« Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 6.djvu/506 » : différence entre les versions
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⚫ | Madame la Dauphine se met à courir les bêtes60 ; il ne sembloit pas qu’elle voulût faire tant de chemin pour les attraper61 : vous voyez comme les goûts changent62. Cela fait qu’on parle un peu de Madame ; sans cela, il n’en étoit plus question63 ; mais la chasse réunira ces deux branches de Bavière, depuis longtemps mal ensemble64. J’ai recommencé mon petit livre ; il m’occupe et me divertit fort agréablement ; je suis persuadée65 que vous |
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1680 |
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60. L’impression de Rouen (1726) ajoute : « dans les forêts. » |
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⚫ | Madame la Dauphine se met à courir les |
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61. Ce membre de phrase : « Il ne semble pas, etc., » n’est pas dans l’édition de Rouen (1726). — Celle de la Haye n’a pas les deux membres de phrase : « Cela fait, etc., » et « sans cela, etc., » qui manquent aussi dans le texte de Rouen et ne se trouvent que dans les éditions de Perrin. |
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63. « II n’en étoit plus de question. » (''Édition de'' 1754.) — La duchesse d’Orléans, Madame de Bavière, allait souvent à la chasse avec le Roi. Voyez au tome {{rom-maj|V|}} de l’''Histoire de France'' de M.{{lié}}Ranke, ses lettres à l’électrice Sophie de Hanovre, et en particulier (p. 283) celle du 10 octobre 1673, où elle dit que le Roi lui a fait écrire par Monsieur qu’il prétendait qu’elle allât à cheval à la chasse, deux fois par semaine, avec lui, « ce qui, ajoute-t-elle, sera fort à mon goût ; » et (p. 292, 294) celle du 15 décembre 1679, ou elle raconte que, se rendant en calèche à Versailles avec le Roi pour une partie de chasse, elle a profité de l’occasion pour l’entretenir de l’alliance projetée avec la branche électorale de Bavière, alliance qui agréait fort peu à Madame. |
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⚫ | 64. En 1621, la dignité électorale avait été enlevée à la branche palatine et transportée à la branche de Bavière. Les palatins redevinrent électeurs à la paix de Westphalie, par la création d’un nouvel électorat. Bussy écrit au marquis de Trichateau, à la date du 29 juin 1680 : « Monsieur de Bavière a donné en mariage à Madame la Dauphine, sa sœur, cinq ou six places que lui avoit usurpées le Palatin, c’est-à-dire un procès ; il est vrai que le Roi ne perd guère de ces sortes d’affaires-là. Le Palatin ayant refusé de les rendre au Roi, Sa Majesté prétend les prendre de force, et pour cet effet Montclar a assiégé le château de Falquembourg, et il est prêt à se rendre. » — Les deux éditions de Perrin (1737 et 1754) portent : « mais la chasse réunira peut-être ces deux branches de Bavière, si naturellement mal ensemble. » — La lettre finit ici dans l’édition de Rouen (1726). |
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65. « Il me divertit et m’occupe fort agréablement ; je suis bien |