à un village nommé Ambrières un capitaine anglais, défait sa troupe et le fait prisonnier, 129. Accompagne Jeanne d’Arc jusqu’à Blois, 158. Poursuit les Anglais qui ont quitté le siége d’Orléans, 178. Assiste au siége de Jargeau, 181. Défend Lagny contre les Anglais, 219. Les force à s’éloigner, 220.

Loré (la dame Ambroise de), femme de Robert d’Estouteville, prevôt de Paris, meurt fort regrettée, XIII, 372.

Lorges (le seign. de) entre dans Mézières avec des troupes et des munitions, et renforce ainsi la garnison de cette place, XVII, 316. Se mesure avec le seigneur de Vauldray, du camp ennemi, 317. Emporte d’assaut le château de Comtes, 396. Monte le premier à l’assaut au siége de Pavie, XVIII, 73. Force la brèche et entre dans la ville, 74. Est envoyé en Écosse avec une armée, XIX, 560.

Lorraine (le duc de) est fait connétable par le duc de Bourgogne, VI, 335.

Los (abbé de), de l’ordre de Citeaux : sa mort, I, 242.

Los (Thierry de) se rend à Venise, I, 146. Arrête Murtzuphle et le fait conduire à Constantinople, 318. Est présent à la bataille d’Atramittium, 328. Est chargé du commandement de la garnison de Rusium, 386. Est battu par les Comans, 392. Conduit l’arrière-garde de l’armée contre Johannice, 406. Est envoyé au secours de Renier de Triht, 410. Se rend à Nicée, y fortifie l’église de Ste.-Sophie, d’où il se défend, 424. Monte une des galères qui vont au secours de Squise, 440. Est chargé de défendre Nicomédie, 442. Attaqué par les troupes de Lascaris, est fait prisonnier, 444.

Los Velès (le marquis de), ambassadeur d’Espagne à Rome, entreprend d’enlever l’évêque de Lamego, ambassadeur de Portugal, LI, 381 et suiv. Demande au cardinal Barberin la permission d’avoir des gens pour sa garde ; ce qui lui étant refusé, il augmente le nombre de ses estafiers, 283. Combat livré entre sa suite et les gens de l’ambassadeur de France qui escortent l’ambassadeur du Portugal ; ceux-ci triomphent, et forcent Los Velès de retourner chez lui à pied, 287. Honteux d’avoir été vaincu, il publie que ne se trouvant pas en sûreté à Rome, il n’y peut plus demeurer, 291.

Losse (le sieur de), capitaine des Écossais, promet à la reine de Navarre qu’il fera sauver le duc d’Alençon son frère de sa captivité, XXXVII, 150.

Losse (le capit. La), gouvern. du château de Villarzy, est fait prisonnier par le duc de Nevers, XXXI, 248.

Losses (le sieur de) vient à Paris annoncer le gain de la bataille de Dreux, XXVIII, 71. Il apprend au maréchal de Montmorency la mort du maréchal de Saint-André, 73 ; XXXIII, 249.

Loste, principal commis de M. de Villeroy, d’intelligence avec l’Espagne et trahissant son maître, se noie en se sauvant, XLVII, 439. Son corps est tiré à quatre chevaux en place de Grève, 467.

Lotier (le général), autrefois riche, meurt, à l’âge de 80 ans, dans la misère, XLVI, 405.

Louchard, commissaire, est pendu au Louvre comme coupable du meurtre du président Brisson ; son caractère, ses vols, XLVI, 217.

Loudun (conférences de) : noms des personnages qui s’y trouvent, L, 332. Discours de M. le prince de Condé ; articles qui y sont arrêtés ; avantages qu’en retire M. le prince, 333.

Love (le capit. La) défend Châtellerault contre les catholiques, et repousse les capitaines Octavien Montalte et Malateste dans un assaut qu’ils livrent à la ville, XXXIII, 473.

Louhans (Jean de), chambellan du Roi, chassé par mad. de Beaujeu, découvre au duc d’Orléans le projet formé par cette dame de l’enlever, XIV, 158. Son noble dévoûment pour Anne de Bretagne, 185.

Louis-le-Gros, roi de France à l’âge de 15 ou 16 ans, réunit les seigneurs contre Guill. de Normandie, et force ce prince à renoncer à ses projets, IV, 30. Monte sur le trône, et rétablit l’ordre dans le royaume ; établit le régime municipal ; se ligue avec les comtes de Flandre et d’Anjou, 31. Il donne l’investiture de la Normandie au fils de Robert, et ne pouvant l’y soutenir, lui adjuge le comté de Flandre ; force l’emper. Henri V à se retirer dans ses États, 32. Consent à recevoir l’hommage de Henri, roi d’Angleterre, pour la Normandie, 33. Fait couronner son fils Louis ; sa mort, 34.

Louis-le-Jeune, roi de France, couronné du vivant de son père, se fait reconnoître duc de Guyenne en épousant Éléonore, fille de Guillaume IX, duc d’Aquitaine, IV, 34. Donne l’investiture de la Normandie et sa fille Marguerite en mariage à Eustache, fils d’Étienne, roi d’Angleterre ; part pour la croisade ; à son retour abandonne le parti d’Étienne, adjuge la Normandie à Henri, fils de Mathilde et de Plantagenet ; se ligue de nouveau avec Étienne, 35. Fait casser son mariage avec Éléonore, et perd toute l’Aquitaine ; consent à donner la paix au roi d’Angleterre Henri II ; à quelle condition, 36. Marche au secours du comte de Toulouse son vassal, 37.

Louis VIII, roi de France, félicite Robert de Courtenay sur son élévation au trône de Constantinople, et lui promet des secours, I, 467. (Déc. de l’Emp. lat.) — Est envoyé par son père contre l’armée anglaise, et défait le roi Jean, IV, 48. Les barons d’Angleterre lui offrent la couronne ; quels droits il y pouvoit avoir ; il l’accepte, s’embarque, mais voit le nombre de ses ennemis augmenter chaque jour, 50. Fait un traité qui assure son retour en France, 51. Refuse de rendre la Normandie au roi d’Angleterre ; confisque tous les fiefs mouvans de la couronne qui lui avoient appartenu ; force Richard, frère de Henri III, à se rembarquer ; renouvelle la trève de cinq ans avec ce roi ; quelles en sont les conditions ; sa mort, 52. (Précis des guerres entre la Fr. et l’Angl.)

Louis IX, roi de France, accueille le jeune Baudouin et le remet en possession de plusieurs domaines de sa famille, I, 492. Dégage la couronne d’épines, et la place dans la chapelle du Palais ; demande à l’empereur Frédéric II un sauf-conduit pour le jeune Baudouin, et l’obtient, 498. S’oppose à l’abandon des terres de Courtenay par le jeune Baudouin à Ville-Hardouin, et fournit à ce dernier les fonds dont il avoit besoin, 500. (Décad. de l’Emp. lat.) — Est sacré à Reims à l’âge de 12 ans, II, 29. Ses qualités physiques, 30. Marche avec sa mère au secours du comte Thibaut ; gagne l’amour des soldats ; rejette avec fermeté les propositions des seigneurs confédérés, 43. Réunit au domaine de la couronne les comtés de Blois, de Chartres, de Sancerre, et la vicomté de Châteaudun ; fait renoncer Alix à ses droits sur la Champagne, 43. Marche contre le comte de Bretagne et lui pardonne, 54. Entre dans la Brie à la tête d’une armée ; fait trembler Thibaut ; ayant atteint l’âge de 21 ans, est déclaré majeur ; réprime les prétentions exagérées du clergé, 55. Sa fermeté à cette occasion, 56. Apaise les troubles causés à Toulouse par le tribunal de l’Inquisition ; obtient du Pape que ce tribunal soit suspendu, 58. Menacé par deux assassins du Vieux de la Montagne, s’entoure d’une compagnie de gardes armés de massues, 59. Rachète la couronne d’épines engagée aux Vénitiens, et la reçoit en grande pompe à Paris, 60. Sa réponse à la proposition que le Pape lui fait faire de mettre le comte d’Artois, son frère, sur le trône impérial ; envoie des ambassadeurs à l’empereur Frédéric, et l’engage à se réconcilier avec le Pape, 70. Travaille à terminer par des négociations nobles et franches la lutte qui existoit entre eux ; tient une cour plénière à Saumur ; se rend à Poitiers pour installer son frère Alphonse dans son fief ; danger qu’il y court, 71. Va trouver presque seul son ennemi Lusignan, déconcerte tous ses projets et revient à Paris ; met en état de défense les côtes de Bretagne et de Normandie ; déclare dans un parlement Lusignan rebelle, marche contre lui, et par une attaque soudaine déjoue tous ses projets, 72. Échappe au danger d’être empoisonné, 73. Pousse la guerre avec vigueur contre le roi d’Angleterre ; sa défense héroïque au pont de Taillebourg, 74. Sa victoire à Saintes ; accorde la paix à Lusignan, et pardonne à Isabelle, 75, et au comte de Toulouse ; accorde une trève de 5 ans au roi d’Angleterre ; lui permet de traverser la France avec son armée jusqu’à Calais, 76. Revient à Paris rétabli d’une maladie contagieuse, 77. Presse les cardinaux de procéder sans crainte à l’élection d’un pape, et leur promet sa protection contre Frédéric, 78. Se rend à Cîteaux avec la reine Blanche, ses deux frères, six barons, et deux envoyés de Frédéric ; s’y entretient avec le pape Innocent IV ; refuse de lui donner asyle en France, mais promet de secourir l’Église s’il la voit injustement opprimée, 80. Décide que les seigneurs possesseurs de fiefs dans deux États seront tenus de choisir entre les deux suzerains, et ne garderont de fief que dans le royaume qu’ils auront adopté ; tombe dangereusement malade à Pontoise ; inquiétude générale des Français pour sa vie, 83. Revenu d’un long évanouissement, Louis IX prie l’évêque de Paris de lui donner la croix ; se rétablit promptement, et fixe son départ à deux ans, 84. Ne juge pas à propos de se rendre au concile de Lyon, 85. Désapprouve la conduite précipitée du Pape ; a une première entrevue avec lui à Cluny, 86, puis une seconde ; entretien remarquable de ces deux souverains, 87. Marie son frère Charles à Béatrix, héritière du comté de Provence, 88. Se prépare à la croisade, 90. Sa réponse à l’archevêque de Paris et à la reine Blanche, qui veulent l’en détourner, 91. Tient un parlement à Paris ; résolutions qui y sont prises, 93. Envoie des frères prêcheurs et mineurs s’informer s’il a fait tort à quelques particuliers, 94. Apaise tous les différends qui existoient parmi les seigneurs, 96. Juge une cause singulière entre les Dampierre et les d’Avesne ; histoire qui donna lieu à cette cause, 97. Pour assurer la tranquillité de son royaume, emmène avec lui le duc de Bourgogne et les comtes de Bretagne, de La Marche et de Toulouse ; conclut une trève avec le roi d’Angleterre, 98. Se rend à S.-Denis ; y reçoit le bourdon et la pannetière des mains du cardinal de Châteauroux ; traverse Paris processionnellement ; donne ses dernières instructions à la reine Blanche, à qui il confie solennellement la régence du royaume, 99. Se met à la tête de son armée et se dirige vers Aigues-Mortes ; son portrait, 100. Débarque dans l’île de Chypre ; fait, cesser la discorde qui régnoit parmi ceux qui devoient lui servir d’auxiliaires, 101. Tient un conseil pour décider de quel côté il se dirigera ; adopte celui du roi de Chypre, qui étoit de faire une invasion en Égypte ; part de Nicosie, paroît devant Damiette ; ordonne sur-le-champ la descente ; son discours aux chefs qui l’entourent, 102. Se jette dans la mer et aborde des premiers, 103. Entre dans Damiette avec la reine Marguerite ; se rend pieds nus à la principale mosquée, autrefois dédiée à la sainte Vierge ; prend la résolution funeste de passer l’été dans cette ville, 104. Se décide à marcher sur le Caire, 105. Rejette les conditions de paix que le Sultan lui fait offrir ; fait construire une digue sur le Nil, devant la Massoure ; permet à regret à son frère Robert de passer le premier, 106. Marche à son secours ; est repoussé, se replie ; est attaqué dans sa retraite, résiste avec courage, et obtient l’avantage du combat ; sa douleur en apprenant la mort de son frère ; il rétablit les communications de son armée ; vole au secours de son frère Charles d’Anjou ; parvient à le sauver, 108. Rejette le conseil de retourner à Damiette ; sa réponse fière au Sultan, qui lui fait demander de fixer un jour pour une bataille décisive ; sa conduite admirable au milieu des maux qui viennent accabler son armée ; trait de bonté envers un de ses valets de chambre, 109. Veut se sacrifier pour son armée ; fait embarquer les malades sur le Nil ; arrive presque mourant dans la petite ville de Casal, 110. Est arrêté et conduit à la Massoure, 111. Sa piété, sa résignation pendant sa captivité ; traite avec le Sultan de sa rançon et de celle des chrétiens ; sa réponse à un mameluck qui lui apporte le cœur d’Almoadau, 112. S’embarque pour la Syrie, débarque à Acre ; motifs de son séjour dans cette ville ; refuse de se liguer avec le sultan de Damas ; obtient, après de longues négociations, la liberté des Français prisonniers en Égypte ; soutient des guerres avec les mamelucks et le sultan de Damas, 113. Parvient à fortifier plusieurs places de Syrie ; reçoit des présens du Vieux de la Montagne, qui lui avoit fait des menaces ; se décide à rester encore quelque temps à Acre, malgré les instances de la reine Blanche, qui le presse de revenir ; renvoie près d’elle les comtes de Poitiers et d’Anjou ; soigne lui-même les malades, et rend les derniers devoirs aux morts, 114. Refuse de faire le pélerinage de Jérusalem, que le sultan de Damas l’invite à entreprendre ; raisons de ce refus ; visite les autres lieux célèbres de la Palestine ; reçoit à Jaffa la triste nouvelle de la mort de sa mère, 115. Sa douleur, sa résignation, 116. Donne les ordres du départ ; quitte la Syrie ; refuse de sortir du vaisseau qui portoit la famille royale, et qui venoit d’être endommagé par un banc de sable ; débarque en Provence, 117. Réconcilie de nouveau les d’Avesne et les Dampierre, 119. Accorde au Languedoc et à la Provence une ordonnance favorable au commerce de ces deux provinces, et y maintient l’usage de rendre la justice d’après le droit écrit ; publie une autre ordonnance pour empêcher la corruption des juges ; jette les fondemens de la police civile de la ville de Paris, 121. Établit les corporations, en dresse lui-même les premiers réglemens ; fait un dénombrement de la noblesse indigente, et lui assigne des fonds ; accueille les veuves et les orphelins des braves chevaliers qui avoient péri à ses côtés ; étend sa sollicitude sur les pauvres laboureurs, 122. Fait transporter à ses frais des grains dans la Normandie, désolée par une horrible famine ; fait de continuels voyages dans ses États pour s’assurer de la conduite des sénéchaux et des baillis ; réprime partout les abus d’autorité, 123. Fait tenir auprès de lui les plaids de la porte ; rend lui-même la justice ; origine des parlemens, 124. Montre son intégrité dans une affaire où son frère Charles d’Anjou étoit intéressé, et dans les différends qui s’élevoient entre lui et ses sujets à l’occasion de ses domaines ; répare tous les torts que des particuliers pouvoient avoir éprouvés sous ses prédécesseurs, 125. Augmente les revenus de l’hôtel-Dieu de Paris ; fonde plusieurs hôpitaux, la maison des Quinze-Vingts, le couvent des Filles-Dieu, et 800 maladreries ; visite les pauvres et les malades ; déploie l’appareil le plus pompeux dans les occasions importantes, 126. Fait transcrire tous les manuscrits qui se trouvoient dans les monastères, et forme une bibliothèque à la Sainte-Chapelle où il va souvent travailler ; déclare au roi d’Angleterre qu’il le verra avec plaisir en France ; fêtes brillantes à l’occasion du voyage de ce prince, 127. Est tenté de rendre la Normandie qu’Henri III lui redemande, mais en est détourné par les raisons de ses ministres et barons ; marie sa fille Isabelle avec le jeune Thibaut, roi de Navarre, 128. Fiance son fils aîné Louis avec Bérengère, fille d’Alphonse X, roi de Castille ; consulte sa famille sur le dessein qu’il avoit formé de se consacrer entièrement à Dieu ; sur les instances de son épouse, de ses frères et de son fils, abandonne ce dessein ; sa piété excessive tournée en ridicule ; sa bonté et sa modestie à l’égard d’une femme qui la lui reproche avec insolence, 129. Son ordonnance appelée quarantaine du Roi ; autre ordonnance qui punit tous ceux qui voudront se faire justice par les armes ; son traité avec Jacques, roi d’Arragon, 130. Il cède au roi d’Angleterre le Limosin, le Périgord, le Quercy, et une partie de la Saintonge ; sa réponse aux murmures que cette cession fit naître ; reçoit de Henri l’hommage-lige pour les terres qu’il possédoit en France ; voit terminer la contestation qui duroit depuis 5 ans entre les docteurs séculiers de l’université de Paris, et les frères prêcheurs et mineurs, 131. Rend le séjour des villes agréable et tranquille ; trace de grandes routes, creuse des canaux, et double les revenus des domaines de la couronne, 133. Est pris pour arbitre du différend élevé entre le roi d’Angleterre et les seigneurs de ce pays ; sentence qu’il rend à cette occasion, 134. Marie son fils Philippe avec Isabelle d’Arragon, 136. Consent à ce que son frère accepte la couronne de Sicile, mais ne partage pas l’enthousiasme général pour la conquête du royaume de Naples, 138. Confirme les statuts du collége de Sorbonne ; prend la résolution d’entreprendre une nouvelle croisade, 143. À la nouvelle des désastres de la Syrie, convoque un parlement à Paris ; s’y présente avec la couronne d’épines ; fait un tableau touchant des maux des chrétiens d’Orient, 144. Fixe à deux ans le départ pour la Terre Sainte ; envoie des secours considérables à Sargines ; publie la pragmatique sanction ; quelle étoit cette ordonnance, 145. Publie la fameuse ordonnance appelée les Établissemens de S. Louis ; idée générale sur cette ordonnance ; fait des dispositions pour assurer le sort de ses enfans, 146. Veille avec un soin particulier à leur éducation ; rend les derniers devoirs à sa sœur unique Isabelle de France, 147. Pourvoit à la régence du royaume pendant son absence ; part de Vincennes ; se rend à Aigues-Mortes ; raisons qui le décident à se diriger vers Tunis, 149. Débarque près de Carthage et s’en empare ; assuré que le roi de Tunis l’a trompé, essaie inutilement d’attaquer cette ville ; se décide à attendre les renforts que le roi de Naples devoit amener ; voit mourir Jean Tristan, son fils ; tombe malade, 150. Oublie ses maux pour soulager ceux des autres ; trace pour son successeur cette belle instruction qui se trouve dans Joinville ; ses derniers momens ; meurt sur un lit de cendres, 151. Les philosophes les plus opposés à la religion ont témoigné pour ce prince l’admiration la plus vive ; l’armée entière veut conserver ses restes précieux, 152. Ils furent déposés ensuite dans l’église de Notre-Dame, 153. (Tabl. du règ. de S. Louis.)

