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dit que lorsque {{Hwp|Jésus-Christ|Jésus}} avait été attaché à la croix, il s’était trouvé doué d’une miraculeuse apathie d’esprit et de corps, laquelle le rendit insensible aux douleurs qu’il paraissait souffrir. D’autres assurèrent que le règne temporel de mille ans, réservé au {{Hwp|Messie|Messie}} dans son royaume de la nouvelle {{Hwp|Jérusalem|Jérusalem}}, le dédommagerait amplement de ses angoisses réelles mais passagères. Enfin on laissa entrevoir que s’il souffrit, il avait mérité de souffrir<ref>Les hérétiques abusèrent de cette exclamation douloureuse de {{Hwp|Jésus-Christ|Jésus-Christ}} : « Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné ? » {{Hwp|Jean-Jacques Rousseau|Rousseau}}, qui a fait un parallèle éloquent, mais peu convenable de Jésus-Christ et de {{Hwp|Socrate|Socrate}}, oublie que le philosophe mourant ne laisse pas échapper un mot d’impatience et de désespoir. Ce sentiment peut n’être apparent que dans le Messie ; et on a dit avec raison que ces paroles si mal sonnantes n’étaient que l’application d’un psaume ou d’une prophétie.</ref> ; que la nature humaine n’est jamais absolument parfaite, et que la croix et la passion purent servir à expier les transgressions vénielles du fils de Joseph avant son union mystérieuse avec le fils de Dieu. |
dit que lorsque {{Hwp|Jésus-Christ|Jésus}} avait été attaché à la croix, il s’était trouvé doué d’une miraculeuse apathie d’esprit et de corps, laquelle le rendit insensible aux douleurs qu’il paraissait souffrir. D’autres assurèrent que le règne temporel de mille ans, réservé au {{Hwp|Messie|Messie}} dans son royaume de la nouvelle {{Hwp|Jérusalem|Jérusalem}}, le dédommagerait amplement de ses angoisses réelles mais passagères. Enfin on laissa entrevoir que s’il souffrit, il avait mérité de souffrir<ref group=au>Les hérétiques abusèrent de cette exclamation douloureuse de {{Hwp|Jésus-Christ|Jésus-Christ}} : « Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné ? » {{Hwp|Jean-Jacques Rousseau|Rousseau}}, qui a fait un parallèle éloquent, mais peu convenable de Jésus-Christ et de {{Hwp|Socrate|Socrate}}, oublie que le philosophe mourant ne laisse pas échapper un mot d’impatience et de désespoir. Ce sentiment peut n’être apparent que dans le Messie ; et on a dit avec raison que ces paroles si mal sonnantes n’étaient que l’application d’un psaume ou d’une prophétie.</ref> ; que la nature humaine n’est jamais absolument parfaite, et que la croix et la passion purent servir à expier les transgressions vénielles du fils de Joseph avant son union mystérieuse avec le fils de Dieu. |
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{{HdcerHors|La divine incarnation d’Apollinaire.|ch47.7}} |
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