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CHAPITRE PREMIER AU BORD DES COURANTS D'EAU V1VE<
<big>'''CHAPITRE PREMIER'''</big>
L'intelligent voyageur anglais, dans ce siècle-fortuné pour lui, sait que, k rai-chemin ent^e Boulogne et Paris, iiy a une station de chemin de fer importante*

1. L'émiaent érudit, M, Charles Newton Scott, veut bien la'écrire qu'il voit dans ce titce By the nvet' ofwaUrs une citation da Canlîqnede»Cantiques,\,'i «(Tes yeuïsont comme des colombes; au bord des ruisseaux. » -- (Note du Traducteur.)
AU BORD DES COURANTS D'EAU V1VE<ref>L’éminent érudit, M, Charles Newton Scott, veut bien m’écrire qu’il voit dans ce titre ''By the river of waters'' une citation du ''Cantique des Cantiques'', V, 2 « (Tes yeux sont comme des colombes ; au bord des ruisseaux. » (Note du Traducteur.)</ref>
2. Cf. avec Prxterita :
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«Vers le moment de l'aprÈs-çiidi oùli moderne voyageur fasbiouable, parti par le irsjn du matin de Charing Cross pont Paris, Nice et Monte-Carlo, s'est un peu remis des nausées de sa traTetsée, et de l'irritation d'aToîreuàse battre pour trouver des places & fioulogae, et commence à regarder à sa montre pour Tolr à quelle distance il est du buffet d'Amiens, il esï e:pos6 an désappointement et à l'ennui d'un arrËt inutile du traiii 4 une gare sans importance où il lit Je nom : « AbbeviUe >.

Au moment où le train se remet en marche, il pourra voir, s'il se soucie de lever pour un instant les yeus de son journal, deux tours carrées que dominent les peupliers et les osiers du sol marécageux qu'il traverse. II e9t probable que ce coup d'œil est tout CB qu'il souhaitera jamais leur accorder d'attention ; et je na sais guère jusqu'à quel point je pourrai arrÏTer à faire comprendre au lecteur, m€me le plus sympathique, l'influence qu'elles cnt eue sur ma propre vie.

Je dois ici, d'avance, dire au lecteur qu'il y a eu, en somme, trois centres ds la pensËe de ma vie : Bonen, Genève et Phe. .

C'est ea J83&que je vis pour la première Eoia Kouen et Venise
L’intelligent voyageur anglais, dans ce siècle fortuné pour lui, sait que, à mi-chemin entre Boulogne et Paris, il y a une station de chemin de fer importante<ref></ref>


2. Cf. avec ''Præterita'' :<br/>
<p>« Vers le moment de l’après-midi où li moderne voyageur fashionable, parti par le train du matin de Charing Cross pont Paris, Nice et Monte-Carlo, s’est un peu remis des nausées de sa traversée, et de l’irritation d’avoir eu à se battre pour trouver des places à Boulogne, et commence à regarder à sa montre pour voir à quelle distance il est du buffet d’Amiens, il est exposé au désappointement et à l’ennui d’un arrêt inutile du train à une gare sans importance où il lit le nom : « Abbeville ».<br/>
<p>Au moment où le train se remet en marche, il pourra voir, s’il se soucie de lever pour un instant les yeus de son journal, deux tours carrées que dominent les peupliers et les osiers du sol marécageux qu’il traverse. Il est probable que ce coup d’œil est tout ce qu’il souhaitera jamais leur accorder d’attention ; et je ne sais guère jusqu’à quel point je pourrai arriver à faire comprendre au lecteur, même le plus sympathique, l’influence qu’elles ont eue sur ma propre vie.<br/>
<p>Je dois ici, d’avance, dire au lecteur qu’il y a eu, en somme, trois centres ds la pensée de ma vie : Bonen, Genève et Pise.<br/>
<p>. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
<p>C’est en 1835 que je vis pour la première fois Rouen et Venise
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