Il aima et craignit Dieu toute sa vie ; discours qu’il tint à son fils Louis, lorsqu’il tomba dans une grande maladie à Fontainebleau ; aima toujours la vérité, et ne voulut jamais mentir, 167. Sa sobriété, sa chasteté ; conseille à Joinville de tremper son vin pour éviter des maladies dans sa vieillesse, 168 ; de ne jamais dire ou faire vilaine chose dont il eût à rougir si le monde le savoit ; dit aussi que chacun doit s’habiller selon son état, mais avec simplicité ; n’eut jamais cotte brodée, 169. Questions qu’il fait un jour à Joinville sur Dieu et sur le péché ; son discours à ce sujet, 170. Lui conseille, à l’exemple de J.-C., de laver les pieds des pauvres, 171. Donne la connétablie de France à Gilles Lebrun, à cause de l’amour et de la crainte qu’il avoit de Dieu ; appelle auprès de lui Robert Sorbon et l’admet à sa table ; conversation entre le Roi, Robert Sorbon et Joinville, 172. Invite ce dernier à avertir le roi Thibaut, son gendre, de prendre garde à donner de trop grands biens aux frères prêcheurs, et à réparer auparavant les torts qu’il peut faire à autrui, 173. Prend la défense de Robert Sorbon contre Joinville qui l’avoit querellé sur son habillement, 174. Explique ensuite en présence de ses fils pourquoi il a défendu Robert Sorbon, quoiqu’il approuvât les reproches de Joinville, 175. Instructions qu’il donne à ce dernier, le lendemain du jour où son vaisseau manqua se briser contre un rocher devant l’île de Chypre, 176. Efforts qu’il fait pour affermir Joinville dans la croyance en la foi chrétienne, 177. Anecdote curieuse et instructive qu’il lui raconte à ce sujet, 179. Autres traits à cette occasion, 181. Temps qu’il consacroit chaque jour aux exercices de piété ; reçoit un jour d’un bon cordelier des instructions qu’il n’oublia jamais, 183. Exige de ceux qui l’entouroient qu’après avoir entendu la messe ils allassent aux requêtes du Palais à Paris ; s’informe soigneusement de ce qui s’y passoit ; va lui-même souvent en été s’asseoir au pied d’un chêne à Vincennes, fait approcher près de lui tous ceux qui ont à se plaindre, accorde les parties, et rend justice à tous, 184. Vient aussi au jardin de Paris, vêtu d’une cotte de camelot, et rend de même la justice, 185. Réponse qu’il fit un jour à l’évêque d’Auxerre qui lui demandoit que tout excommunié fût contraint, sous peine de la confiscation de ses biens, de se faire absoudre dans un an, 186. Autre réponse qu’il fait à son conseil, qui étoit opposé au traité qu’il venoit de conclure avec le roi d’Angleterre, 187. Remet au seigneur Regnault de Trie le comté de Dammartin, que ses conseillers vouloient qu’il retînt, 188. Louis IX, né le jour de S.-Marc, apôtre, jour où l’on faisoit en plusieurs endroits de France des processions avec des croix couvertes de noir ; en mémoire de quoi ; réflexion de Joinville à ce sujet, 189. Dévotion du Roi pour S. Jacques et sainte Geneviève, 190. Peu après son couronnement va de Montlhéry à Paris avec sa mère, escorté par les habitans de cette ville, qui étoient venus en armes au devant d’eux pour les protéger contre les mécontens, 191. Reçoit la soumission du comte de Bretagne et lui pardonne, 192. Défend par une lettre à Thibaut d’épouser la fille de ce comte, 194. Vole au secours de ce seigneur, attaqué par les barons mécontens, 196. Répond à ces barons qu’il n’entendra à aucun arrangement avant qu’ils n’aient vidé la Champagne ; accorde la reine de Chypre et Thibaut, contre le gré et l’entreprise des rebelles, 197. Description d’un repas qu’il donne à Saumur, et noms des personnages qui y assistèrent, 200. Est enveloppé à Poitiers par les troupes du comte de La Marche ; va parler au comte lui-même, et au bout de quinze jours retourne à Paris ; passe le pont de Taillebourg au grand péril de sa vie, 201. Accorde la paix au comte, et acquiert par le traité quantité de terres ; tombe malade, est cru mort, 202. En recouvrant la parole demande la croix, 203. Fait abattre le château de La Rocheglay, sur le Rhône, 206. Reçoit dans l’île de Chypre une ambassade du roi de Tartarie ; envoie à ce roi de riches présens, et deux frères mineurs pour l’instruire dans la foi chrétienne, 209. Donne à Joinville 800 livres tournois, 210. Donne l’ordre de faire voile pour l’Égypte, 213. Un vent horrible sépare de sa flotte plus de 2,000 chevaliers, qui sont jetés à Acre et autres lieux étrangers ; arrive devant Damiette, et voit sur la rive toutes les forces du Souldan, 214. Ordonne qu’on débarquera le lendemain, 215. Se jette à la mer et aborde au rivage, 218. Reçoit la nouvelle de la mort du souldan d’Égypte et de la retraite des Sarrasins ; monte à cheval et entre dans Damiette, 219. Ordonne qu’on retiendra dans la ville tous les vivres, et qu’on transportera chez le légat tous les meubles, 220. Assiste aux sermons du légat, 226. Après l’arrivée de son frère Alphonse, consulte ses barons sur ce qu’il convenoit de faire ; se range à l’avis du comte d’Artois, qui étoit de marcher sur Babylone ou le Caire, 227. Fait faire me saignée au fleuve Thanis pour en diminuer l’eau et donner plus libre passage à l’armée, et défend que personne attaque les Sarrasins qui étoient devant lui, 228. Fait faire une chaussée sur le fleuve de Rexi, autrement Thanis, 231. Accorde 500 besans d’or à un Bédouin qui offre d’indiquer un gué, et va avec ses trois frères essayer ce gué, 239. Vole au secours du comte d’Artois ; est attaqué par les Turcs ; se défend avec le plus grand courage, 246. Se délivre des mains de 6 Turcs qui l’emmenoient, 248. Comment il reçoit la nouvelle de la mort du comte d’Artois son frère, 251. Informé par ses espions des projets des Sarrasins, fait sortir toutes les troupes du camp, et se prépare à soutenir le combat, 259. Vole au secours du comte d’Anjou ; repousse les ennemis, 261. Fait construire une barbacane pour faire passer son armée du côté du Caire, 272. Vu les progrès de la maladie, qui exerçoit de grands ravages dans son armée, ordonne la retraite sur Damiette, 276. Lui-même, attaqué de la maladie, refuse de se retirer dans cette ville avant que ses troupes fussent à l’abri de tout danger, 277. Se rend seul avec Geoffroy de Sargines à la petite ville de Casal ; il y est fait prisonnier, 278. Est menacé par les Sarrasins d’être mis aux bernicles, s’il ne consent à leurs demandes ; description de ce supplice, 290. Conditions proposées par le Roi ; elles sont acceptées, 291. Est conduit au pavillon du Souldan ; description de ce pavillon, 292. Reçoit le serment des émirs, 297. Consent à jurer une partie du serment qu’ils lui proposent, et rejette l’autre, 228. Moyens qu’ils emploient pour l’y contraindre, 299. Le Roi est délivré, et reçu à bord d’un vaisseau génois, 304. Paie 230,000 livres pour la rançon du comte de Poitiers, 306. Oblige Phil. de Montfort à compter aux émirs 10,000 liv. de mécompte, 307. Refuse des présens que lui offre de la part des enfans du Souldan un chrétien renégat, 310. Sa colère contre le comte d’Anjou son frère, qu’il trouve jouant aux dés avec Gaultier de Nemours, 313. Comment il est reçu par les habitans d’Acre ; consulte ses frères et ses barons pour savoir s’il doit rester en Palestine ou retourner en France, 314. Félicite Joinville du conseil qu’il lui a donné, 317. Déclare qu’il est décidé à rester, 319. Accorde à Joinville l’argent qui lui est nécessaire pour son service, 322. Reçoit une ambassade de l’emper. Frédéric ; une autre du souldan de Damas, qui lui promet de lui remettre le royaume de Jérusalem, s’il veut l’aider contre les émirs d’Égypte, 323. Une autre encore du Vieux de la Montagne, qui lui demande son amitié, 324. Reçoit de la part de ce prince des présens, et lui en envoie en retour, 327. Sa réponse au souldan de Damas ; envoie demander satisfaction aux émirs pour les outrages qu’il a reçus d’eux ; ceux-ci la lui promettent à condition qu’il se liera avec eux contre le souldan de Damas, 329. Propose de nouvelles conditions ; va à Césarée, dont il fait réparer les murs, 331. Envoie en Tartarie des frères prêcheurs et des présens pour le Roi, 332. Rapport des envoyés sur les Tartares, 333. Se rend à Jaffa, où il reçoit les têtes des chrétiens et les enfans que les émirs d’Égypte lui envoient, 346. Fait chevalier le prince d’Antioche, 347. Est trompé par les émirs et le souldan de Damas, qui font la paix entre eux, 354. Menacé par les Sarrasins, se retire dans le château de Sajette, 357. Sur l’avis de son conseil, renonce à faire le pélerinage de Jérusalem, 359. Fortifie Jaffa, 360. Enterre lui-même les chrétiens tués au combat, 367. Apprend à Sajette la mort de la reine Blanche ; son deuil, 370. Après avoir fait faire des processions, se décide à retourner en France, 371. Ordonne à Joinville de conduire la Reine et ses enfans jusques à Sour ou Tyr, 372. Quitte la ville d’Acre et arrive dans l’île de Chypre, 373. Refuse de quitter le vaisseau qu’il montoit, et qui venoit d’être endommagé par un banc de sable, 376. Nouveau danger qu’il court, 377. Ses réflexions à Joinville dans cette occasion, 379. Arrive à Lampedouse ; description d’un beau jardin, 381. Descend au port d’Hyères, 383. Sermon d’un cordelier qui prêche devant le Roi, 384. Se rend à Aix, puis à Beaucaire ; à quelle condition il marie Thibaut, roi de Navarre, avec sa fille Isabelle, 385. Comment il se conduisit depuis son retour d’outre-mer, 387. Fait la paix avec le roi d’Angleterre, contre l’avis de son conseil, 388. Soins qu’il se donne pour l’établir aussi entre ses sujets, 389. Se fait chérir des Bourguignons et des Lorrains ; son amour pour Dieu et pour sa mère, son aversion pour les juremens et les blasphêmes, 390. Bons exemples qu’il propose à ses enfans, 391. Ses fondations pieuses, 392 ; son ordonnance sur la justice, 393. Abolit toutes les mauvaises coutumes qui grevoient le peuple, 397. Sa charité envers les pauvres ; traits touchans à cet égard, 398. Se croise une seconde fois, 399. Tombe malade à Tunis, 400. Instructions qu’il laisse à son fils, 401. Quelques détails sur sa mort, 405. Enquête ordonnée par le Pape pour sa canonisation ; est mis au rang des confesseurs, 406. Cérémonie à cette occasion, 407. (Mém. de Joinville.) — Circonstances où le Roi exposa sa vie, 409. Quelques détails sur la fête donnée à Saumur, 411 ; sur l’entrée du Roi dans la ville d’Acre, 413 ; sur la familiarité qui existoit entre le Roi et Joinville, 418. Anecdote à ce sujet, 424. Présens que Louis IX reçut à Sajette de la part de Comnène, seigneur de Trébisonde, 425. (Variantes.)

Sa lettre au sultan Nedjm-Eddin, III, 14. Se rend prisonnier à l’eunuque Djemaleddin ; est conduit chargé de chaînes à Mansourah, et renfermé dans la maison du secrétaire du Sultan, 29, 41, 49, 53, 58. Dédaigne les habits que le Sultan lui envoie, et refuse de se trouver au repas qu’il avoit fait préparer pour lui, 42. Paie 400,000 pièces d’or pour sa rançon et celle de la Reine, de son frère et autres seigneurs, 33, 43, 44, 49, 58. Passe à la rive occidentale du Nil, et s’embarque pour Acre, 34. Après avoir échappé des mains des Égyptiens, se décide à porter la guerre dans le royaume de Tunis, 35. Ses préparatifs ; reçoit du roi de Tunis 80,000 pièces d’or, et n’en porte pas moins ses armes en Afrique ; débarque à Carthage ; sa mort change la face des affaires, 36, 58. (Extr. des aut. ar.) — Les rois de France ont toujours regardé saint Louis comme le modèle qu’ils devoient suivre dans l’administration de la justice, 73. Charles VIII voulant travailler à la réformation du royaume, écrit à la chambre des comptes de Paris pour qu’elle recherche la forme que ses prédécesseurs, et surtout S. Louis, ont tenue en donnant audience au pauvre peuple, 74. (Dissert. sur l’hist. de S. Louis).

Louis-le-Huttin, roi de France. État déplorable où il trouva la France en montant sur le trône ; il publie un édit pour l’affranchissement des serfs, IV, 72. Cet édit ne remplit pas l’attente du Roi, qui avoit besoin d’argent ; accorde la paix aux Flamands, et bientôt se prépare à recommencer la guerre ; meurt au milieu de ses préparatifs, 73. Pendant un règne fort court, ce roi rétablit l’ordre dans les monnoies, punit les exactions, favorise les lettres, accorde à l’Université le privilége des messageries, 74.

