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finalité sans qu'il y ait fin, si nous ne plaçons pas les causes de cette forme dans une volonté, et que toutefois nous ne puissions en expliquer la possibi­lité qu'en cherchant cette explication dans le con­cept d'une volonté. Or il n'est pas toujours néces­saire d'avoir recours à la raison pour considérer les choses (relativement à leur possibilité). Nous pou­vons donc observer au moins et remarquer dans les objets, quoique par réflexion seulement, une fina­lité de forme sans lui donner une fin pour prin­cipe (comme matière du ''nexus finalis'').
finalité sans qu'il y ait fin, si nous ne plaçons pas les causes de cette forme dans une volonté, et que toutefois nous ne puissions en expliquer la possibilité qu'en cherchant cette explication dans le concept d'une volonté. Or il n'est pas toujours nécessaire d'avoir recours à la raison pour considérer les choses (relativement à leur possibilité). Nous pouvons donc observer au moins et remarquer dans les objets, quoique par réflexion seulement, une finalité de forme sans lui donner une fin pour principe (comme matière du ''nexus finalis'').




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<small>Le jugement de goût n'a pour principe que la forme de la finalité d'un objet (ou de sa représentation).</small></div>
<small>Le jugement de goût n'a pour principe que la forme de la finalité d'un objet (ou de sa représentation).</small></div>


Toute fin, considérée comme un principe de sa­tisfaction, renferme toujours un intérêt comme motif du jugement porté sur l'objet du plaisir. Le jugement du goût ne peut donc avoir pour principe une fin subjective. Il ne peut être non plus déter­miné par la représentation d'une fin objective ou d'une possibilité de l'objet même fondée sur les prin­cipes de la liaison des fins, et par conséquent par un concept du bien ; car ce n'est pas un jugement de connaissance, mais un jugement esthétique, qui ne concerne aucun ''concept ''de la nature ou de la possibilité interne ou externe de l'objet, dé­rivant de telle ou telle cause, mais simplement le
Toute fin, considérée comme un principe de satisfaction, renferme toujours un intérêt comme motif du jugement porté sur l'objet du plaisir. Le jugement du goût ne peut donc avoir pour principe une fin subjective. Il ne peut être non plus déterminé par la représentation d'une fin objective ou d'une possibilité de l'objet même fondée sur les principes de la liaison des fins, et par conséquent par un concept du bien ; car ce n'est pas un jugement de connaissance, mais un jugement esthétique, qui ne concerne aucun ''concept ''de la nature ou de la possibilité interne ou externe de l'objet, dérivant de telle ou telle cause, mais simplement le