« Page:Parnasse de la Jeune Belgique, 1887.djvu/19 » : différence entre les versions
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Pour la mieux écouter, tu tiens ton œil mi-clos, |
Pour la mieux écouter, tu tiens ton œil mi-clos, |
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Et tu sens dans mes bras comme une angoisse heureuse. |
Et tu sens dans mes bras comme une angoisse heureuse. |
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Voici le soir qui tombe, et le couchant vermeil |
Voici le soir qui tombe, et le couchant vermeil, |
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Comme un rideau de pourpre, où rutilent des flammes |
Comme un rideau de pourpre, où rutilent des flammes, |
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Se détachant des cieux, |
Se détachant des cieux, s’écroule dans les lames, |
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En les éclaboussant de rubis de soleil. |
En les éclaboussant de rubis de soleil. |
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Comme en de bleus miroirs, luisant sous ta paupière |
Comme en de bleus miroirs, luisant sous ta paupière, |
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Je regarde en tes yeux la mort de la lumière |
Je regarde en tes yeux la mort de la lumière, |
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Et |
Et l’écarlate orgueil du ciel agonisant ; |
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Et, dans ce reflet rouge, au fond de ta prunelle, |
Et, dans ce reflet rouge, au fond de ta prunelle, |
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Je vois mon cœur blessé qui |
Je vois mon cœur blessé qui s’est empreint en elle ; |
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Et qui, dans un baiser, |
Et qui, dans un baiser, l’a teinte de son sang. |
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