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désuétude, continua à revêtir leur domination d’une sorte de sainteté ; et par un hasard aussi heureux que celui qui a favorisé les {{Hwp|décrétale|décrétales}} et les oracles de la {{Hwp|Sibylle|Sibylle}}, l’édifice a subsisté après la destruction des fondemens. |
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{{HdcerHors|Rétablissement des images en Orient par l’impératrice Irène. A. D. 780, etc.|ch49.21}} |
{{HdcerHors|Rétablissement des images en Orient par l’impératrice Irène. A. D. 780, etc.|ch49.21}} |
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Tandis que les papes établissaient en Italie leur indépendance et leur domination, les images, qui avaient été la première cause de leur révolte, se rétablissaient dans l’ |
Tandis que les papes établissaient en Italie leur indépendance et leur domination, les images, qui avaient été la première cause de leur révolte, se rétablissaient dans l’{{Hwp|Empire byzantin|empire d’Orient}}<ref>Le reste de l’histoire des images depuis {{Hwp|Irène l'Athénienne|Irène}} jusqu’à {{Hwp|Théodora Porphyrogénète|Théodora}}, a été fait, du côté des catholiques, par {{Hwp|Cesare Baronio|Baronius}} et {{Hwp|Antoine Pagi|Pagi}} (A. D. 780-840), par {{Hwp|Noël Alexandre|Natalis Alexander}} (''Hist. N. T. seculum'' 8, ''Panoplia adversus hœreticos'', p. 118-178), et par {{Hwp|Louis Ellies Dupin|Dupin}} (''Bibl. ecclés.'', t. {{rom2|VI|6}}, p. 136-154) ; du côté des protestans, par {{Hwp|Ézéchiel Spanheim|Spanheim}} (''Hist. Imag.'', p. 305-639), par {{Hwp|Jacques Basnage de Beauval|Basnage}} (''Hist. de l’Église'', t. {{rom2|I|1}}, p. 556-572 ; t. {{rom2|II|2}}, p. 1362-1385), et par {{Hwp|Johann Lorenz von Mosheim|Mosheim}} (''Institut. Hist. ecclés. secul.'' 8 et 9). Les protestans, excepté Mosheim, sont aigris par la controverse ; mais les catholiques, excepté Dupin, se montrent enflammés de toute la fureur et de toute la superstition monacale ; et {{Hwp|Charles Le Beau|Le Beau}} lui-même (''Hist. du Bas-Empire''), qui était un homme du monde et un savant, se laisse gagner par cette odieuse contagion.</ref>. Sous le règne de {{Hwp|Constantin V|Constantin {{rom2|V|5}}}}, l’union du pouvoir civil et du pouvoir ecclésiastique avait renversé l’arbre de la superstition, sans en extirper la racine. La classe d’hommes et le sexe les plus portés à la dévotion, chérissaient en secret le culte des idoles, car c’était ainsi qu’alors on considérait les images ; et l’alliance des<ref follow=p322>{{lang|it|''Che volete ? i canonici la leggono''}} ; il le disait en ''riant''. » (Perroniana, p. 77.)</ref> |