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Si les {{corr|Etats-Unis|États-Unis}} ont de grands écrivains dont ils peuvent se |
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montrer orgueilleux, ils n’ont pas lieu d’être autrement fiers de |
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leur presse qui est bien la dernière du monde. Ceci |
leur presse qui est bien la dernière du monde. Ceci vient sous |
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notre plume à propos |
notre plume à propos d’une enquête qu’un journaliste Français a |
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faite récemment auprès de ses confrères d’Amérique. Il voulait |
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savoir ce que là-bas on pensait de nos journaux. Il le leur a |
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demandé par écrit et a reçu, en réponse, les plus dédaigneuses |
demandé par écrit et a reçu, en réponse, les plus dédaigneuses |
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consultations. La presse {{corr|Francaise|Française}}, d’après ces excellents amis, |
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n’est qu’une petite femmelette, pérorante et coquetante, ne |
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sachant rien et le disant mal, perdue de frivolités, la tête tournée |
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par le moindre bout de ruban ou le moindre boa… La leur, par |
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contre, est une robuste personne, admirablement constituée, |
contre, est une robuste personne, admirablement constituée, |
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informée avec une incroyable rapidité sur toutes choses, ayant nn |
informée avec une incroyable rapidité sur toutes choses, ayant nn |