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tomber en désuétude. Ainsi voués à la déchéance par la mise en |
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marche de ce cran d’arrêt perpétuel, les Polonais ne progressèrent |
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à de certaines périodes que grâce aux guerres qui interrompaient |
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leurs déplorables palabres — et aussi parce que la Lithuanie, leur |
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rude voisine, fournit pendant près de deux siècles à l’union formée |
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par les deux états la dynastie nationale qui manquait au |
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premier. |
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{{c|'''Le royaume Lithuano-polonais'''}} |
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Les Piasts pourtant (on désigne sous ce nom la lignée des premiers |
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On reconnaît qu’elle est proche à la commotion qu’a ressentie |
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souverains polonais) avaient bénéficié d’une sorte d’hérédité |
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l’Europe dès qu’en Russie les mots d’autonomie polonaise ont été |
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régulière mais dont, trop souvent, ils détruisaient eux-mêmes les |
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prononcés. L’évidence s’est aussitôt répandue d’un inachèvement |
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bons effets en morcelant de leur vivant leur héritage ; la loi |
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dans l’équilibre actuel des puissances centrales et, aussi, le sentiment |
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successorale du partage renversait ainsi à chaque génération l’édifice |
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qu’une fois posée la question du rétablissement de la Pologne |
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élevé par la génération précédente. Sous le règne des Piasts, |
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ne saurait être longtemps éludée. Comment retenir en esclavage |
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la Pologne avait subi une terrible invasion mongole. Tout avait |
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de nos jours une nation de 30 millions d’hommes ? Et, chose |
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été dévasté ; un grand découragement s’en était suivi dont l’Église |
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étrange, avant même de s’être réincarnée l’âme polonaise a repris |
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avait su profiter pour accroître sa puissance. Étrange crise morale |
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son rôle providentiel et affirmé la nécessité de sa mission européenne. |
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qui avait précipité les guerriers inquiets vers le cloître et d’où |
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L’histoire se répète en vérité, car tout annonce que la |
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était issue toute une floraison de couvents et d’abbayes. Alors |
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Pologne va redevenir l’avant-garde du progrès slave et le contre-poids |
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l’immigration étrangère avait comblé les vides ; de nombreux |
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salutaire aux appétits germaniques. |
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Allemands s’étaient établis à Cracovie et à Posen en même temps |
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que les Juifs, déjà intallés dans le pays, profitaient de circonstances |
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si favorables pour accroître leur richesse et fortifier leurs |
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positions. Heureusement un aiguillon salutaire s’enfonçait dans |
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la chair polonaise. À la suite des marchands allemands avaient |
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<section begin="s2"/>{{t2|LE JAPON TEL QU’IL EST}} |
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paru, sur les rives de la Baltique, les premiers missionnaires. |
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L’ordre des Porte-glaives s’était donné pour but la conversion |
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des païens et les Chevaliers teutoniques unis à eux et introduits |
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en Pologne par l’imprudence du prince de Mazovie, Conrad, y |
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Où donc avons-nous pris la fâcheuse habitude de juger les peuples |
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avaient acquis des terres. Les Polonais, tout occupés de dévotions |
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lointains exclusivement d’après nous-mêmes et dans leurs |
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et de querelles intestines, auraient tardé à percevoir le péril mais |
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rapports avec nous ? Il semblerait, à en croire nos propos, que les |
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les Lithuaniens se dressèrent en travers d’une invasion à laquelle |
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autres pays du monde ont été créés pour nous seuls et que rien ne |
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la croix servait de prétexte et dont le lucre allait s’affirmer de |
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compte de ce qu’ils font en dehors de nous ! Ignorant généralement |
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plus en plus comme la véritable caractéristique. |
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leur histoire, leur tempérament, leur valeur propre, nous |
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les imaginons presque toujours d’après nos fantaisies, sans jamais |
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les voir ''tels qu’ils sont''. |
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L’unité de la Lithuanie avait été réalisée au début du {{rom|xiii|13}}{{e}} siècle |
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Voilà comment nos idées sont devenues si confuses au sujet du |
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par un chef habile et énergique, du nom de Mindvog. Entré en |
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Japon. Parce que nous le connaissons depuis peu de temps, nous |
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1252 dans le giron romain et couronné roi au nom du pape, il |
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l’avons traité comme un nouveau-né. C’est l’erreur initiale. Elle a |
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conduit les Russes à la déroute, elle a faussé notre opinion {{tiret|publi|que}}<section end="s2"/> |
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