« Le Christianisme et la Philosophie » : différence entre les versions

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{{journal|Le christianisme et la philosophie|[[Emile Saisset ]]|[[Revue des Deux Mondes]] T.9 1845}}
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{{journal|[[Revue des Deux Mondes]], tome 18, 1839|[[Emile Saisset]]|Le christianisme et la philosophie}}
 
<center>Introduction philosophique à l’étude du christianisme, par M. l’archevêque de Paris (1)</center>
 
 
La question si haute et si grave de l'éducation publique, tant agitée depuis quelques années et qui semble aujourd'hui plus loin que jamais d'être résolue, l'attitude que le clergé de France a prise dans ce débat orageux, les prétentions extraordinaires élevées par le corps entier de l'épiscopat, ont fait renaître avec éclat deux problèmes qui occupent et passionnent en ce moment tous les esprits. L'un de ces problèmes est essentiellement politique, c'est celui des rapports de l'église avec l'état; l'autre a un caractère plus général et une importance peut-être plus relevée, c'est le grand et éternel problème des rapports de la religion et de la philosophie. M. l'archevêque de Paris, qui, en 1843, dans un écrit justement remarqué (2), s'était prononcé sur la question de la liberté d'enseignement, vient de s'expliquer aussi sur les deux autres problèmes que la force des choses a suscités. Outre son ''Introduction philosophique à l'étude du christianisme'', M. l'archevêque nous donne sur les ''Opinions controversées entre les ultramontains et les gallicans'' une brochure qui n'est, dit-on, que le prélude d'un plus considérable ouvrage. Il faut féliciter le public et louer M. l'archevêque de Paris de cette remarquable activité. Dans la haute position qu'occupe ce prélat, une grande part d'initiative lui appartient naturellement, et on doit ajouter que personne ne la peut exercer d'une manière plus salutaire. M. l'archevêque de Paris est un théologien de mérite, un savant jurisconsulte, un esprit politique et modéré, très exercé aux affaires, connaissant bien et sachant accepter l'esprit de son temps. A tous ces titres, l'intervention du digne prélat dans les questions politiques et religieuses qui nous divisent ne peut qu'en éclairer et en faciliter l'heureuse solution.