Table générale et analytique, 1re série/I

◄  H
J  ►

I

Iacynthe, polonais, est canonisé par Clément VIII, et mis au catalogue des saints, XLII, 408 et suiv.

Ibarra (don Diégo d’) est chargé par le prince de Parme de traiter avec le président Jeannin du mariage de l’infante d’Espagne avec un prince français de la Ligue, XLI, 6. Extraits de ses lettres au roi d’Espagne, 20 et suiv. Sa politique est de diviser les ligueurs, et de les détourner du duc de Mayenne, 207.

Idiaques (Alfonse d’), commandant la cavalerie espagnole, est fait prisonnier en Franche-Comté par les troupes du Roi, XLIII, 46.

Illiers (Florent d’) : ancienneté et noblesse de sa famille ; d’où l’on suppose qu’elle tire son nom, VIII, 571. Les seigneurs de ce nom étoient aux premiers rangs de l’ancienne chevalerie de France environ l’an 900, 572. Leur alliance avec la maison de Vendôme ; Florent d’Illiers, pet.-fils du haut et puissant cheval. Geoffroy d’Illiers, commence à paroître au temps que Charles VII devient héritier de la couronne, 573. Il est chargé par ce prince d’une compagnie d’ordonnance, et fait gouverneur de Châteaudun, 574. Entretient correspondance avec Dunois, renfermé dans Orléans, 575. Tantôt attaque les Anglais, tantôt coupe leurs communications avec le pays Chartrain et le Perche ; erreur de l’auteur des Mémoires relative aux troupes du Roi, 576. Florent rassemble le plus de monde qu’il peut, se joint à la petite armée du Roi, entre dans Orléans avant la Pucelle ; cette entrée n’est mentionnée par aucune chronique du temps, 577. Le nom d’Illiers donné à une des rues d’Orléans en mémoire des faits d’armes et des services rendus à cette ville par Florent, 578. Il retourne à Châteaudun renforcer la garnison et rassurer les bourgeois ; est reçu avec tant de joie et d’applaudissement, qu’une fête publique est instituée et se renouvelle tous les ans en son honneur, 579. Forme une entreprise sur la ville de Chartres, l’exécute par le moyen des intelligences qu’il a dans cette place, 580. Comment il y entre et en chasse les Anglais et les Bourguignons, 581. Dunois et les seigneurs de Gaucour et de Saveuse le secondent vivement ; plus tard il défend Louviers en Normandie, se signale à la prise du pont de Meulan, 582. Assiége la grosse tour de Verneuil, prend les châteaux de Neubourg et de Beaumenil ; est nommé gouverneur et bailli de Chartres ; meurt presque en même temps que Charles VII ; son frère Miles ou Milon est pourvu de l’évêché de cette ville, 583, et employé en diverses ambassades importantes ; preuves de la piété de cette famille laissées dans presque toutes les églises de la province ; René d’Illiers, le septième fils de Florent, est favorisé d’une nombreuse lignée, 584. Charles de Chantemesle, son troisième fils, continue avec éclat sa postérité masculine, qui s’est alliée aux plus puissantes maisons de France, et à celles du sang royal d’Angleterre et d’Écosse, 585.

Images de cire placées par les ligueurs sur les autels de Paris et représentant Henri III, lesquelles étant piquées, doivent causer la mort du Roi, XLV, 390.

Imbercourt (le seigneur d’), du conseil particulier de Marie, duchesse de Bourgogne. (Voyez l’art. Hugonet.)

Imerguet (Louis de Comtes, dit), est donné pour page à Jeanne d’Arc, VIII, 157.

Imprimerie : quand elle fut inventée, et par qui. Opinions diverses à ce sujet, XII, 1.

Incendie causé par une querelle entre les Grecs et les Latins, lequel brûle un quartier de Constantinople, I, 240. Autre incendie, 274.

Inchy (Baudouin de Gavres, seign. d’), gouverneur de Cambray, reçoit avec de grands honneurs la reine de Navarre ; se plaît avec elle, et l’accompagne jusqu’à Namur, XXXVII, 106.

Iney (le seign. d’) est fait prisonnier après la bataille de Montlhéry, X, 237.

