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{{T2|L’IDOLE<ref>Nous avons annoncé, dans notre dernière livraison, le volume de poésies de {{M.|[[Auteur:Auguste Barbier|]]}}. Nos lecteurs nous sauront gré de leur offrir d’avance la pièce sur Napoléon, qui leur donnera une idée de la puissance du talent de l’auteur.</ref>, }} |
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<poem>Allons, chauffeur, allons, du charbon, de la houille, |
<poem>Allons, chauffeur, allons, du charbon, de la houille, |
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:Du fer, du cuivre et de l’étain ; |
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Allons, à large pelle, à grands bras plonge et fouille, |
Allons, à large pelle, à grands bras plonge et fouille, |
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:Nourris le brasier, vieux Yulcain, |
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Donne force pâture à ta grande fournaise : |
Donne force pâture à ta grande fournaise : |
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:Car, pour mettre ses dents en jeu, |
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Pour tordre et dévorer le métal qui lui pèse, |
Pour tordre et dévorer le métal qui lui pèse, |
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:Il lui faut un palais de feu. |
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C’est bon, voici la flamme ardente, folle, immense, |
C’est bon, voici la flamme ardente, folle, immense, |
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:Implacable et couleur de sang, |
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Qui tombe de la voûte, et l’assaut qui commence, |
Qui tombe de la voûte, et l’assaut qui commence, |
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:Chaque lingot se prend au flanc. |
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Ce ne sont que des bonds, que hurlemens, délire, |
Ce ne sont que des bonds, que hurlemens, délire, |
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:Cuivre sur plomb et plomb sur fer, |
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Tout s’allonge, se tord, s’embrase et se déchire |
Tout s’allonge, se tord, s’embrase et se déchire |
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:Comme trois damnés dans l’enfer. — |
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Enfin, l’œuvre est fini, partout la flamme est morte, |
Enfin, l’œuvre est fini, partout la flamme est morte, |
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La fournaise fume et s’éteint, |
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