« Bouvard et Pécuchet (Maupassant) » : différence entre les versions

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|'''BouvardLes et PécuchetChroniques''' <small><small>([[:Catégorie:Chroniques de Maupassant|alpha]]-[[Chroniques de Maupassant|chrono]])</small></small><br>''[[Le Gaulois]]'', 6 avril 1881
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Des croyances établies pendant des siècles sont exposées, développées et désarticulées en dix lignes par l’opposition d’autres croyances aussi nettement et vivement démontrées et démolies. De page en page, de ligne en ligne, une connaissance se lève, et aussitôt une autre se dresse à son tour, abat la première et tombe elle-même frappée par sa voisine.
 
Ce que Flaubert avait fait pour les religions et les philosophies antiques dans ''La Tentation de saint Antoine'', il l’a de nouveau accompli pour tous les savoirs modernes. C’est la tour de Babel de la science, où toutes les doctrines diverses, contraires, absolues pourtant. parlant chacune sa langue, démontrent l’impuissance de l’effort, la vanité de l’affirmation et toujours l’ « éternelle misère de tout ».
 
La vérité d’aujourd’hui devient erreur demain, tout est incertain, variable et contient en des proportions inconnues des quantités de vrai comme de faux. AÀ moins qu’il n’y ait ni vrai ni faux. La morale du livre me semble contenue dans cette phrase de Bouvard : « La science est faite suivant les données fournies par un coin de l’étendue. Peut-être ne convient-elle pas à tout le reste qu’on ignore, qui est beaucoup plus grand et qu’on ne peut découvrir. »