Innocent III, pape, aide Frédéric à monter sur le trône de Naples, II, 63.

Innocent IV, pape, offre de donner satisfaction à l’emper. Frédéric II, et de s’en rapporter à l’arbitrage des princes chrétiens ; conclut un traité favorable à ce prince, II, 78. Fait une dernière tentative pour obtenir la paix ; informé que 300 chevaliers veulent l’enlever, se rend secrètement à Civita-Vecchia ; débarque à Gênes, demande un asyle en France, et va trouver le Roi à Cîteaux, 79. Se retire à Lyon, ville relevant alors de l’Empire ; y convoque un concile général, 81, dans lequel il accuse Frédéric d’hérésie et de sacrilége, d’avoir peuplé de Sarrasins une ville du royaume de Naples, d’entretenir des concubines de cette nation, et d’avoir manqué à toutes ses promesses ; le déclare privé de tout honneur et dignité, délie ses sujets du serment de fidélité, et écrit aux électeurs de choisir un autre chef, 85. Rend nul l’établissement d’une commission nommée par les barons de France pour empêcher tout recours à un juge ecclésiastique, hors les cas d’hérésie, de mariage ou d’usure, et pour juger même de la validité d’une excommunication, 89. Offre à Ch. d’Anjou le royaume de Sicile, en donne ensuite l’investiture à Edmond, fils du roi d’Angleterre, 120. Meurt de douleur en apprenant la défaite de ses troupes à Nocera, 121.

Innocent VIII, pape, envoie deux légats auprès du roi de France pour demander l’élargissement des évêques de Montauban et du Puy ; texte de la lettre dont les légats sont porteurs, XIV, 172.

Innocent IX, pape, témoigne le dessein de renoncer au parti de l’Espagne à des conditions raisonnables ; souffre que d’Ossat soit secrètement accrédité auprès de lui, XX, 258. (Introd.) — Favorise la Ligue, pour laquelle il promet 50,000 écus par mois, XL, 343. Nomme légat en France l’évêque de Plaisance Sega, auquel il envoie le chapeau de cardinal, 344. (Mém. de Cayet.) — Son origine, XLVI, 200. Promet de favoriser la Ligue et le roi d’Espagne ; confirme Sega légat en France ; lui envoie le chapeau de cardinal, 214. (L’Estoile.)

Innocent X, auparavant cardinal Pamphile, est élu pape ; détails sur cette élection, LI, 310 et suiv. S’étonne des plaintes que fait le cardinal Mazarin sur son élévation ; se brouille avec lui, se raccommode ensuite, 317. Se brouille de nouveau, 318. Conclut avec la France un traité par lequel il donne mainlevée aux Barberin de tous leurs biens, 322. Difficultés et lenteurs qu’il apporte à la promotion du frère de Mazarin à la dignité de cardinal, 323 et suiv. Cette promotion se fait au grand étonnement de la cour de Rome et des étrangers, 351.

Inondation arrivée à Nîmes, en Languedoc, l’année 1557, causée par un orage extraordinaire ; ravages et autres effets qu’elle produit, XXXII, 120.

Inquisition (tribunal d’) établi à Toulouse, II, 38.

Intendans de justice, appelés miss Dominici. Quelles étoient leurs attributions ; différence qu’il y avoit entre ces intendans, et les comtes envoyés pour rendre la justice et décider en dernier ressort, III, 62.

Irène, fille de Théodore Lascaris, épouse Jean-Ducas Vatace, I, 470.

Isaac l’Ange, prince allié des Comnène, succède à Andronic, et délivre son frère Alexis ; son caractère ; il est détrôné, et relégué dans un monastère, I, 25. En est retiré par l’eunuque Constantin, et remis sur le trône, 34. Sa mort, 47. (Notice.) — Est remis sur le trône par les habitans de Constantinople, 222. Réponse qu’il fait aux députés des princes croisés, qui le requièrent de ratifier les traités faits par son fils Alexis, 228. Prie les princes croisés d’aller prendre leurs logemens au-delà du port vers le Stenon, 230. Meurt de frayeur en apprenant que son fils est arrêté, et que Murtzuphle est proclamé empereur, 254. (Ville-Hardouin.)