Louis XI, fils de Charles VII, s’unit aux princes mécontens qui publient un manifeste sous son nom, VII, 67. Réclame inutilement contre son père le secours du duc de Bourgogne, 68. Combat à côté de son père au siége de Pontoise, 69. Force les Anglais à lever le siége de Dieppe, 71. Remporte une victoire sur les Suisses, et rejoint son père à Metz, 72. Forme le criminel projet d’enlever son père et de s’emparer de la couronne, 78. Est relégué en Dauphiné, où il ne cherche qu’à donner de nouveaux sujets de plaintes au Roi, 79. Se retire auprès du duc de Bourgogne, qu’il essaie de brouiller avec le Roi ; fomente des intrigues à la cour ; est accusé par une chronique d’avoir formé le projet d’empoisonner son père, 83. (Tabl. du règn. de Ch. VII.) — Né le 4 juillet 1423, est tenu sur les fonts par le duc d’Alençon, et baptisé par Guillaume de Champeaux, évêque et duc de Laon, 101. (Mémoires concern. la Pucelle.) — N’étant encore que dauphin, il se rend indépendant dans le Dauphiné ; épouse Charlotte de Savoie malgré son père ; s’enfuit en Franche-Comté, et de là en Flandre ; se lie avec Charles, comte de Charolois, IX, 51. Fixé dans la ville de Genep, il est instruit de ce qui se passe à la cour de son père, et prépare ses vengeances, 52. À son avénement à la couronne, il promet froidement au duc de Bourgogne une amnistie dont il excepte sept personnes ; cherche à éloigner ce prince de la France, et se flatte de dominer à sa cour, 53. Rachète les villes de la Somme cédées par la paix d’Arras, 54. Envoie au comte de Charolois Alain Chartier, évêque de Paris, pour le calmer et gagner du temps ; empêche ce prince de se joindre au duc de Bretagne, et lui livre bataille près de Montlhéry, 55. Met en sûreté sa capitale, négocie avec les princes ligués et les trompe ; entretient des intelligences avec les Flamands pour les soulever contre leur prince, 56. Parvient à suspendre la colère de Charles-le-Téméraire, devenu duc de Bourgogne ; fait l’imprudence de se rendre à Peronne, 59. Est obligé de marcher contre les Liégeois, 60. Déclare la guerre à Charles, 61. Lui accorde une trève d’un an, 62. Ménage la paix entre Sigismond et les Suisses, 65. Suscite contre Charles René II, duc de Lorraine ; conclut la paix avec le roi d’Angleterre, et une trève de 9 ans avec Charles, 66. Fait avertir secrètement ce prince que Campobasse, napolitain, le trahit ; succès de son artifice en cette occasion, 69. Offre à Marie, duchesse de Bourgogne, d’épouser le Dauphin, et pendant ce temps s’empare des deux Bourgognes, 71. Fait sommer les États de Dijon de lui prêter serment de fidélité ; s’empare de la Picardie et de l’Artois, 72. Réflexions sur l’utilité que Louis XI pouvoit avoir de marier le Dauphin à la duchesse de Bourgogne ; les écrivains qui ont blâmé la conduite du Roi en cette occasion n’ont jugé que d’après des événemens impossibles à prévoir, 73. Le Roi envoie en Flandre son favori Olivier le Diable, qui est obligé de se retirer, 74. Comment il reçoit les ambassadeurs et les lettres de Marie, 75. Par un indigne abus de confiance, remet aux ambassadeurs des États de Flandre les lettres de cette princesse, 76. (Voir aussi sur ces faits les Mém. de Comines, XII, 275, 286.) Il paroît affligé de la mort d’Hugonet et d’Imbercourt, réhabilite leur mémoire, prend leurs enfans sous sa protection ; réduit à l’obéissance par des cruautés la ville d’Arras, IX, 78. Décide Maximilien à une trève, flatte Édouard du mariage de sa fille avec le Dauphin ; s’assure de la Savoie, fait alliance avec les Suisses ; renouvelle les hostilités avec Maximilien, le somme de comparoître avec son épouse Marie à la cour des pairs ; fait faire le procès à la mémoire de Charles-le-Téméraire, 80. Fait une nouvelle trève avec Maximilien, auquel il rend la Franche-Comté ; ménage contre lui un soulèvement en Flandre ; reprend possession de la Franche-Comté ; bataille de Guinegaste, où l’archiduc triomphe ; Louis gagne les Suisses à force d’argent ; apaise Édouard par le même moyen, 81. Essaie de faire excommunier Maximilien sous prétexte qu’il empêche la croisade contre les Turcs ; sa mort interrompt ses intrigues, 82. (Précis sur la sec. maison de Bourg.) — N’étant que dauphin, conduit des troupes contre Bâle prend Montbelliard en passant, bat les Allemands près de cette ville, 407. Se retire à Bruxelles ; comment il y est reçu par le duc de Bourgogne et son fils, X, 219. Est parrain de Marie, fille de ce dernier, 220. Habite le château de Genep, 221. Noms de ses conseillers ; son caractère, 222. Travaille à réconcilier le comte de Charolois avec son père, 225. À la nouvelle de la mort du Roi, quitte Genep, se rend à Maubeuge, 228. Se fait couronner à Reims, 229. Sa conduite ambiguë envers le comte de Charolois et la famille de Croy, 231. S’aliène l’esprit du duc de Bourgogne et de son fils, 232. Envoie une ambassade au duc, et lui demande en vain qu’Olivier de La Marche lui soit remis, 233. Marche contre les Bourguignons, les défait à Montlhéry, 236. Se retire à Corbeil, 238. Opinion d’Olivier de La Marche sur cette bataille, 241. Le Roi rassemble une grosse armée à Paris, 244. Propose au comte de Charolois de lui donner en mariage sa fille Anne, 247. Entrevues des deux princes à ce sujet, 248. Louis fait la paix avec les princes ligués ; à quelles conditions ; finesse et subtilité du Roi en cette occasion, 249. Rappelle le duc de Bourbon dans ses bonnes grâces ; fait son entrée à Rouen, 251. Donne sa fille en mariage à M. de Beaujeu, 252. Sa frayeur à Peronne en voyant le duc de Bourgogne entrer dans sa chambre, 287. À la mort du duc de Bourgogne, s’empare de l’Artois, 424. Marche sur S.-Omer, d’où il est forcé de se retirer ; rend le Quesnoy, 425. Sa mort, 436. (Mém. de La Marche.) — Comment il échappe aux poursuites du comte de Dammartin envoyé par Charles VII pour le prendre, XI, 48. Sa retraite à Genep près de Bruxelles, 49. S’égare dans un bois, en chassant avec le comte de Charolois, 51. Se rend à Paris avec ce comte et le duc de Bourgogne ; remercie ces princes des biens et honneurs qu’ils lui ont faits, et prend congé d’eux, 96. Reçoit à Tours le comte de Charolois, 97. Son trouble et ses inquiétudes en apprenant que le comte s’est égaré à la chasse, 98. Par considération pour ce prince, remet en liberté le duc de Sommerset, 99. (J. Du Clercq.)

Date de sa naissance ; son horoscope, 150. Détresse de Charles VII au moment où il naquit ; les historiens n’ont rien dit de son éducation ; il n’eut pendant plusieurs années d’autres officiers que ceux de la Reine ; quels furent son confesseur et ses gouverneurs, 151. Fut instruit par J. d’Arconvelle, 152. Sa réponse au cardinal Bessarion, rapportée par Brantôme, prouve qu’il fut instruit dès sa première enfance, 153. Son mariage avec Marguerite d’Écosse, arrêté en 1428, est célébré 8 ans après, 154. Il est envoyé en Dauphiné, dont les États lui accordent pour sa première venue 10,000 florins, 155. Fait ses premières armes au siége de Montereau, 156. L’opinion des écrivains qui soutiennent qu’il commanda ce siége, et que ses succès firent naître la jalousie de son père, est détruite par trois autorités irrécusables, 158. Louis accompagne son père lors de son entrée à Paris ; assiste à Bourges aux assemblées qui se tiennent pour la pragmatique sanction ; est chargé de délivrer le Dauphiné, le Poitou et autres provinces, des bandes qui les ravagent, 159. Aidé des conseillers qui lui sont donnés, il rétablit l’ordre partout, 160. Retenu ensuite à Loches sous la conduite de ses gouverneurs, la dépendance lui paraît insupportable, 161. Excité par des mécontens, et encore plus par son ambition, il consent à se mettre à la tête des rebelles, 162. Est conduit à Niort auprès du duc d’Alençon ; prête son nom à un manifeste publié par les princes mécontens, 163. Humilié par une réponse que lui fait le Roi son père, il a recours à la soumission ; reçoit le revenu et le gouvernement du Dauphiné, 164. Se rend caution du paiement de la rançon du duc d’Orléans, 165. Suit son père au siége de Creil ; se distingue à la prise de Pontoise ; parcourt avec le Roi le Poitou, la Saintonge, le Limosin, 166. Reste étranger à la seconde révolte des princes ; se distingue au siége de Dax ; est chargé de délivrer la ville de Dieppe ; attaque la bastille occupée par les ennemis, et l’enlève, 167. Est reçu en triomphe dans la ville ; récompense les troupes auxquelles il doit la victoire ; assure la paie des gens de guerre, 168. Est chargé de réduire Jean d’Armagnac ; s’empare d’Entragues et de Rhodez ; fait arrêter Jean d’Armagnac avec son second fils et ses deux filles ; met toutes ses terres dans les mains du Roi, 169. Reçoit le comté de Comminges et les châtellenies du Rouergue, 170. Se porte sur Montbelliard ; force le commandant à capituler ; entre en Suisse, publie en même temps plusieurs manifestes en sens divers, 171. Permet le pillage à ses troupes ; ravage les environs de Båle ; triomphe des Suisses, mais en perdant beaucoup de monde, 172. Signe un traité avec eux, 173. Va rejoindre le Roi à Nancy ; assiste aux fêtes brillantes données à l’occasion du mariage de Marguerite d’Anjou avec le roi d’Angleterre, 175. Est appelé à tous les conseils du Roi ; est nommé gonfalonnier de l’Église par le pape Eugène IV, 176. Ne témoigne aucune douleur de la mort de son épouse Marguerite d’Écosse ; ne cherche point à venger sa mémoire, 180. Dans toutes ses plaintes des injustices et des injures qu’il prétend avoir éprouvées à la cour du Roi, ne parle jamais de Marguerite, 181. Son esprit inquiet et ennemi du repos le porte à conspirer ; il prépare avec quelques confidens les moyens de s’emparer du gouvernement, 182. Témoignages du comte de Dammartin à cet égard, 183. Le Dauphin interrogé par le Roi lui-même en présence de Dammartin, l’accuse d’imposture, 184. Se retire en Dauphiné, 185. Demande aux États de cette province 40,000 florins qui lui sont accordés ; renouvelle pareille demande ; accueille tous les mécontens ; emploie des sommes considérables à lier des intrigues avec les puissances voisines, 186. Agrandit son apanage, achète les comtés de Clermont, d’Auvergne, de Sancerre ; demande le gouvernement de la Normandie ; propose au Roi de conquérir la Guyenne pour son propre compte, 187. Traite à l’insu de son père de son mariage avec Charlotte de Savoie ; malgré les défenses expresses du Roi le célèbre à Chambéry, 188. Envoie auprès de lui son maître d’hôtel pour lui exposer ses vives alarmes sur les bruits qui se répandent que le Roi vient le chasser du Dauphiné, 189. Fait prier son père d’envoyer un seigneur pour s’assurer de l’état de son gouvernement ; menace de quitter le royaume ; met le seigneur de Montsoreau, envoyé du Roi, dans ses intérêts ; prétexte un vœu pour se dispenser d’aller à la cour, 190. Élève des difficultés sur les propositions d’accommodement qui lui sont faites au nom du Roi ; se prépare à la guerre, achète des armes, confirme les priviléges de la noblesse du Dauphiné, 191. Fait de grandes promesses à ceux qui se rendront auprès de lui ; offre de se charger de l’expédition de Guyenne ; confisque la terre de Valbonnais que le comte de Dunois possède en Dauphiné, 192. Fait dans cette province plusieurs réglemens utiles ; réforme la monnoie ; réduit le nombre des bailliages et des sénéchaussées ; défend aux seigneurs de se faire la guerre entre eux ; fonde l’université de Valence ; publie un édit sur les donations ; défend de couper aucun bois dans les forêts du Dauphiné ; sa passion pour la chasse ; il fait la guerre au duc de Savoie ; accepte la médiation du duc de Bourgogne et des Suisses ; reçoit l’hommage du marquisat de Saluces, 193. Sa pénurie d’argent après cette guerre ; il veut établir une taxe de deux livres par chaque feu, sans distinction de classe ni d’état ; résistance qu’il éprouve à cette occasion ; suite de cette résistance, 194. Louis demande en vain des secours aux ducs de Bourgogne et de Savoie ; entre en négociation avec le Roi ; quitte subitement le Dauphiné, 195. Y revient ; écrit une lettre de soumission à son père ; est remplacé dans son gouvernement par Louis de Laval ; conditions auxquelles il offre de faire tels sermens de sûreté que Charles exigera, 196. Envoie des émissaires en France chargés de répandre de fausses copies de ces conditions ; réclame l’intervention des princes du sang et des principaux seigneurs du royaume ; se plaint de l’inflexibilité de son père ; échoue dans toutes ses tentatives, 197. Envoie une seconde et une troisième ambassade auprès du Roi, afin de gagner du temps ; dernière réponse du conseil du Roi ; discours du Roi lui-même en cette occasion, 198. Conditions qui sont exigées du Dauphin, 201. Averti par ses émissaires de la marche des troupes conduites par le comte de Dammartin, il prend la fuite et arrive sur les terres du duc de Bourgogne ; son génie fertile en expédiens ; trait caractéristique de sa vie entière, 202. Son talent pour l’administration, 203. Son avidité pour l’argent, qu’il emploie à fomenter des intrigues ; arrivé à S.-Claude, écrit au Roi qu’il va faire la guerre au Turc avec le duc de Bourgogne, 204. Adresse à tous les évêques une lettre semblable, dans laquelle il se recommande à leurs prières, 205. Se remet entre les mains du seigneur de Beaumont, maréchal de Bourgogne ; est conduit à Bruxelles ; comment il y est reçu par la duchesse de Bourgogne, 206 ; puis par le duc, qui se rend auprès de lui ; demande des secours d’hommes et d’argent ; réponse du duc à cette demande, 207. Le Dauphin offre de pardonner aux ministres du Roi qui l’ont desservi, et de demander pardon lui-même, si on lui rend le Dauphiné et ses pensions, avec la liberté de vivre où il voudra, 208. Réponse du conseil du Roi à ces offres ; Louis, appuyé du duc de Bourgogne, renouvelle ses négociations, et brave en même temps l’autorité du Roi ; nomme le bâtard d’Armagnac gouverneur du Dauphiné, 209. Fixe sa résidence à Genep, 210. Va recevoir à Namur la princesse Charlotte son épouse ; est parrain de la fille du comte de Charolois ; se lie d’amitié avec ce prince, 211. Figure dans le procès du duc d’Alençon, 212. Cherche de toutes parts à emprunter de l’argent ; est refusé par le duc de Bretagne ; informe le Roi de la grossesse de la Dauphine, 213. Sa reconnoissance envers le duc de Bourgogne pour les fêtes magnifiques données à l’occasion de la naissance de son fils ; sa douleur de la mort de cet enfant, 214. Ses occupations à Genep ; il attire à sa cour les hommes renommés par leur esprit et leur instruction, 215. Consulte les astrologues et les nécromanciens ; reçoit des ambassadeurs du roi de Navarre, des Catalans et du duc de Milan, 216. Signe un traité avec ce dernier ; entretient sans cesse des intrigues à la cour de son père ; comment il cause la disgrâce momentanée du comte de Dammartin, 217. Situation de la France au dedans et au dehors, à son avénement au trône, 218. Lettre des ministres du Roi qui l’informent de la maladie de son père, 222. Il quitte Genep ; ordonne au maréchal de Xaintrailles d’aller prendre possession de la Guyenne en son nom ; se rend à Avesnes, où il reçoit les députés du parlement de Paris et le chancelier ; célèbre un service pour le repos de l’âme de Charles VII, 225. Se revêt de la pourpre ; fait un riche présent à celui qui lui a annoncé le premier la nouvelle de la mort de son père ; se rend à Reims ; comment il y est reçu ; y est sacré, 226. Accorde au duc de Bourgogne l’amnistie qu’il lui demande à genoux, sauf sept personnes, 227. Texte de l’hommage que lui rend ce duc comme vassal de la couronne ; se rend à S.-Denis ; souffre que le nonce du Pape lève l’excommunication que la cour de Rome prétend avoir été encourue par Charles VII pour l’établissement de la pragmatique-sanction ; fait son entrée à Paris, 228. Bouleversemens qu’il opère dans l’administration ; poursuit avec acharnement le comte de Dammartin, confisque ses biens, 229. Des hommes nouveaux qu’il emploie, 230. Expédie des commissions pour lever des taxes extraordinaires dans toutes les provinces ; révoltes qu’elles occasionnent, 231. Affecte de témoigner publiquement sa reconnoissance envers le duc de Bourgogne ; traite avec magnificence le comte de Charolois ; rend la liberté au comte de Sommerset, que son père avoit fait arrêter, 232. Traite en secret avec les Liégeois, et les encourage à renouveler leurs entreprises contre le duc de Bourgogne ; congédie le comte de Charolois, 233. Abolit la pragmatique-sanction ; en quoi il est joué par le Pape, 234, et trompé par l’évêque d’Arras, 235. Reconnoissant qu’il a été joué, envoie menacer le Pape de sa colère, 236. Encourage les cours supérieures à agir comme si la pragmatique n’étoit point supprimée, 237. Sa haine personnelle pour le duc de Bretagne ; il dissimule avec lui, le comble de caresses, le nomme son lieutenant général, 239 ; l’engage à prendre parti pour Marguerite d’Anjou contre Édouard, roi d’Angleterre ; paroit lui-même prendre un vif intérêt à cette princesse ; signe avec elle un traité insignifiant ; lui facilite les moyens de retourner en Angleterre, 240. Veut établir la gabelle en Bourgogne ; ses paroles à l’ambassadeur Chimay, 241. Refuse les demandes du duc de Bourgogne, se désiste enfin de ses prétentions ; cède ses droits au duché de Luxembourg ; but de son voyage en Bretagne, 242. Signe deux traités avec le roi d’Arragon ; clauses de ces traités, 244. Pris pour arbitre entre les rois de Castille et d’Arragon, il les mécontente tous deux, sans utilité pour lui-même, 246. Son entrevue avec le roi de Castille, 247 ; avec la reine d’Arragon ; donne au comte et à la comtesse de Foix les terres et seigneuries de Roussillon et de la Cerdagne, 248. Bannit à perpétuité le comte de Dammartin, 249. Entretient la mésintelligence entre le duc de Bourgogne et son fils par le moyen des seigneurs de Croy, 251. Par quels moyens vexatoires il parvient à racheter les villes de la Somme cédées au duc de Bourgogne par le traité d’Arras ; son entrevue à Hesdin avec ce duc, 253. Ses tentatives auprès du comte de Charolois pour le faire consentir au rachat de ses villes, 254. Son affectation à combler de biens les seigneurs de Croy, détestés du comte, 255. Malgré les promesses faites au duc de Bourgogne, change tous les gouverneurs des places de la Somme ; fait sommer le comte de Nevers de rompre avec le comte de Charolois et de se rendre à sa cour, 256. Nouvelle entrevue à Lille avec le duc de Bourgogne ; pense à établir des relais sur toutes les routes de France, 257. Cède la ville de Savone et ses droits sur Gênes à Sforce, duc de Milan ; fait arrêter Philippe de Bresse, le plus jeune des fils du duc de Savoie ; envoie au roi d’Arragon quelques troupes pour l’aider à entretenir la guerre contre les Catalans, 258. Fait signifier au duc de Bretagne, par le chancelier Pierre de Morvilliers, défense de s’intituler duc par la grâce de Dieu, de battre monnoie, de faire aucune levée extraordinaire, de recevoir les sermens des prélats, etc. ; s’avance avec des troupes pour commencer les hostilités en cas de refus, 259. Trompé par les fausses promesses du duc, licencie ses troupes et se retire en Picardie ; nomme des commissaires pour juger la conduite du duc ; griefs allégués contre lui, 260. Signe une trève avec Édouard, roi d’Angleterre, 263. Propose une nouvelle entrevue au duc de Bourgogne, qui l’accepte ; refus qu’il y éprouve de la part de ce prince ; refroidissement entre eux, 264. Le mauvais succès de l’expédition de Rubempré le force à quitter Hesdin, 266. Essaie de prévenir les suites fâcheuses de cette affaire par le moyen d’Antoine de Croy, qui refuse de s’en mêler, 267. Envoie des ambassadeurs au duc de Bourgogne réclamer la liberté de Rubempré, et la remise en ses mains d’Olivier de La Marche, 268. Peu de succès de cette ambassade ; entame de nouvelles négociations, 269. Reprend ses projets contre la Bretagne ; convoque à Tours une assemblée des grands du royaume ; noms des principaux personnages qui s’y trouvent ; sujets de plaintes portées contre le duc par le chancelier et le procureur général ; le Roi accable des plus durs reproches le duc d’Orléans, qui essaie de justifier le duc de Bretagne, 270. Prolonge la trève avec le roi d’Angleterre, 273. Accorde un nouveau délai au duc de Bretagne ; supprime et rétablit la cour des aides, 274. Grossit le nombre de ses ennemis par ses vacillations et ses changemens dans l’administration, 275. Excite les murmures du peuple par son despotisme, 276, et par des exécutions sanglantes ; fait quelques réglemens utiles pour le commerce et pour la discipline des gens de guerre ; cherche à se populariser, 277. La conspiration fait des progrès rapides parmi les trois ordres de l’État ; quel en est le signe de ralliement, 278. Le Roi ouvre enfin les yeux sur sa position, 279. Son habileté dans les circonstances les plus désespérées, 280. Publie contre les princes ligués une déclaration qui ne produit presque aucun effet ; envoie René, roi de Sicile, auprès du duc de Berri, 281. Répond d’une manière évasive aux propositions qu’il lui rapporte, 282. Texte de cette réponse rapporté par l’abbé Legrand, 313. Appelle auprès de lui le duc de Bourbon et le comte d’Armagnac ; réponse qu’il en reçoit, 282. Se dirige avec 14,000 hommes contre le premier, le surprend, culbute ses troupes, et le force à implorer sa clémence ; accorde une trève au comte d’Armagnac et au duc de Nemours, 283. Fait approvisionner et fortifier Paris, et remercier les habitans de leur dévoûment ; s’engage à y aller lui-même avant 15 jours, 287. Rencontre à Montlhéry le comte de Charolois, 288. (Introd.)

