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Ici d’autres explications me semblent indispensables. Grâce à une phrase qu’on répète à tout moment : « Passez-moi la casse, et je vous passerai le séné », M. Chapron a conclu — j’ignore pourquoi — que j’avais indubitablement découvert M. Jules Claretie derrière le pseudonyme de Perdican.
 
Si j’avais été persuadé que j’avais devant moi M. Claretie, j’aurais assurément répondu en termes plus modérés, n’ayant jamais eu que d’excellents rapports avec cet écrivain. Mais je ne puis admettre que M. Claretie, critique consciencieux, ait écrit sous un pseudonyme la phrase qui m’a révolté, alors que, dans son volume, ''La Vie à Paris'', je trouve ceci, sous son nom : « Nous ne pouvons aujourd’hui résumer, en quelques lignes qui seraient trop rapides la physionomie littéraire de ce fin et grand lettré Gustave Flaubert, qui, mêlant les procédés pittoresques de Théophile Gautier à l’analyse de Balzac, fut le maître du roman contemporain et détermina le grand mouvement qui entraîne la littérature d’imagination vers la vérité ...............vérité……………
 
« D’autres qui ont vécu dans l’intimité de sa vie, diront l’existence quotidienne de ce maître laborieux, soucieux de la dignité littéraire, ennemi du charlatanisme, détestant les réclames du reportage, ne voulant livrer au public que ses livres, — ''son œuvre et non sa personne''. Ceux-là raconteront les délicatesses, les tendresses de cœur de l’ami, du fils, cachant, sous une affectation d’indifférence et de dégoût les sentiments les plus exquis.
 
« Pour nous, qui l’avons peu connu, mais ''admiré autant que personne'', nous voulons rendre un suprême hommage à ce maître écrivain qui laisse des chefs-d’œuvre...d’œuvre… »
 
Ces lignes suffiraient pour m’enlever toute hésitation, quand même je n’aurais pas le souvenir toujours vivant des paroles que m’a dites M. Claretie derrière le cercueil de Flaubert, paroles émues, venues du cœur, qui ont contribué pour beaucoup à la sympathie que j’ai gardée depuis pour l’auteur de ''Monsieur le Ministre''.