« La Légende des siècles/Ténèbres » : différence entre les versions

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==__MATCH__:[[Page:Hugo - La Légende des siècles, 3e série, édition Hetzel, 1883.djvu/165]]==
 
===I. L'homme est humilié de son lot===
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Il s'irrite, il s'indigne ; il se déclare enfin
Avili par la soif, insulté par la faim.
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==[[Page:Hugo - La Légende des siècles, 3e série, édition Hetzel, 1883.djvu/166]]==
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Hélas ! vieillir, trembler comme une feuille d'arbre,
Se refroidir, sentir ses os devenir marbre,
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Que nous nommons énigme et qu'il nomme hasard ;
Il se rêve complet, sans tache, sans problème,
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==[[Page:Hugo - La Légende des siècles, 3e série, édition Hetzel, 1883.djvu/167]]==
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Portant sur son front l'aube ainsi qu'un diadème.
Pur, lumineux, serein, parfait, calme ; il voudrait
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Nous les soleils, les feux du firmament suprême,
Quand l'ombre ouvre l'abîme où nous nous engouffrons :
Avec les sombres nuits, ces immenses affronts ! —</
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==[[Page:Hugo - La Légende des siècles, 3e série, édition Hetzel, 1883.djvu/168]]==
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poem>
 
 
===II. La nuit ! la nuit ! la nuit !===
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==[[Page:Hugo - La Légende des siècles, 3e série, édition Hetzel, 1883.djvu/169]]==
<poem>
La nuit ! la nuit ! la nuit ! Et voilà que commence
Le noir de profundis de l'océan immense.
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L'air dit : miserere ! Miserere, dit l'onde ;
Miserere ! miserere !
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==[[Page:Hugo - La Légende des siècles, 3e série, édition Hetzel, 1883.djvu/170]]==
<poem>
 
Le dolmen, dont l'ortie ensevelit les tables,
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Nagent dans l'ombre où rampe en formes inouïes
La vie horrible de la mer.
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==[[Page:Hugo - La Légende des siècles, 3e série, édition Hetzel, 1883.djvu/171]]==
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Le hallier crie ; il semble, à travers l'âpre bise,
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Emplit de tourbillons les blêmes cimetières ;
Quelle est donc cette étrange voix ?
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==[[Page:Hugo - La Légende des siècles, 3e série, édition Hetzel, 1883.djvu/172]]==
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Quel est ce psaume énorme et que rien ne fait taire ?
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Sont vos pierres et vos cercueils.
 
==[[Page:Hugo - La Légende des siècles, 3e série, édition Hetzel, 1883.djvu/173]]==
 
===III. L'homme se trompe !===
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Toute l'histoire pleure et saigne et crie et souffre ;
Tous les purs flambeaux sont éteints ;
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==[[Page:Hugo - La Légende des siècles, 3e série, édition Hetzel, 1883.djvu/174]]==
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Morus après Caton dans le cirque se couche ;
Le genre humain assiste au pugilat farouche
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Rêve, pétrifiant de son regard d'abîme
Le mage aux essors inouïs.
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==[[Page:Hugo - La Légende des siècles, 3e série, édition Hetzel, 1883.djvu/175]]==
<poem>
Tout le groupe pensif des blêmes Zoroastres,
Les guetteurs de soleils et les espions d'astres,