« L’Exil (Maupassant) » : différence entre les versions

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|'''Les Chroniques de'''
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|'''L’exil'''</br>''Le Gaulois'', 8 février 1883
|[[Méditations d’un bourgeois]]
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« Ne serais-je pas bien fou d’abandonner le certain pour l’inconnu ; de jouer la tranquillité de ma vieillesse, de risquer tout ce que je possède pour conquérir un pouvoir qui me donnerait bien peu en plus. Restons ce que nous sommes. " Mais si le gouvernement bannit le duc d’Aumale, lui fait perdre sa fortune, ses propriétés, son luxe, toute l’opulence et tout le bonheur de sa vie, ce prince, dès lors, n’a plus rien à ménager ; il ne pourrait que gagner à tenter un coup d’État, à renverser le pouvoir qui l’a chassé.
 
Les prétendants opulents et heureux ne sont guère à craindre : seuls les prétendants faméliques sont redoutables.
 
 
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Et quand je passai tout près je reconnus des Arabes ; c’étaient deux chefs de grande tente, prisonniers pour avoir défendu leur patrie contre les Français envahisseurs.
 
Quand ils se furent relevés ils regagnèrent à pas lents la forteresse qui les attendait ; ils regardaient toujours la mer.
 
Là-bas, derrière l’horizon, c’était l’Afrique ! Ils avaient des visages noirs et creusés, de vraies têtes d’oiseaux de proie, une allure majestueuse et résignée.