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dont ie paroxysme affirme la richesse et la magnificence de cette |
dont ie paroxysme affirme la richesse et la magnificence de cette |
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nature ». — Le soir est venu : Justh est encore dans la steppe à |
nature ». — Le soir est venu : Justh est encore dans la steppe à |
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respirer « les senteurs d’acacias », |
respirer « les senteurs d’acacias », à contempler « les larges |
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taches violettes que fait le |
taches violettes que fait le thym fleuri se détachant sur la terre |
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blanchie par la soude » tandis que « les bœufs s’avancent vers |
blanchie par la soude » tandis que « les bœufs s’avancent vers |
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l’abreuvoir, |
l’abreuvoir, traînant lentement leurs ombres longues ». Soudain « un |
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vent violent |
vent violent » a déchiré la pousta, balayant un épais tourbillon de |
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poussière qui voile les splendeurs du couchant. Des milliers |
poussière qui voile les splendeurs du couchant. Des milliers |
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d’oiseaux se lèvent effarés, à ras du sol ; les outardes se meuvent |
d’oiseaux se lèvent effarés, à ras du sol ; les outardes se meuvent |
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par masses lourdes. Au dessus d’elles tournoient des éperviers qui |
par masses lourdes. Au dessus d’elles tournoient des éperviers qui |
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poussent de petits cris aigus. Plus haut encore |
poussent de petits cris aigus. Plus haut encore plane un aigle |
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énorme. Le rayon d’adieu perce le nuage et le soleil s’enfonce |
énorme. Le rayon d’adieu perce le nuage et le soleil s’enfonce |
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dans un lit de poussière. Le vent se calme. On n’entend plus que |
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la musique monotone et plaintive de la pousta, faite du frisson |
la musique monotone et plaintive de la pousta, faite du frisson |
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des |
des herbes et du chant des grillons, mêlés à des sons de lointaines |
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cloches, aux pipeaux des bergers, à toutes les vibrations de la |
cloches, aux pipeaux des bergers, à toutes les vibrations de la |
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nature. Déjà l’étoile du soir pointe au |
nature. Déjà l’étoile du soir pointe au firmament et des feux de |
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bergers s’allument à tous les coins de |
bergers s’allument à tous les coins de l’horizon… un susurrement |
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persiste, léger et |
persiste, léger et triste… » Dans ce cadre grandiose se |
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meut le |
meut le pâtre appuyé sur son grand bâton, vêtu de sa ''bunda'', coiffé |
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de sa calotte de peau, la pipe en terre cuite |
de sa calotte de peau, la pipe en terre cuite entre ses dents. |
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« Le monde qui l’entoure lui appartient. Il ne sent personne au |
« Le monde qui l’entoure lui appartient. Il ne sent personne au |
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dessus de lui. Son troupeau le |
dessus de lui. Son troupeau le connaît, son chien lui est fidèle, sa |
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femme l’aime. Chacune des étoiles du firmament est à lui ; à lui le |
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soleil qui |
soleil qui donne la vie, à lui les fleurs de la pousta sans fin : il |
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règne sur les aigles et les milans parce qu’ici lui seul est |
règne sur les aigles et les milans parce qu’ici lui seul est l’''homme'' ; |
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(1) Habitations au milieu des terres. |
(1) Habitations au milieu des terres. |