Isaac, fils de Théodore Lascaris, refuse de reconnoître Vatace, et se rend à Constantinople, après avoir inutilement tenté d’enlever Eudoxie sa sœur, promise à Robert de Courtenay, I, 470. Marche contre Vatace, tombe en son pouvoir et a les yeux brûlés, 473.

Isabelle, fille de Louis IX, mariée au roi de Navarre, accompagne son mari à Tunis, II, 150. Périt à la fleur de l’âge aux îles d’Hières, 153.

Isabelle de France, sœur unique de Louis IX, fonde le couvent de Longchamps, dont elle meurt abbesse, II, 147. Ses vertus, sa piété ; on lui attribue plusieurs miracles, 148.

Isabelle d’Arragon, épouse de Philippe, fils de Louis IX, accompagne son mari à Tunis, II, 150. Meurt à Cosenza en Calabre, à son retour en Europe, 153.

Isabelle d’Angoulême épouse Jean-sans-Terre ; après la mort de ce roi, revient en France, se marie à Hugues de Lusignan ; son caractère ; sa haine contre Blanche de Castille et son fils Louis IX, II, 23. Pousse le comte de Bretagne à la révolte, 54. Détermine son fils le roi d’Angleterre à passer de nouveau en France, 71. Reproche à son mari de s’être laissé intimider par le Roi ; essaie de faire empoisonner Louis IX, 72. De dépit de n’avoir pu réussir, veut se donner la mort ; tombe dans une maladie grave ; devient en horreur aux Français, qui changent son nom en celui de Jézabel ; va recevoir le roi d’Angleterre, qui débarque à Royan ; l’encourage et le trompe par ses conseils, 73. Vient à Vendôme se jeter aux pieds de Louis IX, qui paroit ignorer son crime, 75.

Isabelle, fille de Philippe-le-Bel, femme d’Édouard II, roi d’Angleterre, et sœur de Charles-le-Bel, encourage les mécontens, que les excès des favoris du Roi révoltoient, IV, 78. Passe en France, et obtient de son frère que la Guyenne sera donnée au jeune Édouard ; refuse obstinément de retourner en Angleterre ; se réfugie dans le Hainaut, 79. Débarque avec des troupes en Angleterre ; assiége Édouard et son favori dans Bristol ; s’empare du pouvoir, qu’elle abandonne à son amant Mortimer, 80. Est reléguée en prison par son fils, et y meurt, 81.

