« Méditation d’un bourgeois » : différence entre les versions

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|'''Les Chroniques de'''
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|'''Méditations d’un bourgeois'''</br>''Le Gaulois'', 31 janvier 1883
|[[Chez le ministre]]
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|[[L’Exil (Maupassant)|L’exil]]
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Il a charmé les foules, gouverné la France et dirigé les Parlements avec une faconde du plus mauvais goût. Ses proclamations emphatiques, pendant la guerre de 1870, resteront comme des modèles d’éloquence grotesque ; et le meilleur de ses discours ne peut être relu sans qu’on demeure effaré devant l’incorrection des phrases, la boursouflure des mots, la banalité des idées, le vide général de l’ensemble. Il savait uniquement faire ronfler des lieux communs.
 
Il a trouvé, il est vrai, quelques formules caractérisant les situations d’une façon merveilleusement précise. "« Se soumettre ou se démettre "» demeurera un mot historique. Mais ce sera là tout.
 
Il a échoué en tous ses projets ; il est tombé chaque fois qu’il a voulu monter ; toutes ses espérances ont avorté. Sa politique était contestée, même par les gens de son parti. On se demandait, dans les derniers temps, s’il était quelqu’un et s’il serait jamais quelque chose.
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Donc on veut exiler les princes. Mais cela prouve qu’on en a grand’peur ; et, si on en a grand’peur, je conclus que la République, dont le principe fondamental est la liberté, se sent bien faible.
 
Mais si la République se sent bien faible...faible…
 
 
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Et quand il eut épuisé ses enveloppes, il les cacheta en murmurant
 
— Il est toujours inutile que la poste voie mon nom. Mais les princes peut-être le retiendront et s’en souviendront...souviendront… un jour...jour…
 
Il y a beaucoup de Pomarels en France.