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— Je veux bien, monsieur Stavolo, c’est un |
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grand honneur pour moi. |
grand honneur pour moi. |
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— Un honneur ! allons donc ! l’honneur est |
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de mon côté. |
de mon côté. |
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—Hé ! irez-vous bientôt au diable, vous autres ? |
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» cria l’oncle aux gens qui l’écoutaient |
— Hé ! irez-vous bientôt au diable, vous autres ? » cria l’oncle aux gens qui l’écoutaient |
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tout ébahis, car il craignait encore que la vue |
tout ébahis, car il craignait encore que la vue |
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du cercle n’inspirât la mauvaise idée à Yéri-Hans |
du cercle n’inspirât la mauvaise idée à Yéri-Hans |
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de recommencer. |
de recommencer. |
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Il boutonna sa veste, aida le grand canonnier |
Il boutonna sa veste, aida le grand canonnier |
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à passer les manches de son uniforme, |
à passer les manches de son uniforme, |
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dix, quinze, vingt hommes, toute la fête, hein, |
dix, quinze, vingt hommes, toute la fête, hein, |
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est-ce que nous aurions peur ? » |
est-ce que nous aurions peur ? » |
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Ainsi parla ce vieux fou, comme un enfant |
Ainsi parla ce vieux fou, comme un enfant |
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de six ans |
de six ans. |
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Le canonnier riait sans répondre ; mais la |
Le canonnier riait sans répondre ; mais la |
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vue de Margrédel l’attendrissait. Il boutonna |
vue de Margrédel l’attendrissait. Il boutonna |
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sa veste, et finalement il dit : |
sa veste, et finalement il dit : |
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« Mademoiselle Margrédel, maintenant que |
« Mademoiselle Margrédel, maintenant que |
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je suis vaincu par votre père, il ne faut pas |
je suis vaincu par votre père, il ne faut pas |
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avoir honte de danser avec moi. |
avoir honte de danser avec moi. |
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— De la honte ! s’écria l’oncle, je voudrais |
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bien voir cela ; est-ce que tu n’es pas le |
bien voir cela ; est-ce que tu n’es pas le plus |
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fort au collet ? De la honte ! Ecoute, Margrédel, |
fort au collet ? De la honte ! Ecoute, Margrédel, |
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le plus grand plaisir que tu puisses me faire, |
le plus grand plaisir que tu puisses me faire, |
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c’est de danser avec Yéri-Hans. Moi, je vais |
c’est de danser avec Yéri-Hans. Moi, je vais |
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boire un coup aux Trois Pigeons |
boire un coup aux ''Trois Pigeons'' Garde ma |
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fille, Yéri ; je reviendrai tout à l’heure. |
fille, Yéri ; je reviendrai tout à l’heure. » |
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Cet homme, autrefois si raisonnable, aurait |
Cet homme, autrefois si raisonnable, aurait |
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alors donné femme, enfant, maison et tout, |
alors donné femme, enfant, maison et tout, |
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pour être le plus fort du pays. Rien que d’y |
pour être le plus fort du pays. Rien que d’y |
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penser, encore aujourd’hui les |
penser, encore aujourd’hui les cheveux m’en |
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