Il tient conseil, et délibère de ne point combattre, mais de se mettre dans Paris, 355. Détails sur ce qui amena la bataille de Montlhéry, et sur la bataille elle-même, 358. Le Roi se retire à Corbeil, 368. Se porte en Normandie, laissant une partie de ses troupes aux environs de Paris, 375. Revient dans cette ville, rompt les conférences commencées entre l’évêque de Paris et le comte de Dunois ; encourage les habitans, 391. Évite d’en venir à une bataille, 399. Sa simplicité dans ses paroles et dans ses habits, son goût pour les gens de moyen état, 402. Anecdote relative à un bourgeois qu’il a fait gentilhomme ; prête l’oreille à tout le monde ; connoît une infinité de personnes de tout pays, 403. Ses grandes largesses envers ceux qu’il veut gagner, sa mesquinerie envers les gens attachés à son service, 404. Escarmouches entre la garnison de Paris et les troupes des princes confédérés, 406. Chardons pris pour des lances, 409. Louis continue de négocier avec le comte de Charolois ; prétentions des princes, 410. Se rend au camp ennemi, 411. Son entrevue avec le comte de Charolois, 412. Conventions préliminaires au traité de Conflans, 413. Le Roi retourne à Paris, 414. Revient au camp annoncer au comte de Charolois que la Normandie a prêté serment d’obéissance au duc de Berri, 419. Paix conclue, 420. Revient une troisième fois au camp, visite tous les corps, excepté celui du maréchal de Bourgogne ; se rend au château de Vincennes, où se trouvent tous les princes, 423. Accompagne le comte de Charolois jusqu’à Villiers-le-Bel, 424. Conclut avec lui un traité particulier qui n’eut point d’exécution ; leur séparation, 425. Conclut à Caen un traité avec le duc de Bretagne ; reprend sur son frère tout le duché de Normandie, 428. Essaie de détacher Charles, duc de Bourgogne, de son alliance avec le duc de Bretagne, 440. Sur la nouvelle que le duc d’Alençon et le duc de Berri se sont emparés avec le duc de Bretagne de plusieurs villes de Normandie, se met en marche, reprend ces places, entre en Bretagne ; traite ensuite avec les princes, et se rend à Compiègne, 463. Messages entre lui et le duc de Bourgogne ; arrangement qui se fait entre eux ; le Roi désire une entrevue à Peronne, 465. Détails à ce sujet, 466. Lettre du duc au Roi pour lui servir de sauf-conduit ; Louis se rend sans gardes dans cette ville, accompagné seulement du duc de Bourbon, du cardinal son frère et du comte de S.-Paul, 467. Ses craintes en apprenant quels seigneurs du parti du duc viennent d’entrer dans cette ville ; demande sûreté pour sa personne, 470. Réflexions de Comines sur l’imprudence du Roi et sur les avantages que les princes doivent tirer de la lecture de l’histoire, 471. Pendant que le Roi est à Peronne, on apprend la révolte de Liége, où il a envoyé des ambassadeurs pour soulever cette ville contre le duc, 474. Frayeurs du Roi en se voyant prisonnier, 476. Fait distribuer 15,000 écus d’or pour l’aider à sortir d’embarras, 484. Négocie ; propositions qu’il fait faire, 485. Consent à celles que le duc lui fait lui-même, 487. Jure le traité de paix, 488. Observations importantes de Godefroy sur ce traité, 487 et 488. Lettres du Roi à Dammartin pendant son séjour à Peronne, et lors de son départ de cette ville, 489. Il accompagne le duc à Liége, 490. Danger qu’il court avec lui dans un faubourg de cette ville, 503. Prend congé du duc, après avoir ratifié le traité, 512. Se sert du seign. de Lescun pour faire décider son frère, le duc de Berri, à accepter le duché de Guyenne à la place de celui de Brie et de Champagne, 517. Sa lettre à Dammartin, qu’il envoie contre le comte d’Armagnac, 520. Ses intrigues contre le duc de Bourgogne, XII, 3. Convoque une assemblée des États à Tours, 5. Griefs qui y sont allégués contre le duc, 6. Instructions du Roi au comte de Dammartin sur la conduite à tenir avec l’armée du duc, 10. Se rend à Beauvais ; y tient une assemblée, 17. Défend à ses généraux d’attaquer les troupes du duc de Bourgogne, 18. Signe une trève d’un an avec lui, 19. Instructions envoyées au seigneur Du Plessis sur l’arrivée en France du comte de Warwick, 29. Lettre du Roi au même seigneur, 31. Ses soins pour empêcher le mariage de la fille du duc de Bourgogne avec le duc de Guyenne, 51. Réflexions de Comines sur les négociations entre princes, 53. Le Roi entre en traité avec le duc de Bourgogne pour le mariage du Dauphin et de la fille de ce duc ; retarde tant qu’il peut la signature de ce traité 59. Conclut une paix avec lui, et diffère chaque jour de la signer, 63. Est accusé, dans un manifeste du duc de Bourgogne, d’avoir fait empoisonner son frère le duc de Guyenne ; dissertation sur cette accusation ; preuves produites pour et contre, 64. Le Roi s’empare de plusieurs places dans la Guyenne ; sa politique en traitant de la paix avec le duc de Bourgogne, 70. Fait entrer des troupes en Bourgogne ; sa lettre à Dammartin à ce sujet, 78. Fait un traité avec le duc de Bretagne, 82 ; et une trève d’un an avec le duc de Bourgogne, 83. Donne au connétable de S.-Paul un rendez-vous près de Noyon ; reçoit les excuses du connétable, lui promet l’oubli du passé ; se repent de cette entrevue, 90. Réflexions de Comines sur le danger que courent les serviteurs qui aiment mieux se faire craindre qu’aimer de leurs maîtres, et sur ce que les grands services sont souvent payés d’ingratitude par la faute de ceux qui les rendent, 91. Louis, informé des projets des ducs de Bourgogne, de Bretagne et autres ligués avec le roi d’Angleterre, traite avec les Suisses et le roi d’Arragon ; négocie avec l’Empereur et les princes allemands ; habileté dans sa conduite avec le duc de Bourgogne, 103. Envoie Dubouchage apaiser une révolte à Bourges ; lettres qu’il lui écrit à cette occasion, 104. Négocie avec l’Empereur contre le duc de Bourgogne, et lui promet un secours de 20,000 hommes, 108. Travaille à faire la paix avec le duc de Bourgogne, 109. Lui suscite de nouveaux ennemis en ménageant une alliance de dix ans entre les Suisses et les villes de dessus le Rhin, et un accommodement entre les mêmes Suisses et le duc Sigismond d’Autriche, 111. Après la trève expirée, s’empare des villes de Montdidier, de Roye et de Corbie, 113. Fait brûler toutes les villes depuis Abbeville jusqu’à Arras ; sa lettre à La Bellière à ce sujet, 114. Rend compte à Dammartin de ce qui s’est passé à Arras, et de la mort de plusieurs seigneurs du parti du duc de Bourgogne, 115. Envoie de nouveau vers l’Empereur pour l’engager à ne faire ni paix ni trève l’un sans l’autre, 116. L’Empereur lui répond par un apologue, 117. Louis gagne le héraut que lui envoie le roi d’Angleterre, et lui fait de grands présens, 127. Détache du parti du duc de Bourgogne les seigneurs de Genlis et de Mouy, 128. Refuse au connétable de S.-Paul de prêter le serment qu’il exige de lui pour se rendre à l’entrevue que le Roi lui demande, 129. Moyen qu’il emploie pour faire des propositions d’accommodement au roi d’Angleterre, 133. Conférences tenues près d’Amiens ; noms des ambassadeurs des deux partis, 138. Propositions qui y sont faites, 139. Entrevue des deux Rois décidée, 144. Louis se rend à Amiens ; comment il y fait traiter les Anglais pendant 3 jours, 146. Préparatifs pour l’entrevue des deux Rois au château de Pequigny, 150. Précaution prise par Louis, 151. Détails sur l’entrevue ; noms des personnes qui accompagnent les deux Rois, 154. Une trève de sept ans est jurée par les deux princes, qui se promettent paix et amitié pendant toute leur vie, 156. Attention du Roi à ne rien dire ou faire qui puisse offenser les Anglais ; comment il répare une indiscrétion qui lui est échappée, 160. Lettre à double sens adressée au connétable de S.-Paul, 163. Conclut une trève de 9 ans avec le duc de Bourgogne, 168. Élude les offres que le roi d’Angleterre lui fait faire à cette occasion, 169. Résolution prise entre le Roi et le duc à l’égard du connétable de S.-Paul, 170. Louis se rend maître de S.-Quentin, 172. Essaie de détacher le comte de Campobasse du parti du duc de Bourgogne, 176. Fait commencer à Paris le procès du connétable, 177. Profite des divisions de l’Espagne pour se rendre maître de Perpignan, 183. Instructions secrètes envoyées à Dubouchage relatives au Roussillon, 184. Lettres du Roi à ce seigneur sur les affaires de cette province, 186. Le Roi signe un traité d’alliance avec l’Empereur et les électeurs contre le duc de Bourgogne, avec lequel il vient de conclure une trève de 9 ans, 193. Se rend à Lyon pour être plus à portée de savoir ce qui se passe entre le duc et les Suisses ; divers messages envoyés de différens côtés, 196. Présens faits aux ambassadeurs suisses, 205. Réprime les entreprises du cardinal La Rovère, 210. Somme le Pape de convoquer un concile, 211. Reçoit au château du Plessis sa sœur Yolande de Savoie, 215. Fait un traité avec elle, et lui fait rendre ses enfans, ses places et ses bagues, 216. Fait avertir le duc de Bourgogne que le comte de Campobasse le trahit, 228. Fournit de l’argent au duc de Lorraine pour l’aider contre le duc de Bourgogne, 229. Comment il récompense ceux qui lui annoncent de bonnes nouvelles, 242. Sa joie en apprenant la défaite du duc de Bourgogne devant Nancy ; ses diverses résolutions, 243. Assemble tous ses capitaines, leur lit les lettres qu’il a reçues, et leur donne un grand dîner, 244. Instructions données à ceux qui doivent entamer les négociations de mariage entre Marie, fille du duc, et le Dauphin, fils du Roi, 254. Louis reçoit sous son obéissance Ham, Bohain, S.-Quentin et Peronne ; envoie son barbier Olivier le Diable ou le Dain à Gand pour engager cette ville à se rendre à lui, 257. Se rend maître d’Arras ; traitement cruel qu’il fait subir à 23 habitans de cette ville, 269. Va mettre le siége devant Hesdin, 271. S’en rend maître, ainsi que de Boulogne, 272. Fait mourir plusieurs habitans d’Arras, 274. Comment il se conduit à l’égard de l’Angleterre ; dons et présens qu’il fait à plusieurs Anglais pour s’assurer la liberté de se rendre maître des États de la Bourgogne, 324. Entretient toujours le roi d’Angleterre du projet de mariage du Dauphin avec la fille de ce prince, et le diffère toujours, 328. Offres qu’il lui fait pour l’engager à l’aider dans la conquête de Bourgogne, 330. Comment il évite de lui remettre le comté de Boulogne que le roi d’Angleterre demande, 331. Rend les villes de Quesnoy et de Bouchain ; fait ravager le pays par Dammartin ; sa lettre à ce sujet, 340. Met Cambray en main neutre, 341. Offre de grands avantages aux Suisses, 344. Se fait leur bourgeois et leur premier allié ; prend 6,000 hommes des leurs à sa solde, 345. Signe une trève avec Maximilien ; renouvelle celle d’Angleterre ; recommence ses hostilités en Bourgogne ; fait faire le procès au dernier duc ; remporte plusieurs avantages sur Maximilien, lui accorde la paix ; rend tout ce qu’il a conquis dans la Franche-Comté et le Hainaut, 349. Diffère la conclusion du mariage du Dauphin avec la fille du roi d’Angleterre ; négocie avec l’Espagne ; conclut un traité définitif avec Ferdinand et Isabelle ; casse plusieurs compagnies de gendarmes, entre autres celle de Dammartin, à qui il conserve ses pensions ; fait faire le procès à Ruffec Balzac, son neveu ; fait décapiter Oriole et son lieutenant, 350. Prolonge la trève avec Maximilien ; lui envoie peu après demander des dédommagemens pour la surprise qu’il a faite de Cambray ; fait entrer ses troupes en Franche-Comté, 355. Sa lettre au sénéchal de S.-Pierre à l’occasion de son ordonnance sur les prisonniers de guerre, et sur le refus que fait le seigneur de S.-André d’y obéir, 358. Traite de la paix avec le duc d’Autriche ; ses lettres à mess. Dubouchage et Solliers sur la manière dont ils doivent traiter avec les ambassadeurs de ce prince, 359 ; sur les difficultés faites par ceux-ci de rendre Lille, Douay et Orchies, 360. Forme le projet de recueillir toutes les coutumes du royaume, en les réformant d’après le droit romain, 362. Désire par le traité de paix marier le Dauphin son fils avec la fille de Maximilien et de Marie de Bourgogne, 363. À quelles conditions, 364. Est attaqué d’une apoplexie, 365. Chasse de sa maison tous ceux qui l’ont tenu de force, et l’ont empêché d’aller respirer l’air à une fenêtre, 367. Au retour de sa santé délivre le cardinal La Ballue, 369. Retombe malade plusieurs fois, 370. Ses voyages pendant sa maladie, 371. Renoue les négociations de mariage du Dauphin avec la fille de Marie de Bourgogne, morte depuis peu ; revient à Tours, où il se tient renfermé ; devient soupçonneux, 372. Comment il fortifie le Plessis-du-Parc pour empêcher d’y entrer, 374. Fait venir un saint homme de la Calabre, 376. Se prosterne devant lui et le prie de lui prolonger la vie, 377. Comment il vit au Plessis, 378. S’habille richement, contre sa coutume ; fait acheter toutes sortes d’animaux en pays étrangers pour faire croire qu’il se porte bien, 379. Appelle auprès de lui l’archevêque de Tours, 380. S’irrite des conseils que ce prélat veut lui donner ; commande au chancelier de le poursuivre juridiquement ; sa lettre à ce sujet, 381. Comment le mariage du Dauphin avec la fille de l’archiduc est conclu par le moyen des Gantois, 382. Le Roi jure les traités faits à l’occasion de ce mariage, et les fait signer par tous les princes, par un grand nombre d’évêques, de seigneurs, etc., 385. Refuse de reconnoître le duc de Glocester pour roi d’Angleterre, 387. Dans quelle position se trouve Louis XI à l’égard des puissances de l’Europe, 390. Envoi de plusieurs choses saintes, qui lui est fait de divers endroits pour opérer sa guérison, 391. Ses instructions à son fils Charles avant sa mort, 394. Ses ordres au duc de Bourbon, au chancelier, 395. Détails sur ses derniers momens ; sa présence d’esprit, ses conseils sur le gouvernement, 398. Ses défiances, 400. Ses prisons, ses cages de fer, 402. S’étoit fait à lui-même une prison de sa maison du Plessis, 403. Meurt un samedi comme il l’avoit désiré, après avoir ordonné de sa sépulture ; il ne fut jamais sans peine et sans souci ; la chasse et les oiseaux furent ses seuls plaisirs, 406. La vie de ce prince est une preuve continuelle des misères auxquelles les hommes, et surtout les grands, sont sujets, 407. Autres preuves tirées de la vie de Charles-le-Téméraire, 410 ; du roi Édouard, 412 ; de Mathias, roi de Hongrie, 414 ; de Mahomet II, princes qui ont vécu du temps de l’auteur, 417. Conclusions, que les grands et ceux d’un état moyen devroient se donner moins de peines, et craindre davantage d’offenser Dieu et de persécuter les peuples, 420. (Mém. de Comines.)

