« Histoire corse » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
vandalisme |
m →Texte non formaté : typo |
||
Ligne 1 :
{{TextQuality|50%}}
<div class="text">
{{Classement}}
[[Catégorie:Contes et Nouvelles de Maupassant
[[Catégorie:
[[Catégorie:Corse]]
{{ChapitreNav
|[[Auteur :Guy de Maupassant|Guy de Maupassant]] ▼
|[[{{PAGENAME}}]]
▲|[[Auteur:Guy de Maupassant|Guy de Maupassant]]
|[[Contes divers (Maupassant)|Contes divers]]<br />''Le Gaulois'', 2 juin 1881
|[[Histoire
|[[Épaves]] }}▼
▲|[[Épaves]]
{{t3|HISTOIRE CORSE}}
Deux gendarmes auraient été assassinés ces jours derniers pendant
Je ne parlerai point des frères Bellacoscia dont la situation de bandits est presque officielle et qui occupent le Monte
Et voici
Je devais aller
Après avoir suivi
Le mordant parfum des plantes aromatiques dont
Quelquefois, sur les pentes rapides,
Au loin, des forêts de châtaigniers énormes semblaient des buissons, tant les vagues de la terre soulevée sont géantes en ce pays ; et les maquis, formés de chênes verts, de genévriers,
Et toujours, au-dessus de cette verdure rampante, les granits des hautes cimes, gris, roses ou bleuâtres, ont
Au grand trot de mon cheval, une petite bête toujours frémissante, à
Après avoir traversé Piana, je pénétrai soudain dans une fantastique forêt de granit rose, une forêt de pics, de colonnes, de figures surprenantes, rongées par le temps, par la pluie, par les vents, par
Ces étranges rochers, hauts parfois de cent mètres, comme des obélisques, coiffés comme des champignons, ou découpés comme des plantes, ou tordus comme des troncs
Peut-être
Et soudain, sortant de là, je découvris le golfe de Porto, ceint tout entier
Après avoir gravi péniblement le sinistre val
M. Calabretti se mit à marcher à mon côté, traînant ses pas et ses paroles, toussant fréquemment et répétant à chaque quinte :
Il me guida par un sentier perdu sous des châtaigniers immenses. Soudain, il
Je regardais, stupéfait, le tranquille témoin de ce crime. Je demandai :
Le lendemain, pour me retenir, on avait organisé une partie de chasse, et une autre le jour suivant. Je courus les ravins avec les souples montagnards qui me racontaient sans cesse des aventures de bandits, de gendarmes égorgés,
Je restai là quatre jours, et la jeune Corse, un peu trop petite sans doute, mais charmante, mi-paysanne et moitié dame, me traita comme un frère, comme un intime et vieil ami.
Au moment de la quitter, je
Elle résista longtemps, ne voulant point accepter. Enfin, elle consentit.
Je lui promis
</div>
|