« Pastorale comique » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Ligne 473 :
Premier air.
 
D'un pauvre courcoeur
 
Soulagez le martyre,
 
D'un pauvre courcoeur
 
Soulagez la douleur.
 
J'ai beau vous dire
 
Ma vive ardeur,
 
Je vous vois rire
 
De ma langueur.
 
Ah! cruelle, j'expire
 
Sous tant de rigueur.
 
D'un pauvre courcoeur
 
Soulagez le martyre,
 
D'un pauvre courcoeur
 
Soulagez la douleur.
 
 
Second air
 
Croyez-moi, hâtons-nous, ma Sylvie :
 
Usons bien des moments précieux ;
 
Contentons ici notre envie,
 
De nos ans le feu nous y convie.
 
Nous ne saurions, vous et moi, faire mieux.
 
 
 
Quand l'hiver a glacé nos guérets,
 
Le printemps vient reprendre sa place,
 
Et ramène à nos champs leurs attraits ;
Mais, hélas! quand l'âge nous glace,
 
Mais, hélas ! quand l'âge nous glace,
 
Nos beaux jours ne reviennent jamais.
 
 
 
Ne cherchons tous les jours qu'à nous plaire,
 
Soyons-y l'un et l'autre empressés ;
 
Du plaisir faisons notre affaire,
 
Des chagrins songeons à nous défaire :
 
Il vient un temps où l'on en prend assez.
 
 
 
Quand l'hiver a glacé nos guérets,
 
Le printemps vient reprendre sa place,
 
Et ramène à nos champs leurs attraits ;
Mais, hélas! quand l'âge nous glace,
 
Mais, hélas ! quand l'âge nous glace,
 
Nos beaux jours ne reviennent jamais.
 
 
L'égyptienne qui danse et chante est: Noblet l'aîné.
 
Les douze dansants sont:
 
Quatre jouant de la guitare, M. de Lully, MM. Beauchamp, Chicaneau et Vagnart.
 
Quatre jouant des castagnettes, Les sieurs Favier, Bonard, Saint-André et Arnald ;
 
Quatre jouant des gnacares, MM. La Marre, Des-Airs second, Du Feu et Pesan.