« Paroisse Saint-Michel de Bordeaux. Restauration de la tour isolée » : différence entre les versions

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mémoires de travaux, des notes de sommes payées pour la confection des ouvrages, des procès-verbaux en idiome national sur
les altérations et restaurations qu'a pu subir le monument. Ils ont
constaté ( et le fait s'est conservé par tradition dans la mémoire
des habitants de Bordeaux ) qu'à la suite d'une sédition, la démolition de cette tour fut ordonnée par Louis XIV, ce qui consterna
la ville entière, et particulièrement la paroisse de Saint-Michel, qui
était en réalité la véritable ville de Bordeaux d'alors ; elle résista,
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La tour de Saint-Michel appartient par son style à l'art du
XVeXV{{e}} siècle. La date connue de sa construction est parfaitement
d'accord avec celle qu'indique le caractère de son architecture.
 
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devait être une reproduction fidèle de ce qui était, rien ne serait
plus facile que de donner à cette tour l'aspect qui fait la beauté
des édifices du XIIIeXIII{{e}} siècle siècle, parce que sa masse est identiquement
semblable à celle des tours de cette époque.
 
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Gouvernement et de la ville de Bordeaux.
 
La Guyenne ne possède aucun édifice important du XIIIeXIII{{e}} siè-siècle; on n'y rencontre ce style que par fragments ; encore n'y
cle; on n'y rencontre ce style que par fragments; encore n'y
est-il le plus souvent que du Roman élancé, avec une certaine modification dans le galbe de ses chapiteaux, quelquefois aussi dans
l'esprit de son ornementation; mais la transformation n'a jamais
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A quoi cela peut-il être attribué? Est-ce à la solidité des édifices
romans construits avant et pendant le XIIeXII{{e}} siècle, époque romane
par excellence? C'est possible; et l'on conçoit alors que ces édifices ayant en eux de grandes conditions de durée, n'aient pas dû
être remplacés de longtemps.
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construction des plus magnifiques monuments qu'on admire dans
la Guyenne et dans quelques provinces limitrophes, n'ont jamais
pris part au mouvement qui s'est fait dans l'art au XIIIeXIII{{e}} siècle,
dans ce qui était alors la France, c'est-à-dire le domaine royal.
 
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La même marche s'observe en Angleterre, où l'art n'a pris un
caractère de nationalité qu'au XVeXV{{e}} siècle. Tous leurs grands édifiées antérieurs à cette époque, et qui appartiennent à la bonne
période de l'art gothique, ont été élevés par des artistes français.
 
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s'élever dans la Guyenne une quantité assez considérable de monuments. Mais où va-t-on chercher alors des inspirations? Là où
l'art avait été créé, à la fin du XIe siècle; où il s'était développé,
au XIIIeXIII{{e}} et au XIVeXIV{{e}} siècles ; mais où il dégénérait, au XVeXV{{e}} siècle.
 
Aussi, tous les grands édifices de cette province portent-ils le
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Cela est vrai ; mais il serait injuste et inhabile de ne pas reconnaître que ce mérite de grandeur et de conception, joint à celui
d'une construction puissante, fait la première beauté de l'architecture. Aussi, le clocher de Saint - Michel présentant au plus
haut degré la réunion de ces qualités essentielles, fondamentales ,
peut à juste titre être réputé le plus beau, le plus intéressant des
clochers de l'ancienne Guyenne ; le type le plus caractéristique
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laisser périr les édifices remarquables d'une province, sans égard
pour leur beauté particulière, et sous le prétexte fort discutable
qu'ils ne sont pas de pur style du XIIIeXIII{{e}} siècle.
 
cation serait la destruction successive, par chaque génération , de