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148 DE L’ATLANTIQUE
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DE L’ATLANTIQUE




avait plus entendu parler. Treemiss, nous dit-il, avait aussi considérablement souffert et n’avait pu obtenir aucune provision à Carlton où il se trouvait alors. Enfin, il nous donna peu d’espoir de trouver d’autres bisons, car, ajouta-t-il, on assure de tous cOtés qu’ils ont disparu.
avait plus entendu parler. Treemiss, nous dit-il, avait aussi considérablement souffert et n’avait pu obtenir aucune provision à Carlton où il se trouvait alors. Enfin, il nous donna peu d’espoir de trouver d’autres bisons, car, ajouta-t-il, on assure de tous cOtés qu’ils ont disparu.


Le lendemain matin, Gaytchi Mohkémarn partitA Iarechercbe des bêtes qu’il avait blessées ; lUnémontiayou alla enminer notre cache et voir s’il trouverait d’autre gibier ; Cheadle et son jeune compagnon demeurèrent au camp, pour couper du bois et préparer la viande.
Le lendemain matin, Gaytchi Mohkémarn partit à la recherche des bêtes qu’il avait blessées ; lUnémontiayou alla enminer notre cache et voir s’il trouverait d’autre gibier ; Cheadle et son jeune compagnon demeurèrent au camp, pour couper du bois et préparer la viande.


Le soir, le Chasseur étaU de retour. À sa grande surprise, il avait trouvé notre cache intacte. Le wolverène n’avait suivi notre piste que jusqu’à un mille de cet endroit, car il avait eu peur de s’exposer ainsi en pays ouvert. En effet, il est contraire aux mœurs de ces animaux de s’éloigner beaucoup de la forêt. Les loups, avaient mis une vraie fureur À attaquer notre gardemanger ; mais, bien qu’en plusieurs endroits ils eussent presque entièrement rongé nos troncs d’arbres, ils n’avaientpourtant pas réussi à pénétrer dans la place. Plus tard, Gaytchi Mohkémarn apparut ; il était couvert de sang et apportait une langue. Les quatre bisons étaient tombés sous ses coups. Il ne pensait pas qu’il y en eût d’autre dans un rayon de cent milles 1 Cheadle eut la louable prudence de lui acheter im_ediatement deux de ces anima.ux pour quelques livres de munitions et un peu de tabac.
Le soir, le Chasseur étaU de retour. À sa grande surprise, il avait trouvé notre cache intacte. Le wolverène n’avait suivi notre piste que jusqu’à un mille de cet endroit, car il avait eu peur de s’exposer ainsi en pays ouvert. En effet, il est contraire aux mœurs de ces animaux de s’éloigner beaucoup de la forêt. Les loups, avaient mis une vraie fureur À attaquer notre gardemanger ; mais, bien qu’en plusieurs endroits ils eussent presque entièrement rongé nos troncs d’arbres, ils n’avaientpourtant pas réussi à pénétrer dans la place. Plus tard, Gaytchi Mohkémarn apparut ; il était couvert de sang et apportait une langue. Les quatre bisons étaient tombés sous ses coups. Il ne pensait pas qu’il y en eût d’autre dans un rayon de cent milles 1 Cheadle eut la louable prudence de lui acheter im_ediatement deux de ces anima.ux pour quelques livres de munitions et un peu de tabac.