« Page:Sully Prudhomme - Œuvres, Poésies 1865-1866.djvu/216 » : différence entre les versions
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{{T3|SUR UN VIEUX TABLEAU}} |
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''À Alfred Ruffin.'' |
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{{Centré|{{sc|à alfred ruffin}}}} |
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{{t|C’|200}}{{sc|est}}, à peu près, Montmartre, en été, les dimanches |
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Jérusalem rayonne au loin ; |
Jérusalem rayonne au loin ; |
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Les gibets sont bien droits sur des dalles bien blanches ; |
Les gibets sont bien droits sur des dalles bien blanches ; |
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Le brin d’herbe est fait avec soin ; |
Le brin d’herbe est fait avec soin ; |
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Un fort joli sentier conduit à la montagne, |
Un fort joli sentier conduit à la montagne, |
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Ceux-ci viennent, ceux-là s’en vont ; |
Ceux-ci viennent, ceux-là s’en vont ; |
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Une fillette a l’air de dire à sa compagne : |
Une fillette a l’air de dire à sa compagne : |
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« Viens-tu voir là-haut ce qu’ils font ? » |
« Viens-tu voir là-haut ce qu’ils font ? » |
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On sent la cruauté des fêtes triviales : |
On sent la cruauté des fêtes triviales : |
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Sous les mourants verts et ridés, |
Sous les mourants verts et ridés, |
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Des soldats efflanqués aux lèvres joviales |
Des soldats efflanqués aux lèvres joviales |
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Se penchent sur un coup de dés. |
Se penchent sur un coup de dés. |
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