« Discours du général Gouraud à Alep le 28 juin 1922 » : différence entre les versions

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{{scan|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5805853c/f8.item|Gallica}}
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{{Discours|Discours|[[Auteur:Henri Joseph Eugène Gouraud|Général Gouraud]]|[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5805853c/f8.item Discours] du [[Auteur:Henri Joseph Eugène Gouraud|général Gouraud]] à Alep le 28 juin 1922.}}
 
Messieurs les Délégués des États,
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Je pense que mes paroles rassureront ceux qu’avait pu inquiéter l’institution nouvelle.
 
Non, Messieurs les Délégués des États, il ne s’agit pas de renverser la politique qui s’est heureusement développée depuis deux ans. Cette politique reste ferme dans sa ligne : elle ne dévie pas, elle s’achève. L’édifice qui a commencé à s’élever sur le sol syrien n’est pas altéré : il reçoit sontson Gouvernement. Rien n’est changé à ses bases. Celles-ci restent les États que vous représentez.
 
Dans vos travaux vous ne perdrez pas de vue l’exemple de la Suisse qui a su conserver l’autonomie de ses cantons et en même temps donner à son organe fédéral une force qui lui a permis de faire respecter l’intégrité de son territoire alors qu’il eût dû {{Corr|êre|être}} pour ses voisins un objet de convoitises.