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CHAPITRE PREMIER AU BORD DES COURANTS D'EAU V1VE< |
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<big>'''CHAPITRE PREMIER'''</big> |
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AU BORD DES COURANTS D'EAU V1VE<ref>L’éminent érudit, M, Charles Newton Scott, veut bien m’écrire qu’il voit dans ce titre ''By the river of waters'' une citation du ''Cantique des Cantiques'', V, 2 « (Tes yeux sont comme des colombes ; au bord des ruisseaux. » — (Note du Traducteur.)</ref> |
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⚫ | Au moment où le train se remet en marche, il pourra voir, |
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⚫ | <p>« Vers le moment de l’après-midi où li moderne voyageur fashionable, parti par le train du matin de Charing Cross pont Paris, Nice et Monte-Carlo, s’est un peu remis des nausées de sa traversée, et de l’irritation d’avoir eu à se battre pour trouver des places à Boulogne, et commence à regarder à sa montre pour voir à quelle distance il est du buffet d’Amiens, il est exposé au désappointement et à l’ennui d’un arrêt inutile du train à une gare sans importance où il lit le nom : « Abbeville ».<br/> |
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⚫ | <p>Au moment où le train se remet en marche, il pourra voir, s’il se soucie de lever pour un instant les yeus de son journal, deux tours carrées que dominent les peupliers et les osiers du sol marécageux qu’il traverse. Il est probable que ce coup d’œil est tout ce qu’il souhaitera jamais leur accorder d’attention ; et je ne sais guère jusqu’à quel point je pourrai arriver à faire comprendre au lecteur, même le plus sympathique, l’influence qu’elles ont eue sur ma propre vie.<br/> |
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