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Elle reprit d’une voix suave : |
Elle reprit d’une voix suave : |
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— C’est à Mme Gélif que j’ai l’honneur de parler ? Ici, la maison Leniotte |
— C’est à {{Mme}} Gélif que j’ai l’honneur de parler ? Ici, la maison Leniotte |
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et Brevet. Je viens chercher des compliments, madame… Vous voyez que tout |
et Brevet. Je viens chercher des compliments, madame… Vous voyez que tout |
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a marché à ravir, bien que nous ayions été prévenus un peu tard. Mon maître |
a marché à ravir, bien que nous ayions été prévenus un peu tard. Mon maître |
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Comment ! Je vous ai dérangée !… Mille pardons… Je n’aurais pas cru que vous |
Comment ! Je vous ai dérangée !… Mille pardons… Je n’aurais pas cru que vous |
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étiez déjà couchée… |
étiez déjà couchée… |
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<section begin="s2"/>[[File:Image1 page18-Duvernois - L'Amitié d'un grand homme, paru dans Je sais tout, 1919.djvu.jpg|center|500px|{{sc|C’était une lettre de Mme Chevêtrier. Il la lut, le cœur battant. « Mon cher, mon vieil ami, écrivait Mme Chevêtrier, vous m’avez dit l’autre jour}}]] |
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Fernand Bigalle se levait vers sept heures, consacrait dix minutes à la gymnastique |
Fernand Bigalle se levait vers sept heures, consacrait dix minutes à la gymnastique |
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en face de son courrier avec le soupir d’un débardeur devant une énorme cargaison |
en face de son courrier avec le soupir d’un débardeur devant une énorme cargaison |
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à décharger. Soupir tout de principe d’ailleurs, car il ne répondait jamais |
à décharger. Soupir tout de principe d’ailleurs, car il ne répondait jamais |
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aux lettres. |
aux lettres. Il les lisait avant de se mettre à écrire, car les flatteries monstrueuses |
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et les attaques véhémentes, dont il faisait ainsi sa pâture quotidienne, lui donnaient |
et les attaques véhémentes, dont il faisait ainsi sa pâture quotidienne, lui donnaient |
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des forces et tenaient son esprit en éveil. Cette fois, il alla droit à une |
des forces et tenaient son esprit en éveil. Cette fois, il alla droit à une |
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enveloppe où il crut reconnaître sa propre écriture… |
enveloppe où il crut reconnaître sa propre écriture… |
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C’était une lettre de Mme Chevêtrier. Il la lut, le cœur battant. |
C’était une lettre de {{Mme}} Chevêtrier. Il la lut, le cœur battant. |
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« Mon cher, mon vieil ami, écrivait Mme Chevêtrier, vous m’avez dit l’autre |
« Mon cher, mon vieil ami, écrivait {{Mme}} Chevêtrier, vous m’avez dit l’autre |
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soir : « Que ne donnerais*je pas pour revivre une soirée de janvier 1882 ? » |
soir : « Que ne donnerais*je pas pour revivre une soirée de janvier 1882 ? » |
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Nous avons à peu près revécu cette soirée-là. Il ne faut pas recommencer. Vous |
Nous avons à peu près revécu cette soirée-là. Il ne faut pas recommencer. Vous<section end="s2"/> |
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