Entrée de Louis XI à Paris ; détails sur cette entrée, XIII, 260. Le Roi se retire vers Angers avec le roi de Sicile et le comte du Maine ; puis retourne en Berri, laissant ces deux princes pour défendre la Normandie contre le duc de Bretagne, 268. Se rend en Bourbonnais, où il prend d’assaut S.-Amant et son château, et par composition la ville de Montluçon ; écrit aux bourgeois de Paris pour les remercier de leur zèle et les prier de continuer à lui être fidèles, 269. Se rend à S.-Poursain, où la duchesse de Bourbon sa sœur vient le trouver pour rétablir la paix entre lui et son mari, 271. Met le siége devant Riom en Auvergne, 274. Envoie à Paris Jean de Harlay, son chevalier du guet, annoncer l’accord qu’il a fait avec les ducs de Bourbon, de Nemours, et les sires d’Armagnac et d’Albret, 275. Promesses faites par cet accord de la part de ces quatre seigneurs, 276. Se rend près de Montlhéry, y livre bataille, 282. Revient à Corbeil, 285. Entre à Paris ; ordonne un emprunt pour payer ses troupes, 287. Envoie des gens de guerre à Melun, Montereau, Sens, etc., pour les garder contre les Bourguignons ; confirme les priviléges des habitans de Paris ; fait remise du quart de la taxe sur le vin ; abolit certaines impositions, 290. Revient à Paris, 300. Envoie des troupes, et fait des dispositions pour empêcher les Bourguignons de faire un pont sur la rivière devant Conflans, 303. Nomme pour négocier avec les Bourguignons le comte du Maine, le seign. de Pressigny et Jean Dauvet, président au parlement de Toulouse, 304. Donne pour otage aux princes ligués le comte du Maine, et retient le comte de S.-Paul, 307. Sa réponse à Pierre Beron, procureur au Châtelet, 308. Est forcé de donner la Normandie au duc de Berri, 318. Se rend à Conflans auprès du comte de Charolois, 321. Averti qu’on veut attenter à sa personne, ordonne qu’on fasse grand guet dans Paris ; soupe à l’hôtel de P. d’Ermenonville ; noms des seigneurs, dames et bourgeoises qui assistent à ce souper, 326. Se rend au bois de Vincennes auprès des princes ; reçoit l’hommage du duc de Berri pour le duché de Normandie, 328. Soupe à l’hôtel-de-ville de Paris, où il renouvelle aux bourgeois les témoignages de sa satisfaction pour leur conduite, et leur promet de ne jamais leur ôter leurs priviléges ; confirme dans la charge de prevôt des marchands le sire de Beine, 329. Fiance sa fille naturelle au bâtard de Bourbon, 330. Son discours aux présidens du parlement ; nomme premier président Jean Dauvet à la place du président de Nanterre, qu’il révoque ; rend l’office de chancelier de France à Juvénal des Ursins ; nomme maître des requêtes ordinaire de son hôtel Regnault des Dormans ; fait d’autres nominations et se rend à Orléans, 331. Y fait plusieurs ordonnances et réglemens ; se rend en Normandie, y prend plusieurs places, 333. Entre dans Louviers, qui lui est rendu par le duc de Bourbon ; assiége Pont-de-l’Arche, 336. S’en rend maître, 337. Reçoit la soumission de la ville de Rouen ; ôte la charge de grand-maître d’hôtel à Charles de Melun, et la donne au seigneur de Craon, 338. Donne en toute souveraineté au comte de Dammartin les villes de Gonesse, de Gournay et de Crécy ; fait brûler la place de Chaumont-sur-Loire, 339. Envoie une ambassade en Angleterre ; noms des ambassadeurs, 340. Ôte le commandement de la Bastille au seign. de La Borde pour le donner au seign. de Blot, sénéchal d’Auvergne, 342. Décide de faire la guerre au duc de Bourgogne et au comte de Charolois son fils ; convoque le ban et l’arrière-ban, 348. Se rend à Rouen, où il fait venir le comte de Warwick, 350. Fait à ce seigneur de riches présens ; rend une ordonnance portant que toutes personnes résidentes à Paris feront des bannières, et que chacune des bannières aura un gouverneur pour la conduire, 351. Rend une autre ordonnance pour repeupler la ville de Paris, 353. Passe une grande revue de tous les habitans de Paris, rangés sous leurs bannières, hors des murs de cette ville, 357. Se rend à pied en pélerinage à S.-Denis, 358. Accorde en chemin la grâce à trois larrons et meurtriers, 359. Envoie au secours des Liégeois le comte Dammartin et autres ; fait publier au Châtelet et au parlement de Paris ses lettres patentes concernant l’abolition de la pragmatique sanction, 360. Conclut une trève avec le comte de Charolois par l’entremise du connétable de S.-Paul, 365. Va mettre le siége devant Alençon, 368. Consent à convoquer les trois États à Tours, 370. Noms des principaux personnages qui assistent à ces États ; ce qui y est décidé à l’égard du duc de Berri et du duc de Bretagne, 371. Promesses faites au Roi par les trois États, 373. Il envoie à Paris le prince de Piémont, fils du duc de Savoie, pour délivrer les prisonniers qui sont au parlement, au Châtelet, et autres prisons, 376. Accorde aux ducs de Berri et de Bretagne les demandes qu’ils lui font, 378. Refuse à ses gens de guerre la liberté de courir sur le duc de Bourgogne, 379. Se rend peu accompagné à Peronne auprès de ce duc, y confirme le traité d’Arras ; accompagne le duc à Liége, 380. Y entre avec lui ; détails sur la prise de cette ville, 382. Revient à Compiègne ; y appelle le parlement, et y fait enregistrer les articles du traité conclu avec le duc, 383. Fait publier à Paris à son de trompe défense de rien dire contre ce traité ni contre sa personne, soit de bouche, soit par écrit, soit par chansons ou peintures, etc. ; fait saisir à un marchand de Paris tous ses oiseaux et cages, à cause des mots qu’on a appris à répéter à ces oiseaux, 384. Donne le duché de Guyenne à son frère le duc de Berri ; fêtes dans tout le royaume à l’occasion de la paix rétablie entre eux, 391. Envoie au duc de Bretagne l’ordre de S.-Michel, 393. Convoque le ban et l’arrière-ban pour s’opposer à la descente que les Anglais se proposent de faire en France, 394. Fait la paix avec le duc de Bretagne, 398. Envoie des vaisseaux au comte de Warwick, et des secours d’hommes pour repasser en Angleterre, 399. Mande à Paris qu’il y envoie la reine d’Angleterre, et son fils le prince de Galles ; comment ils y sont reçus, 403. Se rend à Compiègne, où il se prépare à faire la guerre au duc de Bourgogne, 405. Lui accorde une trève d’un an, 408. Fait l’honneur à la ville de Paris de mettre le feu à la place de Grève, la veille de la S.-Jean ; ordonne de dénoncer et de poursuivre les auteurs d’épitaphes et libelles diffamatoires contre certaines personnes de sa cour, 410. Donne au connétable Saint-Paul le comté d’Eu, vacant par la mort du seigneur de ce nom, 411. Ordonne qu’on sonnera à midi la grosse cloche de Paris, et que chacun, un genou en terre, dira l’Ave Maria, 412. Envoie des lettres au prevôt des marchands de Paris, portant ordre de faire une épitaphe à l’archevêque de Paris nouvellement décédé, dans laquelle on feroit mention de ses liaisons avec le comte de Charolois pendant la guerre dite du Bien public, 413. Donne le gouvernement de Guyenne au seign. de Beaujeu, frère du duc de Bourbon, 415. Conclut avec le duc de Bretagne une trève dans laquelle le duc de Bourgogne est compris, 428. Donne au duc de Bretagne le comté de Montfort et une somme d’argent, 430. Fait son héraut d’armes et gratifie de cent écus d’or Jean d’Auvergne, qui lui apporte la nouvelle de la prise de Lectoure, 432. Part de Tours pour aller en Guyenne, et fait rompre le pont de cette ville par où il est passé, pour que personne ne le suive, 433. Danger qu’il court par la chute d’une grosse pierre, 436. Marie sa fille aînée au seigneur de Beaujeu, 438. Rend un édit concernant les gens d’armes du royaume ; un autre touchant les monnoies, 441. Donne S.-Quentin au connétable de S.-Paul, 442. Son entrevue avec lui à Noyon, 445. Mécontentement du Roi à son égard, 446. Fait une trève avec le duc de Bourgogne, 447. Envoie des présens au roi Édouard, 450. Fait un traité avec le roi d’Arragon, qui lui rend le comté de Roussillon, 451. Accorde la grâce à un franc-archer condamné à être étranglé pour larcins, après que les médecins ont fait une ouverture à son corps pour découvrir la cause des maladies qui régnoient alors, et dont ce franc-archer étoit attaqué ; ordonne de solenniser la fête de S. Charlemagne, 453. Se rend à Pont-Ste.-Maixence, où il fait conduire une grande quantité d’artillerie, XIV, 2. Grande procession à Paris le jour de la Sainte-Croix ; il prend d’assaut la place du Tronquoy, 3. Assiége Montdidier, qui se rend par composition, ainsi que Roye et le château de Moreul ; se rend en Normandie, 4, où on entretient de fausses nouvelles, 5. Mande auprès de lui le duc de Bourbon, 6. Ordonne une levée d’hommes pour marcher contre les Anglais, 8. Fait un emprunt à la ville de Paris, et donne 75,000 écus d’or aux Anglais, d’après un traité conclu avec eux ; son entrevue avec le roi Édouard à Pequigny, 10. Fait publier la trève de sept ans arrêtée avec ce prince, 11. Reprend S.-Quentin sur le connétable de S.-Paul, 13. Conclut une trève marchande avec le duc de Bourgogne ; fait la paix avec celui de Bretagne, qui renonce à toute alliance contre le Roi, 14. Désappointe les généraux maîtres des monnoies ; rend une ordonnance relative aux écus d’or, 29. Convoque un concile national à Lyon ; ordonne la levée d’un écu sur chaque pipe de vin, 31. Rachète Marguerite d’Anjou, prisonnière du roi Édouard, et réunit la Provence à la couronne, 37. Marie et donne de grands biens à deux demoiselles de Lyon, nommées la Gigonne et Passe-Fillon, qu’il a ramenées de cette ville, 40. Reçoit à Tours le roi de Portugal ; honneurs qu’il lui fait rendre à Orléans et à Paris, 42. À la nouvelle de la mort du duc de Bourgogne, se rend à Compiègne ; range sous son obéissance plusieurs villes appartenant à ce duc, 54. Obtient Arras par composition, 55. Soumet Hesdin, 56. Fait le siége d’Arras qui s’est révolté ; foudroie cette ville, 57 ; lui fait grâce, et en devient maître ; convoque l’arrière-ban, pour faire la guerre aux Flamands, 58. Reçoit Cambray par composition ; appelle le parlement de Paris à Noyon pour y terminer le procès fait au comte de Nemours, 59. Fait faire des bombardes et des boulets de fonte, et des échelles pour assiéger les villes de Flandre et de Picardie qui ne sont pas encore réduites, 68. Se rend maître de la ville de Condé, 72. Fait défendre les assemblées que les prédications d’un cordelier nommé Fradin occasionnent dans Paris, 74. Conclut une trève d’un an avec Maximilien d’Autriche et les Flamands, 77. Fait divers dons à plusieurs églises ; ordonne entre autres une grande grille d’argent pour mettre autour de la châsse de saint Martin de Tours, 78. Convoque à Orléans une grande assemblée du clergé pour l’affaire de la pragmatique sanction ; ordonne à Paris des processions générales pour remercier Dieu de la paix et amitié qui règnent entre lui et le roi de Castille, 79. Fait pendre 50 prisonniers allemands, en représailles du meurtre commis sur la personne du capitaine Le Cadet de Remonnet, 90. Ordonne des poursuites contre le duc de Bourbon, dont plusieurs officiers sont arrêtés et long-temps détenus, ensuite renvoyés par arrêt du parlement, 91. Conclut une trève de 7 mois avec le duc d’Autriche, 92. Continue celle d’Angleterre ; tombe dangereusement malade, 96. Fait construire au Pont-de-l’Arche un camp de bois propre à contenir un certain nombre de gens de guerre ; va le visiter, 97. Donne différentes sommes aux églises, et fait de grandes fondations pour le recouvrement de sa santé, 99. Fait un pélerinage à S.-Claude ; nomme le seigneur de Beaujeu son lieutenant général pour tout le royaume pendant son voyage, 100. Revient de S.-Claude, et fait une neuvaine à la sainte Vierge, 103. Reçoit à Cléry une ambassade des Flamands, qui a pour objet de traiter de paix, 104. Se rend fort malade à Amboise, où il donne à son fils ses dernières instructions, 107. Rassemble à S.-Côme, près de Tours, un grand nombre de joueurs d’instrumens, et plusieurs dévots et ermites, 108. Reçoit à Tours les ambassadeurs flamands qui viennent pour conclure la paix ; honneurs qu’il fait rendre partout où ils passent ; largesses qu’il leur fait lui-même, 110. Ordonne des prières dans l’église de S.-Denis pour obtenir que le vent de bise ne souffle point, 112. Procession qui s’y fait par tous les états de Paris, 114. Le Roi se fait apporter la sainte Ampoule de Reims, 115. Sa mort, 116. Est enterré à Notre-Dame de Cléry, d’après sa volonté dernière ; maux et injustices qu’il fit pendant son règne, et pourquoi, 117. Comment il fut craint et redouté, 118. (J. de Troyes.)

Louis XII, duc d’Orléans, beau-frère de Charles VIII, est envoyé à Gênes pour commander l’armée qui s’y rassemble ; son caractère, XIII, 25. Prend la ville de Novarre sur le duc de Milan, 110. Y est reçu avec joie par les guelfes et les gibelins, 111. Refuse de prendre Vigève Trecas, 117, et de livrer bataille à l’armée du duc de Milan, 118. Assiégé dans Novarre, demande du secours au Roi. 156. Disette qu’il y éprouve, 162. Il sort de cette place, 172. La garnison est conduite à Verceil ; état déplorable où elle se trouve, 174. Le duc conseille de livrer bataille, 176. Refuse de partir pour l’Italie, et fait manquer une belle entreprise contre le duc de Milan et le royaume de Naples, 202. Entre en possession du royaume ; fait peu de changement ; est sacré à Reims, 231. (Mém. de Comines.) — Son habileté à tous les exercices ; son caractère de franchise et de générosité, XIV, 131. Ses prétentions à la régence ; par qui elles sont appuyées, 132. Est nommé gouverneur de l’Île de France et de Champagne ; lie des correspondances avec Maximilien et le duc de Bretagne, 134. Fait déclarer aux États assemblés à Tours que lui et les comtes d’Angoulême et de Dunois renoncent aux pensions qu’ils tiennent du Roi, 137. Préside à la rédaction des doléances qui sont présentées par les États ; analyse de ces doléances, où l’on traite dans des chapitres différens de l’Église, de la noblesse, du tiers-état, de la justice et des finances, 139. Est nommé président du conseil du Roi, mais sans aucune autorité, 148. Irrité de voir son ambition trompée, resserre ses liaisons avec Maximilien et le duc de Bretagne, 149. Se rend auprès de ce dernier ; est sensible à la beauté d’Anne de Bretagne, et forme dès-lors le projet de rompre son mariage avec Jeanne ; revient assister au sacre du Roi, 150. Cherche à se concilier le vœu général par sa popularité ; se rend au parlement en grande pompe ; y fait exposer ses griefs contre le gouvernement par son chancelier, 153. S’adresse ensuite à l’Université, qui prend le même parti que le parlement, 157. Se sauve avec un petit nombre d’amis à Verneuil, 158. Se voit obligé de négocier avec Madame ; en obtient des conditions désavantageuses, 159. Se sert de Philippe de Comines pour animer le connétable de Bourbon contre madame de Beaujeu, 160. Essaie de s’emparer d’Orléans ; se replie sur Beaugency ; est obligé de négocier encore ; fait comprendre le connétable dans le traité, 161. Se tient confiné à Blois ; refuse de se rendre à la cour ; quitte furtivement Blois et se rend en Bretagne ; sa présence y ranime les espérances des ennemis de Madame, 165. Défend la ville de Nantes, 168. Entre dans Vannes à la tête de l’armée bretonne ; entame des négociations pour avoir le temps de fortifier ses places ; se décide à livrer bataille à l’armée royale, 174. Est fait prisonnier à la bataille de S.-Aubin ; danger qu’il y court, 175. Est enfermé à la tour de Sablé, puis au château de Lusignan ; ensuite dans la tour de Bourges, 177. Plein de reconnoissance pour le Roi, qui le délivre de prison, il lui sacrifie sa passion pour Anne de Bretagne, et lui promet d’employer ses partisans bretons à l’exécution de son dessein, 193. Part pour aller défendre Gênes, menacé par le roi de Naples, 213. Attaque Rapalo, en chasse les Napolitains ; est chargé de la garde d’Asti, 217. Instruit des trahisons de Ludovic et de la ligue des puissances, écrit au duc de Bourbon les lettres les plus pressantes pour demander des secours, 236. S’empare de Novarre, et empêche Ludovic de se joindre aux Vénitiens, 237. Y est assiégé par ce duc ; sa belle conduite pendant ce siége, 240. Est nommé gouverneur de Normandie, 244 ; puis relégué à Blois ; refuse le commandement d’une armée destinée à reconquérir le royaume de Naples, 245. (Tabl. du règ. de Ch. VIII.) — Devenu roi de France, fait casser son mariage avec Jeanne de France, et épouse Anne de Bretagne, veuve de Charles VIII, 433. Envoie en Italie une armée conduite par d’Aubigny et Jean-Jacq. Trivulce, 434. Fait son entrée à Milan ; rentre en possession de la ville de Gênes, 435. Fait la conquête du royaume de Naples ; perd cette conquête un an après, par suite de la bataille de Cerisolles, 444. Recouvre Gênes révoltée, et fait décapiter Paul de Novis, 456. Signe la ligue de Cambray ; somme les Vénitiens de lui rendre les places et seigneuries qu’ils lui ont enlevées, 457. Gagne la bataille d’Agnadel ; reprend toutes ces places, 458. Irrité de la conduite du pape Jules, convoque à Tours une grande assemblée pour savoir comment on agira contre ce pape, 459. Envoie une grande armée à Milan, 464. Approuve la conduite de La Trémouille à l’égard des Suisses, 491. Épouse en secondes noces Marie, sœur du roi d’Angleterre, et meurt quatre mois après, 492. (Panég. du Chev. sans repr.)

