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réservé, elle s’était ·dit : Il est un peu sacristain, ce garçon ! - mais
réservé, elle s’était ·dit : Il est un peu sacristain, ce garçon ! mais
le dimanche, Etienne n’avait pas paru aux Vêpres et elle avait su
le dimanche, Étienne n’avait pas paru aux Vêpres et elle avait su
qu’il s’y rendait rarement, se contentant d’assister à la messe.
qu’il s’y rendait rarement, se contentant d’assister à la messe.
Alors, une autre idée lui était venue : il a beaucoup d’expérience
Alors, une autre idée lui était venue : il a beaucoup d’expérience
avait-elle conclu ; il connait les femmes et cherche à savoir ce dont
avait-elle conclu ; il connait les femmes et cherche à savoir ce dont
je suis capable. - C’est à la suite de cette réflexion que Gyp avait
je suis capable. C’est à la suite de cette réflexion que Gyp avait
_remplacé Lamartine et qu’Eliane avait tenté de la valse et de la
remplacé Lamartine et qu’Éliane avait tenté de la valse et de la
cigarette. Les petits trucs ne prenaient pas. La froideur du marquis
cigarette. Les petits trucs ne prenaient pas. La froideur du marquis
se mêlait inême, à certains jours, d’un peu d’ironie. Eliane s’appliquait
se mêlait même, à certains jours, d’un peu d’ironie. Éliane s’appliquait
à ne rien laisser pal’altre de son dépit. Du reste on s’en
à ne rien laisser paraître de son dépit. Du reste on s’en
inquiétait peu autour d’elle. Son beau-frère ne comprenait rien
inquiétait peu autour d’elle. Son beau-frère ne comprenait rien
aux subtilités du flirt ; le n1ariage était à ses yeux une bonne institutionbourgeoise,
aux subtilités du flirt ; le n1ariage était à ses yeux une bonne institution bourgeoise,
trèspratique ettrès confortable. Madamed’Alluin
très pratique et très confortable. Madame d’Alluin
avait l’esprit si charitable que dans sa crainte des jugen1ents témé-•
avait l’esprit si charitable que dans sa crainte des jugements téméraires,
raires, elle trouvait tout le n1onde parfait et pensait toujours que
elle trouvait tout le monde parfait et pensait toujours que
tout allait pour le mieux. Quant à la n1arquise, ne connaissant
tout allait pour le mieux. Quant à la marquise, ne connaissant
de la nature de son fils que les dehors modérés et rien des ardeurs
de la nature de son fils que les dehors modérés et rien des ardeurs
secrètes, elle ne s’alarmait point qu’il fut si long à se troubler.
secrètes, elle ne s’alarmait point qu’il fut si long à se troubler.
Rien ne pressait du l’este. Ce qu’elle avait voulu c’était le mettre à
Rien ne pressait du reste. Ce qu’elle avait voulu c’était le mettre à
même d’apprécier « cette petite » et vraiment pouvait-on vivre auprès
même d’apprécier « cette petite » et vraiment pouvait-on vivre auprès
d’elle sans l’apprécier ? Des doigts de fée, des yeux pleins de
d’elle sans l’apprécier ? Des doigts de fée, des yeux pleins de
malice, de l’esprit de répartie, un bon cœur........... tout pour elle.
malice, de l’esprit de répartie, un bon cœur… tout pour elle.
Eliane s’était appliquée à conquérir sa future belle-mère par des
Éliane s’était appliquée à conquérir sa future belle-mère par des
moyens autres que ceux dont elle employait en vain la séduction
moyens autres que ceux dont elle employait en vain la séduction
sur Etienne. Sous le regard de la marquise, elle avait pansé une
sur Étienne. Sous le regard de la marquise, elle avait pansé une
vieille fem1ne, confectionné un gâteau d’amandes et regarni un
vieille femme, confectionné un gâteau d’amandes et regarni un
chapeau.
chapeau.