« Page:L’espion libertin, 1882.djvu/58 » : différence entre les versions

 
(Aucune différence)

Dernière version du 21 octobre 2019 à 15:06

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 52 —

MARGUERITE DESLAURIERS

Dite l’Allemande ; rue des Noyers,
faubourg Saint-Jacques.

Elle fait son commerce partout ; tous les endroits lui sont Dons. On voit souvent cette dégoûtante courtisane rôder sous les vestibules du Palais : c’est une grosse dont la figure bourgeonnée dénote plutôt une servante de Priape qu’une prêtresse de Vénus.

Elle a pour amant un militaire qu’elle entretient ; elle aime un peu les femmes ; quelquefois même elle fait les avances : en un mot, méfiez-vous de ses astuces, elle ne peut qu’induire en erreur les honnêtes gens qui, trompés par ses dehors, se laisseraient prendre dans ses filets.

six francs.


L’espion libertin séparateur de fin de chapitre
L’espion libertin séparateur de fin de chapitre