« Paroisse Saint-Michel de Bordeaux. Restauration de la tour isolée » : différence entre les versions
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mémoires de travaux, des notes de sommes payées pour la confection des ouvrages, des procès-verbaux en idiome national sur
les altérations et restaurations qu'a pu subir le monument. Ils ont
constaté (
des habitants de Bordeaux
la ville entière, et particulièrement la paroisse de Saint-Michel, qui
était en réalité la véritable ville de Bordeaux d'alors ; elle résista,
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La tour de Saint-Michel appartient par son style à l'art du
d'accord avec celle qu'indique le caractère de son architecture.
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devait être une reproduction fidèle de ce qui était, rien ne serait
plus facile que de donner à cette tour l'aspect qui fait la beauté
des édifices du
semblable à celle des tours de cette époque.
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Gouvernement et de la ville de Bordeaux.
La Guyenne ne possède aucun édifice important du
est-il le plus souvent que du Roman élancé, avec une certaine modification dans le galbe de ses chapiteaux, quelquefois aussi dans
l'esprit de son ornementation; mais la transformation n'a jamais
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A quoi cela peut-il être attribué? Est-ce à la solidité des édifices
romans construits avant et pendant le
par excellence? C'est possible; et l'on conçoit alors que ces édifices ayant en eux de grandes conditions de durée, n'aient pas dû
être remplacés de longtemps.
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construction des plus magnifiques monuments qu'on admire dans
la Guyenne et dans quelques provinces limitrophes, n'ont jamais
pris part au mouvement qui s'est fait dans l'art au
dans ce qui était alors la France, c'est-à-dire le domaine royal.
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La même marche s'observe en Angleterre, où l'art n'a pris un
caractère de nationalité qu'au
période de l'art gothique, ont été élevés par des artistes français.
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s'élever dans la Guyenne une quantité assez considérable de monuments. Mais où va-t-on chercher alors des inspirations? Là où
l'art avait été créé, à la fin du XIe siècle; où il s'était développé,
au
Aussi, tous les grands édifices de cette province portent-ils le
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Cela est vrai ; mais il serait injuste et inhabile de ne pas reconnaître que ce mérite de grandeur et de conception, joint à celui
d'une construction puissante, fait la première beauté de l'architecture. Aussi, le clocher de Saint - Michel présentant au plus
haut degré la réunion de ces qualités essentielles, fondamentales
peut à juste titre être réputé le plus beau, le plus intéressant des
clochers de l'ancienne Guyenne ; le type le plus caractéristique
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laisser périr les édifices remarquables d'une province, sans égard
pour leur beauté particulière, et sous le prétexte fort discutable
qu'ils ne sont pas de pur style du
cation serait la destruction successive, par chaque génération , de
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