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{{Centré|SURLE PARTAGE DES TERRES. }}
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''De morib. German.'', C. XXI. (M.)
''De morib. German.'', C. XXI. (M.)
</ref> étoit le peuple de la terre qui aimoit le plus à exercer l’hospitalité’.
</ref>, étoit le peuple de la terre qui aimoit le plus à exercer l’hospitalité
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Avec cette différence que l’hospitalité des Bourguignons était une hospitalité forcée, et dépouillait le maître de la maison.
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La loi veut que le Bourguignon ait les deux tiers des terres, et le tiers des serfs. Elle suivoit le génie des deux peuples, et se conformoit à la manière dont ils se procuroient la subsistance. Le Bourguignon, qui faisoit paître des troupeaux, avoit besoin de beaucoup de terres et de peu de serfs ; et le grand travail de la culture de la terre exigeoit
La loi veut que le Bourguignon ait les deux tiers des
terres, et le tiers des serfs. Elle suivoit le génie des deux
peuples, et se conformoit à la manière dont ils se procuroient
la subsistance. Le Bourguignon, qui faisoit paître des
troupeaux, avoit besoin de beaucoup de terres et de peu
de serfs ; et le grand travail de la culture de la terre exigeoit
que le Romain eût moins de glèbe, et un plus grand
que le Romain eût moins de glèbe, et un plus grand
nombre de serfs. Les bois étoient partagés par moitié,
nombre de serfs. Les bois étoient partagés par moitié, parce que les besoins à cet égard étoient les mêmes.
parce que les besoins à cet égard étoient les mêmes.

. Avec cette différence que l’hospitalité des Bourguignons était une
hospitalité forcée, et dépouillait le maître de la maison.