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{{HdcerHors|Attale est dégradé par Alaric. A. D. 410.|ch31.21}}
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Mais il existe, dit l’historien {{Hwp|Procope de Césarée|Procope}}, une Providence<ref>Procope, ''De bell. vandal.'', l. {{rom2|I|1}}, c. 2.</ref> qui protège l’innocence et la sottise ; et elle ne pouvait raisonnablement refuser son secours à Honorius. Au moment où, incapable d’une entreprise sage ou hardie, il méditait une fuite honteuse, un renfort de quatre mille vétérans entra dans le port de Ravenne. L’empereur confia la garde des murs et des portes de la ville à ces braves étrangers, dont la fidélité n’était point corrompue par les intrigues de la cour ; et son sommeil cessa d’être<ref follow=p64>{{tiret2|mu|tiler}} Honorius avant de l’envoyer en exil ; mais cette assertion de {{Hwp|Zosime (historien)|Zosime}} est contredite par le témoignage plus impartial d’{{Hwp|Olympiodore de Thèbes|Olympiodore}}. Il impute cette proposition odieuse à la bassesse et peut-être à la perfidie de Jovius, et assura qu’elle fut absolument rejetée par Attale.</ref>
Mais il existe, dit l’historien {{Hwp|Procope de Césarée|Procope}}, une Providence<ref group=ae>Procope, ''De bell. vandal.'', l. {{rom2|I|1}}, c. 2.</ref> qui protège l’innocence et la sottise ; et elle ne pouvait raisonnablement refuser son secours à Honorius. Au moment où, incapable d’une entreprise sage ou hardie, il méditait une fuite honteuse, un renfort de quatre mille vétérans entra dans le port de Ravenne. L’empereur confia la garde des murs et des portes de la ville à ces braves étrangers, dont la fidélité n’était point corrompue par les intrigues de la cour ; et son sommeil cessa d’être<ref group=ae follow=p64>{{tiret2|mu|tiler}} Honorius avant de l’envoyer en exil ; mais cette assertion de {{Hwp|Zosime (historien)|Zosime}} est contredite par le témoignage plus impartial d’{{Hwp|Olympiodore de Thèbes|Olympiodore}}. Il impute cette proposition odieuse à la bassesse et peut-être à la perfidie de Jovius, et assura qu’elle fut absolument rejetée par Attale.</ref>