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— Savez-vous, monsieur Clawbonny, dit Johnson, qu’il est beau de causer du froid dans les circonstances où nous sommes. |
— Savez-vous, monsieur Clawbonny, dit Johnson, qu’il est beau de causer du froid dans les circonstances où nous sommes. |
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— Juste, mon vieux Johnson |
— Juste, mon vieux Johnson ; nous sommes à même d’appeler la pratique au secours de la théorie. Ces contrées sont un vaste laboratoire ou l’on peut faire de curieuses expériences sur les basses températures ; seulement, soyez toujours attentifs et prudents ; si quelque partie de votre corps se gèle, frottez-la immédiatement de neige pour rétablir la circulation du sang, et si vous revenez près du feu, prenez garde, car vous pourriez vous brûler les mains ou les pieds sans vous en apercevoir ; cela nécessiterait des amputations, et il faut tâcher de ne rien laisser de nous dans les contrées boréales. Sur ce, mes amis, je crois que nous ferons bien de demander au sommeil quelques heures de repos. |
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— Volontiers, répondirent les compagnons du docteur. |
— Volontiers, répondirent les compagnons du docteur. |
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— Soyez tranquille, monsieur Clawbonny, cela pique ferme, et cependant, voyez donc ! le ciel est tout en feu. |
— Soyez tranquille, monsieur Clawbonny, cela pique ferme, et cependant, voyez donc ! le ciel est tout en feu. |
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— Oui, répondit le docteur en s’approchant de la fenêtre, une aurore boréale de toute beauté ! Quel magnifique spectacle ! je ne me lasse vraiment pas de le contempler. |
— Oui, répondit le docteur en s’approchant de la fenêtre, une aurore boréale de toute beauté ! Quel magnifique spectacle ! je ne me lasse vraiment pas de le contempler. » |
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En effet, le docteur admirait toujours ces phénomènes cosmiques, auxquels |
En effet, le docteur admirait toujours ces phénomènes cosmiques, auxquels |