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Privez votre vit de son con,
Ou vous courez à votre perte.


Surtout, n’écoutez pas la bizarre dévote
Qui, pour l’amour de Dieu, laisse lever sa cotte.
Des bénins d’autrefois, moines et capucins,
Se vautraient saintement sur de telles putains :
On ne les approchait qu’en récitant la Bible ;
Tout, pour un séculier, devenait impossible.
Si, de telles catins, déployant votre ardeur,
Vous eussiez osé traiter en suborneur,
L’amant, le saint abbé, pour Dieu, sans nul égard,
Vous aurait, s’il eût pu traité comme Abailard ;
Chaque instant repassant son infernal grimoire,
Sur vous, sur votre race eut lancé monitoire ;
Et pour mieux assouvir sa haine et son courroux,
Il vous aurait damné ; tout au moins rendu fou.
Soyez donc sage, enfin, et renvoyez aux diables,
Ces cons que tant de mains ont rendus effroyables.


L’espion libertin séparateur de paragraphe
L’espion libertin séparateur de paragraphe

Air : De Figaro.

Pour le con d’une dévote,
Ne faites jamais un pas ;