Les espérances que ce prince fit concevoir en montant sur le trône furent en partie réalisées ; dans quel état la France se trouvoit à l’égard des puissances de l’Europe, XV, 5. En apprenant la mort de Charles VIII, Louis part pour Amboise, partage la douleur générale, oublie les injustices qu’il a éprouvées, 6. Son entrevue avec la reine Anne de Bretagne ; il paie de ses propres fonds les magnifiques funérailles qu’il fait faire à son prédécesseur ; rassure Louis de La Trémouille par un beau mot qui a été répété par tous les historiens, 7. Sa conduite généreuse envers les membres du parlement et envers mad. de Beaujeu, 8. Assure par des lettres patentes, à Suzanne sa fille, les apanages du duché de Bourbonnais et du comté d’Auvergue ; se concilie le respect et l’amour de ses sujets, 9. Forme son ministère ; noms de ceux qui le composent, 10. Se fait sacrer à Reims, et prend les titres de duc de Milan et de roi de Naples ; prend la résolution de faire casser son mariage ; troubles et agitations que lui cause cette résolution, 11. Moyens de nullité présentés par les conseillers du Roi, 13. Le mariage est annulé, 14. Louis demande la main d’Anne de Bretagne, 16. Se rend à Nantes, où son nouveau mariage est célébré, 17. Refuse le don gratuit pour joyeux avénement ; réduit les impôts d’un dixième, 19. Rend une ordonnance pour que les troupes aient des garnisons fixes, et que leur subsistance y soit assurée ; une autre pour l’administration de la justice et la réforme des nombreux abus qui se commettoient dans cette partie, 20. Abolit les commissions extra-judiciaires, 21. Supprime les priviléges de l’Université qui étoient contraires au bon ordre, 22. Se rend à Paris pour réduire à l’obéissance ce corps rebelle, 23, et le fait rentrer dans le devoir ; fait des préparatifs pour envahir le duché de Milan, 24. Confirme le traité de Barcelone, celui d’Étaples ; resserre les liens qui attachoient les Suisses à la France, 25. État de fermentation où étoit alors l’Italie, 26. Louis contracte une étroite alliance avec César Borgia, et lui donne le duché de Valentinois, 29. Envoie demander à Venise Crémone et quelques places situées sur l’Adige ; met son armée sur pied ; noms de ceux à qui il en confie le commandement, 30. Passe les monts ; fait son entrée dans Milan, revêtu du manteau ducal ; traite les Milanais comme ses sujets ; heureuse réforme qu’il introduit dans le duché, 33. Est recherché par les puissances d’Italie ; revient en France, laissant le gouvernement du Milanais à Trivulce, 34. Il le lui ôte ensuite pour le donner au cardinal d’Amboise, 39. Veut faire rentrer Pise sous la domination des Florentins, 40. La conduite des Pisans désarme les soldats français, qui lèvent le siége de cette ville, 41. Le Roi fournit à César Borgia un corps d’armée pour conquérir une principauté dans la Romagne, 42. S’occupe avec le cardinal d’Amboise à réformer les couvens ; caractère de la piété du Roi 43. Se décide à entreprendre la conquête de Naples ; ses incertitudes à cet égard, 44. Arrangement conclu avec Ferdinand d’Espagne, qui le trompe, 45. Se rend à Milan pour juger des plaintes des puissances d’Italie contre César Borgia, 49. Est trompé ou séduit par ce dernier ; resserre les liens qui l’unissent à sa famille, 50. Veille au bonheur des Milanais ; se rend à Gênes, où il gagne les cœurs par sa popularité, 51. Sa liaison et sa correspondance avec Thomassine Spinola, 52. Projette d’envoyer une flotte dans la Méditerranée, 54. Comment il tombe dans le piége que lui tend le roi d’Espagne, 55. Ligue qui se forme contre les Français en Italie, 56. Cède à perpétuité aux Suisses la forteresse de Bellinzone ; fait un appel à son peuple ; lève une armée pour attaquer le Roussillon ; charge La Trémouille d’aller reconquérir le royaume de Naples, 58. Ce général étant tombé malade, il envoie à sa place le marquis de Gonzague, dont la lenteur le fait accuser de trahison ; puis le marquis de Saluces, qui ne peut passer le Gariglian, 61. Le Roi tombe malade ; vives inquiétudes de toute la nation, 62. Sa guérison donne lieu à un grand nombre de fêtes dans tout le royaume, 63. Motifs différens qui engagent le Pape, l’archiduc Philippe et l’empereur Maximilien à envoyer des ambassadeurs à Louis XII, et à former une ligue avec lui contre les Vénitiens, 68. Le Roi tombe une seconde fois malade ; on le détermine à faire un testament, par lequel il ordonne que la fille de la reine Anne épousera le jeune François, héritier présomptif de la couronne, 69. Assemble les États à Tours ; y est proclamé père du peuple, 71. Les fiançailles du prince François avec mad. Claude y sont faites par le cardinal d’Amboise, 72. Louis se déclare protecteur de Charles, fils de l’archiduc Philippe, mort subitement à Burgos, et engage les Flamands à nommer un conseil de régence, 73. À la nouvelle du massacre des Français dans Gênes, il lève une armée de 50,000 hommes qu’il commande lui-même ; nomme la Reine régente pendant son absence, 74. Bat les Génois hors de leurs murs, et les force à se rendre à discrétion ; sa conduite généreuse envers eux, 75. Son entrevue à Savone avec le roi Ferdinand, 76. Tant de fois trompé par ce prince, il est encore abusé par lui dans les longues conférences qu’ils ont ensemble ; charge Trivulce d’aller au secours des Vénitiens contre Maximilien, 77. Envoie un héraut déclarer la guerre au sénat de Venise, 82. Ordonne à tous les Vénitiens qui sont en France de sortir sur-le-champ de ses États, 83. Entre sur le territoire ennemi à la tête d’une armée, avant que les autres puissances liguées avec lui aient fait des préparatifs sérieux ; remporte une victoire sur l’Alviane, qui est fait prisonnier, 84. Soumet en 15 jours Bergame, Bresse, Crémone et Crême ; montre le plus profond respect pour le traité de partage, 85. (Voir aussi sur ces événemens les Mém. de Bayard, même tome, p. 268 à 272.) Retourne en France, laissant au seigneur de La Palice le commandement de son armée, 86. Fêtes à son retour ; il marie Marguer. de Valois, sœur de François, au duc d’Alençon, qui vient de se distinguer à la bataille d’Aguadel, 87. Tient à Paris un lit de justice, où il prescrit des mesures pour mettre les foibles à l’abri des hommes puissans et diminuer la longueur des procès ; visite la Champagne et la Bourgogne, où il reçoit de toutes parts des témoignages du plus vif attachement, 88. Récompense ses serviteurs les plus dévoués selon leur état et leur mérite ; châtie avec sévérité les torts qui concernent l’État ; pardonne aisément les offenses dont il est l’objet ; est ennemi des délations et des flatteurs, 89. Défend sous les peines les plus sévères aux clercs de la basoche de compromettre l’honneur des dames, et surtout d’attaquer la Reine dans leurs comédies, 90. Protége les lettres, 98. Honore les savans, encourage l’étude du grec, appelle d’Italie les plus habiles professeurs, 99. Après la mort du cardinal d’Amboise, il dirige seul les grandes opérations politiques et militaires, 100. Convoque à Tours une assemblée du clergé, dans laquelle il est décidé sans opposition que le Roi peut employer contre le Pape la force des armes, parce que la religion n’est point intéressée dans le démêlé qu’il a avec la cour de Rome, 103. Louis s’occupe sérieusement de la convocation d’un concile général destiné à réformer l’Église dans son chef et dans ses membres, 104. Donne le commandement du Milanais à Jean-Jacques Trivulce ; envoie au congrès de Mantoue son ministre Étienne Poucher, 106. Ordonne à Gaston de pousser la guerre à outrance, 114. Sa douleur en apprenant la mort de son neveu ; envoie ordre à La Palice de se replier sur Milan, 117. Envoie le jeune François, son fils adoptif, pour rétablir Jean d’Albret dans la Navarre, 120. Signe une trève avec le roi d’Espagne ; renouvelle alliance avec les Vénitiens, 122. Fait de grands préparatifs pour rentrer dans le Milanais, 123. Confie cette expédition à La Trémouille, 124. À la sollicitation de la Reine, il dissout le concile de Pise qui s’étoit retiré à Lyon, 125. Sa douleur à la mort de cette princesse ; traite avec Maximilien, 127. Épouse Marie, sœur de Henri VIII, 128. Changement qui s’opère à la cour par ce mariage, 129. Mort du Roi ; éloge de son administration, 130. (Tabl. du règ. de Louis XII.)

Des commencemens du règne de Louis XII ; son expédition à Milan, son retour en France, par l’auteur des Mémoires de Bayard, 199 et suiv. Sa douleur à la mort d’Anne de Bretagne, XVI, 87. Son mariage avec Marie d’Angleterre ; son changement de vie cause sa mort, 88. État nominatif des seigneurs qui accompagnent ce prince dans son expédition de Gênes, 165. De la prise d’un bastion de Gênes par les Français, 172. Conduite du Roi à la bataille d’Agnadel, 174. Fait fonder au lieu de la bataille une chapelle à Notre-Dame de Grâce, 176. Assiége le château de Pescaire, s’en rend maître, et fait pendre le capitaine, le provéditeur et le podestat, qui y sont faits prisonniers, 177. Noms des villes qui se rendent au Roi, 178. Il rend à l’Empereur toutes ses villes de l’État de Venise, ainsi que le Frioul, 179. Son entrée triomphante à Milan, 181. Joûtes et tournois qui s’y font, et où plusieurs gentilsh. sont tués ou blessés, 182. Le Roi assemble les États à Tours, et y fiance sa fille Claude à M. d’Angoulême, 186. Marie la sœur du duc de Nemours au roi d’Arragon ; son entrevue à Savone avec ce prince, 194. Son deuil à la mort de la Reine, 261. Il lui fait faire une tombe de marbre blanc ; se marie avec la sœur du roi d’Angleterre, 262. Achève le mariage du comte d’Angoulême avec Claude, sa fille aînée, 263. Va au devant de la princesse Marie jusqu’à Abbeville, 265. Sa mort, ses obseques, 271. (Mém. de Fleurange.) — Confie à La Trémouille le commandement de l’armée qu’il envoie en Italie, et lui donne pour l’accompagner J.-J. Trivulce, Robert de La Marck et le seigneur de Fleurange, XVII, 227. Envoie au secours du roi de Navarre le duc de Longueville et Charles de Bourbon, 228. Instruit de la mésintelligence de ces généraux, il dépêche le comte d’Angoulême pour les accorder ; rappelle peu après son armée, 229. Comment le Roi, d’après le traité de Cambray, rend à l’Empereur et au Pape les villes d’Italie qui se sont soumises après sa victoire, 233. Envoie contre l’Empereur et le Pape le duc de Nemours, qui gagne la bataille de Ravennes, où il est tué, 234. Envoie le comte d’Angoulême en Picardie, puis ordre à la garnison de Térouane de se rendre aux Anglais, 241. Il conclut le mariage du comte d’Angoulême avec mad. Claude sa fille aînée, 244, et le sien avec Marie d’Angleterre, 245. Va au devant de cette princesse jusqu’à Abbeville ; détails sur son mariage, 251. Prépare une expédition pour le Milanais ; en confie le commandement au duc de Bourbon ; la mort le surprend ; destinée de ce prince, 252. Sa réponse à ceux qui lui conseillent de se venger, 253. (Du Bellay.)