Isabelle de Bavière vient à Amiens sous prétexte d’un pélerinage, et devient l’épouse du Roi, VI, 203. Sa beauté, son caractère ; décerne les prix dans un tournoi, 218. Montre beaucoup de goût pour son beau-frère, 219. Fait une entrée solennelle à Paris ; détails sur cette pompeuse cérémonie, 220. Sa conduite envers le Roi malade, 234. Devient un objet de haine et de mépris, 235. Continue d’afficher ses relations avec le duc d’Orléans ; vit avec Valentine dans une intimité apparente, 252. Fait décider qu’un grand conseil sera chargé du gouvernement de l’État, et que si le Roi meurt, l’autorité sera confiée à la Reine jusqu’à la majorité de son fils, 255. Consternée en apprenant l’assassinat du duc d’Orléans, elle se fait transporter auprès de son époux ; délibère sur les moyens de conserver sa puissance, 269. Profite d’un accès qui fait craindre pour la vie du Roi, pour s’emparer du pouvoir ; écarte Valentine ; fait déclarer dans un lit de justice que si le Roi mouroit, elle seroit à la tête du gouvernement, 272. Aidée du duc de Bretagne, enlève le Dauphin et se retire à Melun, 275. Assemble des troupes, 277. Entre dans Paris ; réunit un grand conseil, où il est déclaré au nom du Roi que l’autorité lui est remise, ainsi qu’au Dauphin, le Roi empêché ou absent, 278. Son découragement en apprenant la victoire du duc de Bourgogne sur les Liégeois, et les cris des Parisiens qui demandent son retour, 279. Va s’établir à Tours, où elle fait conduire secrètement le Roi, 280. Après la solennité de Chartres retourne à Paris, 282. Se retire à Melun avec le Dauphin, 283. Fait de foibles efforts pour sauver Montaigu, 285. Offre sa médiation, qui est acceptée, puis méprisée, 291. Veut se mettre à la tête des affaires, mais en est empêchée par le duc de Berri, 293. Irritée de l’enlèvement de son trésor, se rapproche du parti bourguignon, 299. Proteste vainement contre la violence que lui font les factieux, 308. Favorise secrètement le parti des princes, 312. Se fait transporter à Paris en litière, 323. Instruit les princes du danger qu’ils courent, 326. Prend la résolution de faire revenir le dauphin Jean, 328. Se retire dans le château de Vincennes ; y tient une cour brillante ; se livre à tous les raffinemens du luxe et de la volupté, 329. Luxe de cette cour décrit par Juvénal des Ursins ; elle est reléguée à Tours, 330, et délivrée par le duc de Bourgogne ; vient à Amiens et se déclare régente, 334. Déclare qu’elle n’entrera point dans Paris tant que le connétable et ses partisans existeront ; ces paroles deviennent le signal des massacres, 340. Fait une entrée triomphante dans Paris, 342. Publie un manifeste contre son fils à l’occasion de l’assassinat du duc de Bourgogne ; sollicite l’alliance des Anglais ; négocie avec le comte de Charolais, fils et successeur du duc de Bourgogne, 353. Se réunit à Arras avec ce prince, le roi Charles et Henri V ; y confirme le traité d’Arras, 355. Cherche en vain à partager la puissance ; devenue odieuse aux Anglais, est reléguée près de son époux ; déshonore sa vieillesse par sa haine contre son fils, 361. Meurt chargée de la haine publique ; est enterrée sans pompe, 362. Détails sur sa mort donnés par le Journal de Paris, VIII, 477.

Isabelle, fille de Charles VI, veuve de Richard II, épouse Charles, fils aîné du duc d’Orléans, VI, 263. Sa mort, 286.

Isabelle d’Autriche, seconde fille de l’empereur Maximilien II, épouse le roi Charles IX ; son éloge, XX, 140. Après la mort de son mari, elle se retire à Vienne dans un couvent qu’elle fonde ; plus tard, elle donne des secours à Marguerite de Valois, 174. (Introd.) — Est remise entre les mains de l’Empereur, XLV, 125. (L’Estoile.)

Isambert (frère), un des assesseurs des juges de la Pucelle, l’accompagne au lieu de son supplice, VIII, 306.

Ishaki, historien arabe. (Voir son Extrait au tom. III, p. 50.)

Isles (Jacq. des), procureur de Senlis et fou, veut tuer le Roi sur le Pont-Neuf, XLVII, 505.

Ismaël-Erreian, poëte arabe, fait des vers à l’occasion du siége de Tunis par le roi de France, III, 36, 53.

Issoire (bataille d’), livrée le même jour que la bataille d’Ivry, en 1590, entre les ligueurs et les royalistes, et gagnée par ces derniers ; détails, XL, 47 et suiv. ; noms des morts et des blessés, et prisonniers, 50.

Italie : la famine afflige toutes les provinces de ce pays, et surtout Rome, en 1591 ; détails à ce sujet, XL, 212. L’Italie est encore aflligée par une foule de bannis et de corsaires, 213.

Ive (le seign. d’), frère du seign. de Moyencourt, est tué au siége de Villebon, XIX, 235.

Ives de La Valle prend la croix, I, 104.

Iville (le capit.) est fait prisonnier au siége de S.-Paul, XIX, 235.

Ivon, échevin de La Rochelle, un des députés envoyés près du Roi pour être ouïs sur le refus que font les Rochellois de recevoir les jésuites, parle si librement que S. M. le traite de séditieux, XLVIII, 33.

Ivry (bataille d’), livrée par Henri IV au duc de Mayenne en 1590 ; détails sur cette bataille, XL, 29 et suiv. L’infanterie de la Ligue y est taillée en pièces, ou se rend ; noms des morts et blessés de part et d’autre, 35.

Izambert d’Azincourt tombe avec Robert de Bournonville sur les bagages des Anglais pendant la bataille d’Azincourt, et y jette l’effroi, VII, 276.