« Page:L’Anarchie passive et le comte Léon Tolstoï.djvu/78 » : différence entre les versions

m Zyephyrus a déplacé la page Page:L'Anarchie passive et le comte Tolstoï.djvu/78 vers Page:L’Anarchie passive et le comte Léon Tolstoï.djvu/78 sans laisser de redirection : Renommage livre
m typo.
 
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 3 : Ligne 3 :
{{Centré|<big>'''X'''</big>}}
{{Centré|<big>'''X'''</big>}}
{{brn|3}}
{{brn|3}}
Mais revenons à la question principale. Le comte Tolstoï déclare que personne n’a le droit d’exiger d’un chrétien de renier ses frères, ses sœurs, et moins encore son père et sa mère ; il déclare que cela est incompatible avec le vrai christianisme, non corrompu par les Églises et les gouvernements. Pour décider cette question, il nous faut chercher des indications dans les paroles mêmes de Jésus-Christ, qui se sont conservées jusqu’à nos jours dans les saints Évangiles. Eh bien, dans Saint Luc, {{sc|xiv}}, verset 26, nous lisons les paroles suivantes du Christ :
Mais revenons à la question principale. Le comte Tolstoï déclare que personne n’a le droit d’exiger d’un chrétien de renier ses frères, ses sœurs, et moins encore son père et sa mère&#8239;; il déclare que cela est incompatible avec le vrai christianisme, non corrompu par les Églises et les gouvernements. Pour décider cette question, il nous faut chercher des indications dans les paroles mêmes de Jésus-Christ, qui se sont conservées jusqu’à nos jours dans les saints Évangiles. Eh bien, dans Saint Luc, {{sc|xiv}}, verset&nbsp;26, nous lisons les paroles suivantes du Christ&nbsp;:


« Si quelqu’un vient à moi, et ne hait pas ''son'' père, ''sa'' mère, ''sa'' femme, ''ses'' enfants, ''ses'' frères, ''ses'' sœurs et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. »
«&nbsp;Si quelqu’un vient à moi, et ne hait pas ''son'' père, ''sa'' mère, ''sa'' femme, ''ses'' enfants, ''ses'' frères, ''ses'' sœurs et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple.&nbsp;»