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porte de l’antique château normand où il était retranché, la fameuse |
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devise que les Français touristes y vont contempler avec amour et |
devise que les Français touristes y vont contempler avec amour et |
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reconnaissance : ''Quod Sicilis placuit, Sperlinga sola negavit.'' On sait |
reconnaissance : ''{{lang|la|Quod Sicilis placuit, Sperlinga sola negavit.}}'' On sait |
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que Sperlinga fut la seule place qui refusa de livrer les Angevins au |
que Sperlinga fut la seule place qui refusa de livrer les Angevins au |
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temps des Vêpres-Siciliennes. Permis à nos compatriotes de lui en savoir |
temps des Vêpres-Siciliennes. Permis à nos compatriotes de lui en savoir |
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gré ; mais il est certain que ''Sperlinga'' n’avait pas fait alors acte de |
gré ; mais il est certain que ''Sperlinga'' n’avait pas fait alors acte de |
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patriotisme{{lié}}<ref>Quelque mal entendu que pouvait être, au point de vue du salut du pays l’hospitalité accordée aux Français par le château de Sperlinga, elle fut admirable de dévoûment et d’obstination. Réfugiés et protecteurs moururent de faim dans la forteresse plutôt que de se rendre.</ref> ; et que si l’officier des ''campieri'' regardait le |
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patriotisme[8] ; et que si l’officier des ''campieri'' regardait le |
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gouvernement actuel comme le vœu de la Sicile, il devait voir, dans le |
gouvernement actuel comme le vœu de la Sicile, il devait voir, dans le |
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''negavit'' de Sperlinga, une éternelle menace qui pouvait lui causer une |
''negavit'' de Sperlinga, une éternelle menace qui pouvait lui causer une |
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découragement absolu et une rage effrénée. Fra-Angelo ne les eut pas |
découragement absolu et une rage effrénée. Fra-Angelo ne les eut pas |
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plus tôt vus se mettre en mouvement, qu’il s’écria : « Le Piccinino est |
plus tôt vus se mettre en mouvement, qu’il s’écria : « Le Piccinino est |
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sauvé ! » Michel s’étonna qu’il |
sauvé ! » Michel s’étonna qu’il pût prendre tant de confiance en des |
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courages tout à l’heure si chancelants ; mais il vit bientôt que le |
courages tout à l’heure si chancelants ; mais il vit bientôt que le |
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capucin les connaissait mieux que lui. |
capucin les connaissait mieux que lui.<section end="l" /><section begin="li" /> |
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{{t2|LI.}} |
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{{c|{{Espacé|CATASTROPHE.}}}} |
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LI. |
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CATASTROPHE. |
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La forteresse de Sperlinga, réputée jadis imprenable, n’était plus dès |
La forteresse de Sperlinga, réputée jadis imprenable, n’était plus dès |
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calme, assis sur un banc de pierre, veillant mieux que ses gardiens. |
calme, assis sur un banc de pierre, veillant mieux que ses gardiens. |
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Déjà il avait entendu, dans le ravin, siffler un petit oiseau, et il |
Déjà il avait entendu, dans le ravin, siffler un petit oiseau, et il |
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avait reconnu, dans ce chant, inexact |
avait reconnu, dans ce chant, inexact à dessein, le signal de Malacarne. |
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Il travaillait patiemment à user, contre une pierre saillante, la corde |
Il travaillait patiemment à user, contre une pierre saillante, la corde |
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qui lui liait les mains. |
qui lui liait les mains. |
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que de savoir bien veiller. Il faut pour cela une intelligence active, |
que de savoir bien veiller. Il faut pour cela une intelligence active, |
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et celle du ''campiere'' était vide de toute pensée. Il croyait observer |
et celle du ''campiere'' était vide de toute pensée. Il croyait observer |
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parce qu’il ne ronflait pas. Cependant il ne fallait qu’un grain de |
parce qu’il ne ronflait pas. Cependant il ne fallait qu’un grain de sable roulant |