« Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 7.djvu/25 » : différence entre les versions
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Pendant cinq |
{{c|Pendant cinq mois<ref>{{sc|Lettre}} 841. — 1. ''Cinq mois'' est une fausse date, qui est la conséquence nécessaire des erreurs que nous avons signalées au tome {{rom-maj|VI|}}, p. 184, note 25, et p. 470, note 1.</ref> que je fus encore à Paris, je fus tellement occupé des affaires de ma fille et des miennes, que je n’écrivis point à {{Mme}} de Sévigné, et je ne recommençai le commerce qu’à mon retour en Bourgogne.|fs=90}} |
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{{droite|À Bussy, ce 12{{e}} août 1680. |2.5|fs=85%}} |
{{droite|À Bussy, ce 12{{e}} août 1680. |2.5|fs=85%}} |
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{{sc|Je}} suis parti le 10{{e}} juillet de Paris, et je ne suis arrivé ici que le 2{{e}} de ce |
{{sc|Je}} suis parti le 10{{e}} juillet de Paris, et je ne suis arrivé ici que le 2{{e}} de ce mois<ref>2. Dans le manuscrit de la Bibliothèque impériale, on lit : « 2e août, » au lieu de « 2{{e}} de ce mois ; » à la ligne suivante : « à Liesse, » pour : « à Notre-Dame-de-Liesse. » — Bussy n’est pas d’accord avec lui-même. Dans la note 2 de la p. 508 du tome {{rom-maj|VI|}}, extraite d’un de ses manuscrits autographes, il est dit qu’il revint à Bussy le 21 juillet.</ref>, parce que j’ai été voir ma fille de Rabutin<ref>3. Voyez tome {{rom-maj|VI|}}, p. 517. — Notre-Dame-de-Liesse et Manicamp sont tous deux dans l’arrondissement de Laon.</ref> à Laon ; j’ai été à Notre-Dame-de-Liesse avec elle, et je l’ai laissée à Selles chez notre cousin de Rabutin, auprès de Reims, pour achever de faire faire l’estimation des biens de Manicamp, que le lieutenant général de Reims doit faire avec d’autres experts. |
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En arrivant ici avec ma fille de Coligny, elle reçut nouvelles que son fils étoit fort malade à Autun : nous y courûmes, et nous venons de le ramener en bonne santé. |
En arrivant ici avec ma fille de Coligny, elle reçut nouvelles que son fils étoit fort malade à Autun : nous y courûmes, et nous venons de le ramener en bonne santé. |
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Voilà, ma chère cousine, un compte exact que je vous rends de notre conduite, comme à ma bonne |
Voilà, ma chère cousine, un compte exact que je vous rends de notre conduite, comme à ma bonne amie<ref>4. Le manuscrit de la Bibliothèque impériale a seul la phrase suivante : « Ma fille de Coligny, etc. »</ref>. Ma fille de Coligny ne retournera à Paris qu’après Pâques pour le jugement de son affaire. Mandez-moi quand vous y retournerez, et quelles nouvelles vous avez de {{Mme}} de<section end="841"/> |
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{{sc|Lettre}} 841. — 1. ''Cinq mois'' est une fausse date, qui est la conséquence nécessaire des erreurs que nous avons signalées au tome {{rom-maj|VI|}}, p. 184, note 25, et p. 470, note 1. |
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2. Dans le manuscrit de la Bibliothèque impériale, on lit : « 2e août, » au lieu de « 2{{e}} de ce mois ; » à la ligne suivante : « à Liesse, » pour : « à Notre-Dame-de-Liesse. » — Bussy n’est pas d’accord avec lui-même. Dans la note 2 de la p. 508 du tome {{rom-maj|VI|}}, extraite d’un de ses manuscrits autographes, il est dit qu’il revint à Bussy le 21 juillet. |
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3. Voyez tome {{rom-maj|VI|}}, p. 517. — Notre-Dame-de-Liesse et Manicamp sont tous deux dans l’arrondissement de Laon. |
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4. Le manuscrit de la Bibliothèque impériale a seul la phrase suivante : « Ma fille de Coligny, etc. » |
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