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:''Exploration archéologique de la Galatie et de la Bithynie, d’une partie de la Mysie, de la Phrygie, de la Cappadoce et du Pont, exécutée en 1861 et publiée sous les auspices du ministère de l’instruction publique'', par M. George Perrot, ancien membre de l’École d’Athènes, M. Edmond Guillaume, architecte du gouvernement, et M. Jules Delbet, docteur en médecine, 2 vol. in-folio (texte et atlas), Paris 1872 ; Didot.
:''Exploration archéologique de la Galatie et de la Bithynie, d’une partie de la Mysie, de la Phrygie, de la Cappadoce et du Pont, exécutée en 1861 et publiée sous les auspices du ministère de l’instruction publique'', par M. George Perrot, ancien membre de l’École d’Athènes, M. Edmond Guillaume, architecte du gouvernement, et M. Jules Delbet, docteur en médecine, 2 vol. in-folio (texte et atlas), Paris 1872 ; Didot.


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La Vénus de Médicis est l’exemple le plus frappant des transformations de l’idée religieuse incarnée dans les symboles et dans les œuvres d’art. Sa beauté et sa sainteté, si différentes aux divers âges, ne disent rien de plus que notre amour et notre vénération pour la mère des mortels et des immortels. Plus l’idéal religieux de notre race s’est purifié et spiritualisé, plus le symbole de sa foi et de sa tendresse s’est ennobli et embelli. Toutefois, comme celle du langage, la création religieuse est chose obscure et inconsciente ; l’antique simulacre évoqué par l’art des ancêtres subsiste et se perpétue, mais le sens primitif se perd souvent, surtout quand un culte passe d’une race à une autre race. De nouvelles croyances se substituent alors aux anciennes sans que le symbole ait même été modifié dans sa forme consacrée.
La Vénus de Médicis est l’exemple le plus frappant des transformations de l’idée religieuse incarnée dans les symboles et dans les œuvres d’art. Sa beauté et sa sainteté, si différentes aux divers âges, ne disent rien de plus que notre amour et notre vénération pour la mère des mortels et des immortels. Plus l’idéal religieux de notre race s’est purifié et spiritualisé, plus le symbole de sa foi et de sa tendresse s’est ennobli et embelli. Toutefois, comme celle du langage, la création religieuse est chose obscure et inconsciente ; l’antique simulacre évoqué par l’art des ancêtres subsiste et se perpétue, mais le sens primitif se perd souvent, surtout quand un culte passe d’une race à une autre race. De nouvelles croyances se substituent alors aux anciennes sans que le symbole ait même été modifié dans sa forme consacrée.