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amis chassés de France, ou têtes coupées sur l’échafaud, amie égorgée, violée et dont le cœur a été dévoré par des cannibales ! Si les égorgeurs de ce temps-là avaient su tout à fait leur métier de tortionnaires, loin de le lui enlever, ils auraient suspendu devant elle, nuit et jour, cet anneau d’or !
DE LA REINE. 85

Et les barbares, s’ils avaient su que la veuve de Louis XVI portait sur son cœur, dans un médaillon, les cheveux du Roi, et qu’elle les portait a ses lèvres, la nuit et le jour, avant sa prière, nul doute qu’ils n’eussent été chercher les cheveux du Roi sur le cœur de la Reine. Mais le ciel lui épargna cet outrage, le seul outrage que le ciel lui ait épargné.
amis chassés de France, ou têtes coupées

sur l’échafaud, amie égorgée, violée et dont
Chaque jour, à chaque instant, de nouveaux espions arrivaient pour troubler ce silence résigné, ces prières ardentes : c’étaient des architectes, c’étaient des brutes en bonnets rouges, bêtes féroces et menaçantes qui s’en venaient, le bonnet sur la tête, pour interroger les barreaux, les grilles, les {{sic2|verroux}},
le cœur a été dévoré par des cannibales !
Si les égorgeurs de ce temps-là avaient su
tout à fait leur métier de tortionnaires, loin
de le lui enlever, ils auraient suspendu devant
elle, nuit et jour, cet anneau d’or!
Et les barbares, s’ils avaient su que la veuve
de Louis XVI portait sur son cœur, dans un
médaillon, les cheveux du Roi, et qu’elle les
portait a ses lèvres, la nuit et le jour, avant
sa prière, nul doute qu’ils n’eussent été chercher
les cheveux du Roi sur le cœur de la
Reine. Mais le ciel lui épargna cet outrage, le
seul outrage que le ciel lui ait épargné.
Chaque jour, à chaque instant, de nouveaux
espions arrivaient pour troubler ce silence
résigné, ces prières ardentes c’étaient des
architectes, c’étaient des brutes en bonnets
rouges, bêtes féroces et menaçantes qui
s’en venaient, le bonnet sur la tête, pour interroger les barreaux, les grilles, les verroux,