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La Néologie débarrasse la langue de |
La Néologie débarrasse la langue de l’emploi |
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perpétuel de ces verbes auxiliaires |
perpétuel de ces verbes auxiliaires |
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dont la physionomie monotone pèche encore |
dont la physionomie monotone pèche encore |
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pure perte, |
pure perte, |
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<ref follow=p47>est faite, et que |
<ref follow=p47>est faite, et que l’impunité en ce genre, ne ferait que |
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doubler l’insolence du sot et du méchant. Puisque |
doubler l’insolence du sot et du méchant. Puisque |
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la paix est impossible, aiguisons nos armes : |
la paix est impossible, aiguisons nos armes : l’hypocrisie |
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est le plus dangereux des |
est le plus dangereux des vices ; ils n’ont pas de |
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quoi guérir leurs blessures, eux, comme je puis guérir |
quoi guérir leurs blessures, eux, comme je puis guérir |
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les miennes. Il est inutile d’être bon |
les miennes. Il est inutile d’être bon, modéré au |
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milieu de gens chez |
milieu de gens chez lesquels il est une certaine dose |
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de |
de perversité acquise, qui paraît mettre le comble |
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à leur perversité naturelle. Les méchants deviennent |
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leur |
leur propre dupe, en apprenant aux autres à les |
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imiter pour leur échapper : ils seront surpris de |
imiter pour leur échapper : ils seront surpris de trouver |
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enfin quelque habileté dans les bons qui |
enfin quelque habileté dans les bons qui vont |
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toujours de pied ferme ; car le méchant peut donner |
toujours de pied ferme ; car le méchant peut donner |
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des chaînes, s’il est |
des chaînes, s’il est puissant, mais il ne l’est jamais |
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assez pour rompre les siennes. Sans doute |
assez pour rompre les siennes. Sans doute on pardonnerait |
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à la vanité grossière ; mais doit- |
à la vanité grossière ; mais doit-on pardonner |
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à la méchanceté réfléchie ? |
à la méchanceté réfléchie ? |
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Il est donc une vengeance légitime que le philosophe |
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peut exercer sans haine et |
peut exercer sans haine et sans orgueil, uniquement |
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pour remettre l’équilibre dans la république |
pour remettre l’équilibre dans la république |
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des lettres. |
des lettres. Il n’est presque point de méchant qui |
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n’ait de soi une idée supérieure |
n’ait de soi une idée supérieure ; il faut lui prouver |
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que sa sottise égale au moins sa méchanceté ; il en |
que sa sottise égale au moins sa méchanceté ; il en |
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sera plus humilié alors |
sera plus humilié alors, que d’être convaincu de fausseté, |
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de perfidie et de scélératesse. </ref> |