« Jour de fête » : différence entre les versions

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Les sons d’une fanfare bruyante, éclatant dans une rue voisine, m’arrivaient affaiblis à travers les murs de l’église ; mais tout le bruit du peuple en gaieté ne me paraissait plus qu’une insignifiante rumeur à côté du petit sanglot qui passait à travers les doigts fins de cette femme.
 
Ah ! pauvre cœur, pauvre cœur, comme je la sentais, sa peine inconnue ! Quoi de plus
==[[Page:Maupassant - Jour de fête (extrait de Gil Blas, édition du 1886-07-20).djvu/13]]==
=== no match ===
plus triste sur la terre que d’entendre pleurer une femme ?
 
Je me dis soudain : « C’est celle-là que je voyais rêver, hier, sur sa terrasse. » Je n’en doutais plus, c’était celle-là ! Que s’était-il passé, dans cette âme, depuis hier ? Combien avait-elle souffert ; quel flot de douleur l’avait inondée ?