Louis XIII, dauphin, vient à Paris voir le ballet de la Reine, XLVIII, 220. Va entendre la messe aux Chartreux ; plaisir auquel il se livre dans la cour de ces religieux, 234. Tient sur les fonts avec madame de Vendôme le fils de M. le comte de Trêmes, 367. Se rend au parlement avec sa mère, et y tient un lit de justice où la Reine est déclarée régente, XLIX, 3. Songe une nuit qu’on veut l’assassiner, 14. Est fouetté par commandement exprès de la Reine ; sa repartie à ce sujet, 26. Jugement porté sur lui et sur son frère le jeune duc d’Orléans, 75. Ses goûts et son caractère, 76. Il pose la première pierre du collége de Cambray, 124. Va aux Cordeliers, voit dîner les moines, et leur fait plusieurs questions plaisantes, 125. Sa réponse au père Cotton ; il se cache dans les Tuileries et donne beaucoup d’inquiétude, 127. Reconnoît Pierrot de S.-Germain avec lequel il jouoit étant dauphin, l’embrasse et veut qu’on le retienne près de sa personne, 129. Se rend à Reims pour y être sacré ; réponse à la Reine à l’occasion de ce voyage, 149. Cérémonie du sacre, 150. Va entendre la prédication du père Binet, jésuite, d’où il sort peu content et peu édifié, 169. Touche les malades aux Augustins ; assiste à un sermon pendant lequel il dort, 220. Détails sur sa naissance donnés par la sage-femme Boursier, qui accoucha la Reine, 227. Détails sur le lit de justice qu’il tient après la mort du Roi son père, 260. Son discours au parlement, 262. (L’Estoile.) — Détails sur la cérémonie de son sacre, L, 124. Le Roi tient les États de Bretagne ; accorde toutes les demandes qui regardent les intérêts généraux de la province, 254. Est déclaré majeur, 256. Se fait apporter les registres du parlement pour en ôter l’arrêt qui convoque les chambres, et invite tous les princes et pairs à venir prendre séance, 272. Fait venir les présidens du parlement et des enquêtes, et quelques conseillers, et leur notifie sa volonté par l’organe du chancelier, concernant le même arrêt que le parlement veut maintenir, 273. Entend les remontrances du parlement, 276. Rend un arrêt dans son conseil portant que l’arrêt et les remontrances du parlement seront enlevés des registres, 279. Écrit aux parlemens du royaume pour leur faire connoître la conduite de M. le prince, et leur commander de tenir la main à ce que chacun reste dans le devoir 288. Part de Paris pour aller à Bordeaux, 291. Envoie au parlement une déclaration contre M. le prince et autres, 311. Son mariage se célèbre à Burgos, et celui de Madame à Bordeaux ; détails, 315. Lettre du Roi à l’Infante sa femme, 317. Réponse de la Reine, 318. Le Roi et la Reine reçoivent la bénédiction dans l’église cathédrale de Bordeaux 319. Le Roi exécute de bonne foi le traité de Loudun, 336. Fait enregistrer au parlement une déclaration sur la détention de M. le prince de Condé, 357. Est attaqué d’une espèce d’apoplexie, 359. Donne à M. de Luynes les biens et les charges du maréchal d’Ancre, 376. Qualités du Roi, 383. Comment il s’instruit dans le métier de la guerre, 384. Envoie au parlement une déclaration portant abolition de toutes les choses passées, 391. Charge M. de Lesdiguières de commander les troupes qu’il envoie en Piémont, 402. Convoque les notables à Rouen, 405. Revient à Paris, où il danse un grand ballet le jeudi gras, 413. Son goût pour la musique ; il compose des chants d’Église dont il dirige lui-même l’exécution, 414. Va au devant du prince de Piémont, qui vient à Paris pour épouser Madame, 423. Célébration de ce mariage, 424. Le Roi répond à la lettre que lui adresse sa mère sur les motifs de son évasion de Blois, 438. Son entrevue avec elle à Tours, 449. Il déclare à l’ambassadeur de l’Empereur, qui lui demande son appui contre l’électeur palatin, qu’étant allié des deux partis de l’Allemagne, il essaiera de mettre la paix, 456. Fait enregistrer au parlement une déclaration contre les protestans assemblés à Loudun ; moyens employés pour les faire séparer, 460. Le Roi se rend à Orléans pour une nouvelle entrevue avec sa mère, et revient à Fontainebleau sans l’avoir vue, 463. Se déclare pour les Grisons contre les Valtelins, 465. Part pour la Normandie afin d’arrêter les mouvemens des partisans de la Reine mère, 470. Entre à Rouen, 471. Se rend à Caen, reçoit la soumission du château de cette ville, et pardonne à Prudent qui y commandoit, 472. Réduit le pouvoir du colonel de l’infanterie ; part pour Angers, après avoir soumis la basse Normandie, 474. Va dans la plaine de la Suse pour y faire la revue de son armée ; y règle pour toujours les différends qui existoient entre les régimens de Piémont, de Champagne et de Navarre, 456. Va à La Flèche, qui ne fait aucune résistance, 477. Conclut un traité avec sa mère après l’affaire du Pont-de-Cé, 488. Lui donne rendez-vous à Brissac, 490. Va avec elle à Poitiers, prend ensuite le chemin de Bordeaux, 491. Ennuyé des remises de M. de La Force, il se rend en Béarn pour y faire exécuter ses édits, 495. Y fait assembler les États, prononce l’union du pays et de la Navarre à la France ; met l’ordre nécessaire pour tenir le pays en repos, et retourne à Paris, 496. Envoie au parlement de Pau une déclaration portant défenses à toutes personnes de faire des assemblées sans sa permission, 497. Ordonne à M. de La Force de désarmer et de s’absenter du Béarn, 503. Part de Paris après avoir publié une déclaration en faveur de tous les protestans qui demeureront dans l’obéissance ; fait rassembler toutes les garnisons du Poitou, et les fait marcher du côté de S.-Jean-d’Angély, 504. Va s’assurer de Saumur, d’où il ôte M. Duplessis-Mornay, 506. Va au siége de S.-Jean-d’Angély, 508. Après la reddition de cette place, ordonne d’en démolir les fortifications ; soumet Pont et plusieurs autres villes, 513. Va à Toulouse, après avoir levé le siége de Montauban ; renvoie son confesseur le père Arnoux, à la sollicitation de M. de Luynes, 524. Va au siége de Monheur, 525. Son indifférence sur la mort de M. de Luynes ; il reçoit la soumission de la ville de Monheur, 526. Va à Bordeaux, 527. Se rend à Rie, d’où il force M. de Soubise de déloger, 532. Va assiéger Royan, 533. Soumet cette place ; arrive devant Sainte-Foy, 535. Accorde à M. de La Force les conditions qu’il fait proposer pour la remise de cette place, 536. Emporte d’assaut Négrepelisse, qui est pillé et brûlé, et S.-Antonin, 537. Cabales à la cour du Roi, 538. Il fait connétable M. de Lesdiguières, 539. Prend Lunel, 540. Entre dans Montpellier après avoir consenti un traité avec les protestans, 548. Visite la Provence ; reçoit M. de Savoie à Avignon ; envoie à la Reine mère la nouvelle de la promotion de M. l’évêque de Luçon au cardinalat, 549. Va à Lyon où il trouve les Reines, 550. Fait son entrée avec elles à Paris, 552. Son mot au maréchal de Praslin à l’égard du cardinal de Richelieu, 561. Motifs qui le déterminent à faire entrer ce cardinal au conseil, 562. Va au siége de La Rochelle, où il tombe malade, LI, 35. Donne des ordres pour assurer des secours à la garnison du fort Louis, 44. Y fait passer 6,000 hommes de pied et 800 chevaux, 51. Fait pour l’entretien et la subsistance des officiers et soldats deux choses qui contribuent beaucoup au bon succès de son entreprise sur La Rochelle, 70. Retourne à Paris, laissant au cardinal un pouvoir de général pour commander, 72. Revient au camp, où il trouve tout dans le meilleur ordre, 89. Envoie M. de Guron en Italie pour exhorter le Pape et les Vénitiens à empêcher que les Espagnols ne se rendent maîtres de Casal, et gagner aussi M. de Savoie par de belles propositions 92. Veut prendre part au combat que la flotte anglaise va livrer, 110. Reçoit les députés des Rochellois ; leur accorde le pardon qu’ils demandent à genoux, 116. Fait donner du pain aux habitans de La Rochelle, 117. Fait son entrée à cheval dans cette ville, 118. Déclaration du Roi concernant La Rochelle, 122. Bannit les principaux auteurs de la rebellion ; retourne à Paris ; fait part à tous les princes voisins de ces heureux succès, 123. Sur l’avis du cardinal de Richelieu, il se décide à secourir Casal et à aller lui-même en Italie, 127. Ne peut être arrêté par les propositions du comte d’Olivarès, ni par celles du duc de Savoie, 129. Emporte les barricades à l’entrée du Piémont, 132, et la ville de Suse, 135. Fait un traité avec M. de Savoie, qui s’oblige à donner passage à l’armée, 136. Autres clauses du traité, 137. La citadelle de Suse et le fort de Saint-François sont remis entre ses mains, 139. Reçoit la visite de Madame, 141, et celle de M. de Savoie à Suse, 143. Reçoit des ambassadeurs de tous les princes d’Italie, 150. Revient en France ; envoie à la Reine mère l’ordre de remettre en liberté la princesse Marie et madame de Longueville, qu’elle a fait arrêter, 158. Va faire le siége de Privas, 161. Force cette ville à se rendre à discrétion, 163. Soumet Alais ; se rend à Anduse, 164. Accorde la paix aux protestans ; à quelles conditions ; donne au cardinal de Richelieu la commission de réduire Montauban, 165. Quitte S.-Jean-de-Maurienne pour aller à Lyon, 168. Y tombe malade, 169. Pressé par la Reine mère de renvoyer le cardinal de Richelieu, il la remet à son retour à Paris pour en décider, 171. Revient à Paris, après avoir pourvu diligemment au secours de Casal, 172. Détrompe le cardinal sur la bonne mine que lui fait la Reine mère, 174. Ses entrevues avec cette princesse, dans l’une desquelles il est surpris par le cardinal ; son départ précipité, 175. Accueille avec joie le cardinal à Versailles, 176. Résolutions prises entre eux ; sa froideur envers la Reine mère, 177. Moyens pris pour gagner Monsieur, en gagnant messieurs de Puylaurens et Le Coigneux, confidens de ce prince, 178. Le Roi se rend à Compiègne, où la Reine mère le suit, 180. Il essaie par tous les moyens d’adoucir son esprit, 181. Assemble son conseil, où le renvoi du cardinal et la séparation du Roi d’avec sa mère sont proposés comme seuls moyens de remédier l’un ou l’autre à l’état des affaires ; le Roi rejette le renvoi du cardinal et adopte le second moyen, 182. Fait garder la Reine mère à Compiègne, 183. Lui écrit pour la prier de vouloir aller à Moulins, 184. Envoie le cardinal de La Valette auprès de Monsieur pour l’engager à revenir à la cour, 185. Sur le refus de Monsieur, il part lui-même pour Orléans, se rend à Dijon, fait vérifier une déclaration contre ceux qui ont suivi ce prince, 186. Revient à Paris ; fait de nouvelles et inutiles tentatives auprès de la Reine mère, 187. Fait sortir de Compiègne les troupes qui la gardent, pour la porter plus facilement à s’accommoder à ses volontés, 189. Fait d’inutiles efforts pour l’obliger à rentrer en France, 194. D’après les conseils du cardinal, il se décide à porter ses forces dans les Pays-Bas, 201. Mesures prises pour l’expédition, 203. Convoque l’arrière-ban, 226. S’avance avec les gardes françaises et suisses jusqu’en Barrois ; attaque et prend S.-Mihiel, 232. Remet le pays sous son obéissance et retourne à Paris, 233. Exile quelques membres du parlement qui s’opposent à la vérification de certains édits, 235. Envoie M. Du Hallier, capitaine des gardes, sur le chemin de la Bourgogne, pour empêcher Monsieur de passer dans la Franche-Comté ; dépêche en même temps vers ce prince pour l’engager à revenir à la cour, 275. (Fontenay-Mareuil.)

Louis, comte de Blois et de Chartres, prend la croix au château d’Escry en Champagne, I, 13. Devient duc de Nicée, 63. (Notice.) — Arrive à Venise avec les barons croisés ; réception qu’on leur fait, 134. Donne et emprunte de l’argent pour le passage des croisés, 138. Accepte les propositions faites par Alexis, 162. Est nommé pour conduire le quatrième corps de bataille contre l’emper. Alexis, 198. Livre un assaut à la ville de Constantinople, 212. Reste à la garde du camp des croisés pendant l’expédition du jeune empereur Alexis, 238. Tombe malade pendant le siége de Constantinople, 272. Garde cette ville pendant l’expédition de l’emper. Baudouin, 290. Réconcilie ce prince avec le marquis de Montferrat, 310. Reçoit le duché de Nicée, 316. Est rappelé d’Atramittium auprès de l’emper. Baudouin, 342. Est repoussé par les Grecs devant le château Peracet, 350. Attaque le premier les Comans à la bataille d’Andrinople ; y est blessé, 354, et tué, 356. (Ville-Hardouin.)

Louis, duc d’Orléans, fils de Charles V : réjouissances publiques à l’occasion de sa naissance ; pieuse éducation qu’il reçoit, V, 370. Son courage ; envoie un défi au roi d’Angleterre ; aime et protége les gentilshommes et les preux, 371. Son portrait, ses qualités, 372. Ses enfans, 374.

Louis de Malle, comte de Flandre, beau-père de Philippe, duc de Bourgogne, charge d’impôts son peuple, qui se révolte ; son incapacité pour le gouverner, VI, 191. Se réfugie en France ; meurt à S.-Omer, lorsqu’il se disposoit à retourner dans ses États, 199.

Louis, duc d’Anjou et de Touraine, frère de Charles V : son portrait, V, 348. Ses exploits en France, 349. Ses conquêtes en Italie ; meurt roi de Naples, 350. (Christ. de Pisan.) — Est envoyé par Charles V auprès de Grégoire XI pour le retenir à Avignon, VI, 174. Son ambition ; est nommé régent du royaume, 178. S’empare d’un des trésors de son frère ; veut maintenir l’ordonnance de Charles V, qui fixoit la majorité de son fils à 14 ans, 179. Contraint Savoisy à lui livrer le trésor du château de Melun, 182. Montre envers les habitans de Paris une inflexibilité qui achève d’aigrir les esprits, 190. Part pour Avignon, 191. Concerte avec le Pape son expédition de Naples, 198. Arrive sur les frontières de ce royaume ; prend le titre de roi ; envoie solliciter des secours en France ; état de détresse où il se trouve, 201. Est vaincu à Barletta ; meurt de chagrin, 202. (Tabl. du règ. de Ch. VI.)

Louis, duc de Bourbon, frère de Jeanne, femme de Charles V : son caractère, V, 358. Est prisonnier en Angleterre, où il se fait aimer de tout le monde ; prend en Auvergne plusieurs places fortes, 359. Fait la guerre en Espagne, en Afrique, 360. Sa charité envers les dames pauvres, 361. Ses autres qualités, 362. (Christ. de Pisan.) — Est nommé l’un des tuteurs de Charles VI, VI, 179. Quitte la cour, et va avec une foule de chevaliers réprimer les pirates de Tunis, 223. Ses succès dans cette expédition, 224. Veut rendre à la France Bordeaux et Bayonne ; mais n’étant pas soutenu, échoue dans son entreprise, 245. Embrasse le parti de Jean-sans-Peur, 261. Demande qu’on lui fasse son procès dans les règles, 271. Se retire dans ses terres, 273. Refuse de prendre place au conseil du duc de Bourgogne, 283. Se retire à Moulins, et se rapproche du parti du jeune duc d’Orléans, 288. Sa mort, 290. (Tabl. du règ. de Ch. VI.)

Louis, frère de Charles VI, appelé monseigneur de Valois, âgé de 10 ans, porte l’épée de Charlemagne à la cérémonie du sacre, VI, 183. II obtient le duché de Touraine. 202. Presse son frère de secouer le joug de ses tuteurs ; réunit dans son caractère tous les contrastes ; ses qualités brillantes, ses vices ; son portrait par le moine de S.-Denis, 212. Épouse à Melun Valentine, fille du duc de Milau, 219. Reçoit le duché d’Orléans en échange de celui de Touraine ; partage l’empressement du Roi pour la guerre de Bretagne, 228. Est écarté du gouvernement, 230. Y reprend de l’influence par le crédit de Valentine son épouse, 232. Fait rentrer la France sous l’obédience de Benoît XIII, 239. Obtient par le crédit d’Isabelle la possession du duché de Luxembourg, 245. Se livre dans l’âge mûr à des excès scandaleux ; son intrigue avec Mariette d’Enghien, femme d’Aubert de Cany, 253. Se fait nommer lieutenant général du royaume, et ne met plus de bornes à ses prodigalités, 257. À l’approche du duc de Bourgogne, quitte Paris avec la Reine, Valentine et le Dauphin ; s’arrête à Corbeil, 261. Se retire avec la cour à Melun, y lève une armée, 262. Partage l’autorité avec le duc de Bourgogne ; se réconcilie en apparence avec lui, 263. Conduit une armée en Guyenne, où il échoue complètement ; fait manquer l’expédition du duc de Bourgogne, 264. Obtient malgré lui le gouvernement de Guyenne ; fait destituer par le pape Benoit l’évêque prince de Liége, 265. Insulte à l’honneur de la duchesse de Bourgogne, 266. Dîne chez le duc de Bourgogne ; est assassiné en sortant de chez la Reine, 267. Son caractère ; son testament ; ses trois fils, 268.

Louis, dauph., fils de Charles VI, est fiancé, n’étant qu’enfant, à Marguerite, fille de Jean-sans-Peur ; le mariage a lieu deux ans après, VI, 255. Est emmené contre son gré hors de Paris ; témoigne la plus vive reconnoissance au duc de Bourgogue de l’avoir délivré ; rentre solennellement avec lui dans la capitale, 261. À l’âge de 14 ans est retiré des mains de la Reine, 288. Se prête aux désirs des factieux, qui lui remettent la régence, 294. Caractère de ce prince tracé par le moine de S.-Denis, 301. Quitte subitement Paris ; appelle auprès de lui le duc d’Orléans ; nomme le fils de Montagu son chambellan ; réhabilite la mémoire de son père, 303. Ose rentrer à Paris, où sa présence ne fait qu’augmenter le désordre, 305. Paroît à une fenêtre du Louvre, et est forcé de se retirer, abreuvé d’humiliations par la populace, 306. Entame une négociation avec les armagnacs ; quelle en fut l’issue, 309. Préservé d’un enlèvement, rentre en triomphe dans Paris, 310. Obtient du duc d’Orléans qu’il cessera de porter le deuil de son père ; introduit un nouveau signe de ralliement ; sa foiblesse lui fait perdre son influence, 311. Traite secrètement avec le duc de Bourgogne ; abandonne ensuite toutes ses relations avec lui, 313. Suit l’armée en Flandre ; emblême qu’il porte sur son armure, 314. Quitte la capitale, y rentre en triomphe, et, maître de la personne de son père, règne en son nom ; défend aux princes de rentrer dans la capitale ; s’empare des trésors de sa mère, la relègue à S.-Germain, et fait rendre à la belle Cassinelle les honneurs dus à une reine, 317. Dépouille Juvénal des Ursins de la charge de chancelier ; rejette les propositions du roi d’Angleterre, 318. Se jette dans les bras des armagnacs, 319. Appelle le comte d’Armagnac, le fait connétable et premier ministre, 323. Meurt presque subitement, 324.

Louis d’Anjou, fils du duc de ce nom, prend le titre de roi de Naples après la mort de son père, lève des troupes, VI, 202. Est couronné roi de Naples à Avignon par le pape Clément ; s’empare de ce royaume, mais est bientôt obligé de se réfugier en France, 222. Part pour Naples, y obtient des succès ; est forcé de revenir en France ; équipe une flotte, tente de nouveau la fortune, remporte une victoire complète, 287. Sa légèreté l’empêche d’en profiter ; revient pour la troisième fois chassé de son royaume, 288.

Louis de Bavière, vainqueur de Frédéric-le-Beau, occupe le siége impérial ; s’empare de Rome, dépose Jean XXII, élève sur le Saint-Siège Pierre de Corbière, et se fait couronner par lui ; est chassé de Rome par le cardinal Jean des Ursins, IV, 94. Son entrevue à Cologne avec Édouard ; se déclare dans une assemblée contre le roi de France ; établit Édouard vicaire général de l’Empire ; veut l’obliger à se prosterner et à lui baiser les pieds, 95. Renonce à l’alliance d’Édouard, et lui retire le titre de vicaire de l’Empire, 101.

Louis de Bavière, frère d’Isabelle, est chargé de conduire le Dauphin à Corbeil de gré ou de force, VI, 261. Épouse la fille du roi de Navarre et reçoit le château de Marcoussis, 285. Est conduit dans les prisons du Châtelet comme proscrit, 308.

Louis, duc de Savoie, vient à Châlons avec la duchesse sa femme trouver le duc de Bourgogne ; détails sur cette visite, IX, 299. Quel en étoit le but, 300. Le duc de Bourgogne refuse de reconnoître son père Amédée pour pape ; retient à sa cour le comte de Genève son fils, 304.

Louis, duc de Bavière, est envoyé avec l’archevêque de Metz pour demander Marie, duchesse de Bourgogne, en mariage avec le fils de l’empereur Maximilien d’Autriche, X, 422.

Louis de Nassau, frère du prince d’Orange, sollicite à la cour des secours pour les protestans des Pays-Bas, XX, 141.

Louis (de), secrétaire du Roi, fait amende honorable nu en chemise, et est chassé de la vicomté de Paris pour faux et concussions, XLVII, 423.

Louise de Lorraine, reine de France, femme de Henri III, meurt à Chenonceaux, XXXVI, 489. Sa modestie ; elle fonde à Bourges un couvent de capucines, 490. (Pontlevoy.) — Vient trouver le Roi à Mantes, et le prie de faire justice des assassins d’Henri III et de rendre à son corps la sépulture royale, XLII, 116. (Mém. de Cayet.) — Écrit au Roi pour lui demander justice du prieur des jacobins, principal instigateur du meurtre de son mari, XLVI, 19. Sa mort, XLVII, 314. (L’Estoile.)

