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{{HdcerHors|Les Huns s’emparent de la Perse. A. D. 430-440.|ch34.7}}
{{HdcerHors|Les Huns s’emparent de la Perse. A. D. 430-440.|ch34.7}}
Les ambassadeurs des [[:w:Huns|Huns]] pouvaient réveiller l’attention de [[:w:Théodose II|Théodose]], en lui rappelant qu’ils étaient ses voisins en Europe et en Asie, qu’ils s’étendaient d’un côté jusqu’au [[:w:Danube|Danube]] et de l’autre jusqu’au [[:w:Don (fleuve)|Tanaïs]]. Sous le règne de son père [[:w:Flavius Arcadius|Arcadius]], une bande audacieuse de Huns avait ravagé les provinces de l’Orient, d’où ils s’étaient retirés avec d’immenses dépouilles et une multitude de captifs<ref>
Les ambassadeurs des {{Hwp|Huns|Huns}} pouvaient réveiller l’attention de {{Hwp|Théodose II|Théodose}}, en lui rappelant qu’ils étaient ses voisins en Europe et en Asie, qu’ils s’étendaient d’un côté jusqu’au {{Hwp|Danube|Danube}} et de l’autre jusqu’au {{Hwp|Don (fleuve)|Tanaïs}}. Sous le règne de son père {{Hwp|Flavius Arcadius|Arcadius}}, une bande audacieuse de Huns avait ravagé les provinces de l’Orient, d’où ils s’étaient retirés avec d’immenses dépouilles et une multitude de captifs<ref>
<poem class=verse><i>{{lang|la|… Alii per caspia claustra
<poem class=verse><i>{{lang|la|… Alii per caspia claustra
Armeniaque nives, inopino tramite ducti
Armeniaque nives, inopino tramite ducti
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Assuetumque choris et lœtâ plebe canorum,
Assuetumque choris et lœtâ plebe canorum,
Proterit imbellem sonipes hostilis Orontem.}}</i></poem>
Proterit imbellem sonipes hostilis Orontem.}}</i></poem>
::::[[:w:Claudien|C{{sc2|LAUD.}}]], in Rufin, l. {{rom2|II|2}}, 28-35.
::::{{Hwp|Claudien|C{{sc2|LAUD.}}}}, in Rufin, l. {{rom2|II|2}}, 28-35.
{{br0}}''Voyez'' aussi [[:w:Flavius Eutropius|Eutrope]] (l. {{rom2|I|1}}, 243-251) et la vigoureuse Description de [[:w:Jérôme de Stridon|saint Jérôme]], qui écrivait d’après sa propre, manière de sentir (t. {{rom2|I|1}}, p. 26{{corr||,}} ''ad'' Héliodor., p. 200 ; ''ad'' Océan) ; [[:w:Philostorge|Philostorgius]] (l. {{rom2|IX|9}}, c. 8) parle de cette invasion.</ref> ; ils s’étaient avancés, par un chemin secret, le long des côtes de la [[:w:mer Caspienne|mer Caspienne]], avaient traversé les montagnes de l’[[:w:Royaume d'Arménie|Arménie]] en tout temps couvertes de neige, et passé le [[:w:Tigre (fleuve)|Tigre]], l’[[:w:Euphrate|Euphrate]] et le [[:w:Kızılırmak (fleuve)|Halys]] ; ils avaient remonté leur cavalerie fatiguée {{tiret|d’excel|lens}}<ref follow=p250>sujets ; et sa tragédie s’ouvre par ces deux vers ridicules :
{{br0}}''Voyez'' aussi {{Hwp|Flavius Eutropius|Eutrope}} (l. {{rom2|I|1}}, 243-251) et la vigoureuse Description de {{Hwp|Jérôme de Stridon|saint Jérôme}}, qui écrivait d’après sa propre, manière de sentir (t. {{rom2|I|1}}, p. 26{{corr||,}} ''ad'' Héliodor., p. 200 ; ''ad'' Océan) ; {{Hwp|Philostorge|Philostorgius}} (l. {{rom2|IX|9}}, c. 8) parle de cette invasion.</ref> ; ils s’étaient avancés, par un chemin secret, le long des côtes de la {{Hwp|mer Caspienne|mer Caspienne}}, avaient traversé les montagnes de l’{{Hwp|Royaume d'Arménie|Arménie}} en tout temps couvertes de neige, et passé le {{Hwp|Tigre (fleuve)|Tigre}}, l’{{Hwp|Euphrate|Euphrate}} et le {{Hwp|Kızılırmak (fleuve)|Halys}} ; ils avaient remonté leur cavalerie fatiguée {{tiret|d’excel|lens}}<ref follow=p250>sujets ; et sa tragédie s’ouvre par ces deux vers ridicules :
<poem class=verse>Ils ne sont pas venus nos deux rois ! qu’on leur die
<poem class=verse>Ils ne sont pas venus nos deux rois ! qu’on leur die
Qu’ils se font trop attendre, et qu’Attila s’ennuie.</poem>
Qu’ils se font trop attendre, et qu’Attila s’ennuie.</poem>