Louise de Savoie, mariée au comte d’Angoulême, devient veuve à 18 ans ; est reléguée au château de Cognac, où elle se dévoue à l’éducation de ses enfans ; revient à la cour de Louis XII, où elle brille par son esprit et par ses grâces ; ses démêlés avec Anne de Bretagne ne lui font rien perdre de l’amitié du Roi ; compose le journal de quelques circonstances importantes de sa vie, XVI, 386. Son amour maternel y domine, 387. (Notice.) — Rencontre son fils François I à Sisteron, lorsqu’il revient d’Italie, 399. Le reçoit magnifiquement à Cognac, 401. (Louise de Savoie.) — Unie momentanément à la comtesse de Châteaubriant, elle pousse le Roi à la guerre, XVII, 43. Se décide à perdre Lautrec, 49. Est forcée d’avouer qu’elle a reçu 400,000 écus destinés à faire la guerre, 53. Conçoit la haine la plus violente pour le connétable de Bourbon, qui a refusé les offres qu’elle lui a fait faire, et jure sa ruine, 58. Prétend à la succession de Suzanne son épouse, et le fait priver de toutes ses pensions, 59. Sa douleur en apprenant la perte de la bataille de Pavie ; sa lettre à l’empereur Charles-Quint, 69. Emploie tous les moyens de sauver son fils ; s’adresse même à Soliman, empereur des Turcs, 75. Dangers de l’État contre lesquels elle se voit obligée de lutter, 78. Mécontentement qui se manifeste contre elle, 79. Parvient à calmer la fermentation ; dessein qu’elle conçoit pour rapprocher d’une manière plus intime François I et Charles-Quint, 80. Accuse mad. de Châteaubriant des malheurs de l’État ; piége qu’elle lui prépare, 89. Se rend à Cambray, où elle traite de la paix avec Marguerite d’Autriche, 103. Sa mort, son caractère, 111. (Introd.) — Après la bataille de Pavie, elle convoque à Lyon les princes et seigneurs qui sont demeurés en France, XVIII, 3. Pourvoit à la défense du royaume ; fait revenir de Naples le duc d’Albanie, 4. Fait un traité avec le roi d’Angleterre, 5. Se rend à Cambray, où elle conclut avec Marguerite d’Autriche un traité de paix entre le Roi et l’Empereur ; conditions de ce traité, 87. (Du Bellay.)

Louise de Vaudemont, nièce du duc de Guise, épouse Henri III, roi de France ; son éloge ; son attachement pour le Roi, XX, 178.

Louvet, ministre du Roi, lui choisit un nouveau favori pour veiller à ses intérêts pendant son absence, VIII, 22.

Louviers (Charles de), échanson du Roi, remporte le prix aux joûtes faites à Paris devant l’hôtel du Roi aux Tournelles, XIII, 374.

Louvigny (le comte de) donne le premier avis du complot formé par M. de Chalais pour faire sortir Monsieur de la cour et le porter à quelque entreprise, LI, 22.

Loyola (Ignace de) quitte la profession des armes, et pose à Paris les premiers fondemens d’une institution destinée à combattre les hérétiques, XVII, 129. (Introd.) — Miracle opéré par le moyen de ses reliques, appelé le miracle pisseux, XLIX, 126. (Mém. de L’Estoile.)

Loys (Gaufridi), chanoine de Marseille, est brûlé à Aix pour cause de sorcellerie, XLIX, 207.

Loze (Robert de) prend honteusement la fuite à la bataille de Crevant, VIII, 94. Prend part à la bataille de la Brossinière, 96.

Lucé, gentilh. du parti du Roi, est blessé à mort à l’assaut de Lusignan, XLV, 107.

Lude (le seign. Du), favori de Louis XI : son caractère, XII, 260.

Lude (Jacq. de Daillon, seign. Du), gouverneur de Bresse, forcé d’abandonner cette ville, se retire dans le château, et envoie demander du secours au duc de Nemours, XV, 389. (Mém. de Bayard.) — Est nommé gouverneur de Fontarabie, et s’acquiert beaucoup d’honneur dans le siége de cette place, XVII, 392. (Du Bellay.) XX, 353.

Lude (le comte Du) se signale au siége de Poitiers, qu’il défend avec le duc de Guise contre les protestans, XXXIII, 469. Assiége et prend Marans, Marennes, Brouage et autres îles de Saintonge, 493.

Lude (le comte Du) : sa repartie à M. le grand, à l’occasion de ses regrets de la mort du Roi, XLIV, 16.

Ludovic (Louis de Nassau, comte), frère du prince d’Orange, assisté des huguenots de France, prend Mons et Valenciennes, XXV, 201.

Lugoli, prevôt de l’hôtel, va aux Jésuites leur demander un rubis de la couronne ; menace de les mettre à la Bastille, XLVII, 69.

Luillier (Michel), changeur, un des conjurés bourguignons, ne peut cacher à sa femme le secret de la conjuration ; celle-ci va tout découvrir à la Reine, VI, 325.

Lune (Pierre de), arragonais, est élu pape à Avignon, et prend le nom de Benoît XIII ; sa conduite change avec sa position, VI, 237. Traîne en longueur la négociation entamée avec les ducs de Bourgogne, de Berri et d’Orléans, 238. Se retire dans le château d’Avignon, d’où il trouve ensuite moyen de s’échapper, 239.

Lunebourg (le comte de) est arrêté et conduit à la Bastille pour avoir levé les armes sur le duc de Guise, XXXII, 220.

Lunettes composées d’un tuyau long d’environ un pied, inventées par un lunetier de Midelbourg en Zélande, XLVIII, 251.

Lurcy, secrétaire du connétable de Bourbon, parcourt la Normandie pour disposer cette province à recevoir les Anglais, XVII, 61.

Lusignan (Hugues de), comte de La Marche, s’oppose au gouvernement de Blanche de Castille, II, 23. Il tente de vaines entreprises contre cette princesse, 43. Vient se soumettre au Roi, et lui livre les places d’Issoudun et de Langeais, 45. Pousse le comte de Bretagne à la révolte, 54. Se met à la tête d’une nouvelle ligue ; fait entourer par ses troupes la ville de Poitiers, où étoit Louis IX, 71. Est déconcerté par les reproches de ce prince ; se rend à Poitiers, paroît devant Alphonse frère du Roi, lui déclare qu’il ne le reconnoît plus pour son seigneur ; fait mettre le feu à la maison où il avoit logé, et se retire précipitamment ; n’ose tenir la campagne contre les troupes du Roi, 72. Négocie secrètement ; envoie l’aîné de ses fils solliciter son pardon ; obtient la paix ; à quelles conditions, 75. Est tué au débarquement de l’armée des croisés en Égypte, 103. (Tabl. du règ. de S. Louis.) Assiste à la fête donnée par le Roi à Saumur, 200. Assemble secrètement ses gens d’armes pour surprendre ce prince à Poitiers ; se ligue avec le roi d’Angleterre, et se rend en Gascogne devant le château de Taillebourg, 201. A de grands démêlés avec le roi d’Angleterre la nuit qui suivit leur entrée dans la ville de Saintes ; se rend prisonnier du Roi avec sa femme et ses enfans ; à quelles conditions il obtient la paix, 202. (Mém. de Joinville.)

Lusignan (le marquis de) fait sur Clérac une entreprise qui lui réussit, L, 529.

Lussan (le seigneur de) se distingue à la défense de Sienne, XXI, 220.

Luther (Martin) se livre en Saxe aux plus violens emportemens contre la vente des indulgences, XVII, 32. Causes éloignées de la réforme qu’il opère, 33. Caractère de ce réformateur ; comment son amour-propre le pousse à l’hérésie, 34. Profite de l’insouciance des principaux souverains pour prêcher sa doctrine ; met en question les points capitaux de la religion chrétienne, 44. Fait brûler publiquement à Wittemberg la bulle de condamnation prononcée contre lui, et les anciennes décrétales des Papes, 45. Frappé d’anathême, il redouble de fureur contre Léon X ; invective l’université de Paris, 46. Se marie à une religieuse, 75. Massacres en Allemagne, commis à l’aide de sa doctrine, 76. (Introd.) — Causes de son hérésie ; ses progrès ; comment il étoit facile de l’étouffer, XXIII, 420. Obstacles qui s’opposent à la réunion des églises divisées, 423. Il n’y a que la voie des armes qui puisse ruiner les hérétiques, 428. (Mém. de Tavannes.)

Lux (le baron de) conseille au marquis d’Ancre de demander un gouvernement ou une place forte, L, 199. Travaille à faire donner la Bourgogne à M. du Maine, et à ôter Amiens à M. le grand, 201. Est tué par le chevalier de Guise, 204. Son fils voulant le venger est aussi tué en duel, 207. Détails curieux sur ce duel, 208.

Luxembourg (Jean de), neveu du comte de S.-Paul, est fait chevalier à la bataille de S.-Remy, VII, 255. Défend la ville d’Arras contre les troupes du Roi, 263. Fait le siége de Roye en Vermandois, 316. Reçoit cette ville à composition, 317. Réclame en vain les prisonniers dauphinois que les Anglais ont faits malgré le sauf-conduit qu’il leur a donné, 318. Prend possession du château de Coucy, 321. Prend d’assaut le château d’Alibaudière ; danger qu’il court en cette occasion, 322. Assiége de nouveau cette forteresse ; y est blessé ; est ramené à Troyes, 324. Est blessé au combat d’Abbeville, 348. Assiége le château de Quennoy, dont il se rend maître ; soumet Louroy, Araines, 357. Envoie messire Hue à la poursuite des Dauphinois, 358. Détails sur cette poursuite, 359. (Mém. de Fenin.) — Il fait conduire la Pucelle au château de Beaurevoir, où sa femme adoucit le malheur de la prisonnière, VIII, 288. La livre moyennant 10,000 livres à Cauchon, évêque de Beauvais, 289. (Suppl. aux Mém. sur J. d’Arc.) — Il ne veut point être compris au traité de paix d’Arras ; reste attaché aux Anglais ; ses forces, son caractère, IX, 288. Il joûte au mariage du duc de Bourgogne, X, 340. (La Marche.)

Luxembourg (Jacques de) commande l’aile gauche à la bataille de Grave, X, 144. Tombe sur les Gantois, et les force à reculer, 147. Joûte au mariage du duc de Bourgogne, 350.

Luxembourg (Louis de), évêque de Térouane, fait enterrer les guerriers tués à la bataille d’Azincourt, VII, 278. (Mém. de Fenin.) — Chancelier de France pour les Anglais, reste à Paris pendant l’absence du duc de Bedfort, VIII, 213. (Mém. conc. la Puc.)

Luxembourg (le duc de), envoyé par Henri IV auprès du Pape, reçoit la défense de s’approcher de Rome ; il écrit à Sixte-Quint, et parvient à lui donner une juste idée des affaires de France, XX, 235. (Introd.) XXXVI, 193. — XXXIX, 312. Il obtient une audience du Pape, et l’éclaire sur l’état de la France, XL, 87. Se retire de Rome après la mort de Sixte V, 91. Revient trouver le Roi à Chartres ; écrit au nouveau Pape une lettre sur les affaires de France ; texte de cette lettre, 192. Est envoyé à Rome de la part du Roi pour rendre à S. S. témoignage de respect et de dévotion, XLIII, 401. (Mém. de Cayet.) — Publie en son nom, et au nom de tous les princes et officiers de la couronne, une lettre adressée au Pape pour le détromper sur les mauvais desseins de la Ligue, XLVI, 150. (Mém. de L’Estoile).

Luxembourg (Franç. de), pressé par le Roi d’épouser son ancienne maîtresse Renée de Châteauneuf, obtient un délai de trois jours, et se retire en diligence de la cour, XLV, 113.

Luxembourg (Sébastien de) est frappé d’un coup de mousquet au siége de S.-Jean-d’Angély, au moment où il se moque des huguenots, XLV, 67.

Luy (le capit.), à la tête de 300 Suisses, opère une belle retraite devant le marquis de Malespine, XXIX, 94.

Luynes (Honoré d’Albret, seign. de), remet la ville de Pont-Saint-Esprit sous l’obéissance du Roi, XLV, 145. Vers à cette occasion, 146.

Luynes (M. de) est nommé par le Roi pour avoir soin de ses oiseaux, L, 138. Gagne l’affection du prince, 268. Obtient le château d’Amboise par le moyen de Sauveterre, 270. Est envoyé à la frontière avec une lettre du Roi pour recevoir l’Infante devenue reine de France, 317. Achète la capitainerie du Louvre pour pouvoir y loger, 341. Se décide à se défaire du maréchal d’Ancre, et se lie dans ce dessein avec M. de Vitry, 342. Ses irrésolutions, 363. Deageant, Marsillac et Tronçon, ses principaux confidens, le rassurent et l’encouragent ; difficultés de l’entreprise, 364. Assemble avec M. de Vitry ceux dont il est résolu de se servir pour l’exécution ; leurs noms, 374. Après la mort du maréchal d’Ancre il fait rappeler les anciens ministres, 377. Est blâmé par beaucoup de gens de la manière dont il s’est défait de son rival, 381. Prend en main le gouvernement des affaires, 382. Change le confesseur du Roi ; fait congédier plusieurs autres personnes attachées à la cour par leurs fonctions, 386. Oublie tous ses anciens amis, 387. Traite aussi mal la Reine mère à Blois qu’à Paris, 392. Fait rendre un arrêt du conseil portant rétablissement entier de l’exercice de la religion catholique dans tout le Béarn, et des ecclésiastiques dans tous leurs biens, 395. Fait renouveler l’édit des duels, 397. Songe à se marier à madem. de Montbazon ; lui fait donner auparavant le tabouret, 399. Fait assembler les notables à Rouen, 405. Fait nommer l’évêque de Paris cardinal, 414. Envoie M. de Modène en Piémont, pour voir si les Espagnols exécutent le dernier traité ; songe à marier la seconde sœur du Roi au prince de Piémont, 415. Fait donner à son frère M. Cadenet, et à M. Du Vernet son beau-frère, la garde de M. le prince au bois de Vincennes ; fait donner à M. du Maine le gouvernement de Guyenne et le Château-Trompette, 419. Prend pour lui le gouvernement de l’Île de France avec celui de Soissons, 420. Sa conduite envers la Reine mère, 424. Fait tout ce qu’il peut pour retenir M. d’Épernon à Metz, 432. Envoie faire à la Reine mère des protestations de service fort expresses, 433. Son étonnement et son embarras à la nouvelle de l’évasion de la Reine mère, 436. Mesures de précaution qu’il prend, de l’avis du chancelier et du président Jeannin, 437. Se rassure par les rapports qui lui viennent sur les dispositions des provinces, 439. Envoie l’évêque de Luçon à Angoulême auprès de la Reine mère, contre l’avis de ses confidens et des ministres, 442. Perd l’occasion de ruiner la Reine et ses propres ennemis ; conclut un traité désavantageux, 443. Fait proposer une entrevue à la Reine mère avec le Roi, 447. Son entrevue avec elle, 448. Ses visites à l’évêque de Luçon ; comment ils se séparent, 449. Il se fait donner le gouvernement de Picardie et le château de Ham ; donne à M. de Montbazon le gouvernement de l’Île de France ; achète Boulogne et Calais, etc., 451. Conseille au Roi de remettre M. le prince en liberté ; va le chercher lui-même à Vincennes, 453. Se fait créer duc et pair, 454. Assure en particulier les Espagnols que le Roi favorisera l’Empereur en tout ce qu’il pourra contre l’électeur palatin, 456. Laisse au chapitre de l’ordre du Saint-Esprit le pouvoir de créer de nouveaux chevaliers ; pourquoi, 459. Fait recevoir le premier après les ducs le comte de Rochefort son beau-frère ; est député avec M. le prince auprès de l’assemblée de Loudun pour la faire séparer, 460. Ses alarmes en apprenant la ligue qui se forme contre lui ; il fait proposer à la Reine mère une nouvelle entrevue, 462. Fait envoyer en Allemagne le comte d’Auvergne et mess. de Béthune et de Préaux pour y favoriser la ligue catholique, 463. Envoie M. de Blainville auprès de la Reine mère pour tenter encore les voies de la douceur, 466. Fautes qu’il commet, 467. Marie son plus jeune frère M. de Brantès avec l’héritière de Luxembourg, 468, et madem. de Combalet sa nièce avec M. de Canaple, second fils de M. de Créquy ; avantages faits à M. de Canaple ; d’après les avis de M. le prince, il prend de sages mesures contre les entreprises des partisans de la Reine mère, 469. Dispose le Roi, malgré toutes les oppositions qu’on y fait, à consentir aux offres de la Reine mère, 479. Pourquoi il consent ensuite à ne point attendre les députés envoyés à la Reine, 481. Après l’affaire du Pont-de-Cé renvoie à la Reine tous les prisonniers de sa maison et tous les drapeaux où sont ses armes, 488. Voit souvent M. l’évêque de Luçon à Brissac, 490. Fait donner le gouvernement de Blaye à M. de Brantès, 492. Envoie en Béarn à M. de La Force offrir les meilleures conditions, 494. Comment il est poussé à la guerre, contre son inclination, par les protestans, par ses amis, et par le Roi lui-même, 499. Mène le Roi en Picardie visiter les places fortes, 501. Se fait nommer connétable, 502. Se décide à aller faire le siége de Montauban, 516. Noue une conférence avec M. de Rohan, 523. Mort de M. de Luynes ; circonstances sur sa maladie, 525. Son caractère, 526. Il réunit quelque temps les sceaux à la connétablie, 527.

Luzarche (le capit.) défait 400 Bourguignons près de Moncornet dans les Ardennes, XXXI, 32.

Lyoux (le capit.), gouverneur d’Albe, défait un parti d’ennemis près de cette ville